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Northern Phun Co Issue 09

eZine's profile picture
Published in 
Northern Phun Co
 · 4 years ago

  

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N O R T H E R N P H U N C O .

N U M E R O N E U F ú P R E M I E R S E P T E M B R E 9 3


Dans ce neuviŠme num‚ro de NPC:
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

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:
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- -ÄÄÅÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÂÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄ-- - ú
³ +:SUJET:+ ³ +:AUTEUR:+ ³
³ú - -ÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄ´ú - -ÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄ´
³ Table des matiŠres / Disclaimer ³ -=ThE PoSSe=- ³
³ ditorial de NPC #9 ³ Blitzkreig ³
³ The postman always quote twice ³ Votre Courrier ³
³ Le franc parler du vieux M‚d‚e ³ Merlin l'emmerdeur ³
³ Bell v\s Modem: Est-ce la guerre? ³ Atreid Bevatron ³
³ PalmarŠs techno-rave ³ Genghis Dan ³
³ TELEMANAGEMENT: Etude de cas ³ Blitzkreig ³
³ Mon premier chŠque de paie ³ Santa Claus ³
³ Un petit cadeau de Virus ³ Blitzkreig ³
³ Se retrouver dans Internet ³ Kermit ³
³ Captain Crunch: pirates en exil ³ THX 1138 ³
³ Unitel: histoire d'une crosse ³ Blitzkreig ³
³ Le piratage et la loi ³ Roy Bean ³
³ Don Quichotte possŠde un bab ³ Blitzkreig ³
³ Histoire des cracks ³ emil1 ³
³ Bonjour la Police! ³ THX 1138 ³
³ Read the news... | -=ThE PoSSe=- ³
³ Le mot de la fin ³ Blitzkreig ³
ú - --ÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÅ--
|
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ú

NPC are: Officiers Collaborateurs

Blitzkreig THX 1138
Kermit Merlin L'Emmerdeur
Atreid Bevatron Genghis Dan
Santa Claus Roy Bean
emil1
Virus


Invit‚s sp‚ciaux: Android et Beserker


DISCLAIMER - AVERTISSEMENT

Ce magazine n'est pas recommand‚ aux gens qui portent un Pacemaker,
aux ƒmes sensibles, et aux moralisateurs. Tenez-vous le pour dit,
et abstenez-vous!

Ceci va probablement ˆtre le disclaimer le plus long de l'histoire
des magazines underground car, sur les conseils de gens
g‚n‚ralement bien vers‚s dans le domaine (vous savez que les
avocats r‚clament 150$ de l'heure? Chi‚!) une mise au point
exhaustive doit ˆtre faite avant de vous permettre de poursuivre
votre lecture (et non pas de poursuivre Northern Phun Co.: vous
ˆtes pas dr“les!).

1) Tous les articles de ce magazine ne sont publi‚s qu'… titre
d'information. L'application de une ou des technique(s)
expliqu‚e(s) dans ces pages peuvent entraŒner la mort, des
blessures s‚rieuses, l'impuissance, la perte de votre virginit‚,
des poursuites judiciaires embˆtantes, le bris de votre ordinateur,
la nomination de Camil Samson … la tˆte du Parti Lib‚ral ou, pire
encore, vous pourriez devenir comme vos parents!

2) Northern Phun Co., qui est un organisme … but non-lucratif, avec
une vocation quasiment philanthropique, ne sera en aucun temps tenu
pour responsable de l'irresponsabilit‚ des auteurs qui publient des
articles dans ces pages. L'entiŠre responsabilit‚, et la preuve de
la v‚racit‚ desdits articles, revient aux auteurs. On est mal
parti, l…, les enfants...

3) Les officiers clairement identifi‚s de Northern Phun Co. sont
seuls habilit‚s … parler au nom du groupe, et NPC ne serait ˆtre
tenu pour responsable de la conduite (ou de l'inconduite) des
collaborateurs de NPC sur les babs de la planŠte Terre. De plus,
seuls les textes des officiers de Northern Phun Co. sont v‚rifi‚s
pour leur exactitude.

4) La lecture de Northern Phun Co., quoique r‚jouissante, peut
entraŒner aussi des problŠmes de sant‚ mentale et des cas de
pilosit‚ manuelle.

5) Northern Phun Co accepte, … priori, de publier tous les textes
touchant au H/P/C/A/V-et-le-reste qui lui seront soumis. NPC
refusera, par contre, tout texte encourageant la discrimination
d'une ou des personne(s) en fonction de leur origines ethniques, de
leur religion ou de leur sexe. Si vous voulez bouffer du nŠgre,
engagez-vous plut“t dans la police...

6) Northern Phun Co. tient … rappeler … ses lecteurs qu'il faut
soigneusement se brosser les dents aprŠs chaque repas. Et n'oubliez
pas la soie dentaire!

Est-ce que ‡a suffit l…?


O— nous rejoindre?
------------------

D– … la nature "volatile" de notre produit, les babs qui nous
supportent le sont tout aussi. Ceci dit:

Vous avez toutes les chances de pogner un des officiers de NPC sur
les babs PUBLICS suivants (on pousse la perversion jusque l…!).
Light BBS : 418-651-5664
Black Palace : 418-831-1602
Amber II : 418-833-4213

Un autre bab public de Qu‚bec, The Inferno, offre un service de
messagerie anonyme. Comme au bon vieux temps de M‚dic!

The Inferno: 418-647-2731

Un nouveau bab public, hors 418, a vu le jour r‚cemment. Il est
situ‚ … Baie-Comeau, et s'occupera de la dist. de NPC pour toute la
C“te Nord...

Terminal: 418-295-2854

Si votre babillard public (hors 418) d‚sire ouvrir une section NPC,
n'h‚sitez pas … nous contacter. C'est gratuit!

Nous sommes aussi (naturellement) sur les boards pirates de Qu‚bec.
En fait, sur Workshop, il y a tous les officiers de NPC qui
prennent un bain de soleil... C'est comme qui dirait notre H.Q.
underground.

Nous ne publions plus de num‚ro de VMB. D‚sol‚, mais on les perd a
mesure qu'on les publie, alors... Un coup des coches, je suppose...

Nous avons aussi deux adresses Internet pour e-mail:

ae092@freenet.hsc.colorado.edu
et...
atreid@freenet.tlh.fl.us

Et si malgr‚ tout ‡a vous n'ˆtes pas capable de nous rejoindre,
appelez l'Arm‚e du Salut, et demandez Roger...


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DITO #9

DE RETOUR DE VACANCES
par Blitzkreig

Certains parmi vous semblent avoir trouv‚ le temps long. Nous
aussi. Mais le repos nous a fait du bien, et c'est recharg‚s … bloc
qu'on vous revient pour une autre saison de Northern Phun Co. -ze
magazine!-. Les vacances nous ont permis de potasser … loisir sur
Internet, de se faire de nouveaux amis et de nouveaux
collaborateurs de par ce vaste monde. Internet is the place to be,
indeed!

Nous avons aussi d‚cid‚ de mettre la p‚dale douce sur la
politique et les articles cit‚s dans la section NEWS. Remarquez, ce
n'‚tait pas trŠs difficile pour ce num‚ro parce qu'il ne se passait
rien cet ‚t‚. Alors, il restera … voir si on est capable de se
taire sur ce sujet encore trŠs longtemps... Parce que, n'est-ce
pas, quand notre mag regorge d'information, on nous accuse de trop
parler, et quand on tente de se contenir et de diminuer le nombre
de pages, on entend les gens dire, comme Dynamix dans son BBS
Weekly: NPC diminue de taille, serait-ce la fin de l'empire? Comme
disait Samuel Clemens, alias Mark Twain: "Les nouvelles de ma mort
sont grandement exag‚r‚es"...

Ce mois-ci, nous avons tout un lot de nouveaut‚s … vous
offrir. Une premiŠre collaboration de nos potes d'Internet, un
excellent article sur les groupes de cracker par emil1, de
Finlande. Une entrevue avec Captain Crunch. Une nouvelle rubrique,
Bonjour La Police!, qui surveillera, mois aprŠs mois, avec de
brŠves manchettes, les b‚vues de ceux qui sont sens‚s repr‚senter
la loi et l'ordre. Un article du tonnerre sur Unitel (attendez de
l'avoir lu avant d'‚couter le .VOC!). Un survol d'un des secrets
les mieux gard‚s de l'establishment de la t‚l‚phonie,
TELEMANAGEMENT. Virus qui nous shoote un encrypteur de son cru. Un
premier survol des lois canadiennes et qu‚b‚coises en compagnie
d'un nouveau collaborateur, Roy Bean. Et puis il y a Santa qui
s'est trouv‚ une job d'‚t‚ et qui a fait une mont‚e de lait quand
il a vu combien d'argent il lui restait sur son chŠque!

Si nous sommes, comme vos dites, "morts", c'est ben tant
mieux: on ne peut plus tuer ce qui est d‚j… mort! Au mois
prochain...

R‚fl‚chissez-y deux secondes: qui d'autre que NPC peut vous
donner tout ‡a?

N.B: Le prochain voyage de NPC … New York est pr‚vu pour le 5
novembre. Au menu, une r‚union de 2600, un essai des derniŠres
nouveaut‚s en matiŠre de r‚alit‚ virtuelle, et les conneries
habituelles qui rendent la vie tol‚rable pour quiconque n'est pas
barr‚ … quarante. L'h“tel retenu est le Paramount, un site
magnifique et cyberpunk en diable, red‚cor‚ par Philippe Stark
(pour ceux qui connaissent et appr‚cient, comme nous, le travail de
ce designer fran‡ais). Si ‡a vous branche de descendre avec nous,
laissez-nous un message...


DERNIERE HEURE! DERNIERE HEURE! DERNIERE HEURE1 DERNIERE HEURE!

Le Bell s'est fait virer dans ses shorts par le CRTC! Hip hip
hip hourra! Trois y‚! pour ces lascars du CRTC! Les commissaires
ont, en gros, trait‚ les gens de Bell de crosseurs et de menteurs.
Ils avaient mˆme, parait-il, falsifi‚ leurs chiffres! Les pourris!
On s'en reparle plus en long le mois prochain! Y‚!

DERNIERE HEURE! DERNIERE HEURE! DERNIERE HEURE1 DERNIERE HEURE!


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THE POSTMAN ALWAYS QUOTE TWICE

-votre courrier-



Message #56/57 in ÄÍÍ Messagerie Priv‚e NPC ÍÍÄ [Local]
Info : #57 -> [PRIVATE]
From : M. L. [POST 09-Aug-1993 18:08]
To : Blitzkreig [RCVD 09-Aug-1993 19:14]
Subject: retour...

Salut BlitzKreig.

J'aimerais bien savoir si le coin de Qu‚bec T‚l‚phone est un
endroit bien risqu‚, soit pour le scan, boŒte vocale et tout ce qui
s'en suit. Alors tu pourrais si tu le peux, me renseigner un peu
plus l…-dessus ou lors d'un prochain Mag.

Et j'aimerais bien savoir si tu est au courant du protocole de
communication que Bell ou Bien qkec tel. utilise pour envoyer
l'information aux fameux t‚l‚phones afficheurs??? Si oui, ‡a serait
bien de le publier...

Alors encore merci et … la prochaine,

-------------------------------

Blitz- Pour Qu‚bec T‚l‚phone, je ne crois pas qu'il soit plus
dangereux l… qu'ailleurs de scanner et autres. Pour le protocole de
communication, nous n'en avons aucune id‚e. UN lecteur BIEN inform‚
peut-il nous aider?

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"Messages … Blitz" (Msg Priv‚) #453
Date : 14-08-93 11:13 (Re‡u le 19-08-93 18:54)
De : G. M.
… : Blitzkreig
Sujet : Pbx

Salut,
Les pbx marchent-ils r‚ellement comme tu le dis....je reste
sceptique j'ai essaye d'en trouver un mais sans veine, je n'en ai
jamais vu c'est pour cela que je reste sceptique a cote de ces
propos.

Je trouve que vous faites du bon boulot, il y a peut-ˆtre certaine
personnes comme David, pour ne nommer personne qui vous trouvent
plut“t trop hot pour lui moi j'te dis que ce gars la y'est jaloux
parce que il n'est pas capable de faire rien sur son ordi.

Aussi qu'advient-il de la plainte que ce cher Andr‚ Morin avait
d‚pos‚ ou quelque chose comme cela...

-------------------------------

Blitz- Les PBX, ‡a marche. Pour les jaloux qui ne font jamais rien
de leur vie, tu as raison, mais David (s'il s'agit bien de Dynamix
dont tu parles) est un bien mauvais exemple, dans ce cas. Turgeon,
au contraire, essaie lui aussi, avec un certain succŠs, de faire
avancer la scŠne du modem … Qu‚bec. Pour ce qui est de l'AGBE:
c'est de la vieille histoire...
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"Messages … Blitz" (Msg Priv‚) #459
Date : 15-08-93 00:53 (Re‡u le 19-08-93 18:57)
De : Halb Liebegott
… : Blitzkreig
Sujet : F‚licitations en retard!!


Salut Blitz..

Ouffff, enfin j'ai r‚ussi … vous rejoindre les NpCiens.... Ca fait
pas mal de temps que je vous cherchais, environ trois jours
intensifs!!! Je peux enfin jaser avec Blitzkrieg, le seul nom que
je me souviens des revues lues...

Mˆme si ‡a fait juste une semaine que je connais votre
existence, je lis trŠs attentivement tous vos mags... Je suis en
ce moment mˆme en train de lire le #2, #7,#8.. C'est super, j'adore
ce que vous faites!!!

En passant, avant que tu dises que je suis un slamer ou
quelque chose comme ‡a, j'aimerais te dire que mon surnom depuis
prŠs de 4 ans, c'est Halb Liebe Gott (version allemande de
semi-bon-Dieu)... Celui qui m'a donn‚ ce surnom en premier est
malheureusement mort suicid‚. Je dis malheureusement car je lui
avais jur‚ au t‚l‚phone que la prochaine fois que je le voyais, je
l'‚gorgerais. Mais passons, ‡a c'est une autre histoire morbide de
ma vie pass‚e...

J'appr‚cie tellement votre gang que ‡a serait un honneur pour
moi de vous connaŒtre et de vous voir travailler... C'est pas que
je ne veux pas travailler avec vous, mais j'ai beaucoup de misŠre
… ‚crire un bon texte. Et vous, ce sont des chefs-d'oeuvres que
vous publiez... C'est dommage pour moi, car je serais tellement
"honor‚" de vous ˆtre de quelque utilit‚ que ce soit...

Bref, mˆme si je ne pourrai jamais ˆtre membre … part entiŠre
dans votre groupe, continuez ce que vous faites, j'adore!!!!!!!!!!

P.S. Ah, j'oubliais si vous cherchez des traducteurs pour ‚crire
votre journal soit en allemand ou en espagnol, ‚crivez-moi car on
me dit souvent que je suis trŠs dou‚ en langues <<<<< ((autre que
le fran‡ais)) >>>>>.... Mˆme si je suis un qu‚b‚cois nationaliste
dans le sang..

MAIS JE NE SUIS PAS CONTRE D'AFFICHER MA TENDANCE A TOUS LES ETRES
HUMAINS DE LA PLANETE!!!! (si c'est possible!)

Bon maintenant j'ai fini!!
A la prochaine...... j'espŠre!!!!!

<<<<< Halb Liebe Gott >>>>>

En passant Toneloc, ‡a existes-tu encore ou les pirates n'existent
plus????

P.S. Je suis encore tout ‚mu d'‚crire … un gars si renomm‚!!!

----------------------------------

Blitz- Bienvenue dans le lot de nos lecteurs, Halb! ceci dit, il
n'y a pas grand chose de sp‚cial … nous voir travailler, je te
jure. C'est mˆme un miracle, je considŠre, qu'on r‚ussisse …
produire quelque chose, consid‚rant le temps qu'on passe … boire …
la Fourmi Atomik! Pour les fleurs... mets la p‚dale douce, j'ai pas
envie de me ruiner en faisant ‚largir les portes de mon home...

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"Messages … Blitz" (Msg Priv‚) #477
Date : 18-08-93 09:38 (Re‡u le 19-08-93 18:59)
De : M. D.
… : Blitzkreig
Sujet : Crack

Salut,
Je voudrais te demander si dans une revue future, tu pourrais
parler de comment Cracker des jeux et des programmes. Ca serait
l'fun j'aimerais apprendre.

Bye!!!!!!

-------------------------

Blitz- Crois-le ou non, il y a un magazine sur la programmation qui
sort bient“t. Virus en est l'auteur... Esp‚rons que eux seront en
mesure de combler tes d‚sirs. Nous, on va voir ce qu'on peut faire.

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"Messages … Blitz" (Msg Priv‚)
Date : 19-08-93 15:38 (Re‡u le 19-08-93 19:00)
De : P. L.
… : Blitzkreig
Sujet : Nouveau lecteur

Salutations … NPC!

J'ai d‚couvert votre revue r‚cemment, et je trippe comme un fou.
mais je me demande pourquoi tu ‚cris des choses sur les femmes,
comme ton article dans NPC 3, je crois.
Je crois pas que les femmes soient aussi injustes que ‡a. Ma mŠre
et mon pŠre, par exemple, on une bonne entente.

Autrement, bravo!
Rabbit's Head
----------------------

THX 1138 r‚pond: PremiŠrement, cet article n'est pas, je r‚pŠte,
N'EST PAS de Blitz, mais bien de moi. DeuxiŠmement: tu as raison,
les femmes ne sont pas comme ‡a... elles sont PIRES! Mais ‡a, tu
vas devoir faire tes propres exp‚riences pour le v‚rifier. Ainsi,
il y a un rapport qui est sorti, il y a quelques semaines, qui dit
que 50% des femmes ont ‚t‚ victimes d'abus sexuels, de viol, en
quelque sorte. Je me dis que l'autre 50% ne doit pas ˆtre
regardable.

Moi, vois-tu, je viole des dizaines de femmes … tous les
jours. Si on d‚finit le viol comme une atteinte … l'int‚grit‚
sexuelle d'une personne, je suis coupable. Chaque fois que je
rencontre une jolie femme (et dieu sait qu'il y en a plusieurs …
Qu‚bec!), je la d‚shabille des yeux, j'‚tudie ses formes, je
l'imagine nue, je l'imagine g‚missant sous le coup de mes
‚treintes, je r‚ussis mˆme, parfois, … convaincre mes doigts qu'ils
ont vraiment touch‚ le bout durci de ses seins. Dans ma tˆte, je
d‚sire et je prends des dizaines de femmes … tous les jours, avec
ou sans leur permission. Et elles ne se doutent de rien, ces
pauvres! Je suis un homme, je pense comme un homme, j'agis selon
mes hormones: … qui la faute?

Ainsi, ce mˆme rapport raconte que plus de 80% des viols sont
commis par des hommes connus de la victime. Naturellement! Veux-tu
que je te dise? La victime l'a bien souvent cherch‚. Non, mais
c'est vrai! Une p‚p‚e m'inviterait chez elle "pour prendre un
caf‚", commencerait … me s‚duire, et voudrait qu'on arrˆte tout ‡a
l…? Get real! Depuis le temps, me semble que les femmes devraient
avoir compris. Mais non... Elles continuent encore … flirter avec
le danger, … s'imaginer qu'elles sont plus fortes que les pulsions
sexuelles masculines.

A qui la faute? Aux f‚ministes, en premier lieu, qui n'ont
jamais voulu accepter la r‚alit‚ du psych‚ masculin, et qui
pr‚fŠrent, plut“t que d'enseigner aux femmes quelles bˆtes nous
sommes et comment dealer avec et d'agir en cons‚quence, qui
pr‚fŠrent tenter de changer la nature masculine. "Changeons les
hommes!", disent-elles. Quelles sottes! Aussi bien tenter de
convaincre un lion de devenir v‚g‚tarien. Malgr‚ toute la bonne
volont‚ qu'elles pourraient y mettre (ou la mauvaise volont‚ c'est
selon...), la nature a con‡u le lion pour qu'il bouffe du steak, et
ce serait contre sa nature la plus fondamentale, sa nature
intrinsŠque, de se mettre … brouter de l'herbe. Plut“t que
d'accepter cet ‚tat de chose et d'‚duquer les femmes en ce sens,
elles pr‚fŠrent continuer … jouer … l'autruche et se complaire dans
le r“le de pauvres victimes de la soci‚t‚ machiste...

J'ai entendu une bonne joke derniŠrement: c'est un mec qui
rencontre une femme pour la premiŠre fois. La femme lui dit: "Je
veux que notre relation soit claire, et qu'il n'y ait pas de doute
entre nous. Pour ‚viter tout quiproquo dans notre relation, et que
tu te fasses des id‚es, je ne veux pas que tu me tiennes la main
avant que je sois prˆte. Je ne veux pas ˆtre embrass‚e, je ne veux
pas que tu passes ton bras autour de mon cou, je ne veux pas que tu
paies pour moi au restaurant, je ne veux pas que tu m'offres des
cadeaux, je ne veux pas que..." Elle n'a pas le temps de continuer
que le mec, se retourne en disant: "Laisse faire!" et se dirige
vers la porte. La femme, insult‚e, lui crie pendant qu'il sort: "Tu
sauras que le rejet est aussi une forme de violence!"...

Je sais pas o— tu en es rendu avec ta pubert‚, Rabbit's Head,
mais ose me dire que tu peux sans difficult‚ t'empˆcher de regarder
les femmes sur la rue et de soupeser leurs seins du regard. Ose!
C'est quoi le psych‚ masculin, d'aprŠs toi? Deux choses: la queue
et l'estomac. C'est pourtant pas difficile … maŒtriser. C'est on ne
peut plus simple … comprendre. Et pourtant, il y a encore des
femmes qui font fi de cette r‚alit‚ et continuent … jouer avec nos
‚motions, croyant na‹vement qu'une fois que la locomotive est en
marche, elle peut s'arrˆter sur un trente sous. Pauvres femmes!


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LE FRANC PARLER DU VIEUX MDE

par Merlin L'Emmerdeur

Les n‚o-fascistes sont-ils au pouvoir … Qu‚bec? A premiŠre
vue, accuser G‚rard D. d'ˆtre un fasciste peut paraŒtre farfelu: en
effet, G‚rard D. (moins) sent plus la morue que le soufre. Claude
Ryan sent plus la charogne que la poudre … canon. Pierre Paradis
sent plus le fumier que la chambre … gaz. Gil R‚millard sent plus
le renferm‚ que le V-2. Lise Baconne sent plus l'aisselle que
l'antis‚mitisme, et ainsi de suite pour les autres boubouses.
Pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font. A leur insu, les
saints-innocents glissent vers l'inacceptable et ils sont les seuls
… l'ignorer. Les nazis du troisiŠme reich savaient o— ils voulaient
en venir. Nos n‚o-nazis ne savent ni d'o— ils viennent, ni o— ils
sont et encore moins o— ils s'en vont.

L'histoire est assez r‚cente, mˆme si, il y a d‚j… quelques
d‚cennies, Maurice Le Noblet Duplessis semblait sur la bonne pente
avant de rendre l'ƒme dans les bras des financiers am‚ricains. Tout
d'abord, le trŠs honorable Pierre Elliot Trouducul donne aux
Canadiens (donner est une fa‡on de parler puisque l'escroquerie
nous a co–t‚ prŠs de 500 millions de dollars), donc Pierre Elliot
nous donne une charte des droits et libert‚s de la personne.
Depuis, … tout propos, la v‚n‚rienne Cour suprˆme ne cesse de
trouver des restrictions "raisonnables" … cette pauvre charte
malade d'an‚mie chronique avant mˆme d'avoir atteint l'ƒge de
raison.

C'est ainsi que, comme je l'ai d‚j… soulign‚ dans un torchon
pr‚c‚dent, on a d‚cr‚t‚ que conduire une voiture sur nos routes
n'est pas un droit, mais un privilŠge. C'est ainsi que l'on nous
oblige … boucler notre ceinture de s‚curit‚ (et notre grande
gueule), c'est ainsi que l'on nous oblige … installer dans nos
maisons un avertisseur (radioactif) de toasts br–l‚es (je ne suis
pas contre: je suis contre le fait que l'on nous y oblige). C'est
ainsi que l'on bafoue les droits d'une majorit‚ en d‚mantelant,
article par article, la loi 101. C'est ainsi que l'on permet …
l'tat de se servir lui-mˆme (grassement) sur notre chŠque de paye
avant mˆme que l'on ait pu voir la couleur de notre argent.

Toutefois, c'est au Qu‚bec que ces clowns tristes sont les
plus path‚tiques. R‚cemment, Gil R‚millard pr‚sentait un projet de
loi qui dit qu'un automobiliste devra d‚sormais prouver qu'il n'a
pas re‡u l'avis de la Soci‚t‚ d'assurance automobile du Qu‚bec
l'informant que son permis de conduire lui a ‚t‚ retir‚. Cette tˆte
de noeud ne nous dit pas comment on peut prouver n'avoir pas re‡u
la circulaire publicitaire de G. Lalancette lectrique,
entrepreneur g‚n‚ral. Ca c,est la loufoquerie, mais au del… de la
loufoquerie, on s'attaque … un principe fondamental: d‚sormais,
l'tat n'a plus … ‚tablir la culpabilit‚ du suspect, celui-ci devra
‚tablir son innocence. Je connais la rh‚torique des boubouses qui
diront qu'il y a un pas entre le droit criminel et la simple
r‚glementation.

Le fascisme, c'est dans la tˆte. D'une simple entourloupette,
ces croque-mitaines renforcent encore leur pouvoir obtus par simple
r‚glementation discr‚tionnaire. D‚sormais, le coroner Boulianne
devra prouver qu'il n'a pas essay‚ de violer madame Baconne dans
l'ascenseur du "G", entre le sixiŠme et le septiŠme t‚tage.

La mˆme tˆte de noeud envisage d'enlever le permis de conduire
aux mauvais payeurs de pension alimentaire. Il ne s'agit pas ici de
juger des bons ou mauvais payeurs; il s'agit de ne pas confondre un
trou de beigne avec un trou du cul. Autrement, ce gouvernement
d'impotents pourrait un jour vous enlever le droit de vote pour
avoir omis de signaler un changement d'adresse.

Encore cette mˆme tˆte de noeud envisage de limiter le droit
de conduire aux jeunes. On d‚crŠte ainsi qu'il y a deux cat‚gories
de citoyens, ceux qui peuvent conduire en tout temps et ceux qui
sont tenus de respecter un couvre-feu. Le fascisme, ‡a commence
avec des couvre-feux. Il suffit de regarder un peu en arriŠre pour
s'en convaincre. Comble de ridicule; on donne le droit de vote … un
jeune et en mˆme temps on lui interdit de conduire entre minuit et
six heures du matin. Essayons d'imaginer l'alternative la plus
p‚rilleuse: conduire la nuit fin saouls ou ‚lire cette bande de
demeur‚s et de d‚g‚n‚r‚s sans imagination, croyant mˆme pouvoir
r‚gler tous les problŠmes … coup de rŠglements ineptes. D‚cid‚ment,
Gil R‚millard fait une sale fixation sur le permis de conduire...
La tour de Pise menace de s'‚crouler? enlevons-lui son permis de
conduire! Remember le grand Idi Amin Dada qui voulait, par d‚cret,
abolir la loi de la gravit‚ (authentique!). Et si vous croyez
qu'Amin Dada ‚tait un fou isol‚, que dire du Secr‚tariat d'tat du
Canada qui veut faire disparaŒtre le ch“mage en l'appelant le
"sous-emploi"?

Revenons … p‚pŠre L‚vesque, improvis‚ ministre des Finances.
Cet ‚ternel second qui a renonc‚ depuis des temps imm‚moriaux …
avoir une id‚e originale vient d'instituer l'imp“t r‚troactif. Si
les boubouses le lui demandaient, cette vieille ganache pourrait
d‚sormais vous r‚clamer des imp“ts depuis le d‚luge jusqu'… nos
jours. Vous n'aviez qu'… le pr‚voir dans votre budget bande de
cons. Ainsi, G‚rard D. (moins) s'approprierait un autre titre de
noblesse: ministre des finances du Qu‚bec de Mathusalem … nos
jours.

Le fascisme, c'est un m‚lange de dictature et d'tat policier.
Bernard Valcourt (l'‚pais) … Ottawa et Andr‚ Bourbeau (le sale) …
Qu‚bec invitent ouvertement … la d‚lation: d‚noncez votre voisin,
votre beau-frŠre, votre ex, votre collŠgue de travail, ce sont
tous, potentiellement, des fraudeurs de l'assurance ch“mage, du
bien-ˆtre social, du fisc, etc. L'tat policier, c'est ‡a: cr‚er un
climat de suspicion o— prolifŠrent les mouchards anonymes, les
faux-jetons, les collabos, les revanchards, les lƒches. Les
citoyens se tirent les uns sur les autres alors que les salopes se
tricotent une plantureuse pension … vie en compl‚tant leur second
mandat. les lib‚raux viennent de nous livrer leur projet de
soci‚t‚.

Un tat policier, c'est quand un corps de police "enquˆte" sur
une bavure d'un autre corps de police.

Un tat policier, c'est quand le ministre de la S‚curit‚
publique prend syst‚matiquement la d‚fense de ses mercenaires, les
exon‚rant … l'avance de tout blƒme (voir Claude Ryan).

Un tat policier, c'est quand le ministre de la S‚curit‚
publique, doit, … l'usage, ˆtre confirm‚ dans ses fonctions par ses
propres mercenaires et leur "fraternit‚" (voir Claude Ryan).

Un tat policier, c'est quand, pour une enquˆte de routine,
deux gros beus se pr‚sentent chez vous … l'aurore. Pourquoi aux
aurores? parce que c'est … ce moment-l… qu'un individu est
psychologiquement le plus vuln‚rable. Ca, on le sait … la GRC, on
le sait … la SQ et on le savait chez les SS. on est d‚j… un peu
nazis quand on emprunte les techniques nazies (voir Claude Ryan).

Pour s'assurer de la loyaut‚ de ses mercenaires, l'tat
policier doit leur consentir des droits et privilŠges particuliers.
Comparez le salaire et avantages sociaux d'un flic avec le salaire
et les avantages sociaux d'un prof ayant, par exemple, 30 ans de
service pour voir si je vous conte des crosses.

Bon an mal an, la SQ rapporte 60 millions de dollars … l'tat
en distribuant magnanimement ses contraventions. En p‚riode de
crise ‚conomique, l'tat et les municipalit‚s y trouvent une
ignoble fa‡on de boucler leur budget. Mais en mˆme temps, ils
deviennent d'autant plus d‚pendants de leurs mercenaires. En cas de
conflit syndical-patronal (comme on y est maintenant), les
mercenaires n'ont qu'… fermer le robinet. L'application de la loi
d‚pend de l'humeur des casquettes … moustache, comme … Ha‹ti, dans
le bon vieux temps des tontons macoutes (pas si vieux que ‡a
d'ailleurs).

Je vous parie ma derniŠre chemise que dans ce conflit, les
flics ne verront pas leur salaire gel‚ pour deux ans. Freeze pour
tout le monde, sauf pour les m‚decins, les parlementaires et les
flics. L'affreux bonhomme sept-heures ravalera un autre de ses
‚ditoriaux de l'‚poque o— il se prenait pour Dieu le pŠre et
gravait les tables de la loi sur le mont Devoir. Pierre Bourgeault
disait n'avoir jamais vu de politicien plus d‚gueulasse que Claude
Ryan; des fois je suis pleinement d'accord avec Pierre Bourgeault.

Finalement, dans un tat fasciste, il appartient … l'tat de
d‚cr‚ter qui est riche et qui est pauvre. Quand il y a trop de
pauvres, il suffit de les recompter. Au Canada, on vient de
recompter les pauvres et, oh miracle!, il y en a une bonne moiti‚
de moins que ce que l'on croyait! Ca ne vous fait pas encore penser
… Idi Amin?

Enfin, l'tat fasciste d‚cide que le bon peuple est heureux et
qu'il le sera... de gr‚ ou de force.

Un gouvernement fasciste est un gouvernement malhonnˆte,
fourbe, crosseur, vicieux et lƒche. Il collecte ses imp“ts via les
soci‚t‚s d'tats (Hydro-Qu‚bec et mˆme la SAAQ) et il gouverne par
d‚cret, de pr‚f‚rence la veille des grandes vacances, alors que le
bon peuple … la tˆte ailleurs.

Le fascisme bourassien est un fascisme minable (… l'image de
son chef), mais ce n'en est pas moins du fascisme. Par d‚finition,
le fascisme c'est petit, sournois, mesquin et fourbe, plus il est
grand.

Ca suffit pour la merde. J'ai envie de me vomir dans les
chaussettes. salut petit mec. Profite d'un dimanche pluvieux pour
faire jouer un peu de Mozart, juste pour d‚router tes vieux. Des
fois qu'ils commenceraient … croire que tu deviens quelqu'un de
bien. Ca va doubler ton plaisir quand tu seras bien oblig‚ de les
d‚cevoir encore une fois.

Merlin L'Emmerdeur



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LE BELL VERSUS LES MODEMISTES: C'EST LA GUERRE?

par Atreid Bevatron

Un lecteur bien intentionn‚ de NPC nous a fait parvenir le
capture qui suit. Accrochez bien vos lunettes...

ÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄ
**** Attention Modem & fax users ****

Are you aware that BELL CANADA is out to empty your pockets
"legally" and is trying to keep you from knowing about it till it's
too late?

All modem and fax users transmitting data at more than 4800 bps
will be forced to purchase the use of a "data line" instead of just
using the regular phone lines. This may surprise a few, but a "data
line is rented at approx. $60. per month besides the regular line
that you still have to use at $15./month.

MA BELL is planning to have a regulation passed to this effect and
is trying to do it fast and quiet before anyone is the wiser. When
this will be accomplished it will be almost impossible to repeal
this regulation.

Since most fax & modem users are transmitting or are planning to do
so at a baud rate ABOVE 4800 baud, everyone will be billed, and if
you think that you are immune to this because you don't have a fax
or modem or that you transmit at 2400 baud, think about this; Who
do you think will foot the bill sent by your local merchant who
uses a high speed fax? Cost increases will be passed on to the
public.(namely you...) "Power corrupts and absolute power corrupts
absolutely"

Ma BELL has a monopoly of the phone system and if nobody yells
back, they will use that absolute power to wring your wallet dry.
For yourself and your fellow phone users, don't let this go by
without a word of protest. Phone the CRTC and voice your concern,
let them know that Ma BELL is pushing too far and that you are
aware of the sneaky way they are going about it. Tell them that
this is intolerable and ILLEGAL.

Call CRTC in Montreal (514) 283-6607 (mrs Methot is in charge of
this dept. or CRTC in Ottawa (toll free) (819) 997-0272 dept of
telecommunications. You can also get in touch with Mr Normand
Toupin (514) 870-5077 who is in charge of Public Relations at Bell
Canada.

Via FAX you can reach the CRTC at (514) 283-3689

If the people reached deny knowledge of this, tell them you intend
to notify your local radio & tv about this. (The power of publicity
has the ability to move bowels very quickly). This valuable info
was brought to you by:

The Coalition For Freedom Of Information (514)

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Quels cons! Quels abrutis! Quels tartuffes! Quels saligauds!
Quels mufles!, vous dites-vous...

Pour ceux qui, maŒtrisant avec difficult‚ la langue de
Shakespeare, auraient manqu‚ certains points subtils de ce
communiqu‚, je vais me faire un plaisir de r‚sumer. En gros Bell
veut vous faire payer par le nez votre hobby, votre raison de
vivre, votre vice (au choix). Bell a la pr‚tention, toujours selon
ce communiqu‚, de charger une petite fortune aux gens qui se
servent de lignes ordinaires pour faire du modem … plus de 2400
bauds, en les obligeant … avoir une ligne "data". Pas aux
compagnies, l…: aux particuliers, rien de moins! Ils sont bˆtes
comme mes pieds, ces gens: si tu utilises, comme plusieurs d'entre
nous, ta ligne voix pour utiliser parfois ton modem, comment vont-
ils juger qu'elle sert plus … une utilisation qu'… une autre? Vont-
ils installer un chip qui d‚cŠle automatiquement les signaux
digitaux (nous en rencontrons sur certains PBX)? Non seulement nous
faisons face, une fois de plus, au capitalisme sauvage de Bell,
mais, et c'est TRES grave, nous faisons aussi face … l'arbitraire!

Alors, tout ‡a, c'est le genre de r‚action que vous pourriez
avoir... SI CE COMMUNIQU TAIT VRAI. Ce qui n'est pas le cas. En
effet, nous avons contact‚ Normand Toupin, le relationniste du
Bell, qui a tout ni‚. Mais on ne peut pas n‚cessairement faire
confiance … un relationniste du Bell, n'est-ce pas? Nous avons
aussi appel‚ Mme. M‚thot, du CRTC, qui confirmait l'origine plus
que douteuse de cette information. Alors, chers lecteurs, on ne
s'‚nerve pas, il n'y a pas encore de vaste complot en vue de faire
payer chŠrement les modemistes pour leur hobby. Oubliez aussi ces
rumeurs qui indiquent Qu‚bec T‚l‚phone comme les instigateurs de ce
complot. NPC vous donne l'heure juste: il n'est pas minuit... pas
encore...

Je dis "pas encore" parce que parfois, il n'y a pas, comme on
dit, de fum‚e sans feu. Mais, dans ce cas-ci, je dormirais
v‚ritablement sur mes deux oreilles, si j'‚tais vous. Jamais le
Bell ne tenterait de crosser les gens qui utilisent un modem par
loisir. Et savez-vous pourquoi? Parce que nous leur ferions
CHEREMENT payer!

Vous laisseriez-vous faire? Je sais pas pour vous, mais
personne, en tous les cas, ne va venir marcher sur les plates-
bandes de NPC. Do not, I repeat, do not mess with us! Le Bell
sentirait sa douleur. Nous leur ferions cracher toutes leurs dents,
ou je ne m'appelle pas Atreid! Et ‡a, croyez-moi, le Bell le
sait...

Un petit apart‚: nous avons r‚cemment mis la main sur des
conversations t‚l‚phoniques entre les services de s‚curit‚ du Bell
et des gens que nous ne nommerons pas. La conversation parlait de
NPC... Parce que le Bell, il fallait s'en douter, nous lit! Dans un
premier lieu, il y a une bougresse, appel‚e M‚lody S‚guin, qui est
porte-parole de Bell, et qui n'a pas, semble-t-il, dig‚r‚ que nous
la traitions de "conasse", au d‚tour d'un article. Tough luck,
M‚lody! Tu as le malheur de travailler et d'ˆtre porte-parole pour
une compagnie qui fait son pŠze en tondant le consommateur. Bell
agit comme des bandits de grand chemin. Et si tu travailles pour
des bandits, ‡a fait quoi de toi?

DeuxiŠmement, Bell a fait un ulcŠre, paraŒt-il, quand ils ont
d‚couvert que nous avions publi‚ les listes des num‚ros de serrures
de leurs bureaux r‚gionaux. Ils ont donc d‚cid‚ de remplacer tout
le barda par des cartes magn‚tiques (s'ils savaient, les pauvres!).
J'espŠre que ‡a leur a co–t‚ un bras!

Je m'adresse ici directement aux gens du Bell: ‚coutez-moi
bien, bande de m‚cr‚ants. Si vous pensez que, jusqu'ici, on vous a
cr‚‚ des ennuis, vous n'avez encore rien vu! Tentez, pour voir, de
toucher … mon modem! We do not get mad, we get even. In spades!

Alors, en somme, ce communiqu‚ post‚ sur des dizaines de
babillards, et sign‚ par une myst‚rieuse Coalition pour la libert‚
de l'information, est un faux. Une plaisanterie, un canular, qui a
donn‚, tout de mˆme, des sueurs froides aux modemistes ET aux gens
du Bell, qui ont carr‚ment ‚t‚ inond‚s d'appels. Le CRTC a aussi eu
plus que sa part d'appels angoiss‚s. Mme M‚thot nous parlait
d'ailleurs de milliers d'appels. Exag‚rait-elle? Peut-ˆtre... Mais
le fait est que si, demain, le Bell venait tenter de nous soutirer,
en douce, encore davantage de sous, ils feraient face … une vive
opposition. Et croyez-moi, elle ne serait pas toute pacifique...

Mais je veux en revenir, quelques instants, au fait que le
Bell nous lit... Ils ont mˆme, tenez-vous bien, commenc‚ une s‚rie,
dans leur Journal Bell, qui raconte l'histoire d'un espŠce d'espion
(avec un nom complŠtement d‚bile: Ti-Guy Nouguette! Ah! La farce!).
Cet espion vit des "aventures" qui ressemblent ‚trangement aux...
diff‚rents.. non, d‚mˆl‚s... non, aventures... que nous avons avec
le Bell. Mais jugez par vous mˆme de l'‚normit‚...


Leeched from LE JOURNAL BELL - 9 ao–t 1993

Ti-Guy Nouguette... Sa vie en 400 pages

Qu'est-ce que je ferais d,autre? Rien. J'en ai eu la preuve
dŠs le lendemain, jour froid et pluvieux. Je d‚jeunais au Van
Houtte bien tranquillement en lisant mon journal, comme tant
d'autres. Au d‚but, j'‚tais plut“t absorb‚ par ma lecture. Puis, je
fr‚mis soudain … l'‚coute d'une conversation derriŠre moi. Deux
hommes, plut“t banals, menaient une discussion fort anim‚e.

Je les reconnus imm‚diatement: des employ‚s de Bell. Encore
mieux! Ils ‚changeaient les mots de passe de leurs micro-
ordinateurs. C'‚tait plus fort que moi, j'ai tendu l'oreille. Ces
deux-l… voulaient sauver du temps. Mes pr‚f‚r‚s! Prˆts … tout
r‚v‚ler! Affect‚s … un projet urgent, ils devaient travailler sur
les mˆmes documents et leur ‚quipement n'‚tait pas reli‚ en r‚seau.
Dans le stress des ‚ch‚ances, ils n'avaient pas pens‚ aux
disquettes.

Ils ont tout d‚ball‚, comme ‡a, en public. S'en ‚tait
d‚licieux! Le genre qui, pour sauver du temps et ˆtre plus
efficace, parle du bureau n'importe o—, n'importe quand, sans se
m‚fier. Je jubilais. Ma voix int‚rieure criait: "Ne savent-ils pas
que Ti-Guy Nouguette est toujours l…, qui guette?!!"

J'avais beau ˆtre en p‚riode de r‚flexion, j'ai quand mˆme
tout ‚cout‚. J'ai not‚ les mots de passe et la description des
gars. Il faut noter: ‡a peut toujours servir un jour.

- 30 -

Affligeant, non? Attendez, ‡a va en rempirant!


Leeched from LE JOURNAL BELL - 16 ao–t 1993

(...) Maintenant r‚concili‚ avec mon m‚tier, l'appƒt de
l'information interdite et la d‚couverte des secrets d'entreprise
montaient en moi comme une sŠve r‚g‚n‚ratrice.

Et voil… qu'en cette journ‚e ensoleill‚e de la fin d'un hiver
trop long, tout le monde en parlait. Et moi, j'‚coutais. L,arrive
prochaine de la concurrence dans l'interurbain avait d‚li‚ la
langue de tous les employ‚s de Bell. Bell par-ci, Unitel par-l…!
Les messageries vocales ont ‚t‚ des t‚moins privil‚gi‚s de
commentaires de toutes sortes.

"Il faudra qu'ils se m‚fient plus", me disais-je, aprŠs avoir
d‚couvert qu'un employ‚ avait laiss‚ le mot de passe de sa
messagerie vocale sous le t‚l‚phone. Pas trŠs subtil! Aussi bien se
payer une annonce au n‚on pour le dire … tous. L'information que
j'ai recueillie ce jour-l…! A faire fr‚mir tout espion qui se
respecte.

Et... soudain, la r‚v‚lation! Si Bell se retrouve dans un
march‚ de concurrence, mes informations vont s–rement en int‚resser
plus d'un. Voil… ma fortune assur‚e, pensais-je. Amasser des
renseignements chez l'un, pour les vendre … fort prix … l'autre. Je
jubilais.

- 30 -


Leeched from LE JOURNAL BELL - 23 ao–t 1993

(...) En ce lendemain de Poisson d'avril, (...) je me suis promen‚
dans l'‚difice du 700, rue de la GauchetiŠre, au centre-ville de
Montr‚al. Le jour, on y entre comme dans un moulin. Le plus
difficile, c'est d'entrer dans les locaux des ‚tages sup‚rieurs,
car les portes sont g‚n‚ralement cod‚es. Parfois, je r‚ussis … me
glisser derriŠre un groupe qui revient de pause-caf‚ ou je fais
semblant de parler … une personne au t‚l‚phone de l'‚tage et,
lorsque je vois un employ‚ qui s'aproche de la porte pour composer
le code, je dis … mon pseudo-interlocuteur: "Oh! Laisse tomber, il
y a quelqu'un qui arrive pour ouvrir la porte". L'employ‚ n'y voit
que du feu.

Ce jour-l…, j'ai r‚ussi … me glisser … l'int‚rieur d'un
bureau. J'essaie de p‚n‚trer … une heure o— il n'y a presque plus
d'employ‚s (heure du lunch, fin de journ‚e). Mes proies pr‚f‚r‚es:
pupitres ensevelis sous une tonne de paperasse. Les propri‚taires
de ces bureaux d‚sordonn‚s n‚gligent souvent de ranger des
documents compromettants. L'expert que je suis … vite fait de
rep‚rer, tant“t une liste, tant“t une information.

Ce jour-l…, tous les employ‚s avaient dans leur panier …
courrier le nouveau code de la porte de l'‚tage en vigueur dŠs la
semaine suivante. J'aime ces trouvailles facilement acquises. Le
plus dr“le, c'est qu'il y a toujours quelqu'un pour me donner
raison.

- 30 -

On croit rˆver! ou c'est plut“t un cauchemar... O— l'auteur de
ces lignes a-t-il appris son social engineering? Dans une boŒte de
Corn Flakes?


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PALMARES TECHNO-RAVE-TRANCE

par Genghis Dan



ARTISTE ALBUM PIECE No.

Amorpheous Tales of Liquid Insects CDEBUI
Androgynous Ephidrina

Rejuvination Compil. Full Requiem 7932115361-2
On 2

Banco de Gaia Compil. Ambient Sheesha RBADCD4
Vol. 3 Aqua

Speedy J Ginger Flashback 5208+

Morganistic Compil. In the shadow GRCD009
Narcosis: a
Journey through the outs and ins of underground

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En passant TRIBAL RAVE se tiendra le vendredi 3 septembre, dans le
coin de Qu‚bec. Comme d'habitude, ‡a devrait commencer vers 23
heures et, comme d'habitude, le lieu exact ne sera divulgu‚ que 24
heures … l'avance, sur la ligne Frogasmic: 1-554-1540. TRIBAL RAVE
est une pr‚sentation des Productions Atlas, et mettra en vedette
Saturnin (Montr‚al), Robert De La Gauthier (Montr‚al), Nic B, DJ
Stormbass et K-10, tous trois de Qu‚bec. Que je sois pendu si
Genghis Dan n'y va pas lui aussi de quelques tours de platine!
Plusieurs bus sont organis‚es pour amener du monde de Montr‚al...
et ‡a devrait ˆtre un party de tous les diables. Si vous remarquez
un T-Shirt noir 2600, venez dire un gros bonjour … vos amis de NPC!

THE BIG DEAL ABOUT SMART DRINKS

Il y a sans doute encore quelques-uns de nos lecteurs qui ne
sont pas all‚s … un rave et n'ont, par cons‚quent, pas encore
essay‚ des smart drinks. Depuis quelques temps, trois types de
drinks sont offerts aux raves o— E.S.P. teint boutique..

-Le Terminal
Principaux ingr‚dients: ph‚nylalanine et choline
Ingr‚dients secondaires: Vitamines A, C, B-1, B-2 (riboflavine), B-
3 (Niacine), E, B-6, B-12, acide folique, calcium, chrome, cuivre,
zinc, biotine, acide pantoth‚nique, taurine, Glycine, Fructose.


-Le Pacifique
Principaux ingr‚dients: ph‚nylalanine, choline ET caf‚ine.
Ingr‚dients secondaires: Les mˆme que le Terminal, avec du
fructose, du glucose et du sucrose. Contient cependant le DOUBLE de
ph‚nylalanine des deux autres drinks.

-Le Fast Blast
Le pr‚f‚r‚ de plusieurs ravers. Contient les mˆmes ingr‚dients que
le Pacifique, le fructose en moins et la choline en moins. Contient
cependant une DOUBLE dose de plusieurs de vitamines contenues dans
les 2 autres drinks. L'absence de choline ne semble pas d‚ranger
outre mesure les ravers: ils consomment des smart drinks pour avoir
de l'‚nergie, pas pour avoir les id‚es plus claires!


Leeched from CROC - Septembre 1993

20 PHRASES A NE PAS DIRE LORS D'UN PARTY RAVE

1- Bonsoir, vous venez souvent ici?
2- Comment ‡a, pas de Black Label?
3- Au prochain slow, j't'invite … danser.
4- Danse pas si vite, j'essaie d'apprendre les pas.
5- Eille! C'est p‚t‚! 200 Jean Leloup et 200 Joe Bocan!..
6- Comment ‡a, si je veux un kiwi?
7- J'vais aller faire une demande sp‚ciale.
8- Ca ressemble … du jus de bette-"rave". La comprends-tu? Bette-
"rave"!
9- Enfin, un endroit o— mon ‚pilepsie va passer inaper‡ue...
10- T'aurais pas des Doritos dans ton pack-sac?
11- Si on est trop calme, le doorman nous sort-tu?
12- Coudon, elle est ben longue, cette toune-l…!
13- Tu transpires encore sur moi pis j'te pŠte la yeule!
14- Faire du workout en buvant du Tang, j'fais ‡a gratis chez nous!
15- T'as perdu combien de kilos depuis ton arriv‚e?
16- Vous m'avez l'air du genre nerveux, vous autres...
17- A quelle heure, le last-call?
18- Arrˆtez de bouger, j'veux prendre une photo de groupe.
19- On laisse combien de tip pour une carambole?
20- C'est quoi ton parfum? Antiflogistine?

- 30 -


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TELEMANAGEMENT
The Angus Report on Communications systems,
services, and strategies

ou
QUAND LES CONSULTANTS EN SECURITE FONT LA PIASSE...

par Blitzkreig

Il s'appelle Ian Angus. Sa femme s'appelle Elizabeth, plus
familiŠrement appell‚e Lis. Ancien employ‚ de Bell, ancien r‚sident
de Montr‚al, il s'est expatri‚ en Ontario o—, depuis plus de dix
ans, il est devenu un des consultants les plus courus en matiŠre de
t‚l‚communications. Il aime le R&B et il publie, avec sa compagne
et quelques collaborateurs une revue, un mensuel, qui s'appelle
TELEMANAGEMENT, The Angus report on communications systems,
services and strategies. Un excellent mensuel, au demeurant, mais
que peu d'entre vous, chers lecteurs, avez eu l'occasion de
feuilleter. Et pour cause: le num‚ro se vend $45.00 (je vais
l'‚crire, parce que vous allez penser que vous avez mal lu:
quarante cinq dollars) pour un document de 24 pages, d'un couvert
… l'autre. L'abonnement mensuel (10 num‚ros) se vend $297.00. Une
bagatelle...

Mais qui a les moyens de s'offrir ce mensuel? Toutes les
compagnies de t‚l‚communication sont abonn‚es, et tous les experts
en s‚curit‚ aussi. En gros, il compte, de son propre aveu, 2000
clients. Et pour cause! Son magazine est une v‚ritable mine d'or...
mˆme pour les pirates! Il ne se passe RIEN dans le milieu de la
t‚l‚phonie au Canada (et, dans une large mesure, aux States aussi)
sans que Ian n'en parle dans son magazine.

Mais comment sommes-nous tomb‚s sur Ian? Manifestement, nous
n'avons pas trouv‚ son magazine en kiosque. Un tout petit message
sur un de nos babs, plut“t.

"Priv‚" (Msg Priv‚) #25
Date : 17-06-93 08:54 (Reu le 19-06-93 11:47)
De : Ian Angus
A : Blitzkreig
Sujet : Interview

I want to interview you or other members of NPC for a book I am
writing on Phreaking/Hacking. The book is to be published in
September. So I need to talk very soon. I assure you of
confidentiality. If you are willing (or not) please leave me a
message on this Board. Or you can leave a message on my answering
machine at 416-420-XXXX. Or you can send me a FAX at 416-686-2655.
Please let me know how we can talk -- in person or by telephone.
Thank you.
IAN ANGUS, Editor, TELEMANAGEMENT magazine.

Oui, nous avons contact‚ le mec. Oui, nous avons ouvert des
canaux de communication. Et, oui, nous lui avons demand‚ de nous
exp‚dier quelques num‚ros de son mag pour qu'il nous prouve son
identit‚. Il nous a envoy‚ les 10 derniers num‚ros...

Oui, Telemanagement est un bon mag. J'ai une nuit blanche de
lecture dans le corps pour le prouver. Tellement bon, en fait,
qu'on aimerait bien vous en faire partager un bout.

Ainsi, au niveau du piratage, Telemanagement a un
contributeur, Gerry Blackwell, qui en connaŒt quand mˆme assez. Et
vous feriez peut-ˆtre bien d'y jeter un coup d'oeil.


Leeched from TELEMANAGEMENT - #103

CALL-NET CATCHES THEM RED HANDED

On February 9, Montreal police, working on information
provided by Call-Net Telecommunications Limited, swooped down on
three city subway stations and arrested four people in the act of
using hacked or stolen Call-Net customer authorization codes to
make long distance calls. Police charged the four with
Telecommunication Theft under $1,000.

Joe Catalano, network manager for Call-Net in Montreal,
won't say exactly how his security team engineered the bust. "If we
reveal it, it will be too easy for other hackers to avoid
detection," he points out. But it involved regular monitoring of
calling patterns and the ability of the company's Northern Telecom
DMS switches to set alarms on authorization codes suspected of
being hacked.

When an alarm went off on the night of the arrests,
Catalano and a technician, Steve Phillips, were monitoring the
network management console and could see the first illegal call
being made. They immediately contacted Bell security , wich traced
the call to a phone booth in a Metro station a half mile from the
Call-Net switching site.

"Bell security were great," Catalano says. "They could tell
use the exact location: the address, wich way to turn when you came
through the turnstiles, even the number of the booth."

CAUGHT IN THE ACT

He called police and had them dispatched to the subway
station, while another squad car came to his office. Luckily the
hacker - or the hacker's customer - talked for a long time and the
police arrived in time to nab him. Phillips, meanwhile, rushed to
the subway station too. He missed the first arrest by minutes but
was in on the kill for three others.

"It was really exciting when it was happening," Catalano
says."Steve Called from one of the call boxes there and said there
was a lot weird stuff going on, a lot of people hanging around the
phone booths."

While he was talking to Catalano, another illegal call
using the same authorization code came up on the network management
console. Bell security again traced it - to that same subway
station. While Phillips waited for the second police swoop, talking
to Catalano from a phone booth, he witnessed money changing hands
ans the seller scribbling the authorization code on a piece of
paper for a customer.

LIKE A MOVIE

"He was only about a foot away in the next phone booth,
"Catalano says. "It was like something out of a TV movie."

When the police arrived the second time they were able, on
the basis of Phillips' information, to arrest the seller and the
third customer, who had in the meantime placed an illegal call.
Later that evening Catalano dispatched the police a third time to
another subway station, where they arrested a fourth individual who
was later charged.

This may be the first set of arrests of the kind in Canada.
Unfortunately the perpetrators were only small fry, Catalano says.
End customers and resellers rather than ring leaders. They were
using the stolen authorization codes to place overseas calls to
India, Pakistan, and Bangladesh.

NEW TO POLICE

"This is a new kind of crime for the police," Catalano
notes. "The two who came here had to call a detective to bring a
copy of the Criminal Code. It took us awhile to explain to them how
these people were using the authorization codes."

Call-Net issued a gung-ho press release the next day
quoting vice-president of network services Phil Bates saying, "This
serves notice to those who steal and peddle telecommunications that
they will be caught red-handed every time and brought to justice."

Bates may be putting a somewhat optimistic spin on the
facts. Catalano believes the police have a good case against the
suspects - one was actually carrying a Bell Canada phone bill
listing a telephone call the previous month to a number in the same
village as one of the numbers called that evening using the stolen
authorization code.

But the four arrested are still only suspects, and as we
shall see in the following stories, the police may have their work
cut out "bringing them to justice."

Catalano stresses that technology for tracing and trapping
information about illegal use of telecommunications networks is
improving.

But as he also says, "the criminals are using the
technology to crack the networks; we're using it to apprehend
them."

-------------------------------------------------------

THE MYSTERIOUS EVENTS AT MCGILL


Gary Berstein, director of telecom services at McGill
University in Montreal, tells it like a good Sherlock Holmes
mystery. See if you can solve it before we reveal all.

CLUES

One day, a McGill staff person report to Berstein that some
callers say her voice mail greeting sounds "weird." It sounds
something like, "Ssshh, sshh. Oui. Sshh, sshh. Oui. Sshh, sshh..."
(The "Sshh" seems to be line noise, not a voice.)

Berstein has her forward her line to voice mail and dials
her number. He hears her normal greeting - "Hi, this is Anne..." -
except it sounds a little fuzzy. He's not convinced anything is
wrong. Maybe the callers had a bad line. Maybe his user is
confused. So he puts the matter aside.

But then the user reports another problem. Her voice mail
greeting tells callers they can press zero to reach her secretary.
But some callers say they were connected to somebody else when they
pressed zero. Berstein uses the system administrator console to go
in and check the user's REVERT DN - the number to wich callers are
forwarded when they press zero from her mailbox. He's surprised to
find that it's and outside -- but local -- number. He checks it
another day and finds a different number.

SUSPICIONS

At this point Bernstein begins to suspect somebody has
broken into his system. He remembers that the recently-installed
upgrade of Northern Telecom's Meridian Mail software allows users
to change their own REVERT DNs. And he confirms that the user,
despite the precautions he has taken with passwords, has set hers
to an easily hackable sequence - 123456 (!)

So it's probably a break-in. He makes the user change her
password to something less hackable. But what is the motive? Maybe
it's just somebody fooling around. He's not terribly worried
because he knows no one could make long distance calls from the
vmb: all the paths are blocked.

Shortly afterwards, however, Bell Canada security calls to
say that Bernstein should check this number - the same user's DID
number - because they've detected some unusual calling patterns.
They're not permitted to give any other informations.

Bernstein checks his Bell bill and discovers that the
user's number has received - and been billed 75 cents each for -
430 collect calls from phone booth in Montreal. By the standards of
other voice mail frauds it's small stuff, but Berstein is puzzled
and annoyed - as well as being out close to $400.

He calls the RCMP, but they're slow to respond, so Berstein
starts to do little sleuthing on his own. He uses the Red Book, the
local reverse phone directory, and finds that the two numbers
subsituted for the user's REVERT DN are for two different
addresses, but they have a common subscriber.

DEDUCTIONS

Figured out what's going on yet? Bernstein did eventually
- he thinks. Getting the police to act on his suspicions was not
easy, though, and his theory sill hasn't been proven. However it's
hard to think of any other explaination. Here's what Gary Berstein
thinks is happening. The thief has obtained a user's password by
some means. He calls in, and tape records the user's regular
greeting, then replaces it with his own "Ssshh, oui" message. He
leaves that in place while using the mailbox - when he is finished,
he calls back, erase his greeting, and uses that tape recording to
restore the original greeting. That's why Bernstein didn't hear the
strange sounds when he first checked - they had been removed, to
reduce the chance of detection.

Clever. But why the strange sounds?

Bell Canada's Automated Alternate Billing System (AABS)
uses speech recognition to help place collect calls with no
operator assistance. When a caller dials zero before the number,
the call goes to the new system. The AABS asks callers to first
select which language they prefer by pressing a touchtone key; Then
it prompt them to press one to make a credit card call or two for
a collect call.

When the callers press two to make a collect call, the
system asks them to say their name clearly, and records the
response. Then it puts the caller on hold and completes the call.
Whne the person at the end picks up, the system says, "This is Bell
Canada. You have a collect call from...". Here it plays back the
recording of the caller's name. "Please answer the following
question: Yes or No, will you accept the charges?" A speech
recognition computer in the system interprets the response and puts
through the call - or not.

So when somebody calls collect from a phone booth to
Bernstein's user's number, the system hears, "Sshh, sshh. Oui.
Sshh, sshh. Oui."

The greeting, in effect, simulate a person picking up the
phone and responding to the prompts.

Berstein speculates that the "Sshh, sshh" part is intended
to convince the computer it's dealing with a phone in a noisy
environment so it will wait for a clear response. When it hears
"Oui", it assumes it's hearing a real person.

When the call goes through, the caller presses zero and the
McGill voice mail system forwards the call to the outside number.

A brilliant piece of detective work on Bernstein's part,
perhaps. But what's it all about, Sherlock?

"This person is clearly a drug dealer," Berstein says.
"What he now has is an infaillible method for letting his customers
get in touch with him without ever knowing his real phone number.
And it's impossible to trace the call."

..ACTION?

Maybe, probably. But Bernstein got little satisfaction when
he took his deductions to the mounties. "It took them awhile to
catch on, " he says. "And they didn't do much of an investigation.
The guy I talked to later was defensive at first, then very honest.
There were only the two of them working on this kind of thing, he
said, and there were so many cases. They gave priority to cases
where the companies involved screamed the loudest."

When Bernstein made it clear he was prepared to prosecute
if the police made an arrest, the detective agreed to pursue it
further. But as of mid-February, nothing more had happened.

And the RCMP are not very encouraging. They can't get a
warrant to go into the suspect's home to look for evidence without
more substantial proof that he's up to no good. Placing
surveillance on the house is expensive. And even when they've made
arrests in the

  
past, police have had trouble making charges stick,
Bernstein was told.

---Two footnotes to Bernstein's story:

+A bounty hnter approached Gary's counterpart at another university
in the province recently and asked $500 to reveal how hackers were
breaking into the university telecom system and stealing long
distance service. Bernstein's friend paid, figuring it was cheaper
than trying to find the problem himself. With the information in
hand, he did find a hole and successfully plugged it.

+A new definition of chuzpath: A rude and persistent caller to the
offices of the McGill telecom group insisting on talking to
Bernstein. He was having trouble using a new phone feature. What's
your name, Bernstein asked, puzzled by the man's attitude? "It
doesn't matter," the frustated caller barked. What department are
you with? "It doesn't matter, I tell you. I'm not from McGill. I
paid $25 for this number and it doesn't work!"

"That's the mind set of these people," Bernstein says.



Article tir‚ de la revue TELEMANAGEMENT
du mois de Janvier 1993

TOLL THEFT: U.S. TELECOM MANAGERS
URGE REGULATORS TO ACT

The International Communication Association says toll fraud is
"theft on a grand level." They've asked the FCC to remove tariffed
limits
on carrier liability, to produce market pressur for more effective
counter- measures.

----------
In October, the U.S. Federal Communications Commission (FCC)
held hearings on long distance theft. The following are major
excerpts from the submission made by the International
Communications Association (ICA), the largest nonprofit association
of telecommunications users in the United States.

The submission was presented by Lawrence Gessini, Director of
Telecommunications for the Agway Corporation in Syracuse, New York.
Mr. Gessini is a cofounder and past president of the Central New
York Communications Association and is currently ICA's Senior Vice
President.
----------

Toll fraud is a matter of utmost concern to ICA's members. In
preparation for the Commission meeting, ICA surveyed its
membership, and although the response time available was short, a
large number of our members responded. The surbey responses
documented over 550 incidents of toll fraud in the last three years
involving thefts worth over $73,500,000. On average, each incident
cost over $130,000. This clearly represents theft on a grand level.

ICA's survey results confirm estimates that PBX-type fraud is
at least a $500 million problem for the U.S. economy and that
losses in this area may well top $2 billion overall. The magnitude
of the problem mandates that a sound public policy be developed and
implemented as soon as possible to reduce these losses, especially
in light of our country's current economic distress.

Although toll fraud has received increased public attention in
recent months, ICA members overwhelmingly belive that it has not
resulted in the problem abating. Recently, various suppliers
(principally long distance carriers) have begun to address
limitation on customers' liability for toll fraud. However, the
utility of these programs has not yet been demonstrated. MOreover,
it appears these new programs may be nothing more than costly add-
ons to existing telephone charges.

A MARKETPLACE FAILURE

Toll fraud is clearly an example of marketplace failure in the
telecommunications industry and just as clearly the Commission has
an obligation to act appropriately in order to control the problem.
Technology has created new machanisms for breaking into telephone
systems, and in every business there is no absolute defense against
criminal elements like toll fraud hackers. Indeed, some
"underground" bookstores now sell manuals and pamphlets for as
little as $39 instructing the reader on how to defraud telephone
systems, automated teller machines and other devices common to our
high-technology society.

However, service tariffs contain very stringent limitations on
the common carriers' economic liability for wrongful use of
telecommunications services. Carriers nominally can, and regularly
do, collect fraudulently-generated revenues from the victims of the
fraud.

These limitations on liability exist mainly because the
carriers have been allowed to write their own one-sided contracts,
and the Commission, with its limited resources, is forced to
approve most tariff provisions as filed. They are simply artifacts
of a time when technology was less sophisticated, and FCC
regulation followed a "public utility" model that the COmmission
has long since abandoned - even with respect to local access
monopolies.

WHO'S RESPONSIBLE?

Unfortunately, ICA believes that the historic limitations on
carriers' liability for fraud (in their one-sided tarriffs) not
only protects the carriers, but distort some of the incentives for
equipment manufacturers, distributors and installers to really
address the problem. ICA members apperar to believe stronly that
the toll fraud problem is not yet widely appreciated by
telecommunications vendors.

An ICA member quoted one vendor as saying that the problem is
user complacency - the attitude that "it can't happen to me." ICA
disagrees. In fact, the rapid and high rate of response to our
surbey summarized above, demonstrates that users are extremely
concerned about toll fraud.

Another example is probided by ICA's Annual Conference, which
includes a large exhibition by virtually all suppliers of
telecommunications equipment and services in this country. Up until
just recently, toll fraud detection and prevention information has
not been at the Conference, and apparently has not rated among the
types of services being actively promoted.

Still another ICA member commented that, "Customers are
willing to do everything needed to solve the problem, but can't get
vendors to work with them." This user cited a specific example
whereby part of a vendor's enhanced call transfer system linking
PBXs and voice mail was known to be susceptible to fraudulent
access. The type of fix needed to disable this capability required
firmware changes, and both the vendor and the ICA member (a very
high technology company) were aware of the problem and its
solution.

Yet, this ICA member after three and one-half months, is still
waiting for a cost estimate from the vendor.

Another vendor suggested to a member that it should simply
review more frequently the printouts of network management and
status reports associated with a voice mail system, to see if toll
fraud had already occurred. The vendor's representatives stated
that it would consider more effective preventive measures - but
only after it received a purchase order from the customer. The user
said the vendor "generally seemed hostile to it."

Some long distance carriers have begun to use software in
order to track excessive calling on their charge cards and then to
either limit the number of calls and/or contact the customer to
determine if fraud is occurring. A few months ago, an ICA member
suggested to its PBX vendor (a major manufacturer) that its
software should allow a similar type of customeractivated feature
that would cap the number of calls (or simultaneous) calls
permitted per inward service access code.

As of September 17th, this user was till waiting for a
response. In recent months, some vendors have stepped up efforts to
generally inform their customers about toll fraud but these efforts
may not be adequate. Some of the vendor information is limited to
general, rather basic activities that user can udertake (such as
checking class of service restrictions and trunk restrictions that
may be available on a PBX system), or emphasizes actions that may
not always be practival solutions for a large organization (like
changing system passwords ever 30 to 60 days).

RISK NEGOTIATION

Historic limitations on liability in the telecommunications
marketplace introduce serious distortion in the way market forces
allocate risks between buyers and sellers, even if the seller
itself is an absolute monoply. This results in toll fraud
settlements being negotiated after-the-fact, when in other markets
remedies for problems in similar transactions would be negotiated
prior to any settlement.

Typically , buyers and sellers of goods or services will agree
by means of private contract upon the allocation of risks. For
example, an ICA member would not debelop a new computer center
without first determining, in detail, which party or parties would
bear the risks of negligent or criminal misuse of the technology
and systems used in the center.

These risk allocation mechanisms often involve the use of
contract with third parties, particularly insurance companies.
Fundamental to the successful use of these risk allocation
techniques is the level and type of information available to
buyers, sellers, insurers and others.

ELIMINATE LIABILITY LIMITS

The most direct way to correct market conditions would be for
the Commission to simply eliminate carriers' self-declared
limitations on their own liability from tariffs filed with the
Commission. The Commission could simply declare it an unreasonable
practice under the Communications Act for any Title II carrier to
collect revenues from the fraudulent use of lines.

A more narrow approach would prevent tariff provisions from
insulating carriers if and when (a) the user has documented that it
took all reasonable efforts to prevent fraud, and such efforts
specifically included submitting a bona fide request for software
or firmware changes that the vendor elected not to make.

Vendors of telecommunications services and equipment
undoubtedly will argue that prohibiting unilateral limitations on
their liability would raise costs for all customers - and they are
correct. However, the reality is that this is how thefts and fraud
losses are handled in fully competitive businesses like retailing,
manufacturing or insurance. On ce the real costs become known to
thse businesses, they implement ways to control these costs,
constantly improving their methods over time. (Anyone who has
shopped in megastores or small boutiques knows that theft
prevention technology has become more and more sophisticated over
time.)

It seems more than likely, then, that exposing these costs to
vendors would provide them real incentives to take all steps within
their knowledge and capabilities in order to improve the methods
used to prevent and detect toll fraud.

THREE PRINCIPLES

ICA believes that the Commission's first actions with respect
to toll fraud must be carefully fucused in order to address the
problem as efficently and effectively as possible. Three principles
should be established in order ot meet this goal:

þ FIRST: Recognize that there are many conscientious and
competent telecommunications users who are more than willing to do
everything in their power to detect, control and prevent oll fraud.
The Commission's obligation is to protect these users from their
unintended exposure to conditions that encourage toll fraud.

þ SECOND: Recognize that conscientiousness depends upon
information. Bendors of all types have the obligation to inform
their customers of all conditions that might create porential for
toll fraud. Customers, in turn, must communicate effectively with
their suppliers.

þ THIRD: Recognize that vendor obligation to provide, and to
act on information concerning toll fraud and its prevention, is a
normal cost of doing business and should not provide equipment
manufacturers and distributors or common carriers with a vehicle
for imposing extra charges on users who must have the information.
If principles such as these are not implemented and effectively
adhered to by all vendors and carriers, more sweeping action by the
Commission sould be both warranted and required.

GUIDELINES

Therefore, ICA believes that much more effective information
guidelines concerning toll fraud are required immediately.
Hopefully, the industry and specific vendors will be willing to
develop these guidelines, ensure that they are placed in the hands
of all customers, and updated as needed with relatively little FCC
oversight. Howerver, it is imperative that the Commission stand
ready to coordinate the development and, equally important, the
application, of these guidelines.

Additionally, the Commission should use its public information
resources to ensure the broades possible dissemination of
information about these guidelines, in mass media not just in the
telecommunications trade press, in order to foster public awareness
of the need for toll fraud control.

These guidelines should operate at three levels:

þ First, general guidelines, not unlike the efforts that some
vendors recently have begun, must be developed and provided without
cost to every telecommunications customer.

þ Second, guidelines should be developed by the vendors for
individual types of PBX, voice mail and other systems. These more
detailed guidelines should disclose all available steps than can be
taken to configure these systems so as to prevent toll fraud.

þ Third, and equally important, if there are features or
capabilities in systems that are condicive to toll fraud, (such as
the enhanced call transfer system mentioned above) which can only
be changed via a vendor's own action, the vendor's failure to fully
disclose the problem in its product-specific guidelines should be
deemed to prove that the vendor, not the user, is responsible for
the costs of fraud associated with misuse of the feature or
capability. Users should not have to be active in a vendor or
product specific user groups in order to receive this information.
Many users do not have the time or money to participate in these
user associations. The guidelines must be provided directly to the
users.

Likewise, both sets of guidelines, general and product-
specific, on toll fraud prevention and detection should not be
buried in the technical manuals or other documentation of the
products. Both types should be publisdhed separately and written
for the day-to-day managers and users of telephone systems and
equipment - rather than just for technical specialists.

MARKET IMPACT OF DISCLOSURE

Requiring separate disclosure of capabilities susceptible to
toll fraud by the individual vendors would promote at least two
activities in the markeplace.

þ First, the vendors' disclosures would likely define a new
area of feature competition between systems. Vendors would have
incentives to bradly remedy toll fraud capabilities that exist in
their software for firmware.

þ Second, when one vendor or carrier began to promote its
fraud preventions efforts, pressures would build upon others to do
the same. Separate disclosure of problems or solutions within the
control of vendors is also a critical part of the information
needed ofr users, vendors and third parties to affix appropriate
allocations of risks.

The vendor who informs its installed customer base, via its
guidelines, of potential toll fraud problems within its products or
systems, would be in a position to then consider the relative costs
and benefits of either correcting the problem or possibly assuming
liability for costs incurred by users where the problem not fixed.

In other words, the development and universal dissemination of
both general guidelines and vendor-specific, product-specific
guidelines could foster increased competition and provide more
effective information by which toll fraud risks can be identified
and allocated in the marketplace. This initial approach would not
add massively to FCC resource requirements, and might avoid the
need for stronger actions.

ICA sees no reason why the FCC should defer for even one day
acting in the limited fashion outlined above. Indeed, if the
approach outlined by ICA does not provide sufficient incentives for
carriers and vendors to act effectively to limit toll fraud, it may
be necessary to correct market conditions more dramatically by
simply eliminating carriers self-declared limitations on their own
liability.

CONCLUSION

The commissions whould recognize that fraudulent activities
are increasing sharply today and that these activities reflect a
market failure for which vendors are at least partially
responsible. There may still be time to devise solutions that avoid
a need for new legislation, cumbersome new rules or multiplying the
number of complaint proceedings. Public policy should be directed
towards improbing the information available to users, equipment
vendors and carriers, and towards enhancing the types of
marketplace forces that ICA member confront every day in their own
businesses.

ICA stands ready to work with the Commission and the industry
in order to address the toll fraud problem as effectively as
possible.

Types Of Toll Fraud
A survey of ICA members
documented 553 incidents,
totalling $73,500,000.

PBX INTRUSION 286
CALLING CARD 123
VOICE MAIL 109
CELLULAR 14
OTHER 21




Article tir‚ de la revue TELEMANAGEMENT
dition des mois Juin-Juillet 1993.

Par
Gerry Blackwell

EXCLUSIVE REPORT
CANADIAN TELCOS FIGHT PAY PHONES PIRATES

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In the first 9 months of 1992, toll thieves hit Canadian
payphones for over FORTY MILLION DOLLARS in fraudulent card
calls. This battle itllustrates some of the problems of combating
toll theft. The thieves are organized and ingenious - lock one
door, and they quickly find another.
----------

Did you think customers were the only victims of phone
piracy? Think again. For the past two years, Bell Canada and
other Canadian phone companies in the Stentor consortium have
been under constant attack.

Beginning in the Spring of 1991, wily and determined
criminals set up for business in the nation's phone booths and
exploited security weaknesses in the Canadian network, billing
fraudulent calls to stolen, compromised or fictitious US. calling
cards and phone numbers.

Bernard Galarneau, director of security at Stentor, told a
US Federal Communications Commission (FCC) enquiry into toll
fraud last October that Canadian telephone companies had already
lost $40 million that year to US-billed fraudulent calls.

But even that may be a low estimate. A Bell Canada press
release dated April 1992 announced a ban on overseas card calls
from pay phones. It said the company was losing over $250,000 a
day to pay phone card fraud. That's $500 for every $10 the
company took in from overseas pay phone calls!

"With fraud, people tend not to beleive you that it's as big
a problem as it is until it hits them over the head," says Melody
Seguin, associate director of security at Bell Canada. "That was
the sort of attitude taken by the phone companies at first." But
only at first.

STATISTICAL ANOMALY

The battle started in May of 1991 when corporate security
analysts at Bell noticed a sudden increase in revenue from calls
placed in pay phones to other parts of the world and billed to US
calling card numbers. "That kind of statistical anomaly is often
the only indicator you have of fraud," says Seguin. "You look at
it and say, 'This doesn't look right, I wonder what it could
be.'"

By fall Bell security had established that the sudden
increase in revenue was definitely fraud related. Criminals were
using stolen or compromised US calling cards in Canadian call-
sell operations. Trafficking in stolen cards and shoulder surfing
- peaking over a card holder's shoulder while they're making a
call and copying down the card number - had become a mini
industry.

Bell did little at first beyond communicating with AT&T in
the US. "Security people were trying to raise the flag," says
Seguin.

US CHANGES CAUSE CANADIAN FRAUD

The problem wasn't really Bell Canada's. When a US customer
or a Canadian customer with a US card made a call from a phone
booth in Canada, Stentor passed the card number to AT&T.

AT&T managed a master database of its own calling card
customers and calling card customers of all the local exchange
carriers (LECs), long distance companies (such as MCI and US
Sprint) and Bell operating companies (BOCs).

So long as the Stentor company passed the number on for
validation, it got paid for the call, whether it was fraudulent
or not.

That changed in January 1992. The FCC had sought and won a
court order forcing AT&T out of the business of managing the
billing validation or Line Identification data base (LIDB). The
FCC argued that it have AT&T unfair access to information
proprietary to companies with which it was competing. As of
January 1992 each company would have to operate its own LIDB. For
Stentor this meant establishing network connections with 13 US
LIDBs instead of one.

The Canadian phone company consortium responded by striking
a deal with Southern New England Telephone to act as a central
clearing house for Canadian validation requests. But the new deal
changed the rules: now if the call was fraudulent, the Stentor
company didn't get paid - even if it put through the validation
request properly.

WEAK US SECURITY

Revenue from US card calls was almost entirely dependent on
the quality of security at the US LECs and BOCs. Some were not
really ready for the switch to their own LIDBs. Instead of
actually checking the number when it came in from Stentor, they
just checked to make sure it conformed to the format of a legal
number and wasn't in a negative database of cards known to be
compromised. Also, many didn't monitor their LIDBs seven days a
week 24 hours a day to watch for fraudulent call patterns.

Stentor companies compounded these problemes by putting
through calls that weren't positively validated or that had timed
out. If the LEC or BOC (through Southern New England Tel)
couldn't respond quickily enough or responded with anything other
than a clear refusal, Stentor gave the customer the benefit of
the doubt and placed the call.

"A security system," notes Seguin, "is only as good as its
weakest link. This was a golden opportunity for the bad guys. It
created a great environment for fraud to grow. We knew it was all
going to hit the fan in January 1992." And it did.

The bad guys, as Seguin calls them, no longer had to use
stolen or compromised calling cards. They could simply make up
numbers. In some cases a number as obviously bogus as XXX-222-
2222-2222 could pass LIDB's format checking routines.

FIGHTING BACK

Growth in fraud involving overseas calls continued to be
"exponential" through January 1992. But now the phone companies
stated fighting back. Bad guys with wheels had cought on to the
fact that they could place overseas calls from a car phone and
bill them to somebody else's legitimate cellular phone number or
to an invented calling card based on a number assigned to one of
the cellular carriers were getting bills from the phone companies
they couldn't pass on to their customers.

'Solution': Stentor added all cellular numbers to an
existing billing number screening (BNS) database, a database of
numbers - such as pay phones - to which calls could never be
legitimately billed. Now when a caller tries to bill to a
cellular number, a warning automatically comes up on the long
distance operator's screen and she kills the call.

In February, Stentor took its first major step in the war
against pay phone pirates. If the US LIDB did not provide
positive validation - for whatever reason: because it was a bogus
number or because the LEC or BOC simply wasn't set up to properly
process validation requests - Stentor would not put the call
through. It shut the pirates down - but not for long.

It was at this point, says Seguin, that the phone companies
realized they were up against tough opponents.

FAST FRAUD SHIFT

"Within an hour," she says, "maybe only a hald an hour, the
bad guys switched from using bogus calling card numbers to
billing to third-party numbers. You can see it in our statistics
from this period. It was so fast it made your head spin."

In March, Bell started validating all third party billing
calls, calling the number to check with the subscriber that the
call was legitimate. This forced the call-sell operators back
tousing stolen and compromised calling cards. In April, with pay
phone graud still escalating rapidly, Bell and some other Stentor
companies started blocking all calling card overseas calls from
pay phones.

"That produced a radical change," Seguin says. "Where we'd
seen enormous growth in 'revenues' from over seas card calls
until then, now the numbers went way back down to the levels of
early 1991 and 1990. Unfortinately that didn't last either."

COUNTERFEIT CARDS

The ban only included calls where the caller keyed in the
card number. It did not include calls made in the new Millennium
phone booths where the caller could swipe the card through the
reader. "We very naively thought that if the customer actially
had the card on him, the call had to be legitimate," says Seguin.
"I had never even heard of counterfeit cards at this point."

Seguin now knows all about the sophisticated world of credit
card counterfeiting. Criminals can even reproduce the holograms
on VISA cards, she says. But they didn't need anything as
sophisticated as that to beat the phone companies.

All they had to do was manufacture unmarked cards of the
right seze, with a magnetic stripe on one side in the right
position - and record a legitimate but compromised calling card
number on it. It's called white plastic. Criminals reportedly
prepare the cards using simple audio recoring equipment. They
used them in Millennium phone booths and went undetected for
weeks.

FRAUD CONTROL DEVICE

In April 1992, Bell started experimenting with a prototype
Fraud Control Device (FCD). The FCD computer sits at the point in
the network just before the card numbers are transferred to
Southern New England Tel for validation.

That summer, other Stentor companies began to follow Bell's
lead, insisting on validation of third party billed calls. And in
July, Stentor introduced a Fraud Control Device to combat LEC/BOC
calling card fraud.

Stentor member companies were losing money because American
LECs and BOCs failed tomonitor their LIDBs closely. "If somebody
uses a card 40 times in half an hour to make overseas calls from
different parts of the country, some alarms should go off
somewhere," Seguin says. "It's a pretty good clue that someone
has put the card number up on a computer bulletin board and
hackers are using it."

Bell and Stentor security officials won't describe in detail
how the Fraud Control DEvice works, but it automatically monitors
traffic, looking for patterns of use that suggest fraud. If a
card number hits a threshold for number of times used in a giver
period, for example, the system rings alarms.

Human operators make the decision on whether the calls are
legitimate. If they decide the calls are fraudulent, the card
number goes on a hot list. Stentor blocks all calls using that
number and informs the US LEC or BOC that the card may be
compromised.

Stentor's research and development group later built a
larger-capacity more robust FCD that now looks at every call
billed to a LEC or BOC card. Stentor is also experimenting with
an FCD that will monitor the much larger volume of calls billed
to Canadian phone company cards.

The FCD produced a "dramatic decrease" in the LEC/BOC
overseas card fraud. "It basically went down to a level we could
live with," says Seguin.

ATTACKING AT&T CARDS

But that only made AT&T cards more vulnerable. Stentor
validates AT&T card calls separately, directly with AT&T - except
that for some bizarre reason it can't automatically validate
calling cards swiped through readers in the Millennium phone
booths. It's a failure of the technology Seguin says bluntly is
"unacceptable." The result: almost immediately after the FCD was
activated, the bad guys started using AT&T cards. In October
1992, at AT&T's request, Bell stopped accepting AT&T cards in
insert mode for overseas calls.

Finally, in March 1993, Bell Canada decided to block ALL
overseas card calls made from Millennium pay phones using the
card reader. At the same time, it blocked cash calls to five
countries. The company won't say why they did this, but it seems
obvious that criminals have figured out a way to make couin calls
without coins. (Ah les Red-Box... 8-> -Atreid)

In the meantime, criminals found another loophole. The ban
on overseas pay phone calls did not include the Caribbean region,
which uses the North American numbering plan. By July of 1992,
Bell and Stentor were investigating the rapid growth in
fraudulent call traffic to the Caribbean.

"It had been sneaking along all the time," says Stentor
security manager Stephen Fox. "Now it had reached the point where
we said, 'Oh my god, this is big!"

It wasn't until Octover 1992, however, that Stentor started
blocking pay-phone card calls to the Caribbean. "Security kept
saying, 'We've got this problem,'" recalls Seguin. "But sometimes
it takes an awfully long time to get action of this kind of
thing."

TAKING FRAUD MORE SERIOUSLY

Phone company management has come to take fraud more and
more seriously. Banning overseas calls meant a serious loss of
revenue - and a loss of service to legitimate customers who need
to make overseas card calls from pay phones. Bell and Stentor are
currently developing a plan to reopen overseas calling from pay
phones.

And it's taking fraud prevention more seriously too. A Bell
Canada Fraud Committee met only three times in 1991, but since
December 1991 has met at least monthly, sometimes more
frequently. The committee, now chaired by Seguin, also now
includes representatives from more departments that before.
Stentor and Bell have also created another Fraud Committee at the
Department Head level.

DISILLUSIONING

The war against pirates is frequently disillusioning for
phone company security people, though. Cynicism is rampant. When
Bell actually managed to bring one callsell ring to trial last
year, they learned a bitter lesson.

Seguin's colleague and predecessor, Jacques Desjardins,
helped tracked the ring's activities over nine months, working
closely with police. Bell security personnel were even in on the
arrests. A participant in the ring agreed to testify for the
prosecution, but the judge, faced with directly conflicting
statements by the witness and accused, acquitted the defendants.

"It's no good to catch them after the fact," Seguin
concludes.

And the bad guys don't give up easily. "It's amazing how
flexible they are," she says. "All we've really done is make
their lives more difficult. Now they need more compromised
calling card numbers, which just creates a bigger market for
stolen cards. We got rid of the ones who were just exploiting the
weaknesses in the network. But for the serious ones, the call-
sell operators, we're just a thorn in their side. All we're
really doing is increasing their cost of doing business, forcing
them to buy more stolen cards."

Besides showing that no one is spared in the war against
phone pirates, the telco battles have more immediate implications
for customers. By October 1992, with Stentor starting to make
some headway against LEC/BOC calling card fraud, security
officials say a sudden increase in reported cases of PBX fraud
against big corporations. The bad guys went looking for easier
pickings - and they found them.

- 30 -

[Atreid- Personnellement, je les trouve assez lamentables. Ils
ont l'air bien fiers de leur "solution"... Tout ce qu'ils ont
r‚ussi … faire pour enrayer la fraude reli‚e … un de leurs
services, c'est de couper carr‚ment le service lui-mˆme, c'est-…-
dire en empˆchant les appels outre-mer! Mon dieu, quel g‚nie...
(NOT!) J'ai peine … croire que, dans la tarte … la cervelle qui
couvre leur tˆte, ils n'aient pas pu trouver LA solution de
rechange. Ils pourraient, par exemple... Mais! Que fais-je? Je
leur donne des conseils? Ah! Qu'ils trouvent leurs solutions tout
seuls, bordel! :) ]



Article tir‚ de la revue TELEMANAGEMENT
du mois de Janvier 1993

Par
Gerry Blackwell

VOICE MAIL HACKING:
IT CAN HAPPEN TO YOU

Think your security is good enough? That's what they thought
at one of Canada's largest newspapers, and at a major long
distance carrier. Then they were hit by voice mail hackers.

----------
In TELEMANAGEMENT #94, we reported that a hacker had broken into
our voice mail system, and broadcast obscene messages to every
mail box. Since then, we've heard from over a dozen readers who
have had similar experiences - and from others who have been hit
by toll thieves who used the voice mail system to enter the PBX.

Unfortunately, in most ases the victims are reluctant to "go
public." Senior management seems to fear that telling others
about the intrusions will harm investor confidence, or attract
the attention of other hackers.

We don't agree. The hackers already know who's vulnerable
and how to break in. Publicizing the problem will focus the
attention of policy-makers on the issue, and assist others in
implementing effective counter-measures.

We are pleased, therefore, that two organizations agreed to
share their experiences. Our thanks to The Globe & Mail and
Unitel Communications for letting us tell their stories.
----------

THE GLOBE & MAIL

It was 5 a.m. when the 911 call came in. Somebody was shot,
the caller said, probably dying. The caller hung up but the 911
operator called back - and was answered at the security desk of
The Globe & Mail building on Front Street in Toronto. But at 5
a.m., nobody had been in the building. So who made the call?

The Globe's senior telecom specialist, Carlos Costa, did
some sleuthing and found the call had been placed outside the
building but came through the company's Meridian Mail voice
messaging system. Somebody had called in, broken into a mail box
and then used the system's out-calling capability to dial 911.

"There were actually several instances of 911 calls," Costa
says. "So at that point I said, 'Forget it,' and disabled the
out-dialing feature altogether. Now there's no calling at all
through Meridian Mail."

It wasn't Costa's only brush with voice mail hackers. There
was also the morning when employees started calling him
complaining they couldn't get into their mailboxes.

Hackers, probably the same ones, had come in through several
DID numbers and very quickly broken the passwords - many
employees were using default passwords the same as their
extensions - and in several cases replaced mailbox greetings with
obscenities. The Globe & Mail has about 730 DID numbers and 600
mailboxes. They were lucky, not many were compromised.

"There was no evidence that they were doing anything else
criminal," Costa says. "It was just kids. They did manage to pick
one mailbox that was on a customer service line, but we caught it
pretty quickly. And that one wasn't obscenities, just somebody
babbling."

The damage was slight, but it still took a couple of days to
straighten out the mess and get all the mailboxes working
properly again.

It wasn't as if Costa was unaware of security concerns
around voice mail. He had read a lot about telephone security and
fraud in general and had already taken precautions such as
blocking long distance out-dialing through DISA ports. He
eventually blocked all out-dialing through DISA.

After the mailbox break-ins he sent out an edict to voice
mail users: change your password - or lose it. He also reduced
the number of wrong tries users are allowed when entering their
password.

Will that be enough? Maybe, maybe not. As Costa says, "It's
pretty amazing what people are up to out there. I'm sure one of
these days I'll get caught again - there'll be something I
forgot."

UNITEL

If it can happen to a phone company, you have to figure it
cann happen to anyone. And in the summer of 1991, it happened to
Unitel.

Hackers commandeered 25 mailboxes at Unitel's downtown
Toronto headquarters, and used them to set up conference calls
and direct other hackers to DISA numbers and cellular numbers
they had also hacked. In more htan one case they used a Unitel
mailbox as the conference hub with the result that complete
conversations were recorded. To what end?

"Hacker pride," says Gary McLean, who was director of
communications services and data security at the time. (McLean
has since moved on. He's now a senior sales rep at Norstan
Canada.) "It's quite a culture with these people. Some of it's
not for profit, just fun. In other cases you've got criminals
exploiting young people. We had a comparatively small problem."

The Unitel hackers changed greetings to obscenities. "They
didn't do a lot of damage," McLean says. "We detected it early."
The company might have detected it even earlier, except the
hackers first broke into a mailbox attached to an extension that
at one time belonged to an employee, but had for some time been
attached to a public phone used for outgoing calls only. Nobody
ever checked its voice mailbox.

The problem, again, was employees using their extension
numbers as passwords. The kids - "that's what they were," says
McLean, "just kids" - dialed known extension numbers and tried
logging into the voice mail system using the extensions as
passwords. They found 25.

But what's interesting about this case is not hte damage
done or the familiar security chinks exposed, but hte personality
of the hackers and the detective work done to track them down -
and the rigor of the security precautions McLean later introduced
to combat voice mail hacking.

The recorded conversations were unusual. "A normal hacker
will not leave a trail as obvious as these kids," McLean says.
"They were amateurs, out for a good time, all ego. It was almost
as if they were deliberately leaving a trail, thumbing their
noses at us."

McLean first called Metro Toronto police, but the White
Collar Crime unit couldn't help. It was already overloaded with
cases where real criminals caused real damage. So Unitel went to
the CP security group. "They were extremely helpful," McLean
says.

In the end, a security person posing as another hacker
tricked one of the real hackers into revealing his home modem
number. "And through the good graces of our friends at Bell,"
McLean relates, "we were able to determine an address. I had a
very interesting conversation with the parents... (Sale encul‚!
-Atreid)

"It was a group of high school students, very bright kids.
Turns out they had also bought software in Buffalo (NY) that
automatically dials one number after another looking for a modem
tone. That's another exposure you have to look for."

As a result of the incident Unitel took a number of steps to
tighten up voice mail security:

þ McLean's group manually changed every password and sent
the new passwords to each employee in a sealed envelope through
the internal mail system.

þ The company established strict new rules avout passwords:
They must now be at least five digits long. Users are forced to
change their passwords every 90 days. And they can't reuse the
same password in any 18-month period.

þ They also launched an informal consciousness raising
campaign to increase awareness of the security exposure through
voice mail. Later the company formally retrained every employee
on use of the system, stressing the importance of the new
security policies and procedures.

þ And they instituted a policy of regularly auditing voice
mail system to ensure that mailboxes belonging to terminated or
transferred employees are disabled.

In his new position, McLean has no responsibility for
internal security, but he took away from the experience at Unitel
a new sensitivity to the need for stricter security. No voice
mail equipment, he says, is immune to hacking - even, presumably,
the Rolm equipment sold by Norstan.

"Bringing the need for effective security procedures to the
attention of my prospects and customers is one of the top issues
in my mind," McLean says. "There's a huge responsibility on the
part of vendors to help customers close any and all security
loopholes."

- 30 -


Leeched from TELEMANAGEMENT - #105

STOPPING TELECOM HACKERS: ARE NEW LAWS NEEDED?

Why have there been so few successful prosecutions of long
distance
thieves? There are weaknesses in the existing laws -but the
police also need more resources, and more cooperation from
victims.

by Gerry Blackwell

Paul Normandeau is that rare thing, an Ontario crown
prosecutor who has actually successfully prosecuted a case of PBX
fraud. It happened last year. But the perpetrator wasn't some
criminal mastermind running up thousands in long-distance bills
selling calls through your PBX. Few of those ever get caught.
This villain didn't even go to jail: he only had his phone
service restricted. It's a bizarre case.

The man was defrauding the operator of a 976-pay service.
Normandeau can't remember which one, but "it wasn't a sex
service". He was hacking through several PBXs to hide his trail
-a familiar enough pattern- eventually working it so the company
itself was charged by Bell for his calls to the service.

"When the company got the bill", Normandeau says, "they went
berserk". well, you can imagine. But as Normandeau says, "Many
fraud people are very, very clever, but not particularly good
criminals". This fraud artist used his own PIN when he finally
did log onto the 976-service. It wasn't too hard to track him
down.

Before the case came to court, the man confessed to a second
offence, involving long distance calls made through a corporate
PBX. The victim refused to prosecute, but Normandeau did get his
man on the original charges. Since the defendant is severely
disabled, however, the court was lenient. Its sentence (suggested
by Normandeau): restrict the man to one telephone line, pulse
only. He was known to have automatic dialing programs -called
demon dialers used by phreakers. They don't work on pulse dial
lines.

Normandeau, an assistant crown attorney in the provincial
court in Toronto, got more involved with the accused than he ever
expected. When the sentence of the court was executed, the man
was incensed. "I got several calls from him that were, well,
vitriolic," Normandeau recounts. Normandeau had him charged with
uttering threats.

As we saw in the first of this two part series on crime and
punishment, police and carrier security officials are
experiencing a marked increase in cases of PBX fraud, much of it
attributed to organized criminals. They're either conventional
gangsters saving on long distance and covering their tracks or
call-sell operators who hack, buy or steal access codes and sell
them to others or sell calls. But few of these cases make it to
the courts, and for good reason.

Handcuffed

The police and courts are handcuffed on a number of counts.
At a time of fiscal restraint in government and increasing crime
on the streets -especially violent crime- the police have scant
resources to handle the flood of complaints about PBX fraud.

In many cases they don't understand the crimes they're
investigating. In a case we reported in TELEMANAGEMENT #103, cops
in Montreal had to call a detective to bring a copy of the
criminal code to decide what charge to bring against perpetrators
caught red-handed in a call-sell operation.

The Metro Toronto Police will have only four people trained
in PBX fraud by the end of the year, says Allan Magda, a
detective sergeant in the headquarters fraud squad. Magda figures
this should be enough to put the force ahead of an anticipated
wave of PBX crimes, but admits, "We're almost completely in the
hands of the technical people." Smaller police forces are even
less likely to be up to speed.

When the cases get to court, sometimes the crown prosecutors
aren't well prepared because they don't understand the crime
either, says Ron Brown, associate director of security at Bell
Canada.

The latest crop of criminal-minded PBX hackers are more
organized and profit-motivated and it's extremely difficult to
catch them. "It happens at the speed of light," notes sergeant
John Neily, in charge of the RCMP's Ottawa-based computer crimes
section.

Furthermore, like Normandeau's perpetrator, hackers often
route their calls through several hacked PBXs or voice mail
systems to hide the trail, and often the trail crosses
international boundaries. In another case that was successfully
prosecuted, a hacker bounced all over the continent before
putting bogus calls through to 911 in Toronto.

"I'm dealing with international law enforcement agencies all
the time", says Neily. "We do discuss common problems and we do
sometimes link up information on cases. It's more difficult if it
crosses the border, but it can be done".

There are no laws on the books -or none that have been used
successfully- to srop the trading of illegal access codes or the
use of demon dialers. In the U.S., where there are laws against
trading access codes, mere possession of illicitly received codes
is not enough. The police have to prove intent to use them for
criminal purposes -and that has proved difficult.

"We're currently working with the Department of Justice,
looking for ways to stem the current wholesale trade in access
devices -DISA codes, voice mail IDs and access cards," says
Neily. But he cautions that saying there is a need for such a law
and applying it are two very different things. Neily is even less
optimistic about the prospects for outlawing demon dialers.

Finally, the police have to put up with victims who won't
co-operate. Most PBX crimes go unreported. And many who do report
the crime to police do it only to validate insurance policies
against such losses. They're rarely willing to press charges,
says Brown. With scarce resources, the police are unlikely to
seriously investigate a case unless there's a good chance they
can lay charges as a result.

A question of attitude

There are other reasons why the justice system hasn't been
terribly successful in stamping out PBX fraud. Attitude is one.
"Up until recently," says Brown, "this kind of crime was not
considered major compared to some other things. The police were
often reluctant to get involved".

That may be changing. Brown says one case a month is making
it to court now. His department is currently involved in seven
awaiting trial (sic). Furthermore, he says, the crown has been
able to secure a conviction in virtually all the cases Bell has
brought to court so far -though few of the accused victimized
phone company customers. "The crowns and judges are much more
receptive to this kind of case now", he says. "Judges accept the
evidence much more readily. Two or three crowns have learned the
ropes. I think things are progressing well".

What's changed? Losses by individual victims for one thing.
jackers tend to spread the pain; organized criminals hit one
system very hard for a short period of time and then move on.
Neily has seen victims with fraudulent charges amounting to
$47,000 accumulated over three days -and $250,000 over 28 days.

Still, bringing a case to court is complicated and
expensive. "We have a public trust of how we're going to use the
court's time", says Normandeau. "It costs a lot of taxpayers'
money. Given the rise in the violent crime rate, we have to
figure out how to prosecute these (PBX fraud) cases more
expeditiously".

Cases involving indictable offences that require a jury
trial are less likely to be pursued because they have to compete
for time with more serious crimes such as murder, rape and arson.
Few of the big-dollar PBX crimes have made it into the system
yet, but "obviously if a guy lost thousands of dollars his case
would jump ahead in the line", Normandeau says.

On the other hand, the justice system isn't very sympathetic
to companies which don't implement the maximum in security
-however great their loss. It's like car theft victims who leave
their keys in the ignition. "The police are very busy",
Normandeau says. "If you haven't bothered to protect yourself and
then you come to us, well..." (...)

Is current legislation adequate? "There is ample coverage
under the criminal code to deal with telephone fraud," Neily
maintains. Except there aren't laws to cover trading in illegal
access codes or selling demon dialer programs.

The matter of punishment is less formulaic, and for victims,
perhaps more to the point. Police and prosecutors are
increasingly requesting restitution -and in some cases, getting
it. (...)


- 30 -


Il y a par contre des collaborateurs occasionnels qui
ne franchissent pas la barre. Le prochain article est de John
Dulfer, le pr‚sident de TELECOM PLANNING, une firme de consultant
de Melbourne, en Floride. Heureusement, et c'est tout … l'honneur
de Ian, ses services de scribouilleur, en ce qui concerne le
piratage, ne sont pas souvent requis... mˆme s'il est un des
"officiers" de Telemanagement.

Leeched from TELEMANAGEMENT #100

CAUSES AND CURES FOR TOLL THEFT

by John Dulfer

Theft of long distance calls from US businesses is now
estimated to cost $4 billion a year. Add an estimated $5 billion
that employees raid from their own companies for unauthorized
calls and we're talking about real money.

(...)

Thieves and their methods

Since last year, a few glimmers of insight about thieves and
their methods have emerged.

° Organized crime seems to be behind most of the losses.
Criminals, who can't afford to have their calls traced or tapped,
uses phones belonging to someone else, preferably a large
organization, which takes time to discover the theft. About half
the losses involve complicity of carriers' or victims' employees
who sell the access codes needed to penetrate systems. Other
henchmen are youthful PhDs paid as much as $10,000 per week to
hack their way into systems and prime them for the thieves'
access. These underworld characters, notably shy of publicity,
route calls through 2 or more PBXs to foil attempts to trace
them.

[Blitz- Le crime organis‚ paierait des pirates $10,000 par
semaine pour trouver des PBXs? O— signe-t-on! Des organisations
criminelles qui n'ont pas les moyens de faire des LDs avec des
brouilleurs ‚lectroniques, ‡a ne doit pourtant pas courir les
rues. All in all, ce premier paragraphe ressemble … un paquet de
bullshit...]

° Bogus calls that the thieves don't use themselves are retailed
on the street, where call-sell operators herd customers to public
phones to make cut-rate international calls. In cities like Los
Angeles and New York, immigrants who couldn't otherwise afford to
call home flock to these illegal outlets and can be seen queuing
at payphones. Some know no other way to make an international
call; for them, the call-sell operation IS the phone company.

[Blitz- Nous avons vu de ces op‚rations, … New York, notamment.
De l… … supposer que ces transactions sont l'oeuvre
"d'organisations criminelles" et non pas de simples malfrats de
ruelle, il y a tout un monde. Et qui plus est, ce genre
d'op‚ration s'effectue plus g‚n‚ralement avec des cartes d'appel,
et non pas des PBX. Still utter bullshit.]

° (...) There are so many shoulder surfers and call-sell
operators in Manhattan train and bus stations taht the 3 major
long distance carriers and N.Y. telephone Co. now block
international calls attempted from the Port Authority Bus
Terminal and similar places.

[Blitz- Encore une fois, il eut fallu peut-ˆtre pr‚ciser que ces
fameux longue distance barr‚s par les compagnies ne touchent pas
les appareils … carte, comme le Millenium qu'on retrouve par ici.
Quoi qu'il en soit, j'ai pas mal de misŠre … imaginer que, dans
un a‚roport, on va empˆcher les gens d'utiliser un appareil
ordinaire pour pr‚venir leurs proches de leur arriv‚e sains et
saufs... Dulfer n'a, jusqu'ici, pas fait montre d'une cr‚dibilit‚
extrˆme, … mon avis. Je sais pas combien on paie ce mec, mais ce
qui en r‚sulte, c'est du travail "butch‚"...]

° Stolen credit card numbers can be used for only a few days
before being cancelled; they are worth $50 to $100 on the street.
Access codes to a corporate PBX can remain effective for a month
or so of fraudulent use and have a street value of up to $10,000.

[Blitz- $10,000 pour un PBX! Un petit caf‚ avec ‡a? Blackwell
parlait tout … l'heure d'une somme beaucoup plus basse, alors que
les "n‚gociants" que NPC a rencontr‚ … New York nous juraient
pourtant leurs grands dieux que le prix maximum pour un num‚ro de
carte d'appel n'allait guŠre chercher plus de $500. Alors un PBX
… $10,000: qui devrait-on croire, d'aprŠs vous?]

Defending your phones

What to do? For one thing, protect your credit card number
by using a payphone with a credit card reader, or shield your
hand from view when you enter numbers.

[Blitz- Dulfer parle ici de cartes de cr‚dit: peut-ˆtre a-t-il
confondu avec carte d'appel, qu'en pensez-vous? C'est juste un
d‚tail, me direz-vous, mais pour un mec qui se pr‚tend un
sp‚cialiste en t‚l‚communications...]

PBX bullet-proofing is a tougher proposition, but not
impossible. John Haugh, who has written extensively about toll
theft, says that 5 steps will thwart 95% of likely PBX
penetration attempts:

1- Deactivate Direct Inward System Access (DISA), the dial-
in feature that gives an authorized caller a long distance line
when he dials into the PBX from off premises.

2- Block all international calls through your equipment, or
at least calls to the 809 area code (the Caribbean islands, where
half of all stolen toll calls go).

3- Get written confirmation of your blocking instructions
from your local and long distance carriers.

4- Block 10XXX dialing through your equipment (used to
access long distance carriers other rhan your designated one).

5- Disable the PBX's maintenance port (used for
troubleshooting by remote technicians).

[Blitz- Gosh! I hate to admit it, mais il n'y a pas trop de
conneries dans ces derniŠres sentences. Remarquez, il citait un
vrai expert, John Haugh, alors il n'y a pas trop d'erreurs …
faire! Et mˆme encore l…, je suis s–r que c'est Dulfer lui-mˆme
qui a rajout‚ la parenthŠse tout … fait redondante … propos de
ces "mauvais" ressortissants des Cara‹bes...]

Smart cards

These rather draconian mesures disable PBX features that
owners might consider essential, and they fail to deter 5% of
attempts. A mnore sophisticated choice is equipment that screens
calls for possible security breaches, such as DISA Voice Security
by Digital Techniques, Allen, Tx.

It's a PBX peripheral that screens DISA calls to
authenticate users. Besides a repertoire of security techniques
involving passwords and detection of suspicious call sequences,
it uses smartcards displaying an 8-digit code that changes every
minute. Cards are given to authorized [sic] DISA users, who enter
the display code on cue. The DVA processor remains in synch with
the cards and so recognizes when a bogus code is entered.
Impossible to duplicate, the cards give a would-be codebreaker
only a minute to find the right 8-digit code, a manifest
impossibility.

DVA also processes inbound 800-number calls, another of the
thieves' favorite entrance routes.

What happens if a card is stolen? Digital Techniques doesn't
say, but my guess is that the card self-destructs.

[Blitz- Oh really? Une carte qui s'auto-d‚truit si elle est
vol‚e: je demande … voir! Ce mec-l… ment comme un arracheur de
dents...]

- 30 -

Mˆme si Dulfer fait bien piŠtre figure … c“t‚ de Blackwell,
le reste du mag, je le redis encore une fois, en vaut la peine.
Et nous pourrons juger bient“t, sur piŠces, si le bouquin de
Angus est … la hauteur. Il est sens‚ sortir d'ici quelques jours,
nous a-t-il dit. Encore faudra-t-il qu'il soit abordable... Parce
que, … l'image du prix qu'il faut payer pour se procurer
TELEMANAGEMENT, les livres que publient les sp‚cialistes de la
s‚curit‚ ne se donnent pas eux non plus. Je n'en prend pour
preuve que cette petite annonce plac‚e dans le num‚ro 105...

SAVE ON VOICE SECURITY REPORT- Robins Press recently issued
a special report, Voice Processing System Security: Misuse, Abuse
and Fraud Detection and Prevention. President Mark Robins is
making a special offer on this book to TELEMANAGEMENT readers.
the regular price is US$395. Mention that you read about it in
TELEMANAGEMENT, and the price to you is US$245.00. (...)
Information: 212-614-9842.

Ca, ‡a ne finira jamais de m'‚tonner. Tous ceux qui
pourchassent et d‚noncent des pirates ou des programmeurs de
virus sont eux-mˆmes de fieff‚s voleurs et des abuseurs
incontinents de la cr‚dulit‚ des compagnies. I guess it takes
thieves to spot thieves...

Ou regardez les produits qu'offre la compagnie Commonwealth
Films (223 Commonwealth Avenue, Boston, MA 02116). Cette
charmante compagnie offre 3 vid‚os, d'un humour indescriptible
pour quiconque n'entend pas adh‚rer … la bullshit corporatiste
v‚hicul‚e par ce mat‚riel. Le premier s'appelle "We Lost Control:
Illegal Software Duplication", et dure 16 minutes, au cours
desquelles on voit un responsable de compagnie se faire coincer
par les nazis de la SPA, et faire subs‚quemment banqueroute. La
morale de ce vid‚o: la Software Publishers Association n'est pas
l… pour rendre justice, mais pour faire la piasse.

Deux autres vid‚os, intitul‚s "Virus Prevention, Detection,
Recovery" et "Back In Business: Disaster Recovery/Business
Resumption" nous expliquent, dans un ‚clair ‚blouissant de g‚nie
et d'audace, que le meilleur moyen pour une compagnie de survivre
… l'attaque de virus ou de pirates est de faire des backups et de
les garder en lieu s–r... Bon sang, nous n'y aurions jamais pens‚
tout seuls!

La plus grosse farce de cette com‚die des gros sous: les 3
vid‚os, qui totalisent une dur‚e de 63 minutes, se vendent
US$1338.75. Encore une fois, je me dois de l'‚crire en long, pour
vous convaincre que nous n'avons pas fait de faute de frappe:
mille trois cent trente huit dollars et soixante et quinze
sous... Pour soixante et trois minutes d'inepties et de mensonges
organis‚s... Et c'est nous qu'on traite de voleurs...



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LES FDRAUX, UNE BELLE GANG DE VOLEURS...

par Santa Claus

Ils nous taxent, nous imposent, nous promettent et nous
mentent, d‚cid‚ment, Kim a bien beau avoir ‚t‚ d‚j… jolie, mais
il faut se rendre … l'‚vidence, ce sont les pires fraudeurs de la
planŠte!

Avez-vous d‚j… compt‚ le nombre de cennes que vous leur
donnez par ann‚e, seulement en taxes? Pour une personne entre
16-19 ans, qui a un emploi … 5-7 $/heure, qui habite chez ses
parents et va toujours … l'‚cole, vous pouvez fournir environ
1300 $/ann‚e! Et encore cette personne ne fume pas!

Mais le provincial aussi a ses taxes... trŠs ‚lev‚es en
plus. Vous vous ˆtes demand‚s pourquoi ‡a co–te cher le Qu‚bec?
C'est simplement parce que nous sommes un pays DANS un pays! Et
deux pays … fournir, ‡a co–te cher! (Je ne suis pas un partisan
de l'ind‚pendance, ni du f‚d‚ralisme, mais j'aimerais bien qu'on
en finisse...)

Et ce n'est qu'une introduction... Le provincial respecte
ses limites, mˆme si ‡a peux paraŒtre stupide... Mais le f‚d‚ral
en met beaucoup TROP! Et l'A.A.N.B (Acte de L'Am‚rique du Nord
Britannique (Notre bonne vieille constitution, celle qu'ils ont
essay‚ de changer l'an pass‚)) est trŠs claire l…-dessus: le
droit de percevoir l'imp“t sur le revenu (Taxation directe), est
d‚l‚gu‚ aux provinces.

-Quoting from A.A.N.B., Article 92, paragraphe 2.
- In July 1967, A.A.N.B. said to the feds:
" Dans chaque province la l‚gislature pourra exclusivement faire
des lois relatives aux matiŠres tombant dans les cat‚gories de
sujets ci-dessous ‚num‚r‚s, … savoir: (...), la taxation directe
(imp“t sur le revenu) dans les limites de la province, dans le
but de pr‚lever un revenu pour des objets provinciaux." Jusqu'…
maintenant, la constitution dit que seul le provincial peut te
voler.

Et la Cour Suprˆme de Canada appuie! Elle d‚clare qu'aucun
palier de gouvernement n'a le droit de transf‚rer son autorit‚ …
un autre palier de gouvernement, et que si un tel transfert ‚tait
tent‚ par un palier de gouvernement, il ne pourrait pas ˆtre
l‚galement accept‚ par l'autre palier.

R‚capitulation: La constitution dit que les feds ne peuvent
pas nous braquer direct, contrairement au provincial. Et la cour
Suprˆme dit que le transfert du pouvoir est interdit... Et quand
la cour suprˆme dit, le monde ob‚it... Enfin, sauf lorsque la
cour est compos‚e … plus de 50 % d'alli‚s du gouvernement...

Retour dans l'histoire: Seconde guerre mondiale, un fou
provoque l'Angleterre, et les jaunes attaquent Hawaii (USA).
L'arm‚e a besoin d'hommes, il faut les payer, les nourrir,
l'‚conomie roule. Mais because rationnement, le f‚d‚ral manque
d'argent, et les gens en font, car ils ne peuvent le

  
d‚penser
nulle part... R‚sultat, le f‚d‚ral taxe les gens sur le fric
qu'ils ont dans les mains! Mais comme tout qu‚b‚cois de ce temps
qui se respectait, on ne lisait que la bible, et non la
constitution (Thank you, Duplessis). Et c'est pareil aujourd'hui,
sauf qu'on a remplac‚ la bible par les playboys.

Je disais donc que le f‚d‚ral se donne le droit de nous
piquer, et ce … cheval sur tout le monde! On passe, tassez-vous!
Quoi? On a pas le droit? Pas grave, c'est nous les boss. De toute
fa‡on, le f‚d‚ral d‚clare, et je cite: "La taxation directe sur
les revenus des salari‚s ne sera maintenue qu'en temps de
guerre!" La barbe! Ca fait plus de 40 ans qu'ils l'ont fini la
guerre! Et devinez quoi? On finance encore la guerre.

Et la cour suprˆme l…-dedans? Ils peuvent faire de quoi?
videmment qu'ils le peuvent... mais c'est du tout cru de toute
fa‡on, car ou croyez-vous qu'ils vont chercher tout le bl‚ pour
se payer des gardes du corps? Right. Imp“ts. Alors, est-ce qu'ils
vont parler?

A mon avis, on ne peut rien faire pour l'instant... mais …
moyen terme, attachez vos tuques... On aura beaucoup trop de
pensions de vieillesse … payer, bon, ‡a, ‡a passe, mais les feds,
toujours les feds, vont manquer d'argent eux aussi, c'est bien
beau dire qu'on peut r‚gler la dette nationale comme ‡a, mais
c'est pas tout cuit comme ‡a... et o— prendront-ils leur bl‚?
Encore et toujours dans nos poches! Et ‡a va augmenter!

DerniŠre chose... la dette nationale, c'est pas r‚gl‚, au
contraire... et loin de ‡a...

Mise en situation: Une vingtaine de personnes, rescap‚es
d'un gros flop du genre Titanic, arrivent sur une grosse Œle,
avec les palmiers, les singes et tout le tralala... Chacun
possŠde sa sp‚cialit‚, et on retrouve toute sorte de monde, bref,
on fait du troc, on survit... Mais un jour, le menuisier n'a plus
de maison … construire, le pˆcheur peut plus vendre son poisson
(le poisson est une mode qui passe vite), et on va dire que le
chasseur a plus de proies... La question est la suivante:
"Qu'osse qu'on va faire?" La r‚ponse ne tarde pas … arriver,
lorsqu'un nouveau rejeton arrive par la bleue... un banquier
cette fois! Les habitants lui expliquent grosso-modo le problŠme,
et il pr‚tend connaŒtre la solution: "bƒtissez-moi le mat‚riel
dont j'ai besoin et je solutionnerai vos problŠmes! (Classique)
J'imprimerai de l'argent, je prˆterai 2000 $ … chacun, mais il
faudra me le remettre … la fin de l'ann‚e avec les int‚rˆts, soit
mettons, 10%." Ca brasse en ville, on achŠte, on vend, on aime
‡a... c'est l'‚conomie qui roule... Arrive la fin de l'ann‚e, il
faut rembourser son 2000$ plus 10%, donc 2200 dollars. Mais le
banquier en a prˆt‚ 2000... Donc, on emprunte pour rembourser!
Donc les habitants sont en dette, ils empruntent pour rembourser,
la dette monte (...). Et bang. R‚volution.

Vous voyez? c'est intraitable. Il faudra changer le systŠme
de A … Z... mais en attendant, allez trouver votre blonde, payez-
vous une partie de jambes en l'air, et amusez-vous...

Les gens n'ont pas de respect pour les morts, et trop pour
le gouvernement....


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OFFRANDE DE VIRUS ET AUTRES ITEMS D'INTRET

par Blitzkreig


Virus, vous vous souvenez? Si vous ˆtes du 418, vous
connaissez s–rement ce boute-en-train qui, dans le fond (le fin-
fin fond!) est autant un bon gars qu'il peut ˆtre baveux. Et
voil…-t-il pas que, devant la popularit‚ de PGP (que nous avons
introduit dans le coin), il s'est d‚cid‚ … mettre ses talents de
programmeur (qui sont inestimables) au service de la bonne cause,
et … se lancer lui aussi dans l'encryption. Il nous a concoct‚ un
programme sur 8 bits, que nous joignons au pr‚sent magazine. Il
est d'ores et d‚j… au travail sur une version 32 bits qui devrait
cracher le feu, et qui paraŒtra sur son label, Agony Design, ou
sous les auspices de NPC.

Tout ‡a pour dire que CRYPTER a pas mal de gueule, que nous
vous invitons … vous amuser avec, pendant que c'est encore l‚gal,
et que nous vous en reparlerons le mois prochain, car nous
l'avons exp‚di‚ … Philip Zimmerman. l'auteur de PGP, pour
‚valuation.

Hip hip hourra (quel enthousiasme!) pour Virus... En
passant, Virus et sa gang devraient publier, dans le courant du
mois, un premier mag sur la programmation. Ca aussi, est-il
besoin de le dire, ‡a va ˆtre … surveiller. Pour les gens hors-
418, NPC va s'arranger pour vous le distribuer...

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Quelqu'un a-t-il jet‚ un coup d'oeil … HAS-001? Ce petit 'zine de
Qu‚bec me laisse tout … fait perplexe... et c'est le moins qu'on
puisse dire. En fait, les quelques articles qu'il contient
portent des noms comme "Initiation au carding" et "Visite dans le
t‚l‚phone I: les PBX". Sounds familiar?

L… o— je ne suis plus, c'est dans le contenu de ces textes.
En effet, le ou les auteurs (on retrouve deux noms tout au long
de cette lecture: Android et Beserker) ont tout simplement repris
des textes de divers NPC et les ont r‚‚crit, sans ajout
quelconque, sans la moindre trace de g‚nie ou de talent. Et ces
myst‚rieux hackers de saluer, en fin de volume, "Blitzkrieg,
Mental Floss, et le reste de la gang de NPC", avant d'inviter le
lecteur abasourdi … leur laisser des messages sur les babs
supports de NPC. Inutile de vous dire que nous n'avons rien …
voir avec HAS...

Tout de mˆme, comme je l'ai dit en introduction, je demeure
perplexe. perplexe parce que je ne sait pas quoi faire avec la
gang de HAS. Habituellement, hein (vous me connaissez!), je ne
fais ni une ni deux et je blaste tout ce qui sonne creux. Mais
dans le cas de HAS, je suis oblig‚ de faire une exception...
parce que je ne sais pas o— ils veulent en venir. Amis ou
ennemis? Pourquoi, nom de dieu, pourquoi ont-ils pris la peine
d'‚crire ce ramassis de rips? Est-ce un "hommage" … NPC? Est-ce
de la parodie? Est-ce de l'idiotie? Est-ce une tentative non-
avou‚e de faire un mag de hack tellement pourri que mˆme les
d‚tracteurs de NPC ne pourraient que crier au g‚nie en nous
comparant … HAS? Je ne sais tout simplement pas … quoi HAS sert.
Et devant le doute, je m'abstiens... Mais vous, avez-vous une
id‚e?

Si vous n'avez pas HAS, ben... vous l'avez maintenant, parce
qu'il est aussi inclus dans notre num‚ro de septembre, en stand
alone... J'attends vos commentaires.

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J'ai vu un bijou, l… semaine derniŠre! Un amour de bidule
technologique, qui m'a laiss‚ tout rˆveur et b‚at d'admiration.
Je passais devant la boutique CELLBOUTIQUE, sur le bouklevard
Laurier (… c“t‚ du Marie-Antoinette), et une force irr‚sistible
m'y a fait entrer. Ils vendent l… une interface Motorola
(baptis‚e Interface 3026), qui se branche sur les t‚l‚phones
cellulaires 8800 (le modŠle courant) de la derniŠre g‚n‚ration
(toujours de Motorola), qui est ‚quip‚e d'une prise RJ-11, pour
ploguer le t‚l‚phone ou le modem sur votre ordinateur portatif.
Seul hic: le prix: $425... Mais j'ai n‚goci‚ un deal pour les
lecteurs de NPC: 369 $. S‚rieux! Si vous voulez en profiter,
laissez-moi un message.

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Testament Collector fait encore des siennes! En plus d'ˆtre
d‚j… la tˆte de turc des medemistes de la r‚gion 418, il machine
quelque chose que ‡a ne m'‚tonnerait pas. J'ai re‡u plusieurs
appels d'un sysop affol‚ (Dolby BBS, pour ne pas le nommer) qui
affirmait, devant t‚moins, avoir trouv‚ un message sur son board,
SIGN DE SA MAIN (celle du sysop), et lui disant qu'il avait deux
semaines pour fermer, sinon quelqu'un crasherait son systŠme. La
note ‚tait sign‚e NPC...

Naturellement, nous n'y sommes pour rien. Nous frappons
g‚n‚ralement sans donner d'avertissement ;-) Pas vrai, joke,
plaisanterie: nous n'en voulons … personne en particulier, au
contraire; nous tentons depuis quelque temps d'harmoniser nos
relations avec la gent anti-NPC. Tout ‡a pour dire que quelqu'un,
quelque part, … d‚cid‚ de monter les gens les uns contre les
autres (‡a me fait penser que Needful Things et … l'affiche au
cin‚ma...). Testament, qui ha‹t le monde entier en g‚n‚ral, et
NPC en particulier, est le suspect num‚ro 1... d'autant plus
qu'il est, semble-t-il, sur le mˆme net (HIS?) que Dolby BBS. A
suivre...


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QUI FAIT QUOI? SUR INTERNET
ou
Comment trouver ce que vous cherchez

par Kermit

Que de questions nous recevons sur des sites Internet qui
pr‚senteraient un int‚rˆt particulier! En fait, ce ne sont pas
les sites qui manquent, juste le moyen de les trouver. Ecoutez,
c'est pas compliqu‚, il n'y a pas dix mille fa‡ons de trouver des
sites Internet pour faire du FTP ou lire des NEWS.

M‚thode num‚ro 1: Les amis. Le bouche … oreille, c'est encore ce
qu'il y a de mieux. Et puis, quelque part, nous sommes l… pour
‡a...

M‚thode num‚ro 2: Les FAQs et les Newsgroups. FAQ est un acronyme
pour Frequently Asked Questions. Si vous fr‚quentez, je sais pas,
alt.cyberpunk, par exemple, vous pouvez aller chercher les FAQs
et y trouver une mine de renseignements sur tous les sites o— on
parle ou distribue de l'information sur le cyberpunk.

M‚thode num‚ro 3: Archie. Comme pour l'IRC, tu peux, soit
installer le client ARCHIE sur le systŠme que tu utilises pour
avoir accŠs … Internet, ou soit tu peux TELNETer jusqu'… un site
public pour ARCHIE. Archie est un "index" qui contient en moyenne
1200 serveurs et jusqu'… 2.1 million de fichiers. Tu lui demandes
tout simplement ce que tu cherches, et il te dit o— le trouver.

L'universit‚ McGill, par exemple, possedait le systŠme
Archie r‚put‚ pour ˆtre le plus complet en Am‚rique du Nord
(archie.mcgill.ca). Il est maintenant down, mais il donne une
liste de plusieurs autre serveurs.

Une fois par mois (mais c'est configurable), le systŠme
contacte automatiquement tous les sites FTP qu'il contient, fait
un listing du directory du systŠme pour connaŒtre tous les
fichiers qu'il contient (la commande en FTP est "ls -lR"), et met
… jour sa banque.

Mais, dans le prochain num‚ro, nous ‚tudierons en
profondeur Archie ainsi que les autres programmes de recherche
qui suivent.

M‚thode num‚ro 4: Gopher. GOPHER est un "missile … tˆte
chercheuse" qui va vous amener directement vers une source, en
pla‡ant toutes les commandes pour vous. Malheureusement, les
Gopher sont r‚unis par sujets. Par exemple, si vous TELNET'ez sur
un Gopher sp‚cialis‚ dans la science-fiction, ce sera inutile de
lui demander o— trouver des fichiers sur la culture de la
betterave...

Pour avoir accŠs aux Gophers qui traŒnent ici et l…, ‡a
vous prend, une fois de plus, le client qui va avec. Allez jeter
un coup d'oeil, en FTP, sur "boom-box.micro.umn.edu", dans le
directory pub/gopher... Ca va vous prendre un serveur, bien
entendu. Une fois le programme install‚, essayez d'aller jeter un
coup d'oeil dans deux Gophers publics que nous connaissons,

"consultant.micro.umn.edu" et "gopher.uiuc.edu".

Et, encore une fois, toutes les commandes pour Gopher seront
dans le prochain num‚ro.

M‚thode num‚ro 5: WAIS. Toujours en train d'essayer d'installer
WAIS sur ton acompte, Evil-E? WAIS est un peu l'Hypertext
d`Internet. Ce programme vous permet de chercher, dans un site
donn‚, des textes, … la recherche de mots-cl‚s. C'est comme si
j'entrais dans la banque de donn‚es d'un journal, et que je
demandais … WAIS de tout feuilleter pour moi et de ne sortir que
les articles qui parlent de... sexe. WAIS va se mettre au
travail, et m'isoler ces articles. Il peut naturellement
fonctionner avec plusieurs mots-cl‚s, de maniŠre … pr‚ciser
davantage vos recherches. Ainsi, je peux demander … WAIS de
m'isoler tous les articles o— on retrouve les mots
"sexe-frigide-Robillard". Il ne sortira alors que les articles
qui contiennent, en mˆme temps, ces trois mots... (Hummmm)

M‚thode num‚ro 6: The World-Wide Web (WWW). Le WWW est la
derniŠre nouveaut‚ sur Internet, et fonctionne exactement sur le
principe de l'Hypercard. D‚velopp‚ par les physiciens du CERN
(Centre Europ‚en de Recherches Nucl‚aires), tout le monde peut et
devrait utiliser Web. Encore une fois, vous pouvez installer un
client qui vous donnera accŠs … Web de votre acompte, ou passer
par un Web public. Essayez de TelNeter … "info.cern.ch".

Mais, comme on dit, nous d‚velopperons sur WEB dans le
prochain num‚ro...


Pour terminer, voici quelques trouvailles qui nous ont
allum‚, et qui n'ont pas n‚cessairement … voir avec le h/p...


NASA: la NASA dispose de plusieurs systŠmes, of course. Mais sur
ceux qui suivent, vous pouvez aller chercher toutes les photos
prises par la navette, les sondes, etc... Du beau visuel en
perspective!

accŠs: ftp sseop.jsc.nasa.gov
login: anonymous
et...
accŠs: ftp ames.arc.nasa.gov
login: anonymous
cd pub/GIF
cd pub/SPACE/GIF
cd pub/SPACE/CDROM
et...
accŠs: telnet sanddunes.scd.ucar.edu
Note: envoyez un e-mail: kelley@sanddunes.scd.ucar.edu
pour lui demander un accŠs l‚gal...
et...
accŠs: ftp pioneer.unm.edu
login: anonymous
cd pub/info


INFORMATIQUE: Ce ne sont pas les sites parlant de l'informatique,
sous tous ses angles et toutes ses coutures, qui manquent sur
Internet! On a pourtant trouv‚ ceux-ci...

CERT (Computer Emergency Response Team) (Belle bande)

accŠs: WAIS cert-advisories.src
et...
accŠs: ftp cert.sei.cmu.edu
cd pub

Les lois informatiques au Canada et aux U.S

accŠs: ftp ariel.unm.edu
login: anonymous
cd ethics

La Free Software Foundation: comme le nom le dit... M‚rite
d‚finitivement le coup d'oeil...

accŠs: ftp prep.ai.mit.edu
login: anonymous
cd pub/gnu

La place pour aller chercher les programmes n‚cessaires pour
avoir du fun avec Internet...

accŠs: ftp ftp.uu.net
login: anonymous

Les Freenets... Outil indispensable des pirates qui hackent un
acompte sur un systŠme et ne veulent pas recevoir de e-mail sur
cet acompte pour ne pas se faire pincer. Comme le nom, le dit,
c'est gratuit... En voici quelques-uns.

telnet freenet-in-a.cwru.edu
telnet freenet-in-b.cwru.edu
telnet freenet-in-c.cwru.edu

telnet heartland.bradley.edu
login: bbguest

telnet freenet.lorain.oberlin.edu
login: guest

telnet 129.137.100.1
login: visitor

telnet yfn.ysu.edu
login: visitor

Quelques boards weird, pour changer! Croyez-le ou non, ce board
s'adresse aux jongleurs! Il est op‚r‚, en fait, par l'Association
Internationale des Jongleurs.

accŠs: ftp piggy.cogsci.indiana.edu
login: anonymous
cd pub/juggling


Unplastic news: Ces gens sont dangereux et devraient ˆtre
enferm‚s! Un must, quoi...

accŠs: ftp ftp.eff.org
login: anonymous
cd pub/journals/Unplastic_News

Certains d'entre vous auront reconnu l'adresse comme ‚tant celle
o— on trouvait, auparavant, Phrack et des centaines d'autres mags
de h/p. Malheureusement, l'Electronic Frontier Foundation n'a
plus l'audace de ses d‚buts, et abandonne la distribution de mags
pirates. Qu'… cela ne tienne, NETSYS.COM a pris la relŠve. Long
live Terminus!

Quanta, InterText, Athene, humus, purps et m00se: A jeter dans la
mˆme cellule que les mecs de Unplastic News...

accŠs: ftp quartz.rutgers.edu
login: anonymous
cd pub/journals

Projet Gutenburg: une gang de beaux fous qui ont d‚cid‚ de
transf‚rer des livres en bits, et qui les distribuent
gratuitement. Vous pouvez, entre autres, y trouver gratuitement
le CIA World Factbook...

accŠs: ftp mrcnext.cso.uiuc.edu
login: anonymous
cd etext

accŠs: ftp quake.think.com
login: anonymous
cd pub/etext


Commencez par fouiller ces banques-l…, et revenez-nous le mois
prochain pour d'autres adresses, toute l'info sur WWW, Gopher,
Archie, WAIS, et le petit nouveau, le killer d'Internet, la
terreur des biblioth‚caires: Knowbot...


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L'ENTREVUE DU MOIS

John Draper a.k.a Captain Crunch

QUAND LE DEJEUNER PEUT VOUS FAIRE ATTERRIR EN PRISON

Par THX 1138


Votre moman vous le r‚pŠte souvent: le petit d‚jeuner est le
repas le plus important de la journ‚e. Et ce n'est certainement
pas John Draper qui pourrait contredire votre mŠre. Draper s'est
d‚couvert une carriŠre d'emmerdeur des services publics et
d'empˆcheur de tourner en rond le jour o—, en ouvrant une boŒte
de ses c‚r‚ales pr‚f‚r‚es, il tomba sur la surprise que contenait
la boŒte: un petit sifflet en plastique. Mais quel sifflet! Ce
jouet en apparence anodin ‚mettait un tone de 2600 Mhz, le mˆme
tone qu'utilisent tous les systŠmes t‚l‚phoniques de la planŠte
pour lib‚rer les lignes interurbaines. La l‚gende de Captain
Crunch ‚tait n‚e.

Si vous avez lu le "Phreaker's Manual" qu'on trouve sur tout
bon board qui se respecte, ou le livre de Bruce Sterling, "The
Hacker Crackdown", vous ˆtes d‚j… au fait des exploits, p‚riples
et l‚gende de John Draper. Et le mec est aussi allum‚ (et weird)
que l'histoire veut bien le laisser entendre...

Mˆme si le hack ou le phreak proprement dits ne sont plus
ses dadas d'autrefois, Draper trouve encore le moyen de faire des
vagues et de se faire des ennemis en dealant avec un des sujets
les plus controvers‚s de l'heure chez nos voisins du sud:
l'encryption. C'est avec passion qu'il parle de ce sujet... et
d'Internet.

Nous sommes tomb‚s sur Captain Crunch au cours d'une de nos
incursions sur Internet, justement. Un ‚change anim‚ entre les
"stars" de la cryptographie (appel‚s aux States "Cypherpunks")
sur IRC nous a permis de faire sa connaissance, et de le
convaincre d'‚changer quelques mots avec NPC. Le tout s'est
naturellement d‚roul‚ en anglais, et nous traduisons pour vous...
Avec un peu de chance, Captain Crunch ne lira pas cet article ;-
)... ce qui nous permet de rigoler doucement entre nous, au vu et
au su de ses activit‚s pr‚sentes: Draper est en effet devenu un
programmeur pour MacIntosh! (grin)


Nota bene: Au cours de notre conversation, nous avons parl‚ de
Clipper et de la proposition d‚pos‚e par le FBI pour l'‚coute
‚lectronique sur les lignes digitales. Pour ceux qui ne seraient
pas au fait de ces d‚veloppements, j'ai rajout‚ un bref r‚sum‚ en
fin de texte...


CAPTAIN CRUNCH IS STILL ALIVE AND KICKING!

NPC - John Draper, il semblerait que l'‚poque o— vous accumuliez
des trunk lines grƒce … votre sifflet est bien r‚volue. Faire le
tour de la planŠte 6 ou 7 fois, juste pour le plaisir de
contr“ler les systŠmes t‚l‚phoniques a du ˆtre un sommet pour
vous. En 93, qu'est-ce qui fait que la vie vaut encore la peine
d'ˆtre v‚cue?

Captain Crunch - Je suis maintenant avec les cypherpunks. Nous
avons comme objectif de prot‚ger la confidentialit‚ dans les
‚changes qui s'effectuent dans le cyberspace. Nous utilisons pour
ce faire la cryptographie et d‚veloppons un nouveau domaine que
j'appellerai la cryptotechnologie. J'ai d'ailleurs assist‚, il y
a quelques semaines, … la conf‚rence Computers, Freedom, and
Privacy '93.

NPC - Qu'avez-vous retir‚, et qu'est-ce que le public devrait
retirer d'une telle conf‚rence?

Captain Crunch - Apparemment, l'encryption de donn‚es est un des
sujets les plus hots de l'heure. Le FBI, par exemple, avec son
projet d'‚coute ‚lectronique sur les lignes digitales, a bien
fait rire de lui. Mˆme chose pour Dorothy Denning, de
l'Universit‚ de Georgetown, qui pr‚tend que l'encryption ne
devrait pas ˆtre disponible pour les simples usagers, que les
citoyens, en fait, n'ont pas le droit d'encrypter leurs messages.

NPC - J'ai un peu de misŠre … croire qu'on parle de la mˆme
Dorothy Denning dont on lit souvent les papiers. Peut-elle ˆtre …
ce point bouch‚e?

Captain Crunch - Pr‚cisons: Dorothy est contre toute forme
d'encryption qui ne pourrait pas ˆtre lue et contr“l‚e par la
NSA, la National Security Agency. Elle est par contre pour un
projet comme Clipper, o— les citoyens d‚sirant utiliser
l'encryption devraient obligatoirement donner leurs cl‚s
publiques et priv‚es au gouvernement.

NPC - Conneries! Et comment les gens ont-ils r‚agi … cette
proposition?

Captain Crunch - Elle s'est fait carr‚ment descendre en flammes.
Mais il est trop t“t pour crier victoire: des projets de loi sont
actuellement … l'‚tude au CongrŠs, et elle a l'oreille de
plusieurs d‚cideurs publics. Mais nous, nous avons de notre c“t‚
la EFF (Electronic Frontier Foundation), le CPSR (Computer
Professionnals for Social Responsability) et l'ACLU (American
Civil Liberties Union).

NPC - Quoi de neuf, autrement?

Captain Crunch - Un enquˆteur de la police de l'tat de New York,
Donald P. Delaney, est venu nous parler des problŠmes qu'ils
‚prouvent avec les revendeurs de cartes d'appel et de PBX, les
"call-sell operations". La fraude de longue distance a augment‚
de 1000% … New York et … Los Angeles. Les gens se servent de
num‚ros de carte d'appel vol‚es, de systŠmes de PBX pirat‚s, ou,
dans certains cas, de cellulaires pirat‚s, pour vendre sur la rue
des services permettant aux gens d'appeler, par exemple, en
R‚publique Dominicaine, … moindre frais...

NPC - Nos lecteurs sont assez avertis de ce genre de pratique.
Mais, par contre, nous aimerions bien savoir o— en sont rendus
ces pirates avec la fraude cellulaire...

Captain Crunch - Ils sont maintenant capables de changer le ESN
(electronic serial number), ou de cr‚er un ph‚nomŠne de
"tumbling", ce qui signifie que chaque fois que tu fais un appel
avec un appareil "modifi‚", il va utiliser un ESN diff‚rent.

NPC - Plut“t difficile pour les coches … retracer, non?

Captain Crunch - Exactement. Mais il faut encore que le
propri‚taire du cellulaire pirat‚ ne cesse de bouger, ou il
pourra se faire rep‚rer par triangulation.

NPC - Et … part ‡a?

Captain Crunch - Les feds ont, probablement pour la premiŠre
fois, eu l'occasion de constater de visu ce que pensaient les
professionnels de l'informatique … propos de la proposition du
FBI dont je viens de vous parler.

NPC- OK, quels sont les principaux objectifs poursuivis par les
cypherpunks dont tu fais partie?

Captain Crunch - Notre but premier est de promouvoir et de
distribuer au plus grand nombre d'usager possible des programmes
d'encryption pour le e-mail, les textes et les appels
t‚l‚phoniques aussi. Nous encourageons l'utilisation de
programmes avec des cl‚s publiques. Ainsi, l'endroit o— nous nous
sommes rencontr‚s tout-… l'heure (alt.security.pgp, sur Usenet)
est en pleine ‚bullition, comme tu as pu le constater, parce
qu'il y a un type, Dave Sternlight, qui a d‚cid‚ d'‚pouser le
r“le d'une espŠce de policier d'Internet. Il poste des tonnes de
messages … tout les jours et rend la vie mis‚rable pour les gens
qui fr‚quentent cette conf‚rence, en tentant de persuader tous et
chacun de ne PAS utiliser PGP. Pire encore, il tente de persuader
les administrateurs de sites d'expulser quiconque utiliserait PGP
sur leurs systŠmes. Il leur demande aussi de ne plus offrir PGP,
pr‚tendant que les sysadmins pourraient ˆtre poursuivis parce que
ce programme viole le copyright du protocole RSA.

NPC - Copyright? Qui est sens‚ d‚tenir les droits sur
l'algorithme de l'encryption avec cl‚ publique?

Captain Crunch - La compagnie PK Partners d‚tient les droits,
mais RSA octroie les licences d'exploitation. Les gens ont
tendance a oublier que, l‚galement, tu peux utiliser le protocole
RSA sans problŠmes pour les applications non-commerciales. Enfin,
c'est notre pr‚tention. Mais, … cause que le statut juridique de
RSA est obscur, aucune compagnie, jusqu'… pr‚sent n'a eu les
couilles d'exploiter le logarithme. Philip Zimmermann (cr‚ateur
de PGP) a plus de couilles que la plupart des gens que je
connais.

NPC - A part ‡a, qu'est-ce qui est hot en ce moment?

Captain Crunch - Les "anonymous remailers", ou bureaux de postes
anonymes (voir l'article de Kermit dans NPC 8) sont trŠs
controvers‚s.

NPC - Les empˆcheurs de tourner en rond pr‚tendent, dans les alt,
qu'on ne peut pas se fier … eux parce qu'ils n'ont de compte …
rendre … personne. Personnellement, pour en avoir discut‚ avec
quelques autres membres de NPC, nous trouvons au contraire que
les sites de posting anonyme sont, pour la plupart, de bonnes
choses, qu'il faut prendre avec un grain de sel...

Captain Crunch - Il y a des utilisations fantastiques … faire de
tels sites. Avec l'anonymat qu'ils procurent, tu peux, par
exemple, d‚noncer un paquet de choses en public sans risquer de
retomb‚es majeures. Malheureusement, l'inverse est aussi vrai: tu
peux faire de la d‚sinformation... Les petits flics dans l'ƒme
qui tentent de nous "prot‚ger" des sites anonymes disent que, par
exemple, des tordus faisant de la pornographie infantile
pourraient, … loisir et sans risque de se faire pincer, utiliser
ces sites pour envoyer leurs cochonneries.

NPC - C'est typique! Quand on veut contr“ler quelque chose, on le
relie automatiquement … la pornographie ou … la criminalit‚, pour
impressionner les bien-pensants et les mettre de son c“t‚...

Captain Crunch - Et ils r‚ussissent, du moins aux tats-Unis. DŠs
qu'un site anonyme voit le jour, les administrateurs d'Internet
le font fermer. Les d‚tracteurs de l'anonymat ont r‚ussi … les
convaincre que c'‚tait n‚faste. Et pour ceux qui n'achŠteraient
pas l'histoire de la pornographie infantile, on les met en garde
contre les "bombes postales". Et si ‡a ne marche pas, on leur dit
que la plupart des sites anonymes sont en r‚alit‚ des op‚rations
policiŠres camoufl‚es.

NPC - C'est quoi, une bombe postale?

Captain Crunch - Un message d'insulte extrˆmement long...

NPC - Y'a rien l…. J'en re‡ois tout le temps sur les babs
supports NPC! Et toi, que fais-tu de ta vie?

Captain Crunch - Je travaille actuellement avec des associ‚s pour
d‚velopper une version de PGP pour Mac. Mon but principal est de
mettre l'encryption entre les mains de plus de gens possible. Le
programme pour Mac...

NPC - Si ‡a ne te fais rien, j'aimerais mieux qu'on ne parle pas
de Mac ici! Quoi d'autre? Que penses-tu de Clipper?

Captain Crunch - Je crois que l'administration Clinton n'a pas
assez r‚fl‚chi avant d'arriver avec cette proposition. Ca
m'‚tonnerait que le travail des forces policiŠres soit plus
facile avec Clipper, parce que si j'‚tais un criminel, je
n'enregistrerais certainement pas mes cl‚s auprŠs du
gouvernement. Ca me fait penser au slogan: "If guns are outlawed,
then only outlaws will have guns". Et mˆme si je suis un honnˆte
citoyen, est-ce que j'enregistrerais mes cl‚s auprŠs du
gouvernement? Le ferais-tu?

NPC - Fat chance! Et quelle est la r‚action g‚n‚rale des
cypherpunks?

Captain Crunch - TrŠs n‚gative. Je re‡ois environ 150 messages
par jour … ce sujet. Tu sais, ‡a va encore co–ter une fortune au
gouverne,ment pour g‚rer ce projet. Et puis, tu dois confier tes
cl‚s … deux services gouvernementaux en qui tu devrais avoir
confiance. Je ne peut mˆme pas imaginer un service gouvernemental
en qui j'ai confiance! Le gouvernement va devoir g‚rer des
millions de combinaisons de cl‚s. Et l'algorithme, est-on bien
s–r qu'il est inviolable? Comment a ‚t‚ choisie la compagnie qui
fabriquera le Clipper? Est-on bien s–r qu'il n'y a pas de
backdoor? Tout un paquet de questions auxquelles les autorit‚s
devront r‚pondre avant mˆme que l'on considŠre cette proposition.

NPC - Comment les gens peuvent-ils te contacter dans le
cyberspace?

Captain Crunch - Mes adresses pour e-mail sont:
crunch@well.sf.ca.us (… la maison), crunch@netcom.com (mon
systŠme pr‚f‚r‚), crunch@hacktic.nl (ma boŒte europ‚enne). Je te
donne cette derniŠre parce que j'ai trouv‚ NPC sur le systŠme de
Hack Tic! Je donne aussi des "visites guid‚es" d'Internet, … des
prix trŠs comp‚titifs. Si tes lecteurs d‚butent et d‚sirent un
coup de main, ils n'ont qu'… ‚crire "Internet guide" dans la
ligne de sujet de leur e-mail. Je vais les contacter … mon tour.
Et si vous voulez ma cl‚ de PGP, ‚crivez-moi aussi. See ya all in
Cypherspace. Rave on D00dz!!!


QUELQUES PETITES EXPLICATIONS

Le FBI et les signaux digitaux...
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
Bon, premiŠrement, il faut que vous sachiez qu'aux tats,
tout comme ici d'ailleurs, le r‚seau t‚l‚phonique est sur le
point d'ˆtre install‚ sur fibre optique. Au Qu‚bec, ce n'est plus
l'affaire que de quelques mois... Mais quand on parle de r‚seau
sur fibre optique, entendons-nous: seules les lignes entre les
centrales sont en fibre optique. Le dernier kilomŠtre jusque chez
vous est et restera en cuivre. La fibre optique … domicile, ce
n'est pas encore pour demain!

Le FBI capote … cause de la fibre optique, parce que, dans
l'‚tat actuel des choses, ils ne pourraient plus taper une ligne
… partir d'une centrale t‚l‚phonique, et acheminer cela jusqu'…
leurs bureaux. Ils seraient oblig‚s de recommencer … grimper dans
les poteaux en face de leurs victimes et de "clipper" le fil de
cuivre. Et les poteaux, ‡a ne fait pas l'affaire des flics! Bon,
je ne sais pas pour l'homme en g‚n‚ral, mais n'oublions pas que
la plupart des agents des forces de l'ordre descendent en droite
ligne du singe, et que ‡a ne leur sourit pas de recommencer …
grimper, comme leurs ancˆtres (vraiment) pas si lointains!

A cause de cela, le FBI veut faire adopter par le CongrŠs
une loi obligeant les telcos … d‚velopper un systŠme, qui va
forc‚ment r‚duire la vitesse et diminuer la qualit‚ des
transmissions par fibre, afin de pouvoir continuer … taper votre
ligne du Dunkin du coin...

Le Chip Clipper
^^^^^^^^^^^^^^^
La NSA et les forces de l'ordre voient d'un trŠs mauvais
oeil l'avŠnement de la cryptographie chez les particuliers. La
plupart des gens avertis utilisent en effet PGP, et d'autres
programmes, pour garder leurs communications confidentielles. En
foi de quoi, papa Clinton et b‚b‚ Gore veulent soumettre au
CongrŠs un projet de loi obligeant les gens … n'utiliser qu'une
seule sorte de cryptographie: la leur. Ils ont trouv‚ (par quel
moyen, personne ne le sait) une compagnie qui fabrique un chip
contenant un algorithme. Ils veulent obliger tout le monde …
utiliser uniquement ce chip. Pire encore: la loi obligerait
ensuite TOUS les utilisateurs de Clipper … enregistrer leurs cl‚s
publique et priv‚e auprŠs de deux entreprises gouvernementales.
Ainsi, si les flics veulent lire votre courrier, ils n'ont qu'…
aller chercher ces cl‚s aux endroits d‚sign‚s...

Vous voyez le problŠme d'ici: non seulement n'importe quel
zouf du gouvernement pourrait lire vos messages encrypt‚s, mais
en plus, on ne sait pas si l'algorithme utilis‚ par Clipper est
safe, et si le chip ne comporte pas de backdoor!

Vous voulez un conseil, les kids: accrochez-vous … la copie
de PGP que nous vous avons donn‚ avec le num‚ro 6. N'attendez pas
que PGP soit devenu ill‚gal pour vous le procurer!


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UNITEL NOUS VOLE!
ou
LA VENGEANCE EST UN PLAT QUI SE MANGE FROID...

par Blitzkreig

Il y a quelques mois, nous avions salu‚ l'arriv‚e d'Unitel
sur le march‚ de l'interurbain … Qu‚bec, esp‚rant que la
comp‚tition apporterait des b‚n‚fices pour les utilisateurs
d'interurbain que nous sommes et que vous ˆtes. Sots que nous
f–mes!

Nous avions soulign‚ que, selon toutes les sources
d'information disponible, l'adh‚sion … Unitel ‚tait gratuite, que
les tarifs pratiqu‚s allaient rel‚guer Bell aux oubliettes. En
fait d'arriv‚e du Messie, c'est plut“t de Judas qu'il aurait
fallu parler...

Plusieurs lecteurs de NPC nous ont contact‚ au cours des
derniŠres semaines pour d‚noncer Unitel. Ne reculant devant rien,
nous avons d‚cid‚ de livrer enquˆte. J'ai personnellement
contact‚ Unitel pour obtenir une carte d'appel. La publicit‚
‚tait formelle: tout ‚tait gratuit. L'agente au bout de la ligne
‚tait formelle: tout ‚tait gratuit. Les documents joints … ma
carte ‚taient formels: tout ‚tait gratuit. J'ai donn‚ un coup de
fil en Ontario avec ma nouvelle carte pour tester la patente...
et j'ai attendu le bill. Ca m'a co–t‚ de poser ce geste, c'est-…-
dire de faire un longue distance LGAL, mais, que voulez-vous, je
me suis fait violence car il y allait de l'int‚rˆt de nos
lecteurs!

R‚sultat: Ma communication avec Toronto m'a co–t‚ .30$ (trente
sous), trŠs exactement. Et Unitel m'a factur‚ $4.50 en frais de
service... Les CROSSEURS!!! Je n'ai fait ni une ni deux, et ai
contact‚ les bureaux d'Unitel pour me plaindre. La pauvre femme
qui m'a r‚pondu au t‚l‚phone s'appelait Janet. TrŠs gentille,
trŠs compr‚hensive, et surtout, trŠs efficace. TROP efficace: je
n'avais mˆme pas fini d'expliquer le problŠme qu'elle avait d‚j…
corrig‚ ma facture dans l'ordinateur, avait modifi‚ mon programme
de facturation, s'‚tait confondu en excuses et avait ‚l‚gamment
r‚pliqu‚: "Nous sommes d‚sol‚s, monsieur, mais on vous aura
s–rement mal expliqu‚, lors de votre inscription, les conditions
et al‚as d'utilisation d'Unitel".

En fait, elle n'avait manifestement pas affaire … ce genre
de situation pour la premiŠre fois. Elle ‚tait ‚minemment rompue
… ce genre d'exercice, ce qui me porte … croire, hors de tout
l'ombre d'un doute, qu'ils font le coup … tout le monde (ou
presque), comptant sur ceux qui sont trop mous pour se plaindre
pour augmenter leur marge b‚n‚ficiaire...

NPC va voir … ce que justice soit faite, et que les
autorit‚s comp‚tentes sanctionnent les pratiques malhonnˆtes de
Unitel. Mais ce n'est pas suffisant...

Obtenir justice est une chose, mais il faut qu'Unitel
apprenne qu'on ne crosse pas impun‚ment NPC et ses lecteurs. Ma
devise est: don't get mad, get EVEN! Ou, en bon fran‡ais: la
vengeance est un plat qui se mange froid. A quoi sert de d‚noncer
quelqu'un quand on ne peut pas dans le mˆme temps l'humilier!

Alors voici ce qu'on pourrait faire, si nous ‚tions de
mauvais gar‡ons (je rigole d‚j…: vous allez, voir, c'est
g‚nial!). Je dis, "que nous pourrions faire", mais que nous ne
ferons pas, n'est-ce pas, car c'est probablement ill‚gal
d'assouvir sa soif de vengeance et, aprŠs tout, NPC est AUSSI lu
par les flics. Mais, faisons-nous plaisir, et imaginons un
instant une situation tout … fait th‚orique, si vous voyez ce que
je veux dire...

Il y a quelques mois, lorsque Unitel est venu … Qu‚bec, en
tourn‚e m‚dia, pour lancer leur service, ils se sont tap‚s toutes
les ‚missions radio, y compris l'‚mission de Robert Gilet, le
matin, … CJRP. Le vice-pr‚sident d'Unitel lui-mˆme, Al Capone Jr.
(ce n'est pas son vrai nom, mais c'est dans l'esprit de...), …
convaincu l'animateur de faire un longue distance en utilisant
Unitel. Il a, pour ce faire, prˆt‚ sa PROPRE carte … Robert
Gilet. Celui-ci a compos‚ le code de la carte, ALORS QUE LE
TLPHONE TAIT CONNECT EN ONDES!

R‚sultat: Tous les gens qui ‚coutaient la radio ce matin-l…
on entendu le code d'accŠs du vice-pr‚sident d'Unitel. Chez NPC,
nous sommes des petits vites: nous avons enregistr‚ cet ‚pisode,
d‚compos‚ ensuite le num‚ro, et l'avons essay‚ pour voir... Ca
marche! Et ‡a doit encore marcher, car nous n'avons pas abus‚ de
ce code, pr‚f‚rant le conserver en cas de panne sŠche de PBX.
Mais nous allons maintenant lui trouver un autre usage...

Alors, voici le num‚ro de carte d'appel du VICE-PRSIDENT
d'Unitel! Eh... un instant... on ne peut pas vous donner un code
dans ce magazine. La divulgation d'un num‚ro de carte d'appel
dans les pages de NPC serait ill‚gal. Et comme nous ne voudrions
AU GRAND JAMAIS commettre quelque chose d'ill‚gal... Mais nous
pouvons PAR CONTRE vous faire un .VOC de l'‚pisode radio o— on
entend Robert Gilet composer le num‚ro. C'est ce .VOC que vous
avez aujourd'hui dans le magazine. Si vous avez un tantinet
l'oreille musicale et pour deux sous d'imagination, vous allez,
vous aussi, ˆtre probablement en mesure de reconstituer le
num‚ro.

Voici ce que vous allez faire: une fois que vous aurez
d‚chiffr‚ le code, vous allez visiter la cabine t‚l‚phonique la
plus prŠs de vous, ou tout autre t‚l‚phone o— vous ne risquez pas
grand chose. Vous allez maintenant appeler votre cousine
germaine, qui demeure au Gabon, et lui demander de vous r‚citer
l'annuaire t‚l‚phonique de sa r‚gion, en prenant son temps. Ah!
Que c'est beau de rˆver, n'est-ce pas?

Si on s'y met tous, on est capable, avant que la supercherie
soit ‚vent‚e, de faire grimper le compte d'interurbain de Al
Capone Jr. de quelques centaines de milliers de dollars! Croyez-
moi, ce $4.50 qu'Unitel a tent‚ de me voler, de nous voler, va
leur co–ter TRES cher!

Unitel et les autres grosses compagnies capitalistes peuvent
toujours continuer … exploiter le peuple, nous n'en avons, en
d‚finitive, pas cure. Le peuple aime bien se faire exploiter. Si
ce n'‚tait pas le cas, il ferait quelque chose pour se d‚fendre.
Mais quand Unitel vient tenter de crosser NPC ou un de ses
lecteurs, il faut qu'il comprenne sa douleur.

En th‚orie, bien entendu...


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AU NOM DE LA LOI...

Une premiŠre exploration du Code criminel Canadien
et du Code Civil du Qu‚bec

par Roy Bean

AprŠs avoir lu les messages adress‚s … NPC et questionnant
la l‚galit‚ des diverses op‚rations couvertes par le terme hack-
phreak, j'ai cr– bon offrir mes services l‚gaux, … titre
gracieux, histoire de remettre les pendules … l'heure.

NPC l'a souvent mentionn‚, la justice canadienne a fort …
faire pour mettre au point des lois solides permettant d'emmerder
les hackers et les phreakers. Jusqu'ici, la plupart des lois
qu'invoquent les coches lorsqu'ils placent un kid en ‚tat
d'arrestation sont bien souvent un ramassis de vieilles lois
patch‚es et rapi‚c‚es de toutes parts.

En ce qui concerne le phreak, le code criminel du Canada
dispose de quatre articles qui servent de fourre-tout:

A) VOL DE SERVICE EN TLCOMMUNICATION (Section 326)

Alin‚a 1- "Toute personne est reconnue coupable de vol
lorsqu'elle, frauduleusement, malicieusement, ou sans l'apparence
d'aucun droit, b) utilise un systŠme de t‚l‚communication ou
obtient un service de t‚l‚communication."

L'alin‚a 2 d‚finit une t‚l‚communication comme ‚tant "toute
transmission, ‚mission ou r‚ception de signaux, signes, ‚crits,
images ou sons ou information de quelque nature que ce soit, par
cƒble, ondes radio, t‚l‚, ou tout autre systŠme
‚lectromagn‚tique".

Si on regarde de prŠs les pr‚c‚dents l‚gaux invoquant la
section 326 du code criminel du Canada, on se rend rapidement
compte que, jusqu'ici, cet article cherchait surtout … prot‚ger
les compagnies de service, notamment les compagnies de
t‚l‚distribution par cƒble (voir les notes de Martin's Annual
Criminal Code 1993- Canada Law Book Inc. of Aurora Ont. -
publishers-).

L'utilisation frauduleuse de PBX, de VMB, ou de tout autre
systŠme … des fins de hack-phreak, pourrait n‚anmoins ˆtre
trait‚e par un bref en ‚vocation (pour des montants SUPRIEURS …
$1000), ce qui n'a, … ma connaissance, jamais encore ‚t‚ fait.


B) POSSESSION D'UN APPAREIL EN VUE D'OBTENIR UN SERVICE OU UN
QUIPEMENT DE T‚L‚COMMUNICATION (Section 327)

"Toute personne qui, sans excuse l‚gale, … charge de la preuve,
fabrique, possŠde, vend ou offre pour la vente ou distribue tout
instrument ou appareil ou piŠce d'appareil, dont la conception
aurait pour but premier d'obtenir l'utilisation d'un service ou
d'un systŠme de t‚l‚communication... sans paiement autoris‚..."

Au terme de la loi, un programme comme Toneloc ne saurait
pas ˆtre couvert par la section 327, qui pr‚cise EN TOUTES
LETTRES que le but premier d'un appareil illicite doit ˆtre de se
procurer des services de t‚l‚communication ill‚gaux. Toneloc
n'est pas, … ce que je sache, un "appareil". Mais ce n'est pas
une d‚fense trŠs forte. Par contre, je crois comprendre que le
but premier de Toneloc, sa fonction la plus importante, est de
scanner des num‚ros pour fins de "recensement", ce qui en ferait,
somme toute, un programme l‚gal...


C) UTILISATION NON-AUTORISEE D'UN ORDINATEUR (Section 342.1)

Alin‚a 1- "Toute personne qui, frauduleusement (a) obtient,
directement ou indirectement, un service informatique (b) par des
moyens ‚lectro-magn‚tiques, acoustiques, m‚canique ou autres, qui
intercepte ou cause l'interception, directement ou indirectement,
de toute fonction d'un systŠme informatique... (est passible
d')une sentence ne pouvant pas exc‚der 10 ans, ou est coupable
d'une offense punissable grƒce … un constat sommaire de
culpabilit‚."

L'alin‚a 2 d‚finit ce qu'est un systŠme informatique: "un systŠme
qui... (a) contient des programmes informatiques ou des donn‚es,
et (b) est construit sur des programmes informatiques,(...) (i)
effectue des op‚rations logiques et de contr“le".

Non seulement cet article s'adresse-t-il aux systŠmes
informatiques tels qu'on les entend habituellement (soit la cible
des hackers), et a ‚t‚ test‚ comme tel en cour, mais il pourrait,
… la rigueur, couvrir aussi les PBX et les VMB "qui sont
construits sur des programmes informatiques".

De plus, mˆme s'il s'agit du code criminel canadien, ce
genre d'offense peut aussi ˆtre entendu en cours provinciale en
tant qu'offense sommaire.


D) ACTES CRIMINELS (Section 430)

(1.1) "Est coupable d'acte criminel toute personne qui,
d‚lib‚r‚ment (a) d‚truit ou modifie des donn‚es; (b) transforme
des donn‚es afin qu'elles deviennent inutiles, illisibles ou
inop‚rantes (c) empˆche, interrompt ou interfŠre avec toute
utilisation autoris‚e de donn‚es; ou (d) interfŠre ou interrompt
toute personne utilisant l‚galement des donn‚es ou interdit
l'accŠs … tout usager l‚gal … des donn‚es informatiques".

Cet article a souvent ‚t‚ invoqu‚ en cour avec succŠs. La
GRC a mˆme r‚ussi, sous les termes de la section 430, … condamner
des hackers de VMB qui rempla‡aient les greetings des usagers par
des messages obscŠnes! Enfin...


ET AU QUBEC, ON S'OCCUPE DES VRAIS CRIMINELS...


Le nouveau Code civil, qui entrera en vigueur le 1er janvier
1994 (au terme d'une r‚forme qui aura dur‚ 36 ans : n'oublions
pas qu'il s'agit de fonctionnaires), r‚serve un chien de sa
chienne aux compagnies de cr‚dit.

En effet, quifax et consorts vont manger leur bas quand ils
vont s'apercevoir que, dor‚navant, l'article 38 autorisera toute
victime de l'incurie des compagnies de cr‚dit … consulter son
dossier. Mieux encore: au cas o— des erreurs s'y seraient
gliss‚es, vous pourrez exiger de la compagnie de cr‚dit qu'elle
modifie les informations erron‚es, et ce gratuitement.

L'article 40 obligera de plus Equifax … informer les
utilisateurs ant‚rieurs de toute rectification effectu‚e. Ca, ‡a
va leur couper le sifflet! Naturellement, il y aura toujours un
zouf, style p.d.g. de compagnie de cr‚dit, pour gueuler, comme
une vierge effarouch‚e, que de telles mesures vont les mettre sur
la paille. N'en croyez pas un mot! Et puis, entre nous, je ne
connais pas beaucoup de gens qui regretteraient la disparition de
tortionnaires du cr‚dit, de ces gestionnaires de l'information
confidentielle occulte...

LES RIPPEURS DE HAUTE-VOLTIGE

Dans un des derniers NPC (le 7 ou le 8, je crois) se
trouvait un entrefilet, dans la section NEWS, sur une compagnie
de Qu‚bec trouv‚e coupable de plagiat de programme. L'un des
experts cit‚s par la Couronne ‚tait Fran‡ois Wallon, v.p. de la
Compagnie nationale des experts judiciaires en informatique et
techniques associ‚es. M. Wallon nous a d‚crit, en entrevue, les
‚tapes qu'exigeait, selon lui, toute proc‚dure d'identification
d'un programme.

Alors que plusieurs experts se bornent … l'examen des codes
source, Fran‡ois, lui, procŠde en cinq ‚tapes.

1- Obtenir les codes source et les codes objet des deux logiciels
… comparer. Consulter de plus les responsables des systŠmes de
d‚veloppement. effectuer ensuite une premiŠre comparaison.

2- tablir la nature des liens entre les codes source et les
codes objet de chaque logiciel. Cela permet de constater, entre
autres, si les codes objet ont ‚t‚ compress‚s et crypt‚s et, si
oui, de quelle fa‡on.

3- Interrogatoire de chaque partie, hors-cour. Les examens
effectu‚s pr‚c‚demment, combin‚s … l'interrogatoire, permettront
de constater le degr‚ de maquillage existant entre les codes.
C'est g‚n‚ralement … cette ‚tape-ci que l'on peut confronter les
programmeurs soup‡onn‚s de plagiat avec les marqueurs
particuliers install‚s par les programmeurs plagi‚s. Exemples:
une faute d'orthographe d‚lib‚r‚e, un num‚ro d'assurance sociale
crypt‚.
4- Nouvel examen des codes, … la lumiŠre des renseignements
recueillis au cours des trois ‚tapes pr‚c‚dentes. Utilisation de
logiciels sp‚cialis‚s (DEBUG vient … l'esprit), pour tenter de
retrouver des dates ou autres symboles se retrouvant sur les deux
logiciels.

5- Confirmation de l'expert en cour de la pr‚sence des marqueurs
sp‚cifi‚s et trouv‚s lors des deux ‚tapes pr‚c‚dentes.

Wallon s'‚tonne lui-mˆme que, lors de la production d'un
logiciel original, les programmeurs ne prennent bien souvent pas
le temps de marquer leur produit, surtout lors de l'‚laboration
de logiciels dits verticaux", sur lesquels de nombreux
programmeurs travaillent, sans contacts les uns avec les
autres.Et pourtant, dit-il, c'est g‚n‚ralement LA cl‚ qui
permettra de gagner ou de perdre une cause.

Parce que pour le reste, hein, rien n'est ‚vident: les
nouvelles technologies, les nouveaux logiciels de cr‚ation, les
langages de quatriŠme g‚n‚ration, tout contribue, pour peu qu'on
soit habile, … maquiller et … diminuer au maximum le caractŠre
distinctif de programmation d'un auteur de logiciel. Ce
maquillage peut mˆme, dans certains cas, s'effectuer de maniŠre
automatique aujourd'hui...


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DON QUICHOTTE EST DE RETOUR
ou
ROBERT BERTRAND ET LE "RENOUVEAU POLITIQUE"

par Blitzkreig

Il s'appelle Robert Bertrand. Il a 59 ans. Il vient de
d‚couvrir l'informatique. Et ce qu'il a vu c'est une Rossinante
pour aller combattre les moulins … vent, les baudruches gonfl‚es
d'air, qui tr“nent sur la colline parlementaire. Robert Bertrand
est un Don Quichotte. Pas un cingl‚ ou un demeur‚, non. Un doux
rˆveur, qui baigne dans un oc‚an de na‹vet‚. Mais avant de
l'ostraciser, demandons-nous si nous avons encore besoin de
rˆveurs...

Don Quichotte s'est ouvert un babillard appel‚ RENOUVEAU
POLITIQUE. Il s'est parti un mouvement appel‚ NOUS LE PEUPLE. Il
croit qu'avec l'avŠnement du modem et de l'ordi dans toutes les
maisons, nous sommes capables de changer les gouvernements. Et
quel mal y-a-t-il … ‡a? AprŠs tout, nous avons un mouvement,
baptis‚ Northern Phun Co, nous traŒnons sur les babillards, et
nous croyons qu'avec un modem et un ordi dans toutes les maisons,
nous pouvons d‚truire, c'est-…-dire changer, la soci‚t‚.

Certains nous diront que Bertrand est trop doux et trop
mod‚r‚, que ses coups manquent d'ardeur, et, qu'en somme, il
s'attaque au monolithe qui ‚crase nos libert‚s avec un cure-dent
ou une pince … ongle. Ca risque de lui prendre BEAUCOUP de temps.

Ben, je vous dirai que, peut-ˆtre que NPC s'attaque au mˆme
monolithe avec de la dynamite, cette fois, mais qu'ainsi on
risque d'abŒmer les meubles et les gens. Sa m‚thode est peut-ˆtre
meilleure que la n“tre. Et puis, lui a un programme politique
(mˆme si plusieurs s'en gaussent), et nous pas (ou si peu). Par
contre, nous avons dans nos ‚crits la virulence d'un Merlin
L'Emmerdeur et le caractŠre incisif de notre jeunesse. Don
Quichotte, quant … lui, … le style un peu plat et fade d'un b‚ret
blanc.

En somme, quelque part lui et nous nous rejoignons, … ceci
prŠs qu'il abhorre l'anarchie, et que nous l'avons ‚lev‚e en
religion. Et, … tout prendre, aprŠs lecture et relecture de ses
textes, je dois avouer que son "programme" est bien pens‚, mˆme
s'il semble totalement illusoire.

Mais, qui sait, Don Quichotte est un rˆveur, peut-ˆtre est-
il aussi un visionnaire. Et de toutes fa‡ons, je vous le
redemande: avons-nous les moyens de nous passer de rˆveurs?
Lisez.


MANIFESTE
DU RENOUVEAU POLITIQUE PAR LE PEUPLE VIA L`INFOPEUPLE
RENOUVEAU POLITIQUE BBS 1-418-529-0713

NOUS, -LE PEUPLE-,
NOUS NOUS DEVONS DE NOUS PRENDRE EN MAIN

Nous avons cru dans nos partis politiques, nous avons cru
dans nos politiciens, nous avons cru dans nos ‚lus, nous avons
cru dans ceux qui pr‚parent les lois, nous avons cru dans ceux
qui passent les lois.

Toutes ces -bonnes gens- se sont servis de leurs pouvoirs
que nous -le peuple- leur avons donn‚ pour leur permettre:

- la cr‚ation de d‚ficits de plus en plus importants;
- une augmentation des dettes incontr“lable;
- une augmentation des taxes qui ‚tranglent le petit; le
moyen et le gros contribuable;
- des augmentations d`imp“ts jusqu'… la r‚troaction;
- de favoriser le plus possible les membres des partis,
les amis des partis, les travailleurs des partis, les
officiers des partis;
- de se faire ‚lire -traditionnellement- pour quatre ans,
mais pour mieux servir les int‚rˆts des partis, ils
restent au pouvoir pour cinq ans;
- de se transmettre, par l`interm‚diaire du parti, le
pouvoir, alors que -LE POUVOIR- appartient au peuple
d'abord.
- de continuer … nous faire des promesses, des promesses,
des promesses.

Nous, LE PEUPLE, nous pouvons dire avec fiert‚:

VOUS VOUS ETES BIEN SERVIS DU SYSTEME TRADITIONNEL.
MAINTENANT, C'EST ASSEZ !
MAINTENANT, C'EST FINI !

Les nouvelles technologies dont les hautes administrations
se sont servies pour mieux nous contr“ler, pour mieux nous faire
payer, ces mˆmes technologies sont … notre port‚e et peuvent nous
ouvrir des avenues que l'on se doit,

NOUS, LE PEUPLE

dŠs -maintenant- sans autre d‚lai - utiliser.

Vous le remarquez, les technologies sont l…; ce ne sont pas
les partis politiques et tous les int‚ress‚s dans les partis
politiques qui nous proposent de se servir des nouvelles
technologies.

Ils n'ont aucun int‚rˆt … faire cela. Et pourtant, les
partis politiques le savent: LE POUVOIR APPARTIENT AU PEUPLE, pas
seulement une fois … tous les quatre ou cinq ans.

Comprenez bien ceci:

plus de deux millions de foyers qu‚b‚cois
possŠdent un ordinateur dans la maison.

500,000 foyers possŠdent un "MODEM".


La technologie DU PEUPLE est d‚j… entre les mains du PEUPLE.

Et continuons … bien comprendre ce qui suit:

AUJOURD`HUI MEME, grƒce … l`utilisation d`un MODEM,
500,000 foyers qu‚b‚cois pourraient communiquer entre
eux ou avec une base de donn‚es qui est la leur; ils
pourraient se parler par l`interm‚diaire d`un clavier;
ils pourraient se comprendre en se partageant des
textes.

Et, ce qui est encore plus important, ils pourraient
VOTER.

Plus besoin de d‚put‚s, plus besoin d'‚lus pour les
repr‚senter. Ils voteraient eux-mˆmes. Les votes
pourraient se faire quotidiennement, hebdomadairement,
mensuellement ou de toute autre maniŠre que LE PEUPLE
lui-mˆme jugera utile.

Vous croyez que c`est une vision futuriste, qui sera sur le
march‚ dans deux ans, dans trois ans, dans cinq ans. NON, NON,
NON.

C'est une technologie qui est pr‚sente, maintenant; c'est
une technologie que nous, LE PEUPLE, pouvons nous servir
maintenant, et qui est … notre port‚e, maintenant.

Les groupes politiques, les partis politiques n'ont pas
int‚rˆt … perdre TOUS LES POUVOIRS dont ils savent se servir. Les
partis politiques, mˆme avec leurs congrŠs dits d‚mocratiques
mais bien organis‚s d'avance, ne nous pr‚sentent pas les avenues
d‚mocratiques qui sont … notre port‚e, maintenant.

Qu'est-ce que nous avons besoin pour r‚ussir ENSEMBLE, nous,
LE PEUPLE :

- un ordinateur (pour ceux qui ne le possŠdent pas, c'est
un investissement minimal de 3 ou 400.00$.)
- un modem (de 40.00$ et plus)

Prenez le temps de magasiner et une fois ‚quip‚, LE PEUPLE
se prendra en main. C'est une question de jours, de semaines, de
mois. Pas une question d'ann‚es.

On aura plus besoin de PARTIS POLITIQUES, on aura plus
besoin de PARLEMENTAIRES, on aura plus besoin de se payer des
gens pour les voir se parler et ne rien dire.

AU PEUPLE de se d‚signer des ADMINISTRATEURS qui seront …
SON SERVICE. C'est un cheminement qui est … notre port‚e
imm‚diatement pour ceux qui ont l'‚quipement voulu et dans les
jours qui suivent pour ceux qui se joindront.

Pour ceux qui possŠdent les outils voulus: vous pouvez
communiquer imm‚diatement avec le RENOUVEAU POLITIQUE PAR LE
PEUPLE via L'INFOPEUPLE 1-418-529-0713. C'est le num‚ro pour
rejoindre notre systŠme informatis‚.

Poursuivons ENSEMBLE et comprenons-nous bien.

Si vous communiquez … l'aide de votre ordinateur, avec votre
voisin, ou avec nous, nous devons vous demander de vous
identifier:
Pr‚nom et nom:_____________________
Votre adresse:_____________________
Votre No de t‚l.:__________________
Votre alias:_______________________

Votre voisin, s'il vous connaŒt, vous acceptera
imm‚diatement, et vous permettra d'entrer dans toutes les options
que lui-mˆme a d‚cid‚ que son ordinateur peut vous offrir.

S'il ne vous connaŒt pas, il prendra des pr‚cautions pour ne
pas se faire jouer. Vous serez accept‚, g‚n‚ralement dans les
heures ou les 24 heures qui suivront. Tout le monde doit se
prot‚ger: mˆme les ordinateurs.

Depuis prŠs de deux mois, maintenant, nous avons cr‚‚ une
base de donn‚es dans laquelle, nous vous invitons … vous
enregistrer. Venez visiter notre ordinateur. Notre ordinateur est
au service du PEUPLE. Aucun frais. Vous comprendrez qu'il y va de
l'int‚rˆt de chacun et chacune d'entre nous.

Si notre base de communication est prˆte, notre r‚seau de
communication du RENOUVEAU POLITIQUE PAR LE PEUPLE reste …
‚tablir.

Nous voulons que des individus responsables communiquent
avec nous pour cr‚er, dans toutes les r‚gions administratives du
Qu‚bec, un minimum de 5 bases de communication de L`INFOPEUPLE.
Si besoin, il y a, des bases de donn‚es seront ajout‚es.

Vous le comprenez: c`est sur une base de b‚n‚volat. Il faut
croire dans la force du PEUPLE. Lorsque le PEUPLE se prend en
main, rien ne lui est impossible.

Il faut se rappeler: L'ANARCHIE ne servirait que les
int‚rˆts de ceux qui sont en place.

D‚j… 500,000 qu‚b‚cois pourraient joindre le mouvement
imm‚diatement. Il est temps d'agir. Il faut se parler, il faut se
comprendre, il faut travailler dans le mˆme sens, il faut
s`‚quiper et il faut s'unir.

Les technologies sont l….
Servons-nous-en pour NOUS, LE PEUPLE.
Notre babillard est ouvert 24 heures par jour et 7 jours par
semaine. A vous de venir voir. Vous comprendrez l'importance de
votre geste.

Robert Bertrand, journaliste ind‚pendant,
responsable op‚rateur (SysOp),
RENOUVEAU POLITIQUE BBS 1-418-529-0713

RENOUVEAU POLITIQUE PAR LE PEUPLE via L'INFOPEUPLE
............ organisme sans but lucratif ..........

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Et voici le genre de communiqu‚ qu'on peut trouver sur ce
babillard...


VERS UN RENOUVEAU DANS LA REPRSENTATION DMOCRATIQUE
TU SUIS LE PARTI OU TU SORS

Au cours des derniŠres ann‚es, tant au CANADA qu'au QUBEC,
pour ne parler de ce qui est prŠs de nous, nous avons vu des
d‚put‚s se faire dire d'entrer dans le rang des partis politiques
existants, ou d'en sortir. Des exemples: Jacques Rochefort, Guy
Bisaillon, Jean Allaire, Mario Dumont, Guy B‚langer, pour les
lib‚raux; tous les d‚put‚s faisant partie du Bloc Qu‚b‚quois qui
‚taient, soit conservateurs au f‚d‚ral, ou au parti lib‚ral
canadien. Et, sans doute, plusieurs autres.

Ce que je retiens, pour les fins de mon pr‚sent article,
c'est qu'une fois ‚lu sous la banniŠre d'un parti, le d‚put‚ doit
suivre imp‚rativement la voie trac‚e par le CHEF. Sinon, tu dois
partir.

POURQUOI TANT DE DPUTS ?

Pourquoi, nous, les citoyens, devons-nous ‚lire tant de
d‚put‚s ? "Parce qu'il y a une circonscription et qu'il faut un
d‚put‚ par circonscription", me direz-vous. Qui d‚termine le
nombre de circonscriptions que le Qu‚bec doit avoir au Qu‚bec et
… Ottawa? "Ce sont les lois qui le d‚terminent et les lois sont
vot‚es par les d‚put‚s".

Et voil…! On peut maintenant se le dire et le comprendre :
l'int‚rˆt des d‚put‚s c'est qu'il y ait beaucoup de d‚put‚s.
"C'est grossiŠrement sch‚matis‚", me direz-vous; mais, au fond,
c'est la pure v‚rit‚.

UN DPUT EST-IL TENU DE NOUS REPRSENTER?

Quand est-ce qu'un d‚put‚ nous repr‚sente vraiment? Le soir
des ‚lections? Et puis aprŠs? Il suit la ligne de parti. Mais le
parti... … qui appartient-il?

Avez-vous l'impression que le parti lib‚ral du Qu‚bec dirig‚
par son chef Robert Bourassa vous appartient?

Avez-vous l'impression que le parti conservateur de BRIAN
MULRONEY vous appartenait? Et le parti convervateur de madame Kim
Campbell vous appartient-il?

Juste pour voir... Le parti lib‚ral de Jean Chr‚tien vous
appartiendrait-il?

Si l'un et l'autre des partis politiques ne vous appartient
pas, c'est dire qu'il appartient … d'autres... d'autres qui ont
un int‚rˆt certain … ˆtre dans le parti.

Est-ce que l'on doit comprendre que la ligne d‚termin‚e par
le parti n'est pas n‚cessairement la voie du peuple qui vient
d'‚lire son d‚put‚?

Est-ce cela "NOTRE" DMOCRATIE? On se sert du peuple pour
satisfaire les besoins prioritaires du parti!

SE SERVIR DU PEUPLE. C'EST LA LOI DU PARTI.

Le peuple est-il moins important que le parti politique?
Faut-il vraiment comprendre que le peuple passe en deuxiŠme lieu?
Essayons de bien comprendre cela.

Analysons ce qui vient de se passer … Ottawa. Brian Mulroney
a d‚missionn‚ comme chef de parti. Il a demand‚ … l`ex‚cutif de
son parti de choisir un nouveau chef. Les membres du parti
conservateur ont choisi un nouveau chef pour satisfaire les
besoins du parti.

Le nouveau chef du PARTI CONSERVATEUR a ‚t‚ ‚lu. Vous le
savez: Madame Kim Campbell. Et monsieur Brian Mulroney
d‚missionne comme Premier Ministre.

C'est madame Kim Campbell qui devient "notre" Premier
Ministre grƒce aux membres du parti conservateur qui l'ont ‚lue!
Bravo! Le peuple doit reconnaŒtre "son" Premier Ministre qu'il
n'a pas ‚lu lui-mˆme! C'est le parti qui l'a ‚lue.

Je vous le demande: "Est-ce que le parti est plus important
que le peuple"?

  
Il faut le constater: le peuple passe en
deuxiŠme. C'EST FORT UN PARTI. C'est beau la d‚mocratie ... VOX
POPULI, VOX DEI. Que c'est beau la d‚mocratie! Le parti politique
a son chef. Pour le parti politique, c'est ‡a qui est important.
Le peuple, qu'il attende son tour...

LE PEUPLE DOIT REDEVENIR LE MAITRE DU JEU

C'est peut-ˆtre fou mais je vous invite … rˆver avec moi
quelques minutes... Non pas d`un rˆve fou, mais d`un rˆve
possible.

On ne peut servir deux maŒtres: le parti et le peuple. Il
faut donc faire un vrai m‚nage. Quand avons-nous d‚poussi‚r‚ le
systŠme la derniŠre fois? Jamais. Les ‚lus du soi-disant peuple
ont-ils fait des pas pour changer le systŠme? Tous ceux qui ont
cherch‚ … formuler des r‚formes ont quitt‚ la politique.
Pourquoi?

"C'est dur " d'ˆtre un politicien!

Les ‚lus, tels qu'organis‚s jusqu'… pr‚sent, n'ont fait que
cumuler les dettes et les d‚ficits et se servir du pouvoir pour
les fins du parti. Les ‚lus pensent au peuple en deuxiŠme lieu.
Les ‚lus servent deux maŒtres. Il faut mettre un terme … cela.

Dor‚navant, il ne faudra servir qu'un maŒtre: le peuple.
Pour ce faire il faut diminuer le nombre d'‚lus et les mettre …
NOTRE SERVICE.

Vous le savez: plus ils sont nombreux, moins ils sont
responsables; moins ils sont efficaces! Et c'est vrai dans toutes
organisations.

109 DPUTS A LA RETRAITE

Je me mets … rˆver d'un seul d‚put‚ par r‚gion
administrative du Qu‚bec. Il y en a 16 r‚gions administratives au
Qu‚bec. Un d‚put‚ ‚lu par r‚gion.

On vient de faire disparaŒtre 109 d‚put‚s du Qu‚bec …
l'Assembl‚e Nationale. Les 109, on les met … la retraite. Les
‚lus qui seront l…, ils y seront pour servir les int‚rˆts des
citoyens. Ils n'auront pas le temps de servir deux maŒtres.

Les 16 ‚lus deviennent MINISTRES pour administrer le Qu‚bec.
Ils ne sont plus au service d'un parti politique. Ils sont au
service de la population. La politique vient de prendre le bord.

Ce sont des citoyens ‚lus au service de leurs concitoyens.
Qu'est-ce qui nous empˆche de faire cela? Rien. Les 500 premiŠres
ann‚es du Parlement Britannique n'ont-elles pas fonctionn‚ sans
l'existence d'un parti politique? On peut donc se d‚barrasser des
partis politiques.

Ce n'est pas fini. Je continue … rˆver avec vous. Je rˆve
d`un rˆve possible.

16 MUNICIPALITS AU QUBEC

Pour chacune des 16 r‚gions administratives du Qu‚bec, je
rˆve de l'existence d'une seule municipalit‚ dirig‚e par un maire
avec un conseil compos‚ d'un maximum de 25 repr‚sentants ‚lus par
chacune des 16 r‚gions administratives du Qu‚bec.

Si on ne veut pas que cela s'appelle MUNICIPALITS, on peut
les appeler COMMUNAUTS URBAINES ou COMMUNAUTS RGIONALES.

L'important c'est de diminuer de fa‡on majeure le nombre de
municipalit‚s. L'objectif de toutes ces r‚formes: on doit servir
le peuple. Et le peuple doit se prendre en main. Et ce n'est pas
encore fini.

16 COMMISSIONS SCOLAIRES

Je rˆve du mˆme rˆve pour les COMMISSAIRES d'‚coles. Une
commission scolaire par r‚gion administrative du Qu‚bec. Et tout
cela c'est … notre port‚e, si on le veut.

Le d‚veloppement des communications remplacera
avantageusement tout le bois mort !

D'o— provient cette id‚e d'‚lire autant de d‚put‚s, de
maires, de conseillers, de commissaires d'‚cole? On fait partie
de la tradition britannique. Et tout est dit. Ne pourrait-on pas
y changer quelque chose?

UN REGARD SUR CE QUE L'ON NOUS A FAIT

AprŠs le r‚f‚rendum de l'an dernier, vous, citoyens, vous
seriez-vous permis de nommer quinze nouveaux s‚nateurs et faire
payer la note par vos concitoyens? Seriez-vous fier d'ˆtre nomm‚s
SNATEUR dans de telles circonstances?

Vous, citoyens ordinaires, iriez-vous si‚ger au SNAT que la
majorit‚ des gens voudraient voir disparu?

Le Premier Ministre ‚tait-il oblig‚ de les nommer? Il faut
savoir qu'aucune loi n'obligeait le Premier Ministre Brian
Mulroney … les nommer. En les nommant il a satisfait ses propres
caprices et ses propres besoins de partisanerie. Incroyable, mais
vrai! Les fidŠles collaborateurs ont ‚t‚ nomm‚s au S‚nat pour
services rendus aux partis politiques. LES PARTIS POLITIQUES SE
SERVENT. Le peuple paie la note.

Ces nominations ne r‚pondent … aucune exigence
parlementaire. Il les a nomm‚ pour sa post‚rit‚ … lui, pour son
bien-ˆtre personnel et pour le bien-ˆtre de son propre parti.


C'est nous, le peuple, qui payons la note, qui allons
continuer … payer la note et … subir les effets du systŠme. Il
pourrait nous dire: "VOUS N'AVEZ PAS ACCEPT CHARLOTTETOWN? ET
BIEN, PAYEZ MAINTENANT, BANDE DE CAVES!"

Il en faut du culot, de l'audace pour proc‚der … ces
nominations. A nous aussi, il en faudra de l'audace, du culot!

Vous seriez-vous permis de faire le tour du monde pour
saluer vos collŠgues des autres pays avant de quitter la scŠne et
faire payer la note par vos concitoyens? Et pourtant, on l'a fait
avec tout le culot et l'audace qu'il a fallu.

Vous seriez-vous permis de vous fˆter en vous servant des
sommes d'argent de vos concitoyens-contribuables?

LA REPRSENTATION DU QUBEC A OTTAWA

J'ai peine … sugg‚rer quelque chose pour Ottawa quant … la
repr‚sentation. Il faudra n`envoyer qu'un maximum de 16
repr‚sentants pour ˆtre fidŠle aux 16 r‚gions administratives.

Pour ce faire, il faut s'entendre avec le premier ministre
du Canada, les premiers ministres des autres provinces, les
repr‚sentants des territoires, les chefs des diff‚rents groupes
autochtones, tous les parlements, tous les partis politiques
et...il faut l'unanimit‚!

L… mon rˆve ne me le permet pas. Il faut arrˆter de perdre
notre temps. Il est encore temps de le comprendre.

Pour l`ensemble des rˆves qu'il nous est possible de
r‚aliser j'avancerais dans les avenues qui sont d‚mocratiquement
possibles.

L'ANARCHIE NE SERVIRAIT PAS LE PEUPLE

Nous avons un choix collectif … faire: ou bien on agit
ensemble dans un ordre certain ou bien tout va finir dans un
d‚sordre qui est ‚galement certain. Dans ce cas, le peuple serait
encore deuxiŠme. Le temps nous presse de passer … l'action.

Il n'est pas vrai que nous ayons besoin de tous les ‚lus que
le systŠme continue d'ajouter. Essayez, entre amis, de nommer 16
ministres actuels qu'il vaudrait la peine de garder? Y aurait-il
16 d‚put‚s et ministres actuels que vous et vos amis aimeriez
garder?

DU REVE A LA RALIT

Rappelez-vous MARTIN LUTHER KING! Il a rassembl‚ son peuple
et il s'est mis … rˆver. Son rˆve n'est-il pas devenu r‚alit‚
aprŠs moins de trente ans?

C'est aux citoyens que nous sommes que doit revenir le
pouvoir sur nos ‚lus. Nos ‚lus ne seront plus au service du parti
mais bien au service du peuple. Le peuple doit avoir la priorit‚
sur l'existence de tout parti politique que ce soit.

Passons … une autre ‚tape. AprŠs avoir rˆv‚, imaginons
ensemble notre nouvelle r‚alit‚.

LA RGION ADMINISTRATIVE devient le p“le d`attraction:

. un d‚put‚ ‚lu au Qu‚bec par r‚gion administrative
et il devient ministre au service de la population
au Parlement de Qu‚bec
. un maire ‚lu par r‚gion accompagn‚ de 25
conseillers ‚lus au service de leurs concitoyens
. un pr‚sident de commission scolaire par r‚gion avec
25 conseillers ‚lus au service de leurs concitoyens
. ( peut-ˆtre faudrait-il deux commissions scolaires
pour satisfaire … nos populations sur la base
linguistique: … nous, citoyens de s'ajuster
pour respecter notre diversit‚ )

Voyez-vous ces multiples d‚doublements administratifs
disparaŒtre? Arrˆtez-vous un moment et pensez-y bien!


Le nombre de d‚put‚s disparus,
Le nombre de maires disparus,
Le nombre de conseillers disparus,
Le nombre de commissaires d'‚coles disparus.

Une chose ne changerait pas. Les besoins des gens. On aurait
certainement plus d'argent pour r‚pondre aux vrais besoins de
notre population.

NE PAS VOIR LES SOLUTIONS DANS LES PARTIS POLITIQUES

C'est dans la r‚flexion commune que nous trouverons nos
solutions. Ne permettons pas … l'anarchie de dominer notre
cheminement. L'objet de mes rˆves pourrait ouvrir des avenues que
nous pourrions d‚mocratiquement emprunter ensemble.

Faut-il attendre que de telles d‚cisions nous proviennent
des membres des partis politiques actuels? Vous le voyez: il n'y
va pas des int‚rˆts des partis politiques de soumettre de tels
changements.

L'‚vidence ne vous saute-t-elle pas aux yeux? S'il n'y va
pas de leurs int‚rˆts d'agir ainsi... quels int‚rˆts servent-ils?


Il nous faut autant d'audace et de culot que d‚put‚s et
ministres peuvent en avoir pour permettre et laisser passer
autant de grossiŠres erreurs, autant de dettes, autant de
d‚ficits, autant de nominations d'amis pour services rendus …
l'un ou l'autre parti.
Aux jeunes et aux moins jeunes de s'atteler … la tƒche
imm‚diatement pour mieux d‚finir notre nouvelle r‚alit‚
d‚mocratique des prochaines ann‚es. Il devient urgent de faire
cette r‚flexion et de passer … l'action.


Robert Bertrand, citoyen, enseignant … la C.E.C.Q.,
tudes en science administrative et en science politique,
Un.Laval
305, rue Dorchester,
Qu‚bec. G1K 5Z9
TL.: 529-2013


- 30 -


"Tu diras … tout l'monde
que Don Quichotte est revenu..."

-Michel Rivard, "Don Quichotte"


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úAú úPúRúEúVúIúOúUúSúLúYú úUúNúKúNúOúWúNú úLúIúFúEúSúTúYúLúEú


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HISTOIRE DU CRACKING

par emil1


From: an23863@anon.penet.fi
Subject: here it is.
To: ae092@freenet.hsc.colorado.edu

On m'a demand‚ d'‚crire quelque chose sur la scŠne du crack.
Pas comme dans "dope", mais plut“t comme dans "d‚barreur",
idiots! Un premier survol de la scŠne internationale me semble de
rigueur. A mon avis, la "vraie" vocation du cracker est apparue
avec le Commodore 64. Tout a d‚but‚ lorsque quelques allemands
ont commenc‚ … mettre de belles intros dans leurs copies, et …
r‚pandre celles-ci partout o— le t‚l‚phone se rendait. Le boum
initiale dans le milieu des crackers … pris des proportions
inou‹es, et la scŠne europ‚enne est alors entr‚e en contact avec
les ‚l‚ments les plus... agressifs... du continent am‚ricain. Les
premiers contacts se d‚veloppŠrent autour de 86. Ainsi, quelques
mecs des vieux pays commencŠrent … recevoir des lettres et des
appels des States, leur demandant des "Cool releases, not HOT
ones". Le cracking connut son effet "boule de neige" … mesure que
de plus en plus de gens apprenaient … "coder" et … "d‚plomber",
jusqu'… ce que, paradoxalement, il y ait trop de gens aptes …
d‚barrer des programmes. Treize … la douzaine: les groupes de
crackers pullulaient sur les boards; comment d‚cider quel groupe
‚tait Cool par rapport … un autre? C'est … ce moment qu'on
introduisit le facteur de "vitesse" des releases, des parutions.
D‚sormais, un groupe devrait faire plus que de d‚plomber un jeu:
il devrait ˆtre aussi le premier … le faire! mais qui pourrait
s'instaurer arbitre de cette comp‚tition pour le moins originale?
Qui pourrait faire la diff‚rence et compter les points? C'est
pr‚cis‚ment … ce moment que les States prirent v‚ritablement le
contr“le de la scŠne, au d‚triment des europ‚ens. Les BBS aux
States fleurissaient et poussaient comme des champignons, et les
groupes europ‚ens se d‚menaient comme des beaux diables pour se
trouver des HQ en sol ennemi. Le principal avantage des
am‚ricains: les cartes d'appel! Contrairement … la croyance
populaire, les groupes de crackers europ‚ens n'‚taient pas
vraiment des phreakers consomm‚s. Donc, ils ‚taient … la merci
des amerloques vers‚s dans le phreak pour les contacter et les
repr‚senter en sol ‚tatsunien. Les amerloques, n'ayant pas
d'oc‚an … traverser, distribuaient … qui mieux mieux du 0 days …
qui en voulait. C'est ainsi que disparut des cracks le concept
premier de "qualit‚" (la sp‚cialit‚ des Euros), et qu'on ne parla
plus que de "first releases" (avantage USA).

La scŠne n'a que peu chang‚ depuis. Mais arrive Internet! Le
Net est, petit … petit, en train de devenir le royaume des
pirates, et il facilite les ‚changes entre les continents, …
moindre co–t. Bien s–r, Internet … lui seul ne renversera pas,
dans un futur imm‚diat, la pr‚pond‚rance du warez am‚ricain sur
le march‚. Mais il est in‚vitable que le transport des warez
euros sur Internet occupe un jour le haut du pav‚, une fois de
plus. Internet est la solution id‚ale, car les cartes se de plus
en plus difficiles … utiliser, les PBX sont de plus en plus
difficiles … trouver, ce qui nous fait dire que mˆme les
am‚ricains vont devoir se rabattre sur Internet. Et les Euros
vont d‚j… y avoir camp‚ leur bases...

Mais qui suis-je pour parler ainsi? Qu'il suffise de dire
que je fut membre de Triad, Agile, Light et Censor Design sur le
C64. Tout cela est du pass‚, mais je ne d‚sire toujours pas
utiliser mon handle pour des raisons de s‚curit‚.

Conclusions: La scŠne Amiga n'a pas r‚ussi et ne r‚ussira
jamais … approcher le niveau de la scŠne du C64. Les compatibles
IBM occupent … mon avis cette place, avec des bons groupes qui ne
commettent pas les erreurs des groupes Amiga, c'est-…-dire 1)
ˆtre trop commercial, et 2) releaser des produits qui ne
fonctionnent pas (mˆme si les docs sont souvent plus complŠtes!).
Pour ceux qui ont tƒt‚ de la scŠne Amiga, il suffit de vous
rappeler les b‚vues de Angels (sorry Conqueror but the truth is
the truth).

Mais il y a une nouvelle scŠne, qui se d‚veloppe avec la
fulgurance et l'‚nergie de la premiŠre vague C64. Il s'agit de la
scŠne du snes/sega. L'Une des raisons de cette popularit‚ est
probablement que c'est la scŠne dans laquelle on retrouve le plus
d'ex-crackers du C64, alors que la scŠne Amiga ne contient que
des lamers qui n'ont jamais r‚ussi … percer sur la C64. C'est
d‚finitivement l… que l'action se passe, et la snes\sega est …
surveiller, et ce dans un futur trŠs rapproch‚. Ainsi, en SuŠde
(et probablement bient“t partout), les nouvelles machines
snes\sega qui arrivent sur le march‚ contiennent un chip qui peut
d‚tecter un copieur connect‚ sur la machine originale. Lorsque
cette d‚tection est ‚tablie, le chip "grille" le processeur.
Pourquoi est-ce que cela est excitant?

Cela s'explique trŠs facilement de deux maniŠres:

1) Seul un petit nombre de d‚tenteurs de snes pourront
d‚sormais copier les jeux sur leur console, et le nombre de
lamers va forc‚ment diminuer.

2) Les maisons de softwares originaux vont faire une tonne
d'argent et vont pouvoir ainsi d‚velopper plus de nouveaux jeux.

Pour ˆtre franc, je crois que si l'on veut une scŠne cool,
il est grand temps de joindre la scŠne snes. Je ne dis pas que
les warez sur snes sont meilleurs que ceux sur les PC, mais tout
simplement que la scŠne est meilleure.

Ce texte est bas‚ principalement sur mon exp‚rience. Je
crois que la scŠne snes et celle PC vont sa rapprocher de plus en
plus l'une de l'autre. Qui sait, un cracker, quelque part, est
probablement en train de coder un ‚mulateur pour programmes snes
sur PC!

En esp‚rant vous avoir dress‚ un portrait global du la scŠne
du crack, je vous salue bien bas...

Emil1


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úAú úPúRúEúVúIúOúUúSúLúYú úUúNúKúNúOúWúNú úLúIúFúEúSúTúYúLúEú


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BONJOUR LA POLICE!
ou
LES FORCES DE L'ORDRE A L'OEIL

par THX 1138


Une nouvelle chronique (encore une!) que l'on essaie ce
mois-ci, en esp‚rant qu'elle vous fera sourire un peu. Un petit
r‚sum‚, mois aprŠs mois, des diverses b‚vues policiŠres sur ce
beau continent qui est le n“tre... Si vous tombez sur une coupure
de journal, faites-nous l… parvenir...

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L'officier Robert Sabetta, de Foster (Rhodes Island) a
abattu trois adolescents et bless‚ un autre au cours d'une
tentative pour faire disparaŒtre des t‚moins d'un acte de
brutalit‚ policiŠre dont il s'‚tait rendu coupable. Sabetta, 23
ans, s'est pr‚sent‚ au garage o— travaillait Frank Sherman, 16
ans, et lui dit: "Tu vas mourir", avant d'ouvrir le feu. Sherman
avait log‚ une plainte contre Sabetta, celui-ci l'ayant frapp‚
avec sa torche et lui ayant bris‚ des dents, lors d'une
interpellation pour un feu rouge br–l‚. Le chef de police de
Foster, Donald Kettelle, excuse ainsi le geste de Sabetta: "Ca le
d‚rangeait beaucoup parce que s'il avait ‚t‚ reconnu coupable, il
aurait pu perdre son grade"...

Un policier de St-Hubert est questionn‚ par ses pairs …
propos de ses fr‚quentations. La S–ret‚ du Qu‚bec a effectu‚ une
descente … Ste-H‚lŠne de Bagot, … 55 km. de Montr‚al, et y a
confisqu‚ 25 plants de cannabis. Le couple arrˆt‚ compte le
policier parmi ses amis... qui n'a pas, jusqu'… date, ‚t‚
autrement inqui‚t‚.

Le patrouilleur Eric John Hamby, de Riverside (Californie),
a ‚t‚ renvoy‚ aprŠs avoir ‚t‚ accus‚ d'assaut sexuel sur cinq
jeunes femmes, alors qu'il ‚tait en service. Hamby, 24 ans, est
aussi l'objet d'une poursuite de 1 million de dollars pour stress
‚motionnel d‚pos‚e par une mŠre de famille de deux enfants.

Un rapport du coroner indique que la brutalit‚ policiŠre
pourrait ˆtre la cause du d‚cŠs de Ernst ProphŠte, 34 ans, de
Montr‚al. ProphŠte, qui est, incidemment, noir (mais la police,
n'est-ce pas, n'est pas raciste), ‚tait conduit … la prison de
Bordeaux, le 1er ao–t, par la S–ret‚ du Qu‚bec, pour des billets
de stationnement impay‚s. L'homme, qui n'avait pas de dossier
criminel ant‚rieur, ne s'est jamais rendu jusqu'… sa cellule...
Le coroner, le Dr. Jean-Noel Goupil, met aussi en doute la
version des ‚v‚nements du gardien, Arthur Fauteux...

Max Almonor, officier de probation de la ville de New York,
s'est servi de son revolver de service pour abattre sa femme,
alors qu'elle attendait dans l'anti-chambre du Tribunal de la
Famille de Brooklyn. Almonor, 52 ans, s'est servi de son badge de
policier pour pouvoir p‚n‚trer en cours avec son pistolet.
Danielle, sa femme, aussi officier de probation, tentait
d'obtenir une injonction contre son mari, craignant pour sa
s‚curit‚ et celle de sa fille de 13 ans. Depuis plus d'un an, le
mari, s‚par‚, prof‚rait des menaces … l'endroit de son ‚pouse.
Celle-ci a re‡u en cons‚quence une balle dans la tˆte, alors que
deux autres t‚moins du drame ont ‚t‚ bless‚s.

Un agent de la S–ret‚ du Qu‚bec de Saint-J‚rome, Robert
Laporte, s'est r‚cemment enlev‚ la vie. Laporte, 41 ans, venait
d'ˆtre accus‚ d'agression sexuelle sur son beau-frŠre de 20 ans.
Les relations entre la victime et le policier, qui comptait 16
ann‚es de service, auraient dur‚ durant 3 ans.

La brigade SWAT de Sacremento a abattu un patrouilleur
californien, Jim Ray Halloway, aprŠs que celui-ci ait pris des
otages dans un bureau r‚gional de l'imp“t. Halloway, 53 ans, est
arriv‚ au bureau du ministŠre du Revenu avec une carabine, un
douze, un pistolet, 200 cartouches et des papiers indiquant qu'il
‚tait "en dispute" avec l'imp“t...

La GRC tente d'obtenir un mandat d'extradition contre un de
ses agents Jorge Leite, de l'escouade des stup‚fiants, qui se
serait enfui au Portugal. Leite aurait ‚t‚ au service du cartel
de Colombie et de la trafiquante de coca‹ne Ines Barbosa. La
police a commenc‚ … avoir de s‚rieux doutes sur l'int‚grit‚ de
leur collŠgue lorsqu'elle a constat‚ que des chŠques assez
importants (on parle d'une somme de $880,000 dollars!) ‚taient
d‚pos‚s trŠs fr‚quemment dans son compte. Leite, 43 ans, sentant
que ses superviseurs s'int‚ressaient un petit peu trop … lui, a
pr‚f‚r‚ prendre des vacances, de trŠs longues vacances...

Un officier de police de Philadelphie, Marshall Kelly, a
abattu un autre flic et collŠgue aprŠs l'avoir confondu avec un
voleur voulant d‚valiser sa maison. La victime, John Barrett, 30
ans, s'‚tait rendue au domicile de Kelly, 28 ans, pour r‚pondre …
une alarme anti-vol. Kelly, ignorant de la chose, s'est point‚
sur les lieux aprŠs son tour de service, et a cr– qu'un voleur
essayait de s'introduire...

Dix jours ouvrables de suspension sans salaire: tel est le
verdict qu'a prononc‚ le Comit‚ de d‚ontologie policiŠre …
l'endroit de l'agent Philippe Poirier. Le matricule 4851 de la
SPCUM a en effet tir‚ un coup de feu en direction d'un taxi, au
terme d'une bagarre dans une discothŠque.

Un officier de San Francisco, David M. Smith, fait face …
deux accusations d'inconduite pour avoir tent‚ d'‚trangler sa
copine et pour avoir entretenu des liens avec un pusher. Smith,
30 ans, avait un rendez-vous avec sa copine. Lorsque celle-ci,
probablement au terme d'une dispute, voulut partir, il sauta sur
le capot de la voiture, la frappa plusieurs fois au visage et lui
‚crasa la tˆte contre le pare-brise. Smith ‚tait aussi impliqu‚
dans une histoire de drogue sur laquelle la police enquˆtait d‚j….


Deux policiers de D‚troit, Larry Nevers, 53 ans, et Walter
Budzyn, 47 ans, ont ‚t‚ reconnus coupables de meurtre. Pourtant,
tout ce qu'ils avaient fait, c'‚tait de frapper un noir, Malice
Green, 35 ans, sur la tˆte, … coups de matraque. Au bout de 14
coups, son crƒne … explos‚ comme un pamplemousse trop m–r. Le
chef des flics, qui les a renvoy‚, est en attente lui aussi de
son procŠs...

John Tardif, un ancien enquˆteur de la s–ret‚ municipale de
Sainte-Foy (mais oui! vous savez: celui qui a essay‚ de pi‚ger
BenoŒt Proulx!), a ‚t‚ condamn‚ … rembourser les 23 700$ qu'il
avait avec succŠs extorqu‚ … un ami. Tant qu'… nous, la victime
m‚ritait ce qui lui arrivait: elle y pensera … 2 fois avant de
s'associer avec une crapule la prochaine fois...

Un officier de Sault Ste-Marie, Steven Lindsay, a ‚t‚
reconnu coupable de brutalit‚ policiŠre. Il est apparu que
Lindsay aimait bien faire sortir les gens de leurs voitures en
les tirant par les cheveux...

L'informateur du FBI ayant aid‚ … d‚manteler un groupe
islamique soup‡onn‚ de pr‚parer une s‚rie d'attentats … New York,
Emad Salem, ancien capitaine de l'arm‚e ‚gyptienne, avait
secrŠtement enregistr‚ ses conversations avec les agents
f‚d‚raux, rapporte le quotidien Newsday. Une quarantaine
d'enregistrements trouv‚s chez lui doivent, selon la loi, ˆtre
remis aux d‚fenseurs des 11 accus‚s. Les bandes, que les avocats
de la d‚fense qualifient de "mine d'or", pourraient soutenir la
thŠse voulant que le FBI ait ‚t‚ l'instigateur du complot, en
sugg‚rant les attentats aux membres du groupe.

Le directeur de la S–ret‚ municipale de Rimouski, L‚o
Lessard, est actuellement cit‚ … procŠs. Lessard a ‚t‚ trouv‚
ivre au volant de sa voiture. Il a de plus refus‚ de passer le
test de l'ivressomŠtre. Il est cependant toujours en fonction...
… courir aprŠs les chauffeurs ivres.

Le sergent Stacey Koon et l'agent Laurence Powell, impliqu‚s
dans l'affaire Rodney King, viennent d'ˆtre condamn‚s … deux ans
et demi de prison...

Et comme si les gaffes n'‚taient pas assez, voici un exemple
de la connerie policiŠre de tous les jours...


Leeched from LA PRESSE - Lundi 16 aoout 1993

VENDREDI TREIZE
par Pierre Foglia

Vendredi treize, 8h45 du matin, M. Paul entre au Tim Horton
Donuts, rue Cousineau … Saint-Hubert. Complet, cravate, lunettes,
Mercedes noire dans le parking. The Gazette sous le bras. Il est
vice-pr‚sident de l'une des plus importantes entreprises de
fun‚railles de la province. Il a commenc‚ t“t ce vendredi. Il
arrive d'un rendez-vous, en route pour un autre. Pas eu le temps
de d‚jeuner. Il commande un caf‚ et des toasts.

- Pour ici ou pour emporter, s'informe la fille du comptoir?

- Pour ici, dit M. Paul.

Quand c'est pour emporter, le caf‚ est servi dans un verre
en carton. "Pour ici", caf et toasts sont servis dans de la
vaisselle.

Son cabaret … la main, M. Paul cherche une table. Pas de
table. Celles qui ne sont pas occup‚es sont sales. Pas
d‚barrass‚es de leur cabaret, pas nettoy‚es, sales.

M. Paul se dirige vers la terrasse, d‚serte. Une affichette
sur la porte le fait h‚siter: "Pas de vaisselle dehors". Bof...
il fait un temps superbe. Il s'installe dehors. Mais il n'a pas
le temps de d‚plier sa Gazette que surgit le g‚rant, raide comme
la justice:

- Vous ne pouvez pas rester ici. Pas de vaisselle dehors!

- Je ne demande pas mieux que de rentrer, dit M. Paul, mais
il n'y a pas de table...

- Si, il y a des tables...

- Elles sont sales, proteste M. Paul.

- Vous n'avez qu'a en d‚barrasser une vous-mˆme!

Un tantinet impatient‚, M. Paul invite le p'tit boss des
b‚cosses … nettoyer sa soue au lieu de harceler les clients. Pas
exactement en ces termes, mais sur ce ton-l…...

- Rentrez ou j'appelle la police, dit le g‚rant, inflexible.

- Je ne rentrerai pas, mais soyez assur‚ que je rapporterai
mon plateau quand j'aurai termin‚...

- TrŠs bien j'appelle la police...

La police! M. Paul n'est pas inquiet. Pas plus tard que la
semaine derniŠre il a eu … l'appeler deux fois, la police. Une
premiŠre fois du bureau pour une histoire de vandalisme: elle a
mis trois heures pour arriver. La seconde fois de son domicile o—
il venait de se faire cambrioler: elle a mis cinq heures pour
arriver. Alors M. Paul pense que mˆme sans se presser, il sera
parti depuis longtemps lorsque la police arrivera, si elle arrive
jamais. En fait M. Paul ne croit pas que la police se d‚rangera
pour de semblables balivernes...

Il se trompe. La police est d‚j… l…! M. Paul n'en croit pas
ses yeux. Moins de cinq minutes! Et deux autos! DEUX! L'une, en
couverture, se range de fa‡on … lui interdire toute tentative de
fuite. A l'int‚rieur, un des policiers parle dans un micro.
Demande-t-il du renfort? Communique-t-il avec Interpol? Va
savoir...

De l'autre voiture sont descendus deux policiers, un jeune
et un plus ƒg‚, la main sur le gun.

- Vous avez un problŠme, demande le plus exp‚riment‚? Vous
vous ˆtes lev‚ du mauvais pied?

Tout d'abord, frapp‚ de stupeur, M. Paul ne r‚pond pas. Il
se croit victime d'une farce. D'une hallucination...

- Vous avez un problŠme avec le rŠglement? redemande le
flic. Et il ajoute: " Veuillez vous identifier, s'il vous
plaŒt"...

Revenu de sa surprise, M. Paul fulmine. Plus pr‚cis‚ment,
l'administrateur en lui, fulmine:

- Comme ‡a, vous voil… quatre policiers, 200 000$ de salaire
d'un coup, pour arrˆter un dangereux buveur de caf‚ qui n'a pas
sa tasse en carton r‚glementaire! Je croyais que la police
municipale avait pour responsabilit‚ de faire observer les
rŠglements municipaux, pas les rŠglements des marchands de
beignes...

En disant le mot "beigne", les lumiŠres de M. Paul
s'allument:

- Ah c'est ‡a! Votre poste de police est juste au coin, et
ce caf‚ en est plus ou moins l'extension! Je comprends tout!
Voil… pourquoi vous ˆtes arriv‚s si vite. Je suis en quelque
sorte dans votre salon! Ne me dites rien, tout s'‚claire. La
prochaine fois que je me ferai cambrioler, je saurai quoi faire.
Avant de vous appeler, j'irai d'abord acheter une douzaine de
beignes...

Tout aussi clair: si M. Paul n'avait pas ‚t‚ d‚guis‚ en
cadre sup‚rieur, complet, cravate, lunettes, Mercedes noire dans
le parking, The Gazette sur la table, il se serait retrouv‚ au
poste avec une claque sur la gueule et des charges d'insultes et
probablement d'entrave au travail d'un agent...

Au lieu de cela on l'a seulement menac‚ de l'embarquer s'il
insistait. Le mieux pour lui ‚tait de d‚guerpir et vite...

- Pas avant que j'aie rapport‚ ma tasse et mon assiette …
l'int‚rieur, a dit M. Paul...

- Il n'est pas question que vous alliez faire du trouble …
l'int‚rieur, s'est aussit“t oppos‚ le plus ƒg‚ des deux
policiers. Donnez votre cabaret, je vais le rapporter moi-mˆme...

- Pensez-vous vraiment que le contribuable vous paie pour
faire le m‚nage chez les marchands de beignes, demanda encore M.
Paul?

Les clients … l'int‚rieur du Tim Horton Donuts qui croyaient
qu'on ‚tait en train d'arrˆter un dealer de dope ou un escroc
international, furent bien surpris de voir un policier rapporter
son cabaret tandis qu'on laissait aller le suspect...

Au jeune policier rest‚ dehors avec lui, M. Paul a dit
gentiment avant de s'en aller:

- Voyez-vous jeune homme, c'est pour ce genre de conneries …
r‚p‚tition que le public m‚prise la police.

Le jeune homme ne trouva rien … ajouter. Probablement parce
que tout ‚tait dit.

- 30 -


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úAú úPúRúEúVúIúOúUúSúLúYú úUúNúKúNúOúWúNú úLúIúFúEúSúTúYúLúEú


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READ THE NEWS, DON'T BELIEVE THE HYPE

par
-=ThE PoSSe=-


Quelques mots avant de passer … notre revue de presse
mensuelle. Plusieurs personnes nous ont f‚licit‚, derniŠrement,
pour la qualit‚ de nos critiques dans cette section, et pour les
analyses sp‚ciales que nous avons faites, sp‚cialement en ce qui
concerne le rave et la drogue dans les ‚coles. D'autres
personnes, par contre, croient que nous en mettons un peu,
lorsque l'on critique le travail d'un journaliste, et que nous
voyons du mal l… o— il n'y en a pas. C'est … ces personnes que je
m'adresse. J'aimerais que vous consid‚riez ce qui suit...

Il y a quelques ann‚es (environ 2 ans), Radio-Canada avait
demand‚ … une ‚quipe de sp‚cialistes, de Toronto et Montr‚al,
d'analyser le contenu d'un bulletin de nouvelle typique. Bon, si
on part du constat (v‚r‚dique) que Radio-Canada porte
g‚n‚ralement plus de soins … son bulletin de nouvelles que tout
autre m‚dia ‚lectronique priv‚, on en arrive quand mˆme … la
constatation que, parmi tous les bulletins ‚cout‚s:

-9 personnes interview‚es sur 10 sont des hommes
-9 personnes sur 10 sont de race blanche
-1 personne sur 50 est un jeune
-9 personnes sur 10 sont des porte-parole ou des experts
-1 personne sur 25 est une femme... quand il s'agit de porte-
parole ou d'experts
-8 reportages sur 10 prtent sur des institutions
-9 reportages sur 10 portent sur des conflits
-5 reportages sur 10 portent sur la violence
-1 reportage sur 10 porte sur les affaires
-1 personne sur 50 parle en son propre nom

Ces chiffres ont l'air parfaitement anodins, comme ‡a, et
pourtant... Et pourtant, supposons le sc‚nario suivant: demain
matin, un m‚t‚orite frappe l'Am‚rique du Nord, et tout le monde
crŠve. 2000 ans plus tard des arch‚ologistes arrivent sur le site
d'une ancienne ville qui, d'aprŠs leurs cartes, s'appellait
Qu‚bec. Ils retrouvent, lors de leurs fouilles, un document
pr‚cieux: une cassette vid‚o contenant un bulletin de nouvelles.
"Ah!", s'exclament les arch‚ologues, "un document t‚moin de cette
‚poque! Un portrait de cette soci‚t‚ d'alors! Quelle trouvaille
fantastique! coutons-l…!"

Et ce qu'ils y voient les consterne. "Voyons voir", disent-
ils, "cette soci‚t‚ ne possŠdait presque plus de femmes (4%), ce
qui fait qu'il y avait encore moins de jeunes (1 sur 50!), elle
‚tait donc vou‚e … l'extinction. de plus, 98% de la population
normale ‚taient des cr‚tins, incapables de s'exprimer par eux-
mˆmes ou d'avoir une opinion. C'est pourquoi tout le monde ‚tait
repr‚sent‚ par un porte-parole ou un expert. Comme les d‚biles
mentaux qui ont besoin d'un curateur public, finalement! Cette
civilisation ‚tait toujours en conflits (90%), soulign‚s souvent
par de la violence (50%)." "Je crois qu'il faudrait pond‚rer au
sujet de la violence", dit un second expert, "le chef de
nouvelles ‚tait peut-ˆtre un ancien chef de police … la retraite.
Ca expliquerait pourquoi les m‚dias voyaient des crimes partout!"


"Non, vraiment", se dirent les arch‚ologues, "cette
civilisation, non seulement ‚tait en d‚clin parce qu'elle ne se
reproduisait plus, mais en plus, elle m‚ritait vraiment de
disparaŒtre!"

Ca tu vois, c'est le portrait de notre soci‚t‚ telle que le
verront les civilisations futures. Est-ce d'aprŠs vous, un
portrait fidŠle? C'est un portrait dessin‚ par les journalistes,
en tous cas. Alors, doit-on se fier aveuglement … la description
que les journalistes v‚hiculent, jour aprŠs jour, de notre
soci‚t‚? Je vous laisse le soin de le d‚cider...

....Blitzkreig..............



Leeched from LE DEVOIR - Lundi 16 ao–t 1993

OTTAWA JETTE A LA POUBELLE DES MILLIERS DE LOGICIELS

Ottawa (PC) - Le gouvernement f‚d‚ral jette des logiciels valant
des millions de dollars au lieu de les donner … des ‚coles, comme
le lui suggŠre le concepteur, a r‚v‚l‚ hier le quotidien Ottawa
Citizen.

Des fonctionnaires de la D‚fense nationale affirment qu'…
lui seul, ce ministŠre jettera aux poubelles environ 30 000
examplaires du populaire logiciel de traitement de texte
WordPerfect, valant prŠs de 9 millions$.

Le logiciel doit ˆtre remplac‚ par des versions plus
r‚centes. Mais la firme, dont le siŠge social est aux Etats-Unis,
dit qu'elle encourage ses clients … donner les versions plus
vieilles … des ‚coles, plut“t que de les jeter. Et toujours selon
le quotidien anglophone de la capitale, quelqu'un au ministŠre
des Services gouvernementaux a r‚cemment ordonn‚ que 850
ensembles du programme WordPerfect, d'une valeur de 225 000$,
encore intacts dans leur emballage de plastique, soeint envoy‚s
directement au compacteur … rebuts du gouvernement. (...)

- 30 -


Leeched from NEWSWEEK - 16 ao–t 1993

A WOODSTOCK FOR HACKERS AND "PHREAKS"
Technology: Outlaws on the edge of cyberspace
par Barbara Kantrowitz et Joshua Cooper Ramo

It was billed as Woodstock for the Nintendo generation. The
techno-freaks who gathered at the Hackers at the End of the
Universe conference at the Netherlands last week had at least one
thing in common with their '60s counterparts: they believed rules
were made to be broken. Example 1: Organizers labored to set up a
sophisticated computer network at their campground outside
Amsterdam. But just a half hour after the session opened, hackers
had already cracked the network wide open, reprogramming the
system to reject the selected password: guest. Example 2: A day
later, other hackers tapped into the conference's phone system,
leaving one line opened to the United States for four hours
without bothering to pay for the privilege. Not too nice, but
what else would you expect? Even at a gathering of hundreds of
their own kind from all over Europe, hackers are an anarchic
breed, intent on outwitting any impediment to access. No code,
even the most elaborate, is ever safe from their prying
keyboards.

And that's the point. "Some people are just interested in
breaking and entering into systems," says Richard Sewell, a 30-
year-old British programmer. "But there's also a curiosity about
how to work stuff without destroying anything. It's this
fascination with how to make the machine do what you want it to
do." Although on-line larceny wasn't the goal of most
participants, the organizer, a Dutch computer magazine called
Hack-Tic, said the conference was intended for "hackers, phone
phreaks, programmers, computer haters, data travelers, electro-
wizards, networkers, hardware freaks, techno-anarchists,
communications junkies, cyberpunks, system managers, stupid
users, paranoid androids, Unix gurus, whizz kids, warez dudes,
law-enforcement officers (appropriate undercover dress required),
guerilla heating engineers and other assorted bald, long-haired
or unshaven scum."

Who came? All of the above. Some were there only
electronically, communicating through networks around the world.
Physical presence is just another technicality in this crowd. The
rest -the vast majority of them males in their late teens and
early 20s- gathered in hundreds of multicolored tents clustered
around power outlets and portable toilets in an area the size of
six football fields. Many had computer terminals in their tents,
with the monitors nestled between sleeping bags and guitars.

For three days, usually solitary hackers congregated at the
main campground building, a barnlike structure filled with rock
and jazz music. Sobriety was not a priority. The 24-hour bar
provided beer, and wandering peddlers sold hash-laden "space
cakes" and marijuana (drugs are no big deal in Holland).
Computers were spread acroos a dozen large metal tables, and for
each hacker on a keyboard, there were usually several others
looking over his (and occasionally her) shoulder. Users could log
on to the Internet, an international network; consult a computer
astrology program; fiddle with electronic paint boxes, or show
off their hand-eye coordination with video games that usually
involved shooting moving objects. In between they exchanged
tricks of the trade: how to make the system think you are an
approved operator instead of an intruder, how to hide your
tracks.

While some participants focused on the practical, others
were more philosophical. At one panel session entitled
"Networking for the Masses", hackers discussed using information
from computers to fight government oppression. Another topic of
debate: how hackers could help protect privacy by pushing for
more secure codes. They talked a lot about revolution, too -
digital as well as political. "I think a lot of people look at
hackers and are sympathetic with what they do", says Emmanuel
Goldstein, who publishes the American hacking magazine called
2600. "People see technology as something that, left unchecked,
will enslave us. Hacking is a defense against that".

A white van

No one was surprised by the white van bristling with
antennas that trolled up and down the road leading to the
campground. Everyone seemed to agree that it belonged to the
Dutch Secret Service; everyone also assumed that the meeting was
being monitored by the CIA and Britain's M.I.6. But no one knew
for sure: paranoia is popular among hackers.

But the hackers kept talking frankly. At one lecture Rop
Gonggrijp, a founder of Hack-Tic, and Bill Squire, a fellow
hacker, displayed a wad of microchips wired up to a special radio
scanner. The subject: how to fiddle with an ordinary pager so
that it can intercept messages meant for other pagers. Other
hackers debated the finer points of phone "phreaking" (breaking
into telephone lines). This is usually accomplished with a device
called a Demon Dialer that sells through the mail for about $200.
One phreaker, who wanted to be identified only as Ivos, said
getting into the inner workings of a technology as ubiquitous as
the telephone is like being drunk at church: exhilarating mostly
because you aren't supposed to do it.

Others just seemed to enjoy the company, in person and on
line, and being part of an international community of techno-
freaks. Late one night in the main hall the rustle of fingers on
keyboards was punctuated by static from radios scanning cellular-
phone frequencies. With a science-fiction book at his side, a 19-
year-old Dutch hacker named Peter typed at a small screen,
bouncing through networks and laughing as he found familiar log-
on names. He tapped furiously as he entered one electronic
conversation about the conference. "The turnout is huge", he
wrote. "The whole world is here". And in sense, it was.

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Leeched from THE GLOBE AND MAIL - Jeudi 19 ao–t 1993

WORLD O'HACKERS
par Micheal Kesterton

Recent news about the computer litterate:

- This month, in a remote Dutch field rigged with
telecommunication lines, hundreds of computer hackers from around
the world pitched tents and swapped information, as part of a
summer congress called Hacking at the End of the Universe.
Invited by the globe-spanning Internet system, participants
included techno-anarchists, warez dudes (software pirates), phone
phreaks (people who make illegal phone calls), security experts,
police officers and a former CIA operative. Names were optional.
As well as discussions of computer art, law and technology, there
were lectures in social engineering -"it was really teaching
introverted hackers how to be normal human beings and get
themselves laid," one participant told Rupert Goodwins of The
Independent. A group of English hackers spent the entire three
days under canvas, communicating by electronic mail.

- Shawn Kevin Quinn, a 17-year-old Houston computer enthusiast,
has pleaded no contest to a charge that he tried to hire a hitman
with $5.30(US) and seven computer games, to kill the boyfriend of
a girl he had a crush on. He was fined $500, received ten year
probation and was ordered to reduce his daily computer time from
eight hours to 90 minutes.

Sources: The Independent, news services.

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Leeched from LE JOURNAL DE QUBEC - Mercredi 18 ao–t 1993

LES CAMRAS DE SURVEILLANCE POURRAIENT
ETRE ... ILLGALES

Ottawa (PC) - Mˆme si une telle pratique pourrait en principe
violer le droit … la vie priv‚e, rien n'empˆche les propri‚taires
de d‚panneurs, les banques ou toute autre entreprise priv‚e
d'utiliser, comme bon leur semble, un systŠme de surveillance par
cam‚ras. (...)

Selon le repr‚sentant r‚gional de la Comission des droits de
la personne du Qu‚bec, Pierre Deschˆnes (...): "ll y a deux
principes dans la Charte des droits et libert‚s qui pourraient
ˆtre viol‚s par la pr‚sence de ces cam‚ras. Il s'agit de celui de
l'anonymat quand on marche sur la rue ou que l'on se truve dans
un lieu public et celui de la solitude si l'on filme quelqu'un
qui se croit seul dans un bureau ou … tout autre endroit" (...).

Contrairement … la Charte des droits et libert‚s du Qu‚bec,
la Charte canadienne des droits de la personne ne mentionne pas
le principe de l'anonymat d'une personne circulant sur la rue.

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Leeched from LE DEVOIR - Samedi 14 ao–t 1993

LA CONTREBANDE, ARME ULTIME DES PATRIOTES
par Denis Vaugeois

Haussez les taxes et vous activerez la contrebande. Outr‚s,
les citoyens votent avec leurs pieds, et "passent" des biens en
catimini … la frontiŠre. Un trafic s'organise, et les items les
plus tax‚s, tabac, alcool, se trouvent toujours … rabais, au
noir.

La contrebande est aussi vieille que les frontiŠres, et,
parfois, aussi politique qu`elles.

La r‚volution am‚ricaine a commenc‚ par une r‚volte des
contribuables contre les taxes sur le th‚. Ici au Qu‚bec, la
contrebande fut une des armes des Patriotes, aprŠs que sous la
gouverne de Louis-Joseph Papineau, ils aient r‚ussi … battre le
budget du gouverneur Gosford. Gosford s'y attendait un peu. Mais
tout de mˆme, la r‚ponse des d‚put‚s faisait mal. Par 46 voix
contre 31, en ce 25 ao–t 1837, ils avaient refus‚ de voter le
budget.

Le Parti patriote triomphait. Papineau jubilait. Ils avaient
bien perdu quelques alli‚s dans cette derniŠre ronde, mais la
majorit‚ lui ‚tait rest‚e fidŠle.

Trois ans auparavant, Louis-Joseph Papineau avait enlev‚ 77
siŠges sur un total de 88. On avait ‚valu‚ … 95% le pourcentage
de votes accord‚s … ses candidats. C'‚tait au lendemain des
Quatre-vingt-douze R‚solutions, longue complainte des
parlementaires de l'‚poque qui ne r‚clamaient en somme que le
pouvoir de voter les lois et de contr“ler les d‚penses publiques.

DŠs la mise en place d'une Chambre d'assembl‚e distincte
pour le Bas-Canada (le Qu‚bec d'alors), le problŠme s'‚tait pos‚.
Les lois qui gˆnaient le gouverneur et ses conseillers ‚taient
syst‚matiquement bloqu‚es par le Conseil l‚gislatif dont les
membres ‚taient nomm‚s par le roi. Rapidement, les d‚put‚s en
‚taient venus … r‚clamer un Conseil l‚gislatif ‚lectif.

Puis, de nouvelles taxes avaient fait leur apparition. Peu …
peu, les d‚put‚s avaient d‚couvert un ‚norme patronage. Eux-mˆmes
si‚gaient gratuitement. Ils entendaient bien surveiller le
budget. Un premier affrontement majeur eut lieu sous le
gouverneur Craig en 1808-1810. Celui-ci fit dissoudre la Chambre
d'assembl‚e, saisir les presses du journal Le Canadien,
emprisonner ses dirigeants dont le chef du Parti canadien (Pierre
B‚dard), licencier quelques officiers de la milice jug‚s
sympathiques aux patriotes.

Une tentative d`invasion de la part des Etats-Unis calma les
esprits. Londres envoya un "bon" gouverneur. Les patriotes
prirent … nouveau les armes pour bloquer la route aux Am‚ricains.

La lutte entre les ‚lus et les administrateurs nomm‚s par
Londres devait reprendre peu … peu. Elle ne cessa de s'enfler
pendant une trentaine d'ann‚es. Rapidement, Papineau avait
cependant d‚couvert un moyen de pression particuliŠrement
efficace: le refus de voter les subsides, c'est-…-dire les sommes
d'argent n‚cessaires au gouverneur pour r‚gler les d‚penses
publiques.

Au printemps 1837, le ministre des Colonies, Lord Russell,
opta pour les grands moyens: la Chambre refusait … nouveau de
voter les subsides, le gouverneur serait autoris‚ … se passer de
son autorisation. La nouvelle d'une pareille r‚solution arriva …
Qu‚bec comme une rumeur, une intention, un projet. Sur
l'entrefaite, le roi Guillaume IV mourut. La jeune princesse
Victoria ‚tait appel‚e … lui succ‚der. Le ministre Russell prit
pr‚texte du d‚but d'un nouveau rŠgne pour retarder l'application
de mesures qu'il avait r‚ussi … faire voter … la Chambre des
Communes et … la Chambre des Lords de Londres.

La nouvelle du couronnement de Victoria fut accueillie
froidement. Un peu partout, on vit des paroissiens sortir des
‚glises en guise de protestation au moment du Te Deum en
l'honneur de l'‚v‚nement.

De son c“t‚, Papineau ‚tait ovationn‚ par des foules de plus
en plus nombreuses. Comme Londres avait finalement autoris‚ le
gouverneur … puiser dans les revenus g‚n‚r‚s par les taxes
‚tablies par la Chambre d'assembl‚e, Papineau et ses conseillers
con‡urent le projet de tarir la source des revenus. Le
journaliste d'origine irlandaise, Edmund O'Callaghan, d‚non‡a le
vol dont se rendrait coupable le gouverneur en appliquant les
instructions de Londres. "Gosford est autoris‚ … piller la caisse
publique. Le vol est le vol". "Pas de quartier pour les
pillards". "Que l'on d‚truise le revenu, que l'on d‚nonce les
oppresseurs". Papineau acquies‡a: d‚truire les revenus, voil…
l'arme ultime! "Empˆcher l'achat des marchandises import‚es,
sujettes aux droits de douanes" et parallŠlement "favoriser la
consommation des articles entr‚s en fraude".

Le mot d'ordre se r‚pandit comme une traŒn‚e de poudre: "A
de grands maux, de grands remŠdes. Il faut tarir la source du
revenu, ‚crit le journaliste-d‚put‚ Ludger Duvernay dans La
Minerve. Les coffres se videront, les voleurs n'y trouveront plus
rien". Les uns aprŠs les autres, les journaux patriotes firent
l'‚loge des contrebandiers. Avant tout, on recommanda de se
priver des articles import‚s sur lesquels se payaient les droits
les plus ‚lev‚s: le th‚, le tabac, le vin, le rhum et de toutes
autres liqueurs, spiritueuses import‚es et tax‚es". Quant aux
"objets" n‚cessaires, qu'on prenne "ceux qui sont fabriqu‚s dans
le pays plut“t que ceux que l'on importe." A titre d'exemple,
Papineau raconte qu'il a achet‚ du sucre d'‚rable pour remplacer
du sucre raffin‚. Il ajoute: "Je me suis procur‚ du th‚ venu en
contrebande et je sais plusieurs qui en ont fait autant. J'ai
‚crit … la campagne pour me procurer des toiles et des lainages
fabriqu‚s dans le pays, et j'espŠre les avoir d'assez bonne heure
pour me dispenser d'en acheter d'importation. J'ai cess‚ de
mettre du vin sur ma table (...) et je demande … mes amis de se
contenter de biŠres ou de cidres canadiens arros‚s ‚galement de
`propos pleins d'indignation`".

On n'allait pas s'arrˆter en chemin. A l'occasion
d'assembl‚es publiques, diverses r‚solutions furent adopt‚es:
"(...) nous regarderons comme trŠs licite le commerce d‚sign‚
sous le nom de contrebande, jugerons ce trafic trŠs honorable,
tacherons de le favoriser de tout notre pouvoir, regardant ceux
qui s'y livreront comme m‚ritant bien du pays, et comme infƒme
quiconque se porterait d‚nonciateur contre eux".

La presse anglaise ne pouvait rester indiff‚rente. Papineau,
d‚j… d‚nonc‚ comme le grand agitateur devint le chef des
contrebandiers. (...)

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Leeched from LE JOURNAL DE QUBEC - Mercredi 18 ao–t 1993

LES JEUNES, PAS PLUS CRIMINALISS QU'AVANT

Ottawa (PC) - Contrairement … la croyance populaire, le nombre de
crimes commis par des jeunes n'augmente pas, mais serait … peu
prŠs le mˆme qu'il y a cinq ou dix ans, selon un document du
ministŠre de la Justice.

Selon cette ‚tude, dont la Presse Canadienne a re‡u copie,
ce problŠme "pr‚occupe davantage les Canadiens qu'auparavant".

Le rapport (...) soutient que le nombre d'accusations pour
d‚lit avec violence port‚es contre des jeunes a augment‚. (...)

On y rapporte que la moiti‚ des accusations pour violence
sont port‚es pour des voies de fait mineures telles que des
gifles et des coups de poing, crimes qui, auparavant, ‚taient
laiss‚s pour compte par la police.

Le taux de meurtre des jeunes -consid‚r‚ comme un bon
indicateur du niveau des crimes violents- est rest‚ le mˆme entre
1986 et 1991.

mais ce sont surtout des accusations pour crimes contre la
propri‚t‚, comme le vol, qui sont port‚es contre les jeunes. La
plupart des crimes violents sont commis par des adultes. Les
jeunes ne r‚coltent que 13% des accusations pour crimes avec
violence. (...)

Les r‚dacteurs du document (...) se demandent notamment s'il
ne faudrait pas:

- abaisser de 12 … 10 ans l'ƒge minimum pour qu,un mineur soit
inculp‚ dans (...) tous les cas;

- abaisser de 17 … 15 ans l'ƒge maximum pour qu,un mineur soit
inculp‚ (...) dans tous les cas;

- traduire automatiquement devant les tribunaux pour adultes les
jeunes accus‚s de meurtre ou d'agression sexuelle;

- transmettre aux ‚coles ou autres ‚tablissements tout
renseignement au sujet de jeunes criminels;

- l‚galiser la publication des noms de certains jeunes
contrevenants.

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Leeched from LA PRESSE - Dimanche 8 ao–t 1993

LES COLOS D'EARTH FIRST ENCORE A L'ATTAQUE
par Claude Marcil

Dans le num‚ro d'‚t‚ d'Earth First, la revue des ‚colos
agressifs, dont nous avons d‚j… parl‚ dans La Presse:

­ un dossier sur le barrage Gabcikovo qui empoisonne les
relations entre la Tch‚coslovaquie et la Hongrie;

­ une r‚flexion acide sur les actions du pr‚sident Clinton face …
l'environnement;

­ une ‚tude sur la surpopulation;

­ quelques textes r‚fl‚chis sur les autochtones et l'‚cologie;

­ et, comme d'habitude, la fameuse chronique de Nedd Ludd sur le
sabotage.

Depuis longtemps, on conseille aux ‚colos radicaux de
planter des clous dans les arbres forestiers, ce qui endommage
automatiquement les scies … chaŒne et leurs propri‚taires... Or,
la chronique porte sur les d‚tecteurs de clous utilis‚s de plus
en plus par les compagnies forestiŠres am‚ricaines et la fa‡on de
les contrer!

On explique aussi en long en large et en d‚tail, comment
enlever les piquets d'arpentage utilis‚s par les diff‚rentes
compagnies qui exploitent les richesses naturelles. Mais le
dossier le plus percutant est celui qui ‚tudie les relations
entre le Vatican et l'Universit‚ d'Arizona. Cette derniŠre veut
installer un observatoire international sur le mont Graham, une
montagne sacr‚e pour les Apaches de la r‚gion.

Deux j‚suites, le pŠre George Coyne, responsable de
l'Observatoire du Vatican, et le pŠre Charles Polzer ont d‚pos‚
des affidavits dans la poursuite de l'universit‚ contre les
Apaches. Ils pr‚tendent que la montagne n'est pas sacr‚e pour les
vrais Apaches. Le pŠre Polzer aurait mˆme d‚clar‚ que
l'opposition au t‚lescope "venait d'avocats juifs de l'ACLU qui
minent et d‚truisent l'glise catholique".

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Leeched from VILLAGE VOICE - 27 juillet 1993


REBEL SELL
Billy Idol, the Merchant of Cyberspace

par Neil Strauss

I remember the first time I saw Billy Idol's floppy disk. It
was in a warm spring evening in 1984, and Idol had brought his
Rebel Yell tour to Chicago's Aragon Ballroom. After the concert,
the tow-headed singer stepped onto his dressing-room balcony to
appease a handful of fans chanting "more, more, more" outside.
Idol's lip curled upwards as he lowered his leather suspenders to
his knees and started dancing himself, waving his long, flaccid,
and very pale member at the crowd below.

The next time I saw Idol's floppy disk was a month ago on
MTV. The former William Broad was sitting serenely in front of
his computer and responding to electronic mail. Jacking into
cyberspace via the two-finger hunt-and-peck method, Idol typed
his message slowly: "Your (sic) on MTV". It wasn't just Idol's
bad grammar, but his cumbersome relationship to the keyboard that
indicated he hadn't been taking any smart drugs lately.

Best remembered for proudly mumbling to David Letterman
about the kinds of speed named after his songs, Billy Idol seemed
like the least likely candidate for computer literacy. So when he
started subscribing to Boing Boing, frequenting raves, and
hanging out with Timothy Leary, there were whispers. When he
released Cyberpunk (Chrysalis), the first record to include an
artist's e-mail address in its liner notes, whispers turned to
screams. After all, this is the same punk pin-up who once said,
"I can be an idol just by calling myself one, that's how flimsy
it all is".

Pursuing that line of logic, Idol must have thought it a
simple task to metamorphosize from glam-punk to to cyberpunk and
perpetuate his image into the '90s. But cyber is more than a
prefix. Few cyberpunks were ever glam-punks; this is a domain of
the mind, not the haircut. Idol's mistaking progress for style
when he calls computers "the new cool tool" and lets his record
company place pandering ads in Mondo 2000 that read: "jack into
Billy Idol's Cyberpunk where the digital datastorms of steel and
silicon fuse with the wild, beating pulse of rock 'r' roll".
There's nothing more offensive than being patronized, and that's
why the loudest screams following the release of Cyberpunk were
heard in cyberspace, specifically on the "alt.cyberpunk" news
group in the Usenet, where a heated debate over Idol's computer
skills and financial motives took an odd twist when Idol himself
got on line.

Responding to computer kids who scuffed that Cyberpunk was
"a desesperate attempt to salvage a career headed for the gutter"
and that he was "bastardizing [the] movement... for record
sales", Idol defended himself: "I've been cruising through
alt.cyberpunk and feel compelled to respond to the number of
inaccuracies about me and my new album CYBERPUNK. First of all, I
would like someone to come forward and tell me exactly when I
call MYSELF a cyberpunk. I have never positioned myself as an
expert in this technology. Listen. I called it CYBERPUNK because
I was revved up by the DIY energy [Blitz: DIY - Do It Yourself]
of the Gibson novels and the high-tech underground... You're
[sic] elitism is total bullshit. Anyone with a modem and computer
can get into cyberspace. That's why I got in here in the first
place to share ideas instead of shutting each other out. I ain't
no rock star. I am an eager student... Basically, fuck all of you
who question my motives and/or integrity. You just don't get it."

Maybe Billy's right. Maybe we don't get it. Maybe cyberpunks
are being too protective of their enclave, ignoring their own
code of freedom of information. After all, Idol expressed his
interest in futureworlds as early as 1982 when, in the video for
"Dancing with myself", he was shown chained between two large
electrical conductors, a rebellious prisoner in a technological
wasteland. For all we know, he might have had visions of virtual
reality dancing in his head when he wrote "Eyes without a face".
Toss in his status as a cyborg-ever since a piece of metal was
implanted in his leg after a 1990 motorcycle mishap- and you have
someone with more credentials than the computer-illiterate
William Gibson had when he wrote Neuromancer (the book that
coined the term Cyberspace) on a typewriter.

However, Gibson did have one important attribute that Idol
lacks: imagination. Throughout Cyberpunk, Billy Idol just
regurgitates what he's read in Gibson thrillers and millenium-
minded magazines, adding nothing new to the dialogue. It's just
the same faux-metal and glam-ballads, only this time around, a
quiet techno beat thumps in the background. Though Idol grapples
with hot topics such as modern primitives, immortality, and, most
predictably, cybersex, the only time the album picks up are when
Idol shuts up and other voices intervene, whether it be Muhammad
Ali claiming "I shook up the world" or a hypnotist urging the
listener "down, down to a perfect relaxation".

Cyberpunk's a sorry attempt at a comeback, but Idol's not
the only one cashing in on progress. Lately, many aging musicians
have been trying to prove their currency not by updating their
music, but by matching their names with an emerging technology,
whether it be Peter Gabriel making a "high-definition simulation
video" for "Kiss that frog", the Thin White Duke releasing a
"virtual Bowie" CD-ROM, or Todd Rundgren renaming himself Todd-
Rundgren-Interactive and releasing the "the world's first" music-
only CD-I.

What makes Idol's ploy more pathetic than the above is that
he's trying to score hipster points by pledging allegiance to a
subculture that's already been on the cover of Time. One blunder
that gives him away is forgetting to sell Cyberpunk in any format
besides CD and cassette. At the very least, he could have
released the record on DAT, or, if hwe really believe the
cyberclich‚ that opens his album -"information wants to be free"-
on an audio file distributed through computer networks.

Instead, Idol choose to boast that his album was recorded in
a studio controlled by a Macintosh computer. As one bright voice
on Usenet points out, even Public Enemy raps, "So I sit back and
slapped the Mac"; computer-controlled recording, after all, has
been the industry norm for years now. (The three-megabyte floppy-
disk that comes with promo copies of Cyberpunk isn't all that
impressive either).

A hacker friend of mine, infected with the conspiracy bug
that bites most computer outlaws, suggests that Cyberpunk might
be a government plot. Just as the FBI used to infiltrate
countercultural organizations with undercover agents, she
explained, today they protect the distribution of power by hiring
outlandish pop stars to embrace subversive movements, thus
transforming rebellion into ridiculousness. Whether they be
government agents or free agents, Billy Idol and his ilk are
ridiculing cyberpunk out of existence, transforming it into
cyberstyle, where Christina Applegate stars in a high-tech rave
movie, models strut down Seventh Avenue runways in computer-chip
dresses, and dialing 1-800-800-CYBER and forking over $22 gets
you a virtual sex CD.

It's a shame to see the term exploited like this, especially
since cyberpunk was the first nickname for computer enthusiasts
that didn't call to mind a pocket protector. But the very
transcience of the movement was programmed into its name. After
all, punk only lasted a few years before its protest turn to
style; as a suffix it functions like a computer virus, set to go
off within a few years, transforming cyberculture into the
equivalent of Bloomingdale's T-shirt held together by safety
pins. It may be exciting to see a pop star like Billy Idol
playing bully in cyberspace, but his e-mail account is just a
high-tech update of his fashion-conscious punk sneer.

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Leeched from THE GLOBE AND MAIL - Mardi 10 ao–t 1993

SATELLITE DISH FACES NEW BARRIER

Peterborough, Ont. (CP) - Satellite dish pirates may soon go the
way of the covered wagons: New technology -which hackers haven't
been able to crack for two years- may soon prevent anyone but
paid subscribers from watching user-pay programs, says Doug
Skinner, past chairman of the Satellite Dish Association of
Canada.

For more than a decade, many satellite dish owners have used
"trick boxes" and other methods to watch pay TV without paying
for it. Now their days of using pirated codes numbers to
unscramble signals are numbered. And, Skinner

  
said he'll be
surprised if there is a single user-pay channel that won't be
protected under new technology coming in January or February.

Sixteen of the 40 to 50 user-pay channels are already under
the new system -called VC2 Plus. Skinner said program providers
began scrambling signals in the early 1980s to protect their
service from being used free of charge by cable companies. Since
then the use of home satellite systems has increased to date
there are about 500,000 in Canada. About one-tenth of those who
use home satellite systems subscribe to pay channels while others
use descramblers or are satisfied with the 115 free channels.

Skinner said it's not known how many satellite owners have
the "modified chip" or "trick" boxes in Canada -now illegal. But
as programs are scrambled more frequently and others can no
longer be pirated, Canadian paid-subscribers have been increasing
at a rate of about 5,000 a month.

At one time, pay channels were scrambled an average of once
a month. "Some are still once a month. Others are twice a month,
some weekly and some are three times a day", said Skinner who is
also president of the Kitchener-based company, Program Source,
one of the first user-pay program distributors in Canada.

It's illegal under the federal Communications Act to sell,
own or operate a trick or modified chip box. But Lise Plouffe,
spokeswoman for the Canadian Radio-television and
Telecommunications Commission, said she isn't aware of any home
users being charged.

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Leeched from LE SOLEIL - Mercredi 4 ao–t 1993

Bient“t … l'essai
UNE NOUVELLE CARTE DE BELL

QUBEC- Une nouvelle carte de plastique, servant … faire des
interurbains, sera bient“t mise … l'essai par Bell Canada. Elle
portera le nom de "T‚l‚carte ALLO".
Les personnes qui ne veulent ou ne peuvent utiliser une carte de
cr‚dit, une carte d'appel ou de la monnaie pour placer un appel
interurbain pourront utiliser cette nouvelle carte d'une valeur
de $20. La t‚l‚carte ALLO fonctionne … la fa‡on d'une carte de
d‚bit, et un systŠme informatique calculera automatiquement le
solde de la carte selon l'usage qui en est fait.

Il faudra aimer pitonner toutefois pour utiliser la nouvelle
carte. Il faudra d'abord composer un num‚ro 1-800, les 12
chiffres du num‚ro de la carte et le num‚ro … rejoindre. Le
systŠme calcule alors le solde de la carte et indioque la dur‚e
potentielle maximale, en minutes, de l'appel en cours.

L'essai de la t‚l‚carte ALLO, que l'on pourra se procurer
dans les t‚l‚boutiques ou dans certaines distributrices,
s'effectuera du 20 septembre prochain au 31 mars 1994.

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[Blitz- Imaginez un peu ce qu'on peut faire avec une telle carte!
En ce moment, si tu fais un l.d. l‚gal d'une cabine, tu es
quasiment oblig‚ d'utiliser ta carte d'appel, et ils connaissent
donc automatiquement le nom de l'appelant. Avec cette carte,
achet‚e de maniŠre anonyme, le plus normalement du monde, tu peux
effacer toutes les traces derriŠre toi! Hum... Allez vous en
acheter le plus rapidement possible, pendant qu'elles seront
encore anonymes, avant que Bell ne vienne faire chier ici aussi...]



Leeched from LE SOLEIL - Vendredi 13 ao–t 1993

Les jeunes lib‚raux r‚unis … La PocatiŠre
CANNABIS ET TAXE UNIVERSELLE A L'HONNEUR

par Gilbert Leduc

QUBEC- De la l‚galisation du cannabis … l'abolition des imp“ts
au profit d'une taxe universelle, les 800 militants qui
participent … partir d'aujourd'hui, … La PocatiŠre, au congrŠs de
la Commission jeunesse du Parti Lib‚ral du Qu‚bec d‚battront de
plus de 80 propositions qui, si elles sont adopt‚es, pourraient
alimenter la prochaine plate-forme ‚lectorale de la formation de
Robert Bourassa.

(...) A la demande des associations de jeunes de l'Est de
Montr‚al, le congrŠs aura … se prononcer sur une proposition
r‚clamant que Qu‚bec fasse pression sur Ottawa en faveur de la
l‚galisation du cannabis. Soulignant que "les co–ts judiciaire et
policier reli‚s au trafic de la drogue sont trŠs ‚lev‚s", on note
que "la l‚galisation du cannabis g‚n‚rerait des profits directs
(les imp“ts et les taxes) tout en stimulant l'‚conomie des
secteurs primaire, secondaire et tertiaire". (...)

- 30 -

[Blitz- Nous avons coup‚ le reste de l'article parce qu'il ‚tait,
en d‚finitive, sans int‚rˆt... tout comme cette proposition,
d'ailleurs, parce que si vous croyez que Robert Bourassa, la
courgette humaine, va mettre ses culottes et faire des
revendications (quelles qu'elles soient) … Ottawa, you got
another thing coming!

L'id‚e en soit m‚rite une s‚rieuse r‚flexion. En effet, il
n'y a probablement pas un seul chr‚tien de ce c“t‚-ci du Rio
Grande qui croit que les forces de l'ordre sont en train de
gagner la lutte contre la drogue. Ann‚e aprŠs ann‚e, le ph‚nomŠne
ne fait qu'augmenter. Le systŠme judiciaire n'en peut plus: les
prisons d‚bordent, les tribunaux affichent complet pendant des
ann‚es pour les causes s‚rieuses, mobilis‚s qu'ils sont par
toutes les histoires impliquant de la dope, les co–ts sociaux,
humains et financiers de cette guerre de la drogue mettent … mal
notre ‚conomie. Une distribution, contr“l‚e par le gouvernement,
et tax‚e un max, viendrait all‚ger le fardeau fiscal de nos
concitoyens.

D'un autre c“t‚, le gouvernement, toujours … l'aff–t de la
piasse facile (regardez les casinos, l'alcool, la loterie, les
machines … sous, les cigarettes) est en train de r‚duire … z‚ro
ses options: il ne lui reste plus, en fait de vice … taxer, que
la prostitution et la dope. Gageons qu'au prochain budget... les
putes vont devenir des fonctionnaires. Remarquez, j'ai rien
contre!]

---

Y‚! Un nouveau roman de William Gibson! Pour les amateurs du
genre, Gibson sera … la librairie N‚bula, … Montr‚al (rue St-
Mathieu, entre Ste-Catherine et Maisonneuve) le 15 septembre,
pour une s‚ance d'autographes. Mais voyons un peu ce que disent
les critiques...


Leeched from BYTE - Septembre 1993

CYBER WORLDS
par Hugh Kenner

Here's a sampling from the opening page of Virtual Light:


"The courier presses his forehead against layers of glass, argon,
high-impact plastic. He watches a gunship traverse the city's
middle distance like a hunting wasp, death slung beneath its
thorax in a smooth black pod... The air beyond the window touches
each source with a faint hepatic corona, a taint of jaundice
edging imperceptibly into brownish translucence. Fine dry flakes
of fecal snow, billowing in from the sewage flats, have lodged in
the lenses of night."


Like the worlds he presents, William Gibson's way with words
can take some getting used to, if only because word and world are
aspects of one another. He writes from within the dystopia he's
presenting, and the language he puts on the page is different
from 1770's American ("When in the course of human events...").
Bill Clinton's way with idiom would have broken Thomas
Jefferson's heart, but then so would have Bill Buckley's.

We feel at home, it may be, in our grandparents' nightmares.
And very likely we should all be unhappy in any future to which
we could be suddenly transported. What has always made real
futures habitable is their way of coming about in tiny
increments, and what makes fictive ones like Gibson's unsettling
is the Blade Runner effect: our total immersion as early as page
1.

So novel is the language, it's not always quite clear what
he's saying. Look back three paragraphs. What about the "hepatic
corona"? Hepatic in a visual context means liver-colored, which
the OED specifies as dark brownish-red. But "a tint of jaundice"?
Jaundice -true, a liver disorder- does tint the skin, though not
dark brownish-red but yellowish. So what does Gibson mean us to
see? I'd call that a naive 1990's question. He means us to
receive the sickly impact of a word-string, hepatic-jaundice-
brownish-fecal-sewage. Not a nice place, Mexico City, 2005.

Yes, as near as 2005. The writer who coined the word
cyberspace, and a decade ago took every science fiction award in
sight with the dystopia of the decade, Neuromancer, now ventures
a future just 10 years away, when, in his words, "All the
technology we read about today like virtual reality and
telepresence has come to pass, but otherwise it's business as
usual".

And if you think I'm not telling you what the book's about,
you're right. Reviewers of Neuromancer ran up against the
difficulty of saying what "happens" in a mental space where such
once-firm counters as "characters" have fallen victim to
virtuality. There are "characters" in Neuromancer whom you could
neither sue nor shoot, existing as they do solely as binary trees
of interactive cognitive attributes. Hence, no way to paraphrase
that book's last 20 pages.

But Virtual light? It turns on the thieft of a pair of
virtual-reality glasses that an ex-cop named Berry Rydell is
supposed to retrieve. ("Ex-" is a trademark of the Gibson cosmos,
where people get demoted, disgraced.) But something not quite
human has an interest in what those glasses show...

Don't worry. Just absorb the prose texture. It'll carry you
through a reality every bit as absorbing as Blade Runner's.

-----
VIRTUAL LIGHT, William Gibson, Bantam Books, ISBN 0-553-07499-7,
$21.95

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Leeched from PC COMPUTING - Septembre 93

INTERNET: PRESIDENT@WHITEHOUSE.GOV
Re: Any damn thing about how this damn country should be run

par Penn Jillette


People in power care about letters. PC\Computing gets fewer
than a dozen letters about my use of "goddamn" in a column, and I
can't use goddamn anymore. TV networks are terrified of that
Wildmon nut and his group of fundamentalists because they write
letters about boycotts. The honchos don't even see many actual
letters. "We had a few more letters about all the Uma Thurman
references in Jillette's column," that's all they hear.

Who the hell writes letters? Nuts. Nuts write letters. If
you have friends and a job, or you know how to use the remote on
your TV or turn the pages of a magazine, you don't write letters.
While you're licking that stamp, entropy takes a chunk of your
precious life. You don't have time, so nuts fill the vacuum.

By the time I voted in the last election, New York was
already sure to give the electoral votes to Clinton. I could have
voted for absolutely anybody (and boy, did I). No one sincerely
wanted Bush or Clinton, but some of us still voted. "Of", "by",
and "for".

It used to be that a regular citizen could just talk to the
president. Mary Todd Lincoln used to reprimand Abe for answering
the White House door himself (I didn't make this up, Teller heard
it from a friend, who probably made it up). People would walk in,
sit down, and yak to the president of the United States. But with
mediocre actors, Jodie Foster fans, and characters in Ollie Stone
movies pumping lead into them, presidenta have become less
accessible.

But the president still pays attention to letters. Did you
see that fast 180 when they got "thousands of letters" against
that Nannygate-almost-attorney-general? Thousands -that's not
that many. Clearly the way to vote is to write letters. And now
it's easier!

Clinton and his faithful assistant, Algore, have Internet,
CompuServe, and a couple of other adresses. No envelopes, no
nothing -you just write a letter to the chief as part of your
daily e-mail ritual. Modem your beefs. Don't worry about quality.
Don't expect an answer. A lackey will read it and make a check in
the correct column. You're just voting, but you're voting in a
sample of thousands, not tens of millions. Don't worry about
being funny or witty, and you don't need to make a brilliant
case. Just write, "Yo, Slick Willy, the Clipper Chip sucks. Don't
compromise our privacy," and you're done.

I'm going to be a nut and start writing every day, so if you
don't think Uma Thurman deserves a high government post, you'd
better write to >INTERNET:PRESIDENT@WHITEHOUSE.GOV and put in
your two cents.

While we're writing, let's ask Bill about this: The guy
who's painting my apartment (a source they don't quote often
enough in the New York Times) said that a friend of a friend of
his (you already know it's got to be true) who is high up in the
government (and spills secrets to painters) said that Clinton
wasn't holding up LAX for a haircut on Air Force One, but rather
to "visit" with an actress who fancies herself Marilyn Monroe to
his JFK. Even though the source is as reliable as the paint job
on my walls, I don't believe it. It's too good to be true
(although this rule of thumb sure broke down on Swaggert and the
hooker, didn't it?). We should at least ask.

Oh, by the way, >INTERNET:VICE-PRESIDENT@WHITEHOUSE.GOV will
get you Al, and he probably doesn't get more than a dozen letters
a day, so you'd really have power if you wrote to him.

- 30 -

[Blitz- Penn Jillette est un com‚dien am‚ricain qui fait partie
du duo Penn & Teller. Ils font, entre autres, de la magie, ou
plut“t, de l'anti-magie.... Pour avoir une id‚e de l'olibrius,
surveillez le nouveau David Letterman... Letterman les re‡oit
assez souvent, merci...]



Leeched from LE JOURNAL DE QUBEC - Mercredi 25 ao–t 1993

MDIUM BRANCH

Wellington (Reuter) - Un m‚dium n‚oz‚landais a fait savoir … une
compagnie de t‚l‚phone qu'un nouveau r‚seau de t‚l‚phones
cellulaires risquait de perturber ses communications avec l'au-
del….

L'homme a fait connaŒtre ses objections … l'occasion d'une
enquˆte d'utilit‚ publique effectu‚e par la soci‚t‚ BellSouth, …
Wellington, o— 34 antennes destin‚es au t‚l‚phone cellulaire
doivent ˆtre mises en place.

Un membre de BellSouth a rendu visite au m‚dium, qui ne
poussera sans doute pas plus loin ses objections.

- 30 -

[Blitz- Encore une tentative des compagnies de t‚l‚phone pour
restreindre l'usage des ondes hertziennes! Mais il y a une
question qui me turlupine: … quelle vitesse le m‚dium pouvait-il
faire ses downloads avec l'au-del…, par les nuits de pleine lune?
Et puis, Skyzo va probablement ˆtre fƒch‚ contre nous parce que
nous ne nous portons pas … la d‚fense d'un autre m‚dium...]


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úAú úPúRúEúVúIúOúUúSúLúYú úUúNúKúNúOúWúNú úLúIúFúEúSúTúYúLúEú


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Les citations stupides du mois:

"Donner … ses enfants un ordinateur et un modem ‚quivaut … leur
donner un pistolet charg‚."

-Dale L. Herring, directeur de la s‚curit‚ … la compagnie de
t‚l‚phone Thrifty Tel Inc. - Garden Grove, Californie


"On ne nous pr‚sente que les fantasmes des hommes. L'imaginaire
f‚minin est lui aussi FERTILE. Il suffit de le laisser s'exprimer
davantage."

-Fran‡oise LemaŒtre-Auger, repr‚sentante d'valuations-
M‚dias

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-------
úAú úPúRúEúVúIúOúUúSúLúYú úUúNúKúNúOúWúNú úLúIúFúEúSúTúYúLúEú

UNKNOWN LIFESTYLE

LIFE

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