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Northern Phun Co Issue 09
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N O R T H E R N P H U N C O .
N U M E R O N E U F ú P R E M I E R S E P T E M B R E 9 3
Dans ce neuvime numro de NPC:
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
ú
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³ +:SUJET:+ ³ +:AUTEUR:+ ³
³ú - -ÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄ´ú - -ÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄ´
³ Table des matires / Disclaimer ³ -=ThE PoSSe=- ³
³ ditorial de NPC #9 ³ Blitzkreig ³
³ The postman always quote twice ³ Votre Courrier ³
³ Le franc parler du vieux Mde ³ Merlin l'emmerdeur ³
³ Bell v\s Modem: Est-ce la guerre? ³ Atreid Bevatron ³
³ Palmars techno-rave ³ Genghis Dan ³
³ TELEMANAGEMENT: Etude de cas ³ Blitzkreig ³
³ Mon premier chque de paie ³ Santa Claus ³
³ Un petit cadeau de Virus ³ Blitzkreig ³
³ Se retrouver dans Internet ³ Kermit ³
³ Captain Crunch: pirates en exil ³ THX 1138 ³
³ Unitel: histoire d'une crosse ³ Blitzkreig ³
³ Le piratage et la loi ³ Roy Bean ³
³ Don Quichotte possde un bab ³ Blitzkreig ³
³ Histoire des cracks ³ emil1 ³
³ Bonjour la Police! ³ THX 1138 ³
³ Read the news... | -=ThE PoSSe=- ³
³ Le mot de la fin ³ Blitzkreig ³
ú - --ÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÅ--
|
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NPC are: Officiers Collaborateurs
Blitzkreig THX 1138
Kermit Merlin L'Emmerdeur
Atreid Bevatron Genghis Dan
Santa Claus Roy Bean
emil1
Virus
Invits spciaux: Android et Beserker
DISCLAIMER - AVERTISSEMENT
Ce magazine n'est pas recommand aux gens qui portent un Pacemaker,
aux mes sensibles, et aux moralisateurs. Tenez-vous le pour dit,
et abstenez-vous!
Ceci va probablement tre le disclaimer le plus long de l'histoire
des magazines underground car, sur les conseils de gens
gnralement bien verss dans le domaine (vous savez que les
avocats rclament 150$ de l'heure? Chi!) une mise au point
exhaustive doit tre faite avant de vous permettre de poursuivre
votre lecture (et non pas de poursuivre Northern Phun Co.: vous
tes pas drles!).
1) Tous les articles de ce magazine ne sont publis qu'
titre
d'information. L'application de une ou des technique(s)
explique(s) dans ces pages peuvent entraner la mort, des
blessures srieuses, l'impuissance, la perte de votre virginit,
des poursuites judiciaires embtantes, le bris de votre ordinateur,
la nomination de Camil Samson
la tte du Parti Libral ou, pire
encore, vous pourriez devenir comme vos parents!
2) Northern Phun Co., qui est un organisme
but non-lucratif, avec
une vocation quasiment philanthropique, ne sera en aucun temps tenu
pour responsable de l'irresponsabilit des auteurs qui publient des
articles dans ces pages. L'entire responsabilit, et la preuve de
la vracit desdits articles, revient aux auteurs. On est mal
parti, l
, les enfants...
3) Les officiers clairement identifis de Northern Phun Co. sont
seuls habilits
parler au nom du groupe, et NPC ne serait tre
tenu pour responsable de la conduite (ou de l'inconduite) des
collaborateurs de NPC sur les babs de la plante Terre. De plus,
seuls les textes des officiers de Northern Phun Co. sont vrifis
pour leur exactitude.
4) La lecture de Northern Phun Co., quoique rjouissante, peut
entraner aussi des problmes de sant mentale et des cas de
pilosit manuelle.
5) Northern Phun Co accepte,
priori, de publier tous les textes
touchant au H/P/C/A/V-et-le-reste qui lui seront soumis. NPC
refusera, par contre, tout texte encourageant la discrimination
d'une ou des personne(s) en fonction de leur origines ethniques, de
leur religion ou de leur sexe. Si vous voulez bouffer du ngre,
engagez-vous plutt dans la police...
6) Northern Phun Co. tient
rappeler
ses lecteurs qu'il faut
soigneusement se brosser les dents aprs chaque repas. Et n'oubliez
pas la soie dentaire!
Est-ce que a suffit l
?
O nous rejoindre?
------------------
D
la nature "volatile" de notre produit, les babs qui nous
supportent le sont tout aussi. Ceci dit:
Vous avez toutes les chances de pogner un des officiers de NPC sur
les babs PUBLICS suivants (on pousse la perversion jusque l
!).
Light BBS : 418-651-5664
Black Palace : 418-831-1602
Amber II : 418-833-4213
Un autre bab public de Qubec, The Inferno, offre un service de
messagerie anonyme. Comme au bon vieux temps de Mdic!
The Inferno: 418-647-2731
Un nouveau bab public, hors 418, a vu le jour rcemment. Il est
situ
Baie-Comeau, et s'occupera de la dist. de NPC pour toute la
Cte Nord...
Terminal: 418-295-2854
Si votre babillard public (hors 418) dsire ouvrir une section NPC,
n'hsitez pas
nous contacter. C'est gratuit!
Nous sommes aussi (naturellement) sur les boards pirates de Qubec.
En fait, sur Workshop, il y a tous les officiers de NPC qui
prennent un bain de soleil... C'est comme qui dirait notre H.Q.
underground.
Nous ne publions plus de numro de VMB. Dsol, mais on les perd a
mesure qu'on les publie, alors... Un coup des coches, je suppose...
Nous avons aussi deux adresses Internet pour e-mail:
ae092@freenet.hsc.colorado.edu
et...
atreid@freenet.tlh.fl.us
Et si malgr tout a vous n'tes pas capable de nous rejoindre,
appelez l'Arme du Salut, et demandez Roger...
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DITO #9
DE RETOUR DE VACANCES
par Blitzkreig
Certains parmi vous semblent avoir trouv le temps long. Nous
aussi. Mais le repos nous a fait du bien, et c'est rechargs
bloc
qu'on vous revient pour une autre saison de Northern Phun Co. -ze
magazine!-. Les vacances nous ont permis de potasser
loisir sur
Internet, de se faire de nouveaux amis et de nouveaux
collaborateurs de par ce vaste monde. Internet is the place to be,
indeed!
Nous avons aussi dcid de mettre la pdale douce sur la
politique et les articles cits dans la section NEWS. Remarquez, ce
n'tait pas trs difficile pour ce numro parce qu'il ne se passait
rien cet t. Alors, il restera
voir si on est capable de se
taire sur ce sujet encore trs longtemps... Parce que, n'est-ce
pas, quand notre mag regorge d'information, on nous accuse de trop
parler, et quand on tente de se contenir et de diminuer le nombre
de pages, on entend les gens dire, comme Dynamix dans son BBS
Weekly: NPC diminue de taille, serait-ce la fin de l'empire? Comme
disait Samuel Clemens, alias Mark Twain: "Les nouvelles de ma mort
sont grandement exagres"...
Ce mois-ci, nous avons tout un lot de nouveauts
vous
offrir. Une premire collaboration de nos potes d'Internet, un
excellent article sur les groupes de cracker par emil1, de
Finlande. Une entrevue avec Captain Crunch. Une nouvelle rubrique,
Bonjour La Police!, qui surveillera, mois aprs mois, avec de
brves manchettes, les bvues de ceux qui sont senss reprsenter
la loi et l'ordre. Un article du tonnerre sur Unitel (attendez de
l'avoir lu avant d'couter le .VOC!). Un survol d'un des secrets
les mieux gards de l'establishment de la tlphonie,
TELEMANAGEMENT. Virus qui nous shoote un encrypteur de son cru. Un
premier survol des lois canadiennes et qubcoises en compagnie
d'un nouveau collaborateur, Roy Bean. Et puis il y a Santa qui
s'est trouv une job d't et qui a fait une monte de lait quand
il a vu combien d'argent il lui restait sur son chque!
Si nous sommes, comme vos dites, "morts", c'est ben tant
mieux: on ne peut plus tuer ce qui est dj
mort! Au mois
prochain...
Rflchissez-y deux secondes: qui d'autre que NPC peut vous
donner tout a?
N.B: Le prochain voyage de NPC
New York est prvu pour le 5
novembre. Au menu, une runion de 2600, un essai des dernires
nouveauts en matire de ralit virtuelle, et les conneries
habituelles qui rendent la vie tolrable pour quiconque n'est pas
barr
quarante. L'htel retenu est le Paramount, un site
magnifique et cyberpunk en diable, redcor par Philippe Stark
(pour ceux qui connaissent et apprcient, comme nous, le travail de
ce designer franais). Si a vous branche de descendre avec nous,
laissez-nous un message...
DERNIERE HEURE! DERNIERE HEURE! DERNIERE HEURE1 DERNIERE HEURE!
Le Bell s'est fait virer dans ses shorts par le CRTC! Hip hip
hip hourra! Trois y! pour ces lascars du CRTC! Les commissaires
ont, en gros, trait les gens de Bell de crosseurs et de menteurs.
Ils avaient mme, parait-il, falsifi leurs chiffres! Les pourris!
On s'en reparle plus en long le mois prochain! Y!
DERNIERE HEURE! DERNIERE HEURE! DERNIERE HEURE1 DERNIERE HEURE!
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THE POSTMAN ALWAYS QUOTE TWICE
-votre courrier-
Message #56/57 in ÄÍÍ Messagerie Prive NPC ÍÍÄ [Local]
Info : #57 -> [PRIVATE]
From : M. L. [POST 09-Aug-1993 18:08]
To : Blitzkreig [RCVD 09-Aug-1993 19:14]
Subject: retour...
Salut BlitzKreig.
J'aimerais bien savoir si le coin de Qubec Tlphone est un
endroit bien risqu, soit pour le scan, bote vocale et tout ce qui
s'en suit. Alors tu pourrais si tu le peux, me renseigner un peu
plus l
-dessus ou lors d'un prochain Mag.
Et j'aimerais bien savoir si tu est au courant du protocole de
communication que Bell ou Bien qkec tel. utilise pour envoyer
l'information aux fameux tlphones afficheurs??? Si oui, a serait
bien de le publier...
Alors encore merci et
la prochaine,
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Blitz- Pour Qubec Tlphone, je ne crois pas qu'il soit plus
dangereux l
qu'ailleurs de scanner et autres. Pour le protocole de
communication, nous n'en avons aucune ide. UN lecteur BIEN inform
peut-il nous aider?
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"Messages
Blitz" (Msg Priv) #453
Date : 14-08-93 11:13 (Reu le 19-08-93 18:54)
De : G. M.
: Blitzkreig
Sujet : Pbx
Salut,
Les pbx marchent-ils rellement comme tu le dis....je reste
sceptique j'ai essaye d'en trouver un mais sans veine, je n'en ai
jamais vu c'est pour cela que je reste sceptique a cote de ces
propos.
Je trouve que vous faites du bon boulot, il y a peut-tre certaine
personnes comme David, pour ne nommer personne qui vous trouvent
plutt trop hot pour lui moi j'te dis que ce gars la y'est jaloux
parce que il n'est pas capable de faire rien sur son ordi.
Aussi qu'advient-il de la plainte que ce cher Andr Morin avait
dpos ou quelque chose comme cela...
-------------------------------
Blitz- Les PBX, a marche. Pour les jaloux qui ne font jamais rien
de leur vie, tu as raison, mais David (s'il s'agit bien de Dynamix
dont tu parles) est un bien mauvais exemple, dans ce cas. Turgeon,
au contraire, essaie lui aussi, avec un certain succs, de faire
avancer la scne du modem
Qubec. Pour ce qui est de l'AGBE:
c'est de la vieille histoire...
-------------------------------
"Messages
Blitz" (Msg Priv) #459
Date : 15-08-93 00:53 (Reu le 19-08-93 18:57)
De : Halb Liebegott
: Blitzkreig
Sujet : Flicitations en retard!!
Salut Blitz..
Ouffff, enfin j'ai russi
vous rejoindre les NpCiens.... Ca fait
pas mal de temps que je vous cherchais, environ trois jours
intensifs!!! Je peux enfin jaser avec Blitzkrieg, le seul nom que
je me souviens des revues lues...
Mme si a fait juste une semaine que je connais votre
existence, je lis trs attentivement tous vos mags... Je suis en
ce moment mme en train de lire le #2, #7,#8.. C'est super, j'adore
ce que vous faites!!!
En passant, avant que tu dises que je suis un slamer ou
quelque chose comme a, j'aimerais te dire que mon surnom depuis
prs de 4 ans, c'est Halb Liebe Gott (version allemande de
semi-bon-Dieu)... Celui qui m'a donn ce surnom en premier est
malheureusement mort suicid. Je dis malheureusement car je lui
avais jur au tlphone que la prochaine fois que je le voyais, je
l'gorgerais. Mais passons, a c'est une autre histoire morbide de
ma vie passe...
J'apprcie tellement votre gang que a serait un honneur pour
moi de vous connatre et de vous voir travailler... C'est pas que
je ne veux pas travailler avec vous, mais j'ai beaucoup de misre
crire un bon texte. Et vous, ce sont des chefs-d'oeuvres que
vous publiez... C'est dommage pour moi, car je serais tellement
"honor" de vous tre de quelque utilit que ce soit...
Bref, mme si je ne pourrai jamais tre membre
part entire
dans votre groupe, continuez ce que vous faites, j'adore!!!!!!!!!!
P.S. Ah, j'oubliais si vous cherchez des traducteurs pour crire
votre journal soit en allemand ou en espagnol, crivez-moi car on
me dit souvent que je suis trs dou en langues <<<<< ((autre que
le franais)) >>>>>.... Mme si je suis un qubcois nationaliste
dans le sang..
MAIS JE NE SUIS PAS CONTRE D'AFFICHER MA TENDANCE A TOUS LES ETRES
HUMAINS DE LA PLANETE!!!! (si c'est possible!)
Bon maintenant j'ai fini!!
A la prochaine...... j'espre!!!!!
<<<<< Halb Liebe Gott >>>>>
En passant Toneloc, a existes-tu encore ou les pirates n'existent
plus????
P.S. Je suis encore tout mu d'crire
un gars si renomm!!!
----------------------------------
Blitz- Bienvenue dans le lot de nos lecteurs, Halb! ceci dit, il
n'y a pas grand chose de spcial
nous voir travailler, je te
jure. C'est mme un miracle, je considre, qu'on russisse
produire quelque chose, considrant le temps qu'on passe
boire
la Fourmi Atomik! Pour les fleurs... mets la pdale douce, j'ai pas
envie de me ruiner en faisant largir les portes de mon home...
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"Messages
Blitz" (Msg Priv) #477
Date : 18-08-93 09:38 (Reu le 19-08-93 18:59)
De : M. D.
: Blitzkreig
Sujet : Crack
Salut,
Je voudrais te demander si dans une revue future, tu pourrais
parler de comment Cracker des jeux et des programmes. Ca serait
l'fun j'aimerais apprendre.
Bye!!!!!!
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Blitz- Crois-le ou non, il y a un magazine sur la programmation qui
sort bientt. Virus en est l'auteur... Esprons que eux seront en
mesure de combler tes dsirs. Nous, on va voir ce qu'on peut faire.
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"Messages
Blitz" (Msg Priv)
Date : 19-08-93 15:38 (Reu le 19-08-93 19:00)
De : P. L.
: Blitzkreig
Sujet : Nouveau lecteur
Salutations
NPC!
J'ai dcouvert votre revue rcemment, et je trippe comme un fou.
mais je me demande pourquoi tu cris des choses sur les femmes,
comme ton article dans NPC 3, je crois.
Je crois pas que les femmes soient aussi injustes que a. Ma mre
et mon pre, par exemple, on une bonne entente.
Autrement, bravo!
Rabbit's Head
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THX 1138 rpond: Premirement, cet article n'est pas, je rpte,
N'EST PAS de Blitz, mais bien de moi. Deuximement: tu as raison,
les femmes ne sont pas comme a... elles sont PIRES! Mais a, tu
vas devoir faire tes propres expriences pour le vrifier. Ainsi,
il y a un rapport qui est sorti, il y a quelques semaines, qui dit
que 50% des femmes ont t victimes d'abus sexuels, de viol, en
quelque sorte. Je me dis que l'autre 50% ne doit pas tre
regardable.
Moi, vois-tu, je viole des dizaines de femmes
tous les
jours. Si on dfinit le viol comme une atteinte
l'intgrit
sexuelle d'une personne, je suis coupable. Chaque fois que je
rencontre une jolie femme (et dieu sait qu'il y en a plusieurs
Qubec!), je la dshabille des yeux, j'tudie ses formes, je
l'imagine nue, je l'imagine gmissant sous le coup de mes
treintes, je russis mme, parfois,
convaincre mes doigts qu'ils
ont vraiment touch le bout durci de ses seins. Dans ma tte, je
dsire et je prends des dizaines de femmes
tous les jours, avec
ou sans leur permission. Et elles ne se doutent de rien, ces
pauvres! Je suis un homme, je pense comme un homme, j'agis selon
mes hormones:
qui la faute?
Ainsi, ce mme rapport raconte que plus de 80% des viols sont
commis par des hommes connus de la victime. Naturellement! Veux-tu
que je te dise? La victime l'a bien souvent cherch. Non, mais
c'est vrai! Une ppe m'inviterait chez elle "pour prendre un
caf", commencerait
me sduire, et voudrait qu'on arrte tout a
l
? Get real! Depuis le temps, me semble que les femmes devraient
avoir compris. Mais non... Elles continuent encore
flirter avec
le danger,
s'imaginer qu'elles sont plus fortes que les pulsions
sexuelles masculines.
A qui la faute? Aux fministes, en premier lieu, qui n'ont
jamais voulu accepter la ralit du psych masculin, et qui
prfrent, plutt que d'enseigner aux femmes quelles btes nous
sommes et comment dealer avec et d'agir en consquence, qui
prfrent tenter de changer la nature masculine. "Changeons les
hommes!", disent-elles. Quelles sottes! Aussi bien tenter de
convaincre un lion de devenir vgtarien. Malgr toute la bonne
volont qu'elles pourraient y mettre (ou la mauvaise volont c'est
selon...), la nature a conu le lion pour qu'il bouffe du steak, et
ce serait contre sa nature la plus fondamentale, sa nature
intrinsque, de se mettre
brouter de l'herbe. Plutt que
d'accepter cet tat de chose et d'duquer les femmes en ce sens,
elles prfrent continuer
jouer
l'autruche et se complaire dans
le rle de pauvres victimes de la socit machiste...
J'ai entendu une bonne joke dernirement: c'est un mec qui
rencontre une femme pour la premire fois. La femme lui dit: "Je
veux que notre relation soit claire, et qu'il n'y ait pas de doute
entre nous. Pour viter tout quiproquo dans notre relation, et que
tu te fasses des ides, je ne veux pas que tu me tiennes la main
avant que je sois prte. Je ne veux pas tre embrasse, je ne veux
pas que tu passes ton bras autour de mon cou, je ne veux pas que tu
paies pour moi au restaurant, je ne veux pas que tu m'offres des
cadeaux, je ne veux pas que..." Elle n'a pas le temps de continuer
que le mec, se retourne en disant: "Laisse faire!" et se dirige
vers la porte. La femme, insulte, lui crie pendant qu'il sort: "Tu
sauras que le rejet est aussi une forme de violence!"...
Je sais pas o tu en es rendu avec ta pubert, Rabbit's Head,
mais ose me dire que tu peux sans difficult t'empcher de regarder
les femmes sur la rue et de soupeser leurs seins du regard. Ose!
C'est quoi le psych masculin, d'aprs toi? Deux choses: la queue
et l'estomac. C'est pourtant pas difficile
matriser. C'est on ne
peut plus simple
comprendre. Et pourtant, il y a encore des
femmes qui font fi de cette ralit et continuent
jouer avec nos
motions, croyant navement qu'une fois que la locomotive est en
marche, elle peut s'arrter sur un trente sous. Pauvres femmes!
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LE FRANC PARLER DU VIEUX MDE
par Merlin L'Emmerdeur
Les no-fascistes sont-ils au pouvoir
Qubec? A premire
vue, accuser Grard D. d'tre un fasciste peut paratre farfelu: en
effet, Grard D. (moins) sent plus la morue que le soufre. Claude
Ryan sent plus la charogne que la poudre
canon. Pierre Paradis
sent plus le fumier que la chambre
gaz. Gil Rmillard sent plus
le renferm que le V-2. Lise Baconne sent plus l'aisselle que
l'antismitisme, et ainsi de suite pour les autres boubouses.
Pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font. A leur insu, les
saints-innocents glissent vers l'inacceptable et ils sont les seuls
l'ignorer. Les nazis du troisime reich savaient o ils voulaient
en venir. Nos no-nazis ne savent ni d'o ils viennent, ni o ils
sont et encore moins o ils s'en vont.
L'histoire est assez rcente, mme si, il y a dj
quelques
dcennies, Maurice Le Noblet Duplessis semblait sur la bonne pente
avant de rendre l'me dans les bras des financiers amricains. Tout
d'abord, le trs honorable Pierre Elliot Trouducul donne aux
Canadiens (donner est une faon de parler puisque l'escroquerie
nous a cot prs de 500 millions de dollars), donc Pierre Elliot
nous donne une charte des droits et liberts de la personne.
Depuis,
tout propos, la vnrienne Cour suprme ne cesse de
trouver des restrictions "raisonnables"
cette pauvre charte
malade d'anmie chronique avant mme d'avoir atteint l'ge de
raison.
C'est ainsi que, comme je l'ai dj
soulign dans un torchon
prcdent, on a dcrt que conduire une voiture sur nos routes
n'est pas un droit, mais un privilge. C'est ainsi que l'on nous
oblige
boucler notre ceinture de scurit (et notre grande
gueule), c'est ainsi que l'on nous oblige
installer dans nos
maisons un avertisseur (radioactif) de toasts brles (je ne suis
pas contre: je suis contre le fait que l'on nous y oblige). C'est
ainsi que l'on bafoue les droits d'une majorit en dmantelant,
article par article, la loi 101. C'est ainsi que l'on permet
l'tat de se servir lui-mme (grassement) sur notre chque de paye
avant mme que l'on ait pu voir la couleur de notre argent.
Toutefois, c'est au Qubec que ces clowns tristes sont les
plus pathtiques. Rcemment, Gil Rmillard prsentait un projet de
loi qui dit qu'un automobiliste devra dsormais prouver qu'il n'a
pas reu l'avis de la Socit d'assurance automobile du Qubec
l'informant que son permis de conduire lui a t retir. Cette tte
de noeud ne nous dit pas comment on peut prouver n'avoir pas reu
la circulaire publicitaire de G. Lalancette lectrique,
entrepreneur gnral. Ca c,est la loufoquerie, mais au del
de la
loufoquerie, on s'attaque
un principe fondamental: dsormais,
l'tat n'a plus
tablir la culpabilit du suspect, celui-ci devra
tablir son innocence. Je connais la rhtorique des boubouses qui
diront qu'il y a un pas entre le droit criminel et la simple
rglementation.
Le fascisme, c'est dans la tte. D'une simple entourloupette,
ces croque-mitaines renforcent encore leur pouvoir obtus par simple
rglementation discrtionnaire. Dsormais, le coroner Boulianne
devra prouver qu'il n'a pas essay de violer madame Baconne dans
l'ascenseur du "G", entre le sixime et le septime ttage.
La mme tte de noeud envisage d'enlever le permis de conduire
aux mauvais payeurs de pension alimentaire. Il ne s'agit pas ici de
juger des bons ou mauvais payeurs; il s'agit de ne pas confondre un
trou de beigne avec un trou du cul. Autrement, ce gouvernement
d'impotents pourrait un jour vous enlever le droit de vote pour
avoir omis de signaler un changement d'adresse.
Encore cette mme tte de noeud envisage de limiter le droit
de conduire aux jeunes. On dcrte ainsi qu'il y a deux catgories
de citoyens, ceux qui peuvent conduire en tout temps et ceux qui
sont tenus de respecter un couvre-feu. Le fascisme, a commence
avec des couvre-feux. Il suffit de regarder un peu en arrire pour
s'en convaincre. Comble de ridicule; on donne le droit de vote
un
jeune et en mme temps on lui interdit de conduire entre minuit et
six heures du matin. Essayons d'imaginer l'alternative la plus
prilleuse: conduire la nuit fin saouls ou lire cette bande de
demeurs et de dgnrs sans imagination, croyant mme pouvoir
rgler tous les problmes
coup de rglements ineptes. Dcidment,
Gil Rmillard fait une sale fixation sur le permis de conduire...
La tour de Pise menace de s'crouler? enlevons-lui son permis de
conduire! Remember le grand Idi Amin Dada qui voulait, par dcret,
abolir la loi de la gravit (authentique!). Et si vous croyez
qu'Amin Dada tait un fou isol, que dire du Secrtariat d'tat du
Canada qui veut faire disparatre le chmage en l'appelant le
"sous-emploi"?
Revenons
ppre Lvesque, improvis ministre des Finances.
Cet ternel second qui a renonc depuis des temps immmoriaux
avoir une ide originale vient d'instituer l'impt rtroactif. Si
les boubouses le lui demandaient, cette vieille ganache pourrait
dsormais vous rclamer des impts depuis le dluge jusqu'
nos
jours. Vous n'aviez qu'
le prvoir dans votre budget bande de
cons. Ainsi, Grard D. (moins) s'approprierait un autre titre de
noblesse: ministre des finances du Qubec de Mathusalem
nos
jours.
Le fascisme, c'est un mlange de dictature et d'tat policier.
Bernard Valcourt (l'pais)
Ottawa et Andr Bourbeau (le sale)
Qubec invitent ouvertement
la dlation: dnoncez votre voisin,
votre beau-frre, votre ex, votre collgue de travail, ce sont
tous, potentiellement, des fraudeurs de l'assurance chmage, du
bien-tre social, du fisc, etc. L'tat policier, c'est a: crer un
climat de suspicion o prolifrent les mouchards anonymes, les
faux-jetons, les collabos, les revanchards, les lches. Les
citoyens se tirent les uns sur les autres alors que les salopes se
tricotent une plantureuse pension
vie en compltant leur second
mandat. les libraux viennent de nous livrer leur projet de
socit.
Un tat policier, c'est quand un corps de police "enqute" sur
une bavure d'un autre corps de police.
Un tat policier, c'est quand le ministre de la Scurit
publique prend systmatiquement la dfense de ses mercenaires, les
exonrant
l'avance de tout blme (voir Claude Ryan).
Un tat policier, c'est quand le ministre de la Scurit
publique, doit,
l'usage, tre confirm dans ses fonctions par ses
propres mercenaires et leur "fraternit" (voir Claude Ryan).
Un tat policier, c'est quand, pour une enqute de routine,
deux gros beus se prsentent chez vous
l'aurore. Pourquoi aux
aurores? parce que c'est
ce moment-l
qu'un individu est
psychologiquement le plus vulnrable. Ca, on le sait
la GRC, on
le sait
la SQ et on le savait chez les SS. on est dj
un peu
nazis quand on emprunte les techniques nazies (voir Claude Ryan).
Pour s'assurer de la loyaut de ses mercenaires, l'tat
policier doit leur consentir des droits et privilges particuliers.
Comparez le salaire et avantages sociaux d'un flic avec le salaire
et les avantages sociaux d'un prof ayant, par exemple, 30 ans de
service pour voir si je vous conte des crosses.
Bon an mal an, la SQ rapporte 60 millions de dollars
l'tat
en distribuant magnanimement ses contraventions. En priode de
crise conomique, l'tat et les municipalits y trouvent une
ignoble faon de boucler leur budget. Mais en mme temps, ils
deviennent d'autant plus dpendants de leurs mercenaires. En cas de
conflit syndical-patronal (comme on y est maintenant), les
mercenaires n'ont qu'
fermer le robinet. L'application de la loi
dpend de l'humeur des casquettes
moustache, comme
Hati, dans
le bon vieux temps des tontons macoutes (pas si vieux que a
d'ailleurs).
Je vous parie ma dernire chemise que dans ce conflit, les
flics ne verront pas leur salaire gel pour deux ans. Freeze pour
tout le monde, sauf pour les mdecins, les parlementaires et les
flics. L'affreux bonhomme sept-heures ravalera un autre de ses
ditoriaux de l'poque o il se prenait pour Dieu le pre et
gravait les tables de la loi sur le mont Devoir. Pierre Bourgeault
disait n'avoir jamais vu de politicien plus dgueulasse que Claude
Ryan; des fois je suis pleinement d'accord avec Pierre Bourgeault.
Finalement, dans un tat fasciste, il appartient
l'tat de
dcrter qui est riche et qui est pauvre. Quand il y a trop de
pauvres, il suffit de les recompter. Au Canada, on vient de
recompter les pauvres et, oh miracle!, il y en a une bonne moiti
de moins que ce que l'on croyait! Ca ne vous fait pas encore penser
Idi Amin?
Enfin, l'tat fasciste dcide que le bon peuple est heureux et
qu'il le sera... de gr ou de force.
Un gouvernement fasciste est un gouvernement malhonnte,
fourbe, crosseur, vicieux et lche. Il collecte ses impts via les
socits d'tats (Hydro-Qubec et mme la SAAQ) et il gouverne par
dcret, de prfrence la veille des grandes vacances, alors que le
bon peuple
la tte ailleurs.
Le fascisme bourassien est un fascisme minable (
l'image de
son chef), mais ce n'en est pas moins du fascisme. Par dfinition,
le fascisme c'est petit, sournois, mesquin et fourbe, plus il est
grand.
Ca suffit pour la merde. J'ai envie de me vomir dans les
chaussettes. salut petit mec. Profite d'un dimanche pluvieux pour
faire jouer un peu de Mozart, juste pour drouter tes vieux. Des
fois qu'ils commenceraient
croire que tu deviens quelqu'un de
bien. Ca va doubler ton plaisir quand tu seras bien oblig de les
dcevoir encore une fois.
Merlin L'Emmerdeur
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úAú úPúRúEúVúIúOúUúSúLúYú úUúNúKúNúOúWúNú úLúIúFúEúSúTúYúLúEú
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LE BELL VERSUS LES MODEMISTES: C'EST LA GUERRE?
par Atreid Bevatron
Un lecteur bien intentionn de NPC nous a fait parvenir le
capture qui suit. Accrochez bien vos lunettes...
ÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄ
**** Attention Modem & fax users ****
Are you aware that BELL CANADA is out to empty your pockets
"legally" and is trying to keep you from knowing about it till it's
too late?
All modem and fax users transmitting data at more than 4800 bps
will be forced to purchase the use of a "data line" instead of just
using the regular phone lines. This may surprise a few, but a "data
line is rented at approx. $60. per month besides the regular line
that you still have to use at $15./month.
MA BELL is planning to have a regulation passed to this effect and
is trying to do it fast and quiet before anyone is the wiser. When
this will be accomplished it will be almost impossible to repeal
this regulation.
Since most fax & modem users are transmitting or are planning to do
so at a baud rate ABOVE 4800 baud, everyone will be billed, and if
you think that you are immune to this because you don't have a fax
or modem or that you transmit at 2400 baud, think about this; Who
do you think will foot the bill sent by your local merchant who
uses a high speed fax? Cost increases will be passed on to the
public.(namely you...) "Power corrupts and absolute power corrupts
absolutely"
Ma BELL has a monopoly of the phone system and if nobody yells
back, they will use that absolute power to wring your wallet dry.
For yourself and your fellow phone users, don't let this go by
without a word of protest. Phone the CRTC and voice your concern,
let them know that Ma BELL is pushing too far and that you are
aware of the sneaky way they are going about it. Tell them that
this is intolerable and ILLEGAL.
Call CRTC in Montreal (514) 283-6607 (mrs Methot is in charge of
this dept. or CRTC in Ottawa (toll free) (819) 997-0272 dept of
telecommunications. You can also get in touch with Mr Normand
Toupin (514) 870-5077 who is in charge of Public Relations at Bell
Canada.
Via FAX you can reach the CRTC at (514) 283-3689
If the people reached deny knowledge of this, tell them you intend
to notify your local radio & tv about this. (The power of publicity
has the ability to move bowels very quickly). This valuable info
was brought to you by:
The Coalition For Freedom Of Information (514)
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Quels cons! Quels abrutis! Quels tartuffes! Quels saligauds!
Quels mufles!, vous dites-vous...
Pour ceux qui, matrisant avec difficult la langue de
Shakespeare, auraient manqu certains points subtils de ce
communiqu, je vais me faire un plaisir de rsumer. En gros Bell
veut vous faire payer par le nez votre hobby, votre raison de
vivre, votre vice (au choix). Bell a la prtention, toujours selon
ce communiqu, de charger une petite fortune aux gens qui se
servent de lignes ordinaires pour faire du modem
plus de 2400
bauds, en les obligeant
avoir une ligne "data". Pas aux
compagnies, l
: aux particuliers, rien de moins! Ils sont btes
comme mes pieds, ces gens: si tu utilises, comme plusieurs d'entre
nous, ta ligne voix pour utiliser parfois ton modem, comment vont-
ils juger qu'elle sert plus
une utilisation qu'
une autre? Vont-
ils installer un chip qui dcle automatiquement les signaux
digitaux (nous en rencontrons sur certains PBX)? Non seulement nous
faisons face, une fois de plus, au capitalisme sauvage de Bell,
mais, et c'est TRES grave, nous faisons aussi face
l'arbitraire!
Alors, tout a, c'est le genre de raction que vous pourriez
avoir... SI CE COMMUNIQU TAIT VRAI. Ce qui n'est pas le cas. En
effet, nous avons contact Normand Toupin, le relationniste du
Bell, qui a tout ni. Mais on ne peut pas ncessairement faire
confiance
un relationniste du Bell, n'est-ce pas? Nous avons
aussi appel Mme. Mthot, du CRTC, qui confirmait l'origine plus
que douteuse de cette information. Alors, chers lecteurs, on ne
s'nerve pas, il n'y a pas encore de vaste complot en vue de faire
payer chrement les modemistes pour leur hobby. Oubliez aussi ces
rumeurs qui indiquent Qubec Tlphone comme les instigateurs de ce
complot. NPC vous donne l'heure juste: il n'est pas minuit... pas
encore...
Je dis "pas encore" parce que parfois, il n'y a pas, comme on
dit, de fume sans feu. Mais, dans ce cas-ci, je dormirais
vritablement sur mes deux oreilles, si j'tais vous. Jamais le
Bell ne tenterait de crosser les gens qui utilisent un modem par
loisir. Et savez-vous pourquoi? Parce que nous leur ferions
CHEREMENT payer!
Vous laisseriez-vous faire? Je sais pas pour vous, mais
personne, en tous les cas, ne va venir marcher sur les plates-
bandes de NPC. Do not, I repeat, do not mess with us! Le Bell
sentirait sa douleur. Nous leur ferions cracher toutes leurs dents,
ou je ne m'appelle pas Atreid! Et a, croyez-moi, le Bell le
sait...
Un petit apart: nous avons rcemment mis la main sur des
conversations tlphoniques entre les services de scurit du Bell
et des gens que nous ne nommerons pas. La conversation parlait de
NPC... Parce que le Bell, il fallait s'en douter, nous lit! Dans un
premier lieu, il y a une bougresse, appele Mlody Sguin, qui est
porte-parole de Bell, et qui n'a pas, semble-t-il, digr que nous
la traitions de "conasse", au dtour d'un article. Tough luck,
Mlody! Tu as le malheur de travailler et d'tre porte-parole pour
une compagnie qui fait son pze en tondant le consommateur. Bell
agit comme des bandits de grand chemin. Et si tu travailles pour
des bandits, a fait quoi de toi?
Deuximement, Bell a fait un ulcre, parat-il, quand ils ont
dcouvert que nous avions publi les listes des numros de serrures
de leurs bureaux rgionaux. Ils ont donc dcid de remplacer tout
le barda par des cartes magntiques (s'ils savaient, les pauvres!).
J'espre que a leur a cot un bras!
Je m'adresse ici directement aux gens du Bell: coutez-moi
bien, bande de mcrants. Si vous pensez que, jusqu'ici, on vous a
cr des ennuis, vous n'avez encore rien vu! Tentez, pour voir, de
toucher
mon modem! We do not get mad, we get even. In spades!
Alors, en somme, ce communiqu post sur des dizaines de
babillards, et sign par une mystrieuse Coalition pour la libert
de l'information, est un faux. Une plaisanterie, un canular, qui a
donn, tout de mme, des sueurs froides aux modemistes ET aux gens
du Bell, qui ont carrment t inonds d'appels. Le CRTC a aussi eu
plus que sa part d'appels angoisss. Mme Mthot nous parlait
d'ailleurs de milliers d'appels. Exagrait-elle? Peut-tre... Mais
le fait est que si, demain, le Bell venait tenter de nous soutirer,
en douce, encore davantage de sous, ils feraient face
une vive
opposition. Et croyez-moi, elle ne serait pas toute pacifique...
Mais je veux en revenir, quelques instants, au fait que le
Bell nous lit... Ils ont mme, tenez-vous bien, commenc une srie,
dans leur Journal Bell, qui raconte l'histoire d'un espce d'espion
(avec un nom compltement dbile: Ti-Guy Nouguette! Ah! La farce!).
Cet espion vit des "aventures" qui ressemblent trangement aux...
diffrents.. non, dmls... non, aventures... que nous avons avec
le Bell. Mais jugez par vous mme de l'normit...
Leeched from LE JOURNAL BELL - 9 aot 1993
Ti-Guy Nouguette... Sa vie en 400 pages
Qu'est-ce que je ferais d,autre? Rien. J'en ai eu la preuve
ds le lendemain, jour froid et pluvieux. Je djeunais au Van
Houtte bien tranquillement en lisant mon journal, comme tant
d'autres. Au dbut, j'tais plutt absorb par ma lecture. Puis, je
frmis soudain
l'coute d'une conversation derrire moi. Deux
hommes, plutt banals, menaient une discussion fort anime.
Je les reconnus immdiatement: des employs de Bell. Encore
mieux! Ils changeaient les mots de passe de leurs micro-
ordinateurs. C'tait plus fort que moi, j'ai tendu l'oreille. Ces
deux-l
voulaient sauver du temps. Mes prfrs! Prts
tout
rvler! Affects
un projet urgent, ils devaient travailler sur
les mmes documents et leur quipement n'tait pas reli en rseau.
Dans le stress des chances, ils n'avaient pas pens aux
disquettes.
Ils ont tout dball, comme a, en public. S'en tait
dlicieux! Le genre qui, pour sauver du temps et tre plus
efficace, parle du bureau n'importe o, n'importe quand, sans se
mfier. Je jubilais. Ma voix intrieure criait: "Ne savent-ils pas
que Ti-Guy Nouguette est toujours l
, qui guette?!!"
J'avais beau tre en priode de rflexion, j'ai quand mme
tout cout. J'ai not les mots de passe et la description des
gars. Il faut noter: a peut toujours servir un jour.
- 30 -
Affligeant, non? Attendez, a va en rempirant!
Leeched from LE JOURNAL BELL - 16 aot 1993
(...) Maintenant rconcili avec mon mtier, l'appt de
l'information interdite et la dcouverte des secrets d'entreprise
montaient en moi comme une sve rgnratrice.
Et voil
qu'en cette journe ensoleille de la fin d'un hiver
trop long, tout le monde en parlait. Et moi, j'coutais. L,arrive
prochaine de la concurrence dans l'interurbain avait dli la
langue de tous les employs de Bell. Bell par-ci, Unitel par-l
!
Les messageries vocales ont t des tmoins privilgis de
commentaires de toutes sortes.
"Il faudra qu'ils se mfient plus", me disais-je, aprs avoir
dcouvert qu'un employ avait laiss le mot de passe de sa
messagerie vocale sous le tlphone. Pas trs subtil! Aussi bien se
payer une annonce au non pour le dire
tous. L'information que
j'ai recueillie ce jour-l
! A faire frmir tout espion qui se
respecte.
Et... soudain, la rvlation! Si Bell se retrouve dans un
march de concurrence, mes informations vont srement en intresser
plus d'un. Voil
ma fortune assure, pensais-je. Amasser des
renseignements chez l'un, pour les vendre
fort prix
l'autre. Je
jubilais.
- 30 -
Leeched from LE JOURNAL BELL - 23 aot 1993
(...) En ce lendemain de Poisson d'avril, (...) je me suis promen
dans l'difice du 700, rue de la Gauchetire, au centre-ville de
Montral. Le jour, on y entre comme dans un moulin. Le plus
difficile, c'est d'entrer dans les locaux des tages suprieurs,
car les portes sont gnralement codes. Parfois, je russis
me
glisser derrire un groupe qui revient de pause-caf ou je fais
semblant de parler
une personne au tlphone de l'tage et,
lorsque je vois un employ qui s'aproche de la porte pour composer
le code, je dis
mon pseudo-interlocuteur: "Oh! Laisse tomber, il
y a quelqu'un qui arrive pour ouvrir la porte". L'employ n'y voit
que du feu.
Ce jour-l
, j'ai russi
me glisser
l'intrieur d'un
bureau. J'essaie de pntrer
une heure o il n'y a presque plus
d'employs (heure du lunch, fin de journe). Mes proies prfres:
pupitres ensevelis sous une tonne de paperasse. Les propritaires
de ces bureaux dsordonns ngligent souvent de ranger des
documents compromettants. L'expert que je suis
vite fait de
reprer, tantt une liste, tantt une information.
Ce jour-l
, tous les employs avaient dans leur panier
courrier le nouveau code de la porte de l'tage en vigueur ds la
semaine suivante. J'aime ces trouvailles facilement acquises. Le
plus drle, c'est qu'il y a toujours quelqu'un pour me donner
raison.
- 30 -
On croit rver! ou c'est plutt un cauchemar... O l'auteur de
ces lignes a-t-il appris son social engineering? Dans une bote de
Corn Flakes?
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úAú úPúRúEúVúIúOúUúSúLúYú úUúNúKúNúOúWúNú úLúIúFúEúSúTúYúLúEú
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PALMARES TECHNO-RAVE-TRANCE
par Genghis Dan
ARTISTE ALBUM PIECE No.
Amorpheous Tales of Liquid Insects CDEBUI
Androgynous Ephidrina
Rejuvination Compil. Full Requiem 7932115361-2
On 2
Banco de Gaia Compil. Ambient Sheesha RBADCD4
Vol. 3 Aqua
Speedy J Ginger Flashback 5208+
Morganistic Compil. In the shadow GRCD009
Narcosis: a
Journey through the outs and ins of underground
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En passant TRIBAL RAVE se tiendra le vendredi 3 septembre, dans le
coin de Qubec. Comme d'habitude, a devrait commencer vers 23
heures et, comme d'habitude, le lieu exact ne sera divulgu que 24
heures
l'avance, sur la ligne Frogasmic: 1-554-1540. TRIBAL RAVE
est une prsentation des Productions Atlas, et mettra en vedette
Saturnin (Montral), Robert De La Gauthier (Montral), Nic B, DJ
Stormbass et K-10, tous trois de Qubec. Que je sois pendu si
Genghis Dan n'y va pas lui aussi de quelques tours de platine!
Plusieurs bus sont organises pour amener du monde de Montral...
et a devrait tre un party de tous les diables. Si vous remarquez
un T-Shirt noir 2600, venez dire un gros bonjour
vos amis de NPC!
THE BIG DEAL ABOUT SMART DRINKS
Il y a sans doute encore quelques-uns de nos lecteurs qui ne
sont pas alls
un rave et n'ont, par consquent, pas encore
essay des smart drinks. Depuis quelques temps, trois types de
drinks sont offerts aux raves o E.S.P. teint boutique..
-Le Terminal
Principaux ingrdients: phnylalanine et choline
Ingrdients secondaires: Vitamines A, C, B-1, B-2 (riboflavine), B-
3 (Niacine), E, B-6, B-12, acide folique, calcium, chrome, cuivre,
zinc, biotine, acide pantothnique, taurine, Glycine, Fructose.
-Le Pacifique
Principaux ingrdients: phnylalanine, choline ET cafine.
Ingrdients secondaires: Les mme que le Terminal, avec du
fructose, du glucose et du sucrose. Contient cependant le DOUBLE de
phnylalanine des deux autres drinks.
-Le Fast Blast
Le prfr de plusieurs ravers. Contient les mmes ingrdients que
le Pacifique, le fructose en moins et la choline en moins. Contient
cependant une DOUBLE dose de plusieurs de vitamines contenues dans
les 2 autres drinks. L'absence de choline ne semble pas dranger
outre mesure les ravers: ils consomment des smart drinks pour avoir
de l'nergie, pas pour avoir les ides plus claires!
Leeched from CROC - Septembre 1993
20 PHRASES A NE PAS DIRE LORS D'UN PARTY RAVE
1- Bonsoir, vous venez souvent ici?
2- Comment a, pas de Black Label?
3- Au prochain slow, j't'invite
danser.
4- Danse pas si vite, j'essaie d'apprendre les pas.
5- Eille! C'est pt! 200 Jean Leloup et 200 Joe Bocan!..
6- Comment a, si je veux un kiwi?
7- J'vais aller faire une demande spciale.
8- Ca ressemble
du jus de bette-"rave". La comprends-tu? Bette-
"rave"!
9- Enfin, un endroit o mon pilepsie va passer inaperue...
10- T'aurais pas des Doritos dans ton pack-sac?
11- Si on est trop calme, le doorman nous sort-tu?
12- Coudon, elle est ben longue, cette toune-l
!
13- Tu transpires encore sur moi pis j'te pte la yeule!
14- Faire du workout en buvant du Tang, j'fais a gratis chez nous!
15- T'as perdu combien de kilos depuis ton arrive?
16- Vous m'avez l'air du genre nerveux, vous autres...
17- A quelle heure, le last-call?
18- Arrtez de bouger, j'veux prendre une photo de groupe.
19- On laisse combien de tip pour une carambole?
20- C'est quoi ton parfum? Antiflogistine?
- 30 -
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TELEMANAGEMENT
The Angus Report on Communications systems,
services, and strategies
ou
QUAND LES CONSULTANTS EN SECURITE FONT LA PIASSE...
par Blitzkreig
Il s'appelle Ian Angus. Sa femme s'appelle Elizabeth, plus
familirement appelle Lis. Ancien employ de Bell, ancien rsident
de Montral, il s'est expatri en Ontario o, depuis plus de dix
ans, il est devenu un des consultants les plus courus en matire de
tlcommunications. Il aime le R&B et il publie, avec sa compagne
et quelques collaborateurs une revue, un mensuel, qui s'appelle
TELEMANAGEMENT, The Angus report on communications systems,
services and strategies. Un excellent mensuel, au demeurant, mais
que peu d'entre vous, chers lecteurs, avez eu l'occasion de
feuilleter. Et pour cause: le numro se vend $45.00 (je vais
l'crire, parce que vous allez penser que vous avez mal lu:
quarante cinq dollars) pour un document de 24 pages, d'un couvert
l'autre. L'abonnement mensuel (10 numros) se vend $297.00. Une
bagatelle...
Mais qui a les moyens de s'offrir ce mensuel? Toutes les
compagnies de tlcommunication sont abonnes, et tous les experts
en scurit aussi. En gros, il compte, de son propre aveu, 2000
clients. Et pour cause! Son magazine est une vritable mine d'or...
mme pour les pirates! Il ne se passe RIEN dans le milieu de la
tlphonie au Canada (et, dans une large mesure, aux States aussi)
sans que Ian n'en parle dans son magazine.
Mais comment sommes-nous tombs sur Ian? Manifestement, nous
n'avons pas trouv son magazine en kiosque. Un tout petit message
sur un de nos babs, plutt.
"Priv" (Msg Priv) #25
Date : 17-06-93 08:54 (Reu le 19-06-93 11:47)
De : Ian Angus
A : Blitzkreig
Sujet : Interview
I want to interview you or other members of NPC for a book I am
writing on Phreaking/Hacking. The book is to be published in
September. So I need to talk very soon. I assure you of
confidentiality. If you are willing (or not) please leave me a
message on this Board. Or you can leave a message on my answering
machine at 416-420-XXXX. Or you can send me a FAX at 416-686-2655.
Please let me know how we can talk -- in person or by telephone.
Thank you.
IAN ANGUS, Editor, TELEMANAGEMENT magazine.
Oui, nous avons contact le mec. Oui, nous avons ouvert des
canaux de communication. Et, oui, nous lui avons demand de nous
expdier quelques numros de son mag pour qu'il nous prouve son
identit. Il nous a envoy les 10 derniers numros...
Oui, Telemanagement est un bon mag. J'ai une nuit blanche de
lecture dans le corps pour le prouver. Tellement bon, en fait,
qu'on aimerait bien vous en faire partager un bout.
Ainsi, au niveau du piratage, Telemanagement a un
contributeur, Gerry Blackwell, qui en connat quand mme assez. Et
vous feriez peut-tre bien d'y jeter un coup d'oeil.
Leeched from TELEMANAGEMENT - #103
CALL-NET CATCHES THEM RED HANDED
On February 9, Montreal police, working on information
provided by Call-Net Telecommunications Limited, swooped down on
three city subway stations and arrested four people in the act of
using hacked or stolen Call-Net customer authorization codes to
make long distance calls. Police charged the four with
Telecommunication Theft under $1,000.
Joe Catalano, network manager for Call-Net in Montreal,
won't say exactly how his security team engineered the bust. "If we
reveal it, it will be too easy for other hackers to avoid
detection," he points out. But it involved regular monitoring of
calling patterns and the ability of the company's Northern Telecom
DMS switches to set alarms on authorization codes suspected of
being hacked.
When an alarm went off on the night of the arrests,
Catalano and a technician, Steve Phillips, were monitoring the
network management console and could see the first illegal call
being made. They immediately contacted Bell security , wich traced
the call to a phone booth in a Metro station a half mile from the
Call-Net switching site.
"Bell security were great," Catalano says. "They could tell
use the exact location: the address, wich way to turn when you came
through the turnstiles, even the number of the booth."
CAUGHT IN THE ACT
He called police and had them dispatched to the subway
station, while another squad car came to his office. Luckily the
hacker - or the hacker's customer - talked for a long time and the
police arrived in time to nab him. Phillips, meanwhile, rushed to
the subway station too. He missed the first arrest by minutes but
was in on the kill for three others.
"It was really exciting when it was happening," Catalano
says."Steve Called from one of the call boxes there and said there
was a lot weird stuff going on, a lot of people hanging around the
phone booths."
While he was talking to Catalano, another illegal call
using the same authorization code came up on the network management
console. Bell security again traced it - to that same subway
station. While Phillips waited for the second police swoop, talking
to Catalano from a phone booth, he witnessed money changing hands
ans the seller scribbling the authorization code on a piece of
paper for a customer.
LIKE A MOVIE
"He was only about a foot away in the next phone booth,
"Catalano says. "It was like something out of a TV movie."
When the police arrived the second time they were able, on
the basis of Phillips' information, to arrest the seller and the
third customer, who had in the meantime placed an illegal call.
Later that evening Catalano dispatched the police a third time to
another subway station, where they arrested a fourth individual who
was later charged.
This may be the first set of arrests of the kind in Canada.
Unfortunately the perpetrators were only small fry, Catalano says.
End customers and resellers rather than ring leaders. They were
using the stolen authorization codes to place overseas calls to
India, Pakistan, and Bangladesh.
NEW TO POLICE
"This is a new kind of crime for the police," Catalano
notes. "The two who came here had to call a detective to bring a
copy of the Criminal Code. It took us awhile to explain to them how
these people were using the authorization codes."
Call-Net issued a gung-ho press release the next day
quoting vice-president of network services Phil Bates saying, "This
serves notice to those who steal and peddle telecommunications that
they will be caught red-handed every time and brought to justice."
Bates may be putting a somewhat optimistic spin on the
facts. Catalano believes the police have a good case against the
suspects - one was actually carrying a Bell Canada phone bill
listing a telephone call the previous month to a number in the same
village as one of the numbers called that evening using the stolen
authorization code.
But the four arrested are still only suspects, and as we
shall see in the following stories, the police may have their work
cut out "bringing them to justice."
Catalano stresses that technology for tracing and trapping
information about illegal use of telecommunications networks is
improving.
But as he also says, "the criminals are using the
technology to crack the networks; we're using it to apprehend
them."
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THE MYSTERIOUS EVENTS AT MCGILL
Gary Berstein, director of telecom services at McGill
University in Montreal, tells it like a good Sherlock Holmes
mystery. See if you can solve it before we reveal all.
CLUES
One day, a McGill staff person report to Berstein that some
callers say her voice mail greeting sounds "weird." It sounds
something like, "Ssshh, sshh. Oui. Sshh, sshh. Oui. Sshh, sshh..."
(The "Sshh" seems to be line noise, not a voice.)
Berstein has her forward her line to voice mail and dials
her number. He hears her normal greeting - "Hi, this is Anne..." -
except it sounds a little fuzzy. He's not convinced anything is
wrong. Maybe the callers had a bad line. Maybe his user is
confused. So he puts the matter aside.
But then the user reports another problem. Her voice mail
greeting tells callers they can press zero to reach her secretary.
But some callers say they were connected to somebody else when they
pressed zero. Berstein uses the system administrator console to go
in and check the user's REVERT DN - the number to wich callers are
forwarded when they press zero from her mailbox. He's surprised to
find that it's and outside -- but local -- number. He checks it
another day and finds a different number.
SUSPICIONS
At this point Bernstein begins to suspect somebody has
broken into his system. He remembers that the recently-installed
upgrade of Northern Telecom's Meridian Mail software allows users
to change their own REVERT DNs. And he confirms that the user,
despite the precautions he has taken with passwords, has set hers
to an easily hackable sequence - 123456 (!)
So it's probably a break-in. He makes the user change her
password to something less hackable. But what is the motive? Maybe
it's just somebody fooling around. He's not terribly worried
because he knows no one could make long distance calls from the
vmb: all the paths are blocked.
Shortly afterwards, however, Bell Canada security calls to
say that Bernstein should check this number - the same user's DID
number - because they've detected some unusual calling patterns.
They're not permitted to give any other informations.
Bernstein checks his Bell bill and discovers that the
user's number has received - and been billed 75 cents each for -
430 collect calls from phone booth in Montreal. By the standards of
other voice mail frauds it's small stuff, but Berstein is puzzled
and annoyed - as well as being out close to $400.
He calls the RCMP, but they're slow to respond, so Berstein
starts to do little sleuthing on his own. He uses the Red Book, the
local reverse phone directory, and finds that the two numbers
subsituted for the user's REVERT DN are for two different
addresses, but they have a common subscriber.
DEDUCTIONS
Figured out what's going on yet? Bernstein did eventually
- he thinks. Getting the police to act on his suspicions was not
easy, though, and his theory sill hasn't been proven. However it's
hard to think of any other explaination. Here's what Gary Berstein
thinks is happening. The thief has obtained a user's password by
some means. He calls in, and tape records the user's regular
greeting, then replaces it with his own "Ssshh, oui" message. He
leaves that in place while using the mailbox - when he is finished,
he calls back, erase his greeting, and uses that tape recording to
restore the original greeting. That's why Bernstein didn't hear the
strange sounds when he first checked - they had been removed, to
reduce the chance of detection.
Clever. But why the strange sounds?
Bell Canada's Automated Alternate Billing System (AABS)
uses speech recognition to help place collect calls with no
operator assistance. When a caller dials zero before the number,
the call goes to the new system. The AABS asks callers to first
select which language they prefer by pressing a touchtone key; Then
it prompt them to press one to make a credit card call or two for
a collect call.
When the callers press two to make a collect call, the
system asks them to say their name clearly, and records the
response. Then it puts the caller on hold and completes the call.
Whne the person at the end picks up, the system says, "This is Bell
Canada. You have a collect call from...". Here it plays back the
recording of the caller's name. "Please answer the following
question: Yes or No, will you accept the charges?" A speech
recognition computer in the system interprets the response and puts
through the call - or not.
So when somebody calls collect from a phone booth to
Bernstein's user's number, the system hears, "Sshh, sshh. Oui.
Sshh, sshh. Oui."
The greeting, in effect, simulate a person picking up the
phone and responding to the prompts.
Berstein speculates that the "Sshh, sshh" part is intended
to convince the computer it's dealing with a phone in a noisy
environment so it will wait for a clear response. When it hears
"Oui", it assumes it's hearing a real person.
When the call goes through, the caller presses zero and the
McGill voice mail system forwards the call to the outside number.
A brilliant piece of detective work on Bernstein's part,
perhaps. But what's it all about, Sherlock?
"This person is clearly a drug dealer," Berstein says.
"What he now has is an infaillible method for letting his customers
get in touch with him without ever knowing his real phone number.
And it's impossible to trace the call."
..ACTION?
Maybe, probably. But Bernstein got little satisfaction when
he took his deductions to the mounties. "It took them awhile to
catch on, " he says. "And they didn't do much of an investigation.
The guy I talked to later was defensive at first, then very honest.
There were only the two of them working on this kind of thing, he
said, and there were so many cases. They gave priority to cases
where the companies involved screamed the loudest."
When Bernstein made it clear he was prepared to prosecute
if the police made an arrest, the detective agreed to pursue it
further. But as of mid-February, nothing more had happened.
And the RCMP are not very encouraging. They can't get a
warrant to go into the suspect's home to look for evidence without
more substantial proof that he's up to no good. Placing
surveillance on the house is expensive. And even when they've made
arrests in the
past, police have had trouble making charges stick,
Bernstein was told.
---Two footnotes to Bernstein's story:
+A bounty hnter approached Gary's counterpart at another university
in the province recently and asked $500 to reveal how hackers were
breaking into the university telecom system and stealing long
distance service. Bernstein's friend paid, figuring it was cheaper
than trying to find the problem himself. With the information in
hand, he did find a hole and successfully plugged it.
+A new definition of chuzpath: A rude and persistent caller to the
offices of the McGill telecom group insisting on talking to
Bernstein. He was having trouble using a new phone feature. What's
your name, Bernstein asked, puzzled by the man's attitude? "It
doesn't matter," the frustated caller barked. What department are
you with? "It doesn't matter, I tell you. I'm not from McGill. I
paid $25 for this number and it doesn't work!"
"That's the mind set of these people," Bernstein says.
Article tir de la revue TELEMANAGEMENT
du mois de Janvier 1993
TOLL THEFT: U.S. TELECOM MANAGERS
URGE REGULATORS TO ACT
The International Communication Association says toll fraud is
"theft on a grand level." They've asked the FCC to remove tariffed
limits
on carrier liability, to produce market pressur for more effective
counter- measures.
----------
In October, the U.S. Federal Communications Commission (FCC)
held hearings on long distance theft. The following are major
excerpts from the submission made by the International
Communications Association (ICA), the largest nonprofit association
of telecommunications users in the United States.
The submission was presented by Lawrence Gessini, Director of
Telecommunications for the Agway Corporation in Syracuse, New York.
Mr. Gessini is a cofounder and past president of the Central New
York Communications Association and is currently ICA's Senior Vice
President.
----------
Toll fraud is a matter of utmost concern to ICA's members. In
preparation for the Commission meeting, ICA surveyed its
membership, and although the response time available was short, a
large number of our members responded. The surbey responses
documented over 550 incidents of toll fraud in the last three years
involving thefts worth over $73,500,000. On average, each incident
cost over $130,000. This clearly represents theft on a grand level.
ICA's survey results confirm estimates that PBX-type fraud is
at least a $500 million problem for the U.S. economy and that
losses in this area may well top $2 billion overall. The magnitude
of the problem mandates that a sound public policy be developed and
implemented as soon as possible to reduce these losses, especially
in light of our country's current economic distress.
Although toll fraud has received increased public attention in
recent months, ICA members overwhelmingly belive that it has not
resulted in the problem abating. Recently, various suppliers
(principally long distance carriers) have begun to address
limitation on customers' liability for toll fraud. However, the
utility of these programs has not yet been demonstrated. MOreover,
it appears these new programs may be nothing more than costly add-
ons to existing telephone charges.
A MARKETPLACE FAILURE
Toll fraud is clearly an example of marketplace failure in the
telecommunications industry and just as clearly the Commission has
an obligation to act appropriately in order to control the problem.
Technology has created new machanisms for breaking into telephone
systems, and in every business there is no absolute defense against
criminal elements like toll fraud hackers. Indeed, some
"underground" bookstores now sell manuals and pamphlets for as
little as $39 instructing the reader on how to defraud telephone
systems, automated teller machines and other devices common to our
high-technology society.
However, service tariffs contain very stringent limitations on
the common carriers' economic liability for wrongful use of
telecommunications services. Carriers nominally can, and regularly
do, collect fraudulently-generated revenues from the victims of the
fraud.
These limitations on liability exist mainly because the
carriers have been allowed to write their own one-sided contracts,
and the Commission, with its limited resources, is forced to
approve most tariff provisions as filed. They are simply artifacts
of a time when technology was less sophisticated, and FCC
regulation followed a "public utility" model that the COmmission
has long since abandoned - even with respect to local access
monopolies.
WHO'S RESPONSIBLE?
Unfortunately, ICA believes that the historic limitations on
carriers' liability for fraud (in their one-sided tarriffs) not
only protects the carriers, but distort some of the incentives for
equipment manufacturers, distributors and installers to really
address the problem. ICA members apperar to believe stronly that
the toll fraud problem is not yet widely appreciated by
telecommunications vendors.
An ICA member quoted one vendor as saying that the problem is
user complacency - the attitude that "it can't happen to me." ICA
disagrees. In fact, the rapid and high rate of response to our
surbey summarized above, demonstrates that users are extremely
concerned about toll fraud.
Another example is probided by ICA's Annual Conference, which
includes a large exhibition by virtually all suppliers of
telecommunications equipment and services in this country. Up until
just recently, toll fraud detection and prevention information has
not been at the Conference, and apparently has not rated among the
types of services being actively promoted.
Still another ICA member commented that, "Customers are
willing to do everything needed to solve the problem, but can't get
vendors to work with them." This user cited a specific example
whereby part of a vendor's enhanced call transfer system linking
PBXs and voice mail was known to be susceptible to fraudulent
access. The type of fix needed to disable this capability required
firmware changes, and both the vendor and the ICA member (a very
high technology company) were aware of the problem and its
solution.
Yet, this ICA member after three and one-half months, is still
waiting for a cost estimate from the vendor.
Another vendor suggested to a member that it should simply
review more frequently the printouts of network management and
status reports associated with a voice mail system, to see if toll
fraud had already occurred. The vendor's representatives stated
that it would consider more effective preventive measures - but
only after it received a purchase order from the customer. The user
said the vendor "generally seemed hostile to it."
Some long distance carriers have begun to use software in
order to track excessive calling on their charge cards and then to
either limit the number of calls and/or contact the customer to
determine if fraud is occurring. A few months ago, an ICA member
suggested to its PBX vendor (a major manufacturer) that its
software should allow a similar type of customeractivated feature
that would cap the number of calls (or simultaneous) calls
permitted per inward service access code.
As of September 17th, this user was till waiting for a
response. In recent months, some vendors have stepped up efforts to
generally inform their customers about toll fraud but these efforts
may not be adequate. Some of the vendor information is limited to
general, rather basic activities that user can udertake (such as
checking class of service restrictions and trunk restrictions that
may be available on a PBX system), or emphasizes actions that may
not always be practival solutions for a large organization (like
changing system passwords ever 30 to 60 days).
RISK NEGOTIATION
Historic limitations on liability in the telecommunications
marketplace introduce serious distortion in the way market forces
allocate risks between buyers and sellers, even if the seller
itself is an absolute monoply. This results in toll fraud
settlements being negotiated after-the-fact, when in other markets
remedies for problems in similar transactions would be negotiated
prior to any settlement.
Typically , buyers and sellers of goods or services will agree
by means of private contract upon the allocation of risks. For
example, an ICA member would not debelop a new computer center
without first determining, in detail, which party or parties would
bear the risks of negligent or criminal misuse of the technology
and systems used in the center.
These risk allocation mechanisms often involve the use of
contract with third parties, particularly insurance companies.
Fundamental to the successful use of these risk allocation
techniques is the level and type of information available to
buyers, sellers, insurers and others.
ELIMINATE LIABILITY LIMITS
The most direct way to correct market conditions would be for
the Commission to simply eliminate carriers' self-declared
limitations on their own liability from tariffs filed with the
Commission. The Commission could simply declare it an unreasonable
practice under the Communications Act for any Title II carrier to
collect revenues from the fraudulent use of lines.
A more narrow approach would prevent tariff provisions from
insulating carriers if and when (a) the user has documented that it
took all reasonable efforts to prevent fraud, and such efforts
specifically included submitting a bona fide request for software
or firmware changes that the vendor elected not to make.
Vendors of telecommunications services and equipment
undoubtedly will argue that prohibiting unilateral limitations on
their liability would raise costs for all customers - and they are
correct. However, the reality is that this is how thefts and fraud
losses are handled in fully competitive businesses like retailing,
manufacturing or insurance. On ce the real costs become known to
thse businesses, they implement ways to control these costs,
constantly improving their methods over time. (Anyone who has
shopped in megastores or small boutiques knows that theft
prevention technology has become more and more sophisticated over
time.)
It seems more than likely, then, that exposing these costs to
vendors would provide them real incentives to take all steps within
their knowledge and capabilities in order to improve the methods
used to prevent and detect toll fraud.
THREE PRINCIPLES
ICA believes that the Commission's first actions with respect
to toll fraud must be carefully fucused in order to address the
problem as efficently and effectively as possible. Three principles
should be established in order ot meet this goal:
þ FIRST: Recognize that there are many conscientious and
competent telecommunications users who are more than willing to do
everything in their power to detect, control and prevent oll fraud.
The Commission's obligation is to protect these users from their
unintended exposure to conditions that encourage toll fraud.
þ SECOND: Recognize that conscientiousness depends upon
information. Bendors of all types have the obligation to inform
their customers of all conditions that might create porential for
toll fraud. Customers, in turn, must communicate effectively with
their suppliers.
þ THIRD: Recognize that vendor obligation to provide, and to
act on information concerning toll fraud and its prevention, is a
normal cost of doing business and should not provide equipment
manufacturers and distributors or common carriers with a vehicle
for imposing extra charges on users who must have the information.
If principles such as these are not implemented and effectively
adhered to by all vendors and carriers, more sweeping action by the
Commission sould be both warranted and required.
GUIDELINES
Therefore, ICA believes that much more effective information
guidelines concerning toll fraud are required immediately.
Hopefully, the industry and specific vendors will be willing to
develop these guidelines, ensure that they are placed in the hands
of all customers, and updated as needed with relatively little FCC
oversight. Howerver, it is imperative that the Commission stand
ready to coordinate the development and, equally important, the
application, of these guidelines.
Additionally, the Commission should use its public information
resources to ensure the broades possible dissemination of
information about these guidelines, in mass media not just in the
telecommunications trade press, in order to foster public awareness
of the need for toll fraud control.
These guidelines should operate at three levels:
þ First, general guidelines, not unlike the efforts that some
vendors recently have begun, must be developed and provided without
cost to every telecommunications customer.
þ Second, guidelines should be developed by the vendors for
individual types of PBX, voice mail and other systems. These more
detailed guidelines should disclose all available steps than can be
taken to configure these systems so as to prevent toll fraud.
þ Third, and equally important, if there are features or
capabilities in systems that are condicive to toll fraud, (such as
the enhanced call transfer system mentioned above) which can only
be changed via a vendor's own action, the vendor's failure to fully
disclose the problem in its product-specific guidelines should be
deemed to prove that the vendor, not the user, is responsible for
the costs of fraud associated with misuse of the feature or
capability. Users should not have to be active in a vendor or
product specific user groups in order to receive this information.
Many users do not have the time or money to participate in these
user associations. The guidelines must be provided directly to the
users.
Likewise, both sets of guidelines, general and product-
specific, on toll fraud prevention and detection should not be
buried in the technical manuals or other documentation of the
products. Both types should be publisdhed separately and written
for the day-to-day managers and users of telephone systems and
equipment - rather than just for technical specialists.
MARKET IMPACT OF DISCLOSURE
Requiring separate disclosure of capabilities susceptible to
toll fraud by the individual vendors would promote at least two
activities in the markeplace.
þ First, the vendors' disclosures would likely define a new
area of feature competition between systems. Vendors would have
incentives to bradly remedy toll fraud capabilities that exist in
their software for firmware.
þ Second, when one vendor or carrier began to promote its
fraud preventions efforts, pressures would build upon others to do
the same. Separate disclosure of problems or solutions within the
control of vendors is also a critical part of the information
needed ofr users, vendors and third parties to affix appropriate
allocations of risks.
The vendor who informs its installed customer base, via its
guidelines, of potential toll fraud problems within its products or
systems, would be in a position to then consider the relative costs
and benefits of either correcting the problem or possibly assuming
liability for costs incurred by users where the problem not fixed.
In other words, the development and universal dissemination of
both general guidelines and vendor-specific, product-specific
guidelines could foster increased competition and provide more
effective information by which toll fraud risks can be identified
and allocated in the marketplace. This initial approach would not
add massively to FCC resource requirements, and might avoid the
need for stronger actions.
ICA sees no reason why the FCC should defer for even one day
acting in the limited fashion outlined above. Indeed, if the
approach outlined by ICA does not provide sufficient incentives for
carriers and vendors to act effectively to limit toll fraud, it may
be necessary to correct market conditions more dramatically by
simply eliminating carriers self-declared limitations on their own
liability.
CONCLUSION
The commissions whould recognize that fraudulent activities
are increasing sharply today and that these activities reflect a
market failure for which vendors are at least partially
responsible. There may still be time to devise solutions that avoid
a need for new legislation, cumbersome new rules or multiplying the
number of complaint proceedings. Public policy should be directed
towards improbing the information available to users, equipment
vendors and carriers, and towards enhancing the types of
marketplace forces that ICA member confront every day in their own
businesses.
ICA stands ready to work with the Commission and the industry
in order to address the toll fraud problem as effectively as
possible.
Types Of Toll Fraud
A survey of ICA members
documented 553 incidents,
totalling $73,500,000.
PBX INTRUSION 286
CALLING CARD 123
VOICE MAIL 109
CELLULAR 14
OTHER 21
Article tir de la revue TELEMANAGEMENT
dition des mois Juin-Juillet 1993.
Par
Gerry Blackwell
EXCLUSIVE REPORT
CANADIAN TELCOS FIGHT PAY PHONES PIRATES
----------
In the first 9 months of 1992, toll thieves hit Canadian
payphones for over FORTY MILLION DOLLARS in fraudulent card
calls. This battle itllustrates some of the problems of combating
toll theft. The thieves are organized and ingenious - lock one
door, and they quickly find another.
----------
Did you think customers were the only victims of phone
piracy? Think again. For the past two years, Bell Canada and
other Canadian phone companies in the Stentor consortium have
been under constant attack.
Beginning in the Spring of 1991, wily and determined
criminals set up for business in the nation's phone booths and
exploited security weaknesses in the Canadian network, billing
fraudulent calls to stolen, compromised or fictitious US. calling
cards and phone numbers.
Bernard Galarneau, director of security at Stentor, told a
US Federal Communications Commission (FCC) enquiry into toll
fraud last October that Canadian telephone companies had already
lost $40 million that year to US-billed fraudulent calls.
But even that may be a low estimate. A Bell Canada press
release dated April 1992 announced a ban on overseas card calls
from pay phones. It said the company was losing over $250,000 a
day to pay phone card fraud. That's $500 for every $10 the
company took in from overseas pay phone calls!
"With fraud, people tend not to beleive you that it's as big
a problem as it is until it hits them over the head," says Melody
Seguin, associate director of security at Bell Canada. "That was
the sort of attitude taken by the phone companies at first." But
only at first.
STATISTICAL ANOMALY
The battle started in May of 1991 when corporate security
analysts at Bell noticed a sudden increase in revenue from calls
placed in pay phones to other parts of the world and billed to US
calling card numbers. "That kind of statistical anomaly is often
the only indicator you have of fraud," says Seguin. "You look at
it and say, 'This doesn't look right, I wonder what it could
be.'"
By fall Bell security had established that the sudden
increase in revenue was definitely fraud related. Criminals were
using stolen or compromised US calling cards in Canadian call-
sell operations. Trafficking in stolen cards and shoulder surfing
- peaking over a card holder's shoulder while they're making a
call and copying down the card number - had become a mini
industry.
Bell did little at first beyond communicating with AT&T in
the US. "Security people were trying to raise the flag," says
Seguin.
US CHANGES CAUSE CANADIAN FRAUD
The problem wasn't really Bell Canada's. When a US customer
or a Canadian customer with a US card made a call from a phone
booth in Canada, Stentor passed the card number to AT&T.
AT&T managed a master database of its own calling card
customers and calling card customers of all the local exchange
carriers (LECs), long distance companies (such as MCI and US
Sprint) and Bell operating companies (BOCs).
So long as the Stentor company passed the number on for
validation, it got paid for the call, whether it was fraudulent
or not.
That changed in January 1992. The FCC had sought and won a
court order forcing AT&T out of the business of managing the
billing validation or Line Identification data base (LIDB). The
FCC argued that it have AT&T unfair access to information
proprietary to companies with which it was competing. As of
January 1992 each company would have to operate its own LIDB. For
Stentor this meant establishing network connections with 13 US
LIDBs instead of one.
The Canadian phone company consortium responded by striking
a deal with Southern New England Telephone to act as a central
clearing house for Canadian validation requests. But the new deal
changed the rules: now if the call was fraudulent, the Stentor
company didn't get paid - even if it put through the validation
request properly.
WEAK US SECURITY
Revenue from US card calls was almost entirely dependent on
the quality of security at the US LECs and BOCs. Some were not
really ready for the switch to their own LIDBs. Instead of
actually checking the number when it came in from Stentor, they
just checked to make sure it conformed to the format of a legal
number and wasn't in a negative database of cards known to be
compromised. Also, many didn't monitor their LIDBs seven days a
week 24 hours a day to watch for fraudulent call patterns.
Stentor companies compounded these problemes by putting
through calls that weren't positively validated or that had timed
out. If the LEC or BOC (through Southern New England Tel)
couldn't respond quickily enough or responded with anything other
than a clear refusal, Stentor gave the customer the benefit of
the doubt and placed the call.
"A security system," notes Seguin, "is only as good as its
weakest link. This was a golden opportunity for the bad guys. It
created a great environment for fraud to grow. We knew it was all
going to hit the fan in January 1992." And it did.
The bad guys, as Seguin calls them, no longer had to use
stolen or compromised calling cards. They could simply make up
numbers. In some cases a number as obviously bogus as XXX-222-
2222-2222 could pass LIDB's format checking routines.
FIGHTING BACK
Growth in fraud involving overseas calls continued to be
"exponential" through January 1992. But now the phone companies
stated fighting back. Bad guys with wheels had cought on to the
fact that they could place overseas calls from a car phone and
bill them to somebody else's legitimate cellular phone number or
to an invented calling card based on a number assigned to one of
the cellular carriers were getting bills from the phone companies
they couldn't pass on to their customers.
'Solution': Stentor added all cellular numbers to an
existing billing number screening (BNS) database, a database of
numbers - such as pay phones - to which calls could never be
legitimately billed. Now when a caller tries to bill to a
cellular number, a warning automatically comes up on the long
distance operator's screen and she kills the call.
In February, Stentor took its first major step in the war
against pay phone pirates. If the US LIDB did not provide
positive validation - for whatever reason: because it was a bogus
number or because the LEC or BOC simply wasn't set up to properly
process validation requests - Stentor would not put the call
through. It shut the pirates down - but not for long.
It was at this point, says Seguin, that the phone companies
realized they were up against tough opponents.
FAST FRAUD SHIFT
"Within an hour," she says, "maybe only a hald an hour, the
bad guys switched from using bogus calling card numbers to
billing to third-party numbers. You can see it in our statistics
from this period. It was so fast it made your head spin."
In March, Bell started validating all third party billing
calls, calling the number to check with the subscriber that the
call was legitimate. This forced the call-sell operators back
tousing stolen and compromised calling cards. In April, with pay
phone graud still escalating rapidly, Bell and some other Stentor
companies started blocking all calling card overseas calls from
pay phones.
"That produced a radical change," Seguin says. "Where we'd
seen enormous growth in 'revenues' from over seas card calls
until then, now the numbers went way back down to the levels of
early 1991 and 1990. Unfortinately that didn't last either."
COUNTERFEIT CARDS
The ban only included calls where the caller keyed in the
card number. It did not include calls made in the new Millennium
phone booths where the caller could swipe the card through the
reader. "We very naively thought that if the customer actially
had the card on him, the call had to be legitimate," says Seguin.
"I had never even heard of counterfeit cards at this point."
Seguin now knows all about the sophisticated world of credit
card counterfeiting. Criminals can even reproduce the holograms
on VISA cards, she says. But they didn't need anything as
sophisticated as that to beat the phone companies.
All they had to do was manufacture unmarked cards of the
right seze, with a magnetic stripe on one side in the right
position - and record a legitimate but compromised calling card
number on it. It's called white plastic. Criminals reportedly
prepare the cards using simple audio recoring equipment. They
used them in Millennium phone booths and went undetected for
weeks.
FRAUD CONTROL DEVICE
In April 1992, Bell started experimenting with a prototype
Fraud Control Device (FCD). The FCD computer sits at the point in
the network just before the card numbers are transferred to
Southern New England Tel for validation.
That summer, other Stentor companies began to follow Bell's
lead, insisting on validation of third party billed calls. And in
July, Stentor introduced a Fraud Control Device to combat LEC/BOC
calling card fraud.
Stentor member companies were losing money because American
LECs and BOCs failed tomonitor their LIDBs closely. "If somebody
uses a card 40 times in half an hour to make overseas calls from
different parts of the country, some alarms should go off
somewhere," Seguin says. "It's a pretty good clue that someone
has put the card number up on a computer bulletin board and
hackers are using it."
Bell and Stentor security officials won't describe in detail
how the Fraud Control DEvice works, but it automatically monitors
traffic, looking for patterns of use that suggest fraud. If a
card number hits a threshold for number of times used in a giver
period, for example, the system rings alarms.
Human operators make the decision on whether the calls are
legitimate. If they decide the calls are fraudulent, the card
number goes on a hot list. Stentor blocks all calls using that
number and informs the US LEC or BOC that the card may be
compromised.
Stentor's research and development group later built a
larger-capacity more robust FCD that now looks at every call
billed to a LEC or BOC card. Stentor is also experimenting with
an FCD that will monitor the much larger volume of calls billed
to Canadian phone company cards.
The FCD produced a "dramatic decrease" in the LEC/BOC
overseas card fraud. "It basically went down to a level we could
live with," says Seguin.
ATTACKING AT&T CARDS
But that only made AT&T cards more vulnerable. Stentor
validates AT&T card calls separately, directly with AT&T - except
that for some bizarre reason it can't automatically validate
calling cards swiped through readers in the Millennium phone
booths. It's a failure of the technology Seguin says bluntly is
"unacceptable." The result: almost immediately after the FCD was
activated, the bad guys started using AT&T cards. In October
1992, at AT&T's request, Bell stopped accepting AT&T cards in
insert mode for overseas calls.
Finally, in March 1993, Bell Canada decided to block ALL
overseas card calls made from Millennium pay phones using the
card reader. At the same time, it blocked cash calls to five
countries. The company won't say why they did this, but it seems
obvious that criminals have figured out a way to make couin calls
without coins. (Ah les Red-Box... 8-> -Atreid)
In the meantime, criminals found another loophole. The ban
on overseas pay phone calls did not include the Caribbean region,
which uses the North American numbering plan. By July of 1992,
Bell and Stentor were investigating the rapid growth in
fraudulent call traffic to the Caribbean.
"It had been sneaking along all the time," says Stentor
security manager Stephen Fox. "Now it had reached the point where
we said, 'Oh my god, this is big!"
It wasn't until Octover 1992, however, that Stentor started
blocking pay-phone card calls to the Caribbean. "Security kept
saying, 'We've got this problem,'" recalls Seguin. "But sometimes
it takes an awfully long time to get action of this kind of
thing."
TAKING FRAUD MORE SERIOUSLY
Phone company management has come to take fraud more and
more seriously. Banning overseas calls meant a serious loss of
revenue - and a loss of service to legitimate customers who need
to make overseas card calls from pay phones. Bell and Stentor are
currently developing a plan to reopen overseas calling from pay
phones.
And it's taking fraud prevention more seriously too. A Bell
Canada Fraud Committee met only three times in 1991, but since
December 1991 has met at least monthly, sometimes more
frequently. The committee, now chaired by Seguin, also now
includes representatives from more departments that before.
Stentor and Bell have also created another Fraud Committee at the
Department Head level.
DISILLUSIONING
The war against pirates is frequently disillusioning for
phone company security people, though. Cynicism is rampant. When
Bell actually managed to bring one callsell ring to trial last
year, they learned a bitter lesson.
Seguin's colleague and predecessor, Jacques Desjardins,
helped tracked the ring's activities over nine months, working
closely with police. Bell security personnel were even in on the
arrests. A participant in the ring agreed to testify for the
prosecution, but the judge, faced with directly conflicting
statements by the witness and accused, acquitted the defendants.
"It's no good to catch them after the fact," Seguin
concludes.
And the bad guys don't give up easily. "It's amazing how
flexible they are," she says. "All we've really done is make
their lives more difficult. Now they need more compromised
calling card numbers, which just creates a bigger market for
stolen cards. We got rid of the ones who were just exploiting the
weaknesses in the network. But for the serious ones, the call-
sell operators, we're just a thorn in their side. All we're
really doing is increasing their cost of doing business, forcing
them to buy more stolen cards."
Besides showing that no one is spared in the war against
phone pirates, the telco battles have more immediate implications
for customers. By October 1992, with Stentor starting to make
some headway against LEC/BOC calling card fraud, security
officials say a sudden increase in reported cases of PBX fraud
against big corporations. The bad guys went looking for easier
pickings - and they found them.
- 30 -
[Atreid- Personnellement, je les trouve assez lamentables. Ils
ont l'air bien fiers de leur "solution"... Tout ce qu'ils ont
russi
faire pour enrayer la fraude relie
un de leurs
services, c'est de couper carrment le service lui-mme, c'est-
-
dire en empchant les appels outre-mer! Mon dieu, quel gnie...
(NOT!) J'ai peine
croire que, dans la tarte
la cervelle qui
couvre leur tte, ils n'aient pas pu trouver LA solution de
rechange. Ils pourraient, par exemple... Mais! Que fais-je? Je
leur donne des conseils? Ah! Qu'ils trouvent leurs solutions tout
seuls, bordel! :) ]
Article tir de la revue TELEMANAGEMENT
du mois de Janvier 1993
Par
Gerry Blackwell
VOICE MAIL HACKING:
IT CAN HAPPEN TO YOU
Think your security is good enough? That's what they thought
at one of Canada's largest newspapers, and at a major long
distance carrier. Then they were hit by voice mail hackers.
----------
In TELEMANAGEMENT #94, we reported that a hacker had broken into
our voice mail system, and broadcast obscene messages to every
mail box. Since then, we've heard from over a dozen readers who
have had similar experiences - and from others who have been hit
by toll thieves who used the voice mail system to enter the PBX.
Unfortunately, in most ases the victims are reluctant to "go
public." Senior management seems to fear that telling others
about the intrusions will harm investor confidence, or attract
the attention of other hackers.
We don't agree. The hackers already know who's vulnerable
and how to break in. Publicizing the problem will focus the
attention of policy-makers on the issue, and assist others in
implementing effective counter-measures.
We are pleased, therefore, that two organizations agreed to
share their experiences. Our thanks to The Globe & Mail and
Unitel Communications for letting us tell their stories.
----------
THE GLOBE & MAIL
It was 5 a.m. when the 911 call came in. Somebody was shot,
the caller said, probably dying. The caller hung up but the 911
operator called back - and was answered at the security desk of
The Globe & Mail building on Front Street in Toronto. But at 5
a.m., nobody had been in the building. So who made the call?
The Globe's senior telecom specialist, Carlos Costa, did
some sleuthing and found the call had been placed outside the
building but came through the company's Meridian Mail voice
messaging system. Somebody had called in, broken into a mail box
and then used the system's out-calling capability to dial 911.
"There were actually several instances of 911 calls," Costa
says. "So at that point I said, 'Forget it,' and disabled the
out-dialing feature altogether. Now there's no calling at all
through Meridian Mail."
It wasn't Costa's only brush with voice mail hackers. There
was also the morning when employees started calling him
complaining they couldn't get into their mailboxes.
Hackers, probably the same ones, had come in through several
DID numbers and very quickly broken the passwords - many
employees were using default passwords the same as their
extensions - and in several cases replaced mailbox greetings with
obscenities. The Globe & Mail has about 730 DID numbers and 600
mailboxes. They were lucky, not many were compromised.
"There was no evidence that they were doing anything else
criminal," Costa says. "It was just kids. They did manage to pick
one mailbox that was on a customer service line, but we caught it
pretty quickly. And that one wasn't obscenities, just somebody
babbling."
The damage was slight, but it still took a couple of days to
straighten out the mess and get all the mailboxes working
properly again.
It wasn't as if Costa was unaware of security concerns
around voice mail. He had read a lot about telephone security and
fraud in general and had already taken precautions such as
blocking long distance out-dialing through DISA ports. He
eventually blocked all out-dialing through DISA.
After the mailbox break-ins he sent out an edict to voice
mail users: change your password - or lose it. He also reduced
the number of wrong tries users are allowed when entering their
password.
Will that be enough? Maybe, maybe not. As Costa says, "It's
pretty amazing what people are up to out there. I'm sure one of
these days I'll get caught again - there'll be something I
forgot."
UNITEL
If it can happen to a phone company, you have to figure it
cann happen to anyone. And in the summer of 1991, it happened to
Unitel.
Hackers commandeered 25 mailboxes at Unitel's downtown
Toronto headquarters, and used them to set up conference calls
and direct other hackers to DISA numbers and cellular numbers
they had also hacked. In more htan one case they used a Unitel
mailbox as the conference hub with the result that complete
conversations were recorded. To what end?
"Hacker pride," says Gary McLean, who was director of
communications services and data security at the time. (McLean
has since moved on. He's now a senior sales rep at Norstan
Canada.) "It's quite a culture with these people. Some of it's
not for profit, just fun. In other cases you've got criminals
exploiting young people. We had a comparatively small problem."
The Unitel hackers changed greetings to obscenities. "They
didn't do a lot of damage," McLean says. "We detected it early."
The company might have detected it even earlier, except the
hackers first broke into a mailbox attached to an extension that
at one time belonged to an employee, but had for some time been
attached to a public phone used for outgoing calls only. Nobody
ever checked its voice mailbox.
The problem, again, was employees using their extension
numbers as passwords. The kids - "that's what they were," says
McLean, "just kids" - dialed known extension numbers and tried
logging into the voice mail system using the extensions as
passwords. They found 25.
But what's interesting about this case is not hte damage
done or the familiar security chinks exposed, but hte personality
of the hackers and the detective work done to track them down -
and the rigor of the security precautions McLean later introduced
to combat voice mail hacking.
The recorded conversations were unusual. "A normal hacker
will not leave a trail as obvious as these kids," McLean says.
"They were amateurs, out for a good time, all ego. It was almost
as if they were deliberately leaving a trail, thumbing their
noses at us."
McLean first called Metro Toronto police, but the White
Collar Crime unit couldn't help. It was already overloaded with
cases where real criminals caused real damage. So Unitel went to
the CP security group. "They were extremely helpful," McLean
says.
In the end, a security person posing as another hacker
tricked one of the real hackers into revealing his home modem
number. "And through the good graces of our friends at Bell,"
McLean relates, "we were able to determine an address. I had a
very interesting conversation with the parents... (Sale encul!
-Atreid)
"It was a group of high school students, very bright kids.
Turns out they had also bought software in Buffalo (NY) that
automatically dials one number after another looking for a modem
tone. That's another exposure you have to look for."
As a result of the incident Unitel took a number of steps to
tighten up voice mail security:
þ McLean's group manually changed every password and sent
the new passwords to each employee in a sealed envelope through
the internal mail system.
þ The company established strict new rules avout passwords:
They must now be at least five digits long. Users are forced to
change their passwords every 90 days. And they can't reuse the
same password in any 18-month period.
þ They also launched an informal consciousness raising
campaign to increase awareness of the security exposure through
voice mail. Later the company formally retrained every employee
on use of the system, stressing the importance of the new
security policies and procedures.
þ And they instituted a policy of regularly auditing voice
mail system to ensure that mailboxes belonging to terminated or
transferred employees are disabled.
In his new position, McLean has no responsibility for
internal security, but he took away from the experience at Unitel
a new sensitivity to the need for stricter security. No voice
mail equipment, he says, is immune to hacking - even, presumably,
the Rolm equipment sold by Norstan.
"Bringing the need for effective security procedures to the
attention of my prospects and customers is one of the top issues
in my mind," McLean says. "There's a huge responsibility on the
part of vendors to help customers close any and all security
loopholes."
- 30 -
Leeched from TELEMANAGEMENT - #105
STOPPING TELECOM HACKERS: ARE NEW LAWS NEEDED?
Why have there been so few successful prosecutions of long
distance
thieves? There are weaknesses in the existing laws -but the
police also need more resources, and more cooperation from
victims.
by Gerry Blackwell
Paul Normandeau is that rare thing, an Ontario crown
prosecutor who has actually successfully prosecuted a case of PBX
fraud. It happened last year. But the perpetrator wasn't some
criminal mastermind running up thousands in long-distance bills
selling calls through your PBX. Few of those ever get caught.
This villain didn't even go to jail: he only had his phone
service restricted. It's a bizarre case.
The man was defrauding the operator of a 976-pay service.
Normandeau can't remember which one, but "it wasn't a sex
service". He was hacking through several PBXs to hide his trail
-a familiar enough pattern- eventually working it so the company
itself was charged by Bell for his calls to the service.
"When the company got the bill", Normandeau says, "they went
berserk". well, you can imagine. But as Normandeau says, "Many
fraud people are very, very clever, but not particularly good
criminals". This fraud artist used his own PIN when he finally
did log onto the 976-service. It wasn't too hard to track him
down.
Before the case came to court, the man confessed to a second
offence, involving long distance calls made through a corporate
PBX. The victim refused to prosecute, but Normandeau did get his
man on the original charges. Since the defendant is severely
disabled, however, the court was lenient. Its sentence (suggested
by Normandeau): restrict the man to one telephone line, pulse
only. He was known to have automatic dialing programs -called
demon dialers used by phreakers. They don't work on pulse dial
lines.
Normandeau, an assistant crown attorney in the provincial
court in Toronto, got more involved with the accused than he ever
expected. When the sentence of the court was executed, the man
was incensed. "I got several calls from him that were, well,
vitriolic," Normandeau recounts. Normandeau had him charged with
uttering threats.
As we saw in the first of this two part series on crime and
punishment, police and carrier security officials are
experiencing a marked increase in cases of PBX fraud, much of it
attributed to organized criminals. They're either conventional
gangsters saving on long distance and covering their tracks or
call-sell operators who hack, buy or steal access codes and sell
them to others or sell calls. But few of these cases make it to
the courts, and for good reason.
Handcuffed
The police and courts are handcuffed on a number of counts.
At a time of fiscal restraint in government and increasing crime
on the streets -especially violent crime- the police have scant
resources to handle the flood of complaints about PBX fraud.
In many cases they don't understand the crimes they're
investigating. In a case we reported in TELEMANAGEMENT #103, cops
in Montreal had to call a detective to bring a copy of the
criminal code to decide what charge to bring against perpetrators
caught red-handed in a call-sell operation.
The Metro Toronto Police will have only four people trained
in PBX fraud by the end of the year, says Allan Magda, a
detective sergeant in the headquarters fraud squad. Magda figures
this should be enough to put the force ahead of an anticipated
wave of PBX crimes, but admits, "We're almost completely in the
hands of the technical people." Smaller police forces are even
less likely to be up to speed.
When the cases get to court, sometimes the crown prosecutors
aren't well prepared because they don't understand the crime
either, says Ron Brown, associate director of security at Bell
Canada.
The latest crop of criminal-minded PBX hackers are more
organized and profit-motivated and it's extremely difficult to
catch them. "It happens at the speed of light," notes sergeant
John Neily, in charge of the RCMP's Ottawa-based computer crimes
section.
Furthermore, like Normandeau's perpetrator, hackers often
route their calls through several hacked PBXs or voice mail
systems to hide the trail, and often the trail crosses
international boundaries. In another case that was successfully
prosecuted, a hacker bounced all over the continent before
putting bogus calls through to 911 in Toronto.
"I'm dealing with international law enforcement agencies all
the time", says Neily. "We do discuss common problems and we do
sometimes link up information on cases. It's more difficult if it
crosses the border, but it can be done".
There are no laws on the books -or none that have been used
successfully- to srop the trading of illegal access codes or the
use of demon dialers. In the U.S., where there are laws against
trading access codes, mere possession of illicitly received codes
is not enough. The police have to prove intent to use them for
criminal purposes -and that has proved difficult.
"We're currently working with the Department of Justice,
looking for ways to stem the current wholesale trade in access
devices -DISA codes, voice mail IDs and access cards," says
Neily. But he cautions that saying there is a need for such a law
and applying it are two very different things. Neily is even less
optimistic about the prospects for outlawing demon dialers.
Finally, the police have to put up with victims who won't
co-operate. Most PBX crimes go unreported. And many who do report
the crime to police do it only to validate insurance policies
against such losses. They're rarely willing to press charges,
says Brown. With scarce resources, the police are unlikely to
seriously investigate a case unless there's a good chance they
can lay charges as a result.
A question of attitude
There are other reasons why the justice system hasn't been
terribly successful in stamping out PBX fraud. Attitude is one.
"Up until recently," says Brown, "this kind of crime was not
considered major compared to some other things. The police were
often reluctant to get involved".
That may be changing. Brown says one case a month is making
it to court now. His department is currently involved in seven
awaiting trial (sic). Furthermore, he says, the crown has been
able to secure a conviction in virtually all the cases Bell has
brought to court so far -though few of the accused victimized
phone company customers. "The crowns and judges are much more
receptive to this kind of case now", he says. "Judges accept the
evidence much more readily. Two or three crowns have learned the
ropes. I think things are progressing well".
What's changed? Losses by individual victims for one thing.
jackers tend to spread the pain; organized criminals hit one
system very hard for a short period of time and then move on.
Neily has seen victims with fraudulent charges amounting to
$47,000 accumulated over three days -and $250,000 over 28 days.
Still, bringing a case to court is complicated and
expensive. "We have a public trust of how we're going to use the
court's time", says Normandeau. "It costs a lot of taxpayers'
money. Given the rise in the violent crime rate, we have to
figure out how to prosecute these (PBX fraud) cases more
expeditiously".
Cases involving indictable offences that require a jury
trial are less likely to be pursued because they have to compete
for time with more serious crimes such as murder, rape and arson.
Few of the big-dollar PBX crimes have made it into the system
yet, but "obviously if a guy lost thousands of dollars his case
would jump ahead in the line", Normandeau says.
On the other hand, the justice system isn't very sympathetic
to companies which don't implement the maximum in security
-however great their loss. It's like car theft victims who leave
their keys in the ignition. "The police are very busy",
Normandeau says. "If you haven't bothered to protect yourself and
then you come to us, well..." (...)
Is current legislation adequate? "There is ample coverage
under the criminal code to deal with telephone fraud," Neily
maintains. Except there aren't laws to cover trading in illegal
access codes or selling demon dialer programs.
The matter of punishment is less formulaic, and for victims,
perhaps more to the point. Police and prosecutors are
increasingly requesting restitution -and in some cases, getting
it. (...)
- 30 -
Il y a par contre des collaborateurs occasionnels qui
ne franchissent pas la barre. Le prochain article est de John
Dulfer, le prsident de TELECOM PLANNING, une firme de consultant
de Melbourne, en Floride. Heureusement, et c'est tout
l'honneur
de Ian, ses services de scribouilleur, en ce qui concerne le
piratage, ne sont pas souvent requis... mme s'il est un des
"officiers" de Telemanagement.
Leeched from TELEMANAGEMENT #100
CAUSES AND CURES FOR TOLL THEFT
by John Dulfer
Theft of long distance calls from US businesses is now
estimated to cost $4 billion a year. Add an estimated $5 billion
that employees raid from their own companies for unauthorized
calls and we're talking about real money.
(...)
Thieves and their methods
Since last year, a few glimmers of insight about thieves and
their methods have emerged.
° Organized crime seems to be behind most of the losses.
Criminals, who can't afford to have their calls traced or tapped,
uses phones belonging to someone else, preferably a large
organization, which takes time to discover the theft. About half
the losses involve complicity of carriers' or victims' employees
who sell the access codes needed to penetrate systems. Other
henchmen are youthful PhDs paid as much as $10,000 per week to
hack their way into systems and prime them for the thieves'
access. These underworld characters, notably shy of publicity,
route calls through 2 or more PBXs to foil attempts to trace
them.
[Blitz- Le crime organis paierait des pirates $10,000 par
semaine pour trouver des PBXs? O signe-t-on! Des organisations
criminelles qui n'ont pas les moyens de faire des LDs avec des
brouilleurs lectroniques, a ne doit pourtant pas courir les
rues. All in all, ce premier paragraphe ressemble
un paquet de
bullshit...]
° Bogus calls that the thieves don't use themselves are retailed
on the street, where call-sell operators herd customers to public
phones to make cut-rate international calls. In cities like Los
Angeles and New York, immigrants who couldn't otherwise afford to
call home flock to these illegal outlets and can be seen queuing
at payphones. Some know no other way to make an international
call; for them, the call-sell operation IS the phone company.
[Blitz- Nous avons vu de ces oprations,
New York, notamment.
De l
supposer que ces transactions sont l'oeuvre
"d'organisations criminelles" et non pas de simples malfrats de
ruelle, il y a tout un monde. Et qui plus est, ce genre
d'opration s'effectue plus gnralement avec des cartes d'appel,
et non pas des PBX. Still utter bullshit.]
° (...) There are so many shoulder surfers and call-sell
operators in Manhattan train and bus stations taht the 3 major
long distance carriers and N.Y. telephone Co. now block
international calls attempted from the Port Authority Bus
Terminal and similar places.
[Blitz- Encore une fois, il eut fallu peut-tre prciser que ces
fameux longue distance barrs par les compagnies ne touchent pas
les appareils
carte, comme le Millenium qu'on retrouve par ici.
Quoi qu'il en soit, j'ai pas mal de misre
imaginer que, dans
un aroport, on va empcher les gens d'utiliser un appareil
ordinaire pour prvenir leurs proches de leur arrive sains et
saufs... Dulfer n'a, jusqu'ici, pas fait montre d'une crdibilit
extrme,
mon avis. Je sais pas combien on paie ce mec, mais ce
qui en rsulte, c'est du travail "butch"...]
° Stolen credit card numbers can be used for only a few days
before being cancelled; they are worth $50 to $100 on the street.
Access codes to a corporate PBX can remain effective for a month
or so of fraudulent use and have a street value of up to $10,000.
[Blitz- $10,000 pour un PBX! Un petit caf avec a? Blackwell
parlait tout
l'heure d'une somme beaucoup plus basse, alors que
les "ngociants" que NPC a rencontr
New York nous juraient
pourtant leurs grands dieux que le prix maximum pour un numro de
carte d'appel n'allait gure chercher plus de $500. Alors un PBX
$10,000: qui devrait-on croire, d'aprs vous?]
Defending your phones
What to do? For one thing, protect your credit card number
by using a payphone with a credit card reader, or shield your
hand from view when you enter numbers.
[Blitz- Dulfer parle ici de cartes de crdit: peut-tre a-t-il
confondu avec carte d'appel, qu'en pensez-vous? C'est juste un
dtail, me direz-vous, mais pour un mec qui se prtend un
spcialiste en tlcommunications...]
PBX bullet-proofing is a tougher proposition, but not
impossible. John Haugh, who has written extensively about toll
theft, says that 5 steps will thwart 95% of likely PBX
penetration attempts:
1- Deactivate Direct Inward System Access (DISA), the dial-
in feature that gives an authorized caller a long distance line
when he dials into the PBX from off premises.
2- Block all international calls through your equipment, or
at least calls to the 809 area code (the Caribbean islands, where
half of all stolen toll calls go).
3- Get written confirmation of your blocking instructions
from your local and long distance carriers.
4- Block 10XXX dialing through your equipment (used to
access long distance carriers other rhan your designated one).
5- Disable the PBX's maintenance port (used for
troubleshooting by remote technicians).
[Blitz- Gosh! I hate to admit it, mais il n'y a pas trop de
conneries dans ces dernires sentences. Remarquez, il citait un
vrai expert, John Haugh, alors il n'y a pas trop d'erreurs
faire! Et mme encore l
, je suis sr que c'est Dulfer lui-mme
qui a rajout la parenthse tout
fait redondante
propos de
ces "mauvais" ressortissants des Carabes...]
Smart cards
These rather draconian mesures disable PBX features that
owners might consider essential, and they fail to deter 5% of
attempts. A mnore sophisticated choice is equipment that screens
calls for possible security breaches, such as DISA Voice Security
by Digital Techniques, Allen, Tx.
It's a PBX peripheral that screens DISA calls to
authenticate users. Besides a repertoire of security techniques
involving passwords and detection of suspicious call sequences,
it uses smartcards displaying an 8-digit code that changes every
minute. Cards are given to authorized [sic] DISA users, who enter
the display code on cue. The DVA processor remains in synch with
the cards and so recognizes when a bogus code is entered.
Impossible to duplicate, the cards give a would-be codebreaker
only a minute to find the right 8-digit code, a manifest
impossibility.
DVA also processes inbound 800-number calls, another of the
thieves' favorite entrance routes.
What happens if a card is stolen? Digital Techniques doesn't
say, but my guess is that the card self-destructs.
[Blitz- Oh really? Une carte qui s'auto-dtruit si elle est
vole: je demande
voir! Ce mec-l
ment comme un arracheur de
dents...]
- 30 -
Mme si Dulfer fait bien pitre figure
ct de Blackwell,
le reste du mag, je le redis encore une fois, en vaut la peine.
Et nous pourrons juger bientt, sur pices, si le bouquin de
Angus est
la hauteur. Il est sens sortir d'ici quelques jours,
nous a-t-il dit. Encore faudra-t-il qu'il soit abordable... Parce
que,
l'image du prix qu'il faut payer pour se procurer
TELEMANAGEMENT, les livres que publient les spcialistes de la
scurit ne se donnent pas eux non plus. Je n'en prend pour
preuve que cette petite annonce place dans le numro 105...
SAVE ON VOICE SECURITY REPORT- Robins Press recently issued
a special report, Voice Processing System Security: Misuse, Abuse
and Fraud Detection and Prevention. President Mark Robins is
making a special offer on this book to TELEMANAGEMENT readers.
the regular price is US$395. Mention that you read about it in
TELEMANAGEMENT, and the price to you is US$245.00. (...)
Information: 212-614-9842.
Ca, a ne finira jamais de m'tonner. Tous ceux qui
pourchassent et dnoncent des pirates ou des programmeurs de
virus sont eux-mmes de fieffs voleurs et des abuseurs
incontinents de la crdulit des compagnies. I guess it takes
thieves to spot thieves...
Ou regardez les produits qu'offre la compagnie Commonwealth
Films (223 Commonwealth Avenue, Boston, MA 02116). Cette
charmante compagnie offre 3 vidos, d'un humour indescriptible
pour quiconque n'entend pas adhrer
la bullshit corporatiste
vhicule par ce matriel. Le premier s'appelle "We Lost Control:
Illegal Software Duplication", et dure 16 minutes, au cours
desquelles on voit un responsable de compagnie se faire coincer
par les nazis de la SPA, et faire subsquemment banqueroute. La
morale de ce vido: la Software Publishers Association n'est pas
l
pour rendre justice, mais pour faire la piasse.
Deux autres vidos, intituls "Virus Prevention, Detection,
Recovery" et "Back In Business: Disaster Recovery/Business
Resumption" nous expliquent, dans un clair blouissant de gnie
et d'audace, que le meilleur moyen pour une compagnie de survivre
l'attaque de virus ou de pirates est de faire des backups et de
les garder en lieu sr... Bon sang, nous n'y aurions jamais pens
tout seuls!
La plus grosse farce de cette comdie des gros sous: les 3
vidos, qui totalisent une dure de 63 minutes, se vendent
US$1338.75. Encore une fois, je me dois de l'crire en long, pour
vous convaincre que nous n'avons pas fait de faute de frappe:
mille trois cent trente huit dollars et soixante et quinze
sous... Pour soixante et trois minutes d'inepties et de mensonges
organiss... Et c'est nous qu'on traite de voleurs...
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------------------------------------
úAú úPúRúEúVúIúOúUúSúLúYú úUúNúKúNúOúWúNú úLúIúFúEúSúTúYúLúEú
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LES FDRAUX, UNE BELLE GANG DE VOLEURS...
par Santa Claus
Ils nous taxent, nous imposent, nous promettent et nous
mentent, dcidment, Kim a bien beau avoir t dj
jolie, mais
il faut se rendre
l'vidence, ce sont les pires fraudeurs de la
plante!
Avez-vous dj
compt le nombre de cennes que vous leur
donnez par anne, seulement en taxes? Pour une personne entre
16-19 ans, qui a un emploi
5-7 $/heure, qui habite chez ses
parents et va toujours
l'cole, vous pouvez fournir environ
1300 $/anne! Et encore cette personne ne fume pas!
Mais le provincial aussi a ses taxes... trs leves en
plus. Vous vous tes demands pourquoi a cote cher le Qubec?
C'est simplement parce que nous sommes un pays DANS un pays! Et
deux pays
fournir, a cote cher! (Je ne suis pas un partisan
de l'indpendance, ni du fdralisme, mais j'aimerais bien qu'on
en finisse...)
Et ce n'est qu'une introduction... Le provincial respecte
ses limites, mme si a peux paratre stupide... Mais le fdral
en met beaucoup TROP! Et l'A.A.N.B (Acte de L'Amrique du Nord
Britannique (Notre bonne vieille constitution, celle qu'ils ont
essay de changer l'an pass)) est trs claire l
-dessus: le
droit de percevoir l'impt sur le revenu (Taxation directe), est
dlgu aux provinces.
-Quoting from A.A.N.B., Article 92, paragraphe 2.
- In July 1967, A.A.N.B. said to the feds:
" Dans chaque province la lgislature pourra exclusivement faire
des lois relatives aux matires tombant dans les catgories de
sujets ci-dessous numrs,
savoir: (...), la taxation directe
(impt sur le revenu) dans les limites de la province, dans le
but de prlever un revenu pour des objets provinciaux." Jusqu'
maintenant, la constitution dit que seul le provincial peut te
voler.
Et la Cour Suprme de Canada appuie! Elle dclare qu'aucun
palier de gouvernement n'a le droit de transfrer son autorit
un autre palier de gouvernement, et que si un tel transfert tait
tent par un palier de gouvernement, il ne pourrait pas tre
lgalement accept par l'autre palier.
Rcapitulation: La constitution dit que les feds ne peuvent
pas nous braquer direct, contrairement au provincial. Et la cour
Suprme dit que le transfert du pouvoir est interdit... Et quand
la cour suprme dit, le monde obit... Enfin, sauf lorsque la
cour est compose
plus de 50 % d'allis du gouvernement...
Retour dans l'histoire: Seconde guerre mondiale, un fou
provoque l'Angleterre, et les jaunes attaquent Hawaii (USA).
L'arme a besoin d'hommes, il faut les payer, les nourrir,
l'conomie roule. Mais because rationnement, le fdral manque
d'argent, et les gens en font, car ils ne peuvent le
dpenser
nulle part... Rsultat, le fdral taxe les gens sur le fric
qu'ils ont dans les mains! Mais comme tout qubcois de ce temps
qui se respectait, on ne lisait que la bible, et non la
constitution (Thank you, Duplessis). Et c'est pareil aujourd'hui,
sauf qu'on a remplac la bible par les playboys.
Je disais donc que le fdral se donne le droit de nous
piquer, et ce
cheval sur tout le monde! On passe, tassez-vous!
Quoi? On a pas le droit? Pas grave, c'est nous les boss. De toute
faon, le fdral dclare, et je cite: "La taxation directe sur
les revenus des salaris ne sera maintenue qu'en temps de
guerre!" La barbe! Ca fait plus de 40 ans qu'ils l'ont fini la
guerre! Et devinez quoi? On finance encore la guerre.
Et la cour suprme l
-dedans? Ils peuvent faire de quoi?
videmment qu'ils le peuvent... mais c'est du tout cru de toute
faon, car ou croyez-vous qu'ils vont chercher tout le bl pour
se payer des gardes du corps? Right. Impts. Alors, est-ce qu'ils
vont parler?
A mon avis, on ne peut rien faire pour l'instant... mais
moyen terme, attachez vos tuques... On aura beaucoup trop de
pensions de vieillesse
payer, bon, a, a passe, mais les feds,
toujours les feds, vont manquer d'argent eux aussi, c'est bien
beau dire qu'on peut rgler la dette nationale comme a, mais
c'est pas tout cuit comme a... et o prendront-ils leur bl?
Encore et toujours dans nos poches! Et a va augmenter!
Dernire chose... la dette nationale, c'est pas rgl, au
contraire... et loin de a...
Mise en situation: Une vingtaine de personnes, rescapes
d'un gros flop du genre Titanic, arrivent sur une grosse le,
avec les palmiers, les singes et tout le tralala... Chacun
possde sa spcialit, et on retrouve toute sorte de monde, bref,
on fait du troc, on survit... Mais un jour, le menuisier n'a plus
de maison
construire, le pcheur peut plus vendre son poisson
(le poisson est une mode qui passe vite), et on va dire que le
chasseur a plus de proies... La question est la suivante:
"Qu'osse qu'on va faire?" La rponse ne tarde pas
arriver,
lorsqu'un nouveau rejeton arrive par la bleue... un banquier
cette fois! Les habitants lui expliquent grosso-modo le problme,
et il prtend connatre la solution: "btissez-moi le matriel
dont j'ai besoin et je solutionnerai vos problmes! (Classique)
J'imprimerai de l'argent, je prterai 2000 $
chacun, mais il
faudra me le remettre
la fin de l'anne avec les intrts, soit
mettons, 10%." Ca brasse en ville, on achte, on vend, on aime
a... c'est l'conomie qui roule... Arrive la fin de l'anne, il
faut rembourser son 2000$ plus 10%, donc 2200 dollars. Mais le
banquier en a prt 2000... Donc, on emprunte pour rembourser!
Donc les habitants sont en dette, ils empruntent pour rembourser,
la dette monte (...). Et bang. Rvolution.
Vous voyez? c'est intraitable. Il faudra changer le systme
de A
Z... mais en attendant, allez trouver votre blonde, payez-
vous une partie de jambes en l'air, et amusez-vous...
Les gens n'ont pas de respect pour les morts, et trop pour
le gouvernement....
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OFFRANDE DE VIRUS ET AUTRES ITEMS D'INTRET
par Blitzkreig
Virus, vous vous souvenez? Si vous tes du 418, vous
connaissez srement ce boute-en-train qui, dans le fond (le fin-
fin fond!) est autant un bon gars qu'il peut tre baveux. Et
voil
-t-il pas que, devant la popularit de PGP (que nous avons
introduit dans le coin), il s'est dcid
mettre ses talents de
programmeur (qui sont inestimables) au service de la bonne cause,
et
se lancer lui aussi dans l'encryption. Il nous a concoct un
programme sur 8 bits, que nous joignons au prsent magazine. Il
est d'ores et dj
au travail sur une version 32 bits qui devrait
cracher le feu, et qui paratra sur son label, Agony Design, ou
sous les auspices de NPC.
Tout a pour dire que CRYPTER a pas mal de gueule, que nous
vous invitons
vous amuser avec, pendant que c'est encore lgal,
et que nous vous en reparlerons le mois prochain, car nous
l'avons expdi
Philip Zimmerman. l'auteur de PGP, pour
valuation.
Hip hip hourra (quel enthousiasme!) pour Virus... En
passant, Virus et sa gang devraient publier, dans le courant du
mois, un premier mag sur la programmation. Ca aussi, est-il
besoin de le dire, a va tre
surveiller. Pour les gens hors-
418, NPC va s'arranger pour vous le distribuer...
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Quelqu'un a-t-il jet un coup d'oeil
HAS-001? Ce petit 'zine de
Qubec me laisse tout
fait perplexe... et c'est le moins qu'on
puisse dire. En fait, les quelques articles qu'il contient
portent des noms comme "Initiation au carding" et "Visite dans le
tlphone I: les PBX". Sounds familiar?
L
o je ne suis plus, c'est dans le contenu de ces textes.
En effet, le ou les auteurs (on retrouve deux noms tout au long
de cette lecture: Android et Beserker) ont tout simplement repris
des textes de divers NPC et les ont rcrit, sans ajout
quelconque, sans la moindre trace de gnie ou de talent. Et ces
mystrieux hackers de saluer, en fin de volume, "Blitzkrieg,
Mental Floss, et le reste de la gang de NPC", avant d'inviter le
lecteur abasourdi
leur laisser des messages sur les babs
supports de NPC. Inutile de vous dire que nous n'avons rien
voir avec HAS...
Tout de mme, comme je l'ai dit en introduction, je demeure
perplexe. perplexe parce que je ne sait pas quoi faire avec la
gang de HAS. Habituellement, hein (vous me connaissez!), je ne
fais ni une ni deux et je blaste tout ce qui sonne creux. Mais
dans le cas de HAS, je suis oblig de faire une exception...
parce que je ne sais pas o ils veulent en venir. Amis ou
ennemis? Pourquoi, nom de dieu, pourquoi ont-ils pris la peine
d'crire ce ramassis de rips? Est-ce un "hommage"
NPC? Est-ce
de la parodie? Est-ce de l'idiotie? Est-ce une tentative non-
avoue de faire un mag de hack tellement pourri que mme les
dtracteurs de NPC ne pourraient que crier au gnie en nous
comparant
HAS? Je ne sais tout simplement pas
quoi HAS sert.
Et devant le doute, je m'abstiens... Mais vous, avez-vous une
ide?
Si vous n'avez pas HAS, ben... vous l'avez maintenant, parce
qu'il est aussi inclus dans notre numro de septembre, en stand
alone... J'attends vos commentaires.
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J'ai vu un bijou, l
semaine dernire! Un amour de bidule
technologique, qui m'a laiss tout rveur et bat d'admiration.
Je passais devant la boutique CELLBOUTIQUE, sur le bouklevard
Laurier (
ct du Marie-Antoinette), et une force irrsistible
m'y a fait entrer. Ils vendent l
une interface Motorola
(baptise Interface 3026), qui se branche sur les tlphones
cellulaires 8800 (le modle courant) de la dernire gnration
(toujours de Motorola), qui est quipe d'une prise RJ-11, pour
ploguer le tlphone ou le modem sur votre ordinateur portatif.
Seul hic: le prix: $425... Mais j'ai ngoci un deal pour les
lecteurs de NPC: 369 $. Srieux! Si vous voulez en profiter,
laissez-moi un message.
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Testament Collector fait encore des siennes! En plus d'tre
dj
la tte de turc des medemistes de la rgion 418, il machine
quelque chose que a ne m'tonnerait pas. J'ai reu plusieurs
appels d'un sysop affol (Dolby BBS, pour ne pas le nommer) qui
affirmait, devant tmoins, avoir trouv un message sur son board,
SIGN DE SA MAIN (celle du sysop), et lui disant qu'il avait deux
semaines pour fermer, sinon quelqu'un crasherait son systme. La
note tait signe NPC...
Naturellement, nous n'y sommes pour rien. Nous frappons
gnralement sans donner d'avertissement ;-) Pas vrai, joke,
plaisanterie: nous n'en voulons
personne en particulier, au
contraire; nous tentons depuis quelque temps d'harmoniser nos
relations avec la gent anti-NPC. Tout a pour dire que quelqu'un,
quelque part,
dcid de monter les gens les uns contre les
autres (a me fait penser que Needful Things et
l'affiche au
cinma...). Testament, qui hat le monde entier en gnral, et
NPC en particulier, est le suspect numro 1... d'autant plus
qu'il est, semble-t-il, sur le mme net (HIS?) que Dolby BBS. A
suivre...
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QUI FAIT QUOI? SUR INTERNET
ou
Comment trouver ce que vous cherchez
par Kermit
Que de questions nous recevons sur des sites Internet qui
prsenteraient un intrt particulier! En fait, ce ne sont pas
les sites qui manquent, juste le moyen de les trouver. Ecoutez,
c'est pas compliqu, il n'y a pas dix mille faons de trouver des
sites Internet pour faire du FTP ou lire des NEWS.
Mthode numro 1: Les amis. Le bouche
oreille, c'est encore ce
qu'il y a de mieux. Et puis, quelque part, nous sommes l
pour
a...
Mthode numro 2: Les FAQs et les Newsgroups. FAQ est un acronyme
pour Frequently Asked Questions. Si vous frquentez, je sais pas,
alt.cyberpunk, par exemple, vous pouvez aller chercher les FAQs
et y trouver une mine de renseignements sur tous les sites o on
parle ou distribue de l'information sur le cyberpunk.
Mthode numro 3: Archie. Comme pour l'IRC, tu peux, soit
installer le client ARCHIE sur le systme que tu utilises pour
avoir accs
Internet, ou soit tu peux TELNETer jusqu'
un site
public pour ARCHIE. Archie est un "index" qui contient en moyenne
1200 serveurs et jusqu'
2.1 million de fichiers. Tu lui demandes
tout simplement ce que tu cherches, et il te dit o le trouver.
L'universit McGill, par exemple, possedait le systme
Archie rput pour tre le plus complet en Amrique du Nord
(archie.mcgill.ca). Il est maintenant down, mais il donne une
liste de plusieurs autre serveurs.
Une fois par mois (mais c'est configurable), le systme
contacte automatiquement tous les sites FTP qu'il contient, fait
un listing du directory du systme pour connatre tous les
fichiers qu'il contient (la commande en FTP est "ls -lR"), et met
jour sa banque.
Mais, dans le prochain numro, nous tudierons en
profondeur Archie ainsi que les autres programmes de recherche
qui suivent.
Mthode numro 4: Gopher. GOPHER est un "missile
tte
chercheuse" qui va vous amener directement vers une source, en
plaant toutes les commandes pour vous. Malheureusement, les
Gopher sont runis par sujets. Par exemple, si vous TELNET'ez sur
un Gopher spcialis dans la science-fiction, ce sera inutile de
lui demander o trouver des fichiers sur la culture de la
betterave...
Pour avoir accs aux Gophers qui tranent ici et l
, a
vous prend, une fois de plus, le client qui va avec. Allez jeter
un coup d'oeil, en FTP, sur "boom-box.micro.umn.edu", dans le
directory pub/gopher... Ca va vous prendre un serveur, bien
entendu. Une fois le programme install, essayez d'aller jeter un
coup d'oeil dans deux Gophers publics que nous connaissons,
"consultant.micro.umn.edu" et "gopher.uiuc.edu".
Et, encore une fois, toutes les commandes pour Gopher seront
dans le prochain numro.
Mthode numro 5: WAIS. Toujours en train d'essayer d'installer
WAIS sur ton acompte, Evil-E? WAIS est un peu l'Hypertext
d`Internet. Ce programme vous permet de chercher, dans un site
donn, des textes,
la recherche de mots-cls. C'est comme si
j'entrais dans la banque de donnes d'un journal, et que je
demandais
WAIS de tout feuilleter pour moi et de ne sortir que
les articles qui parlent de... sexe. WAIS va se mettre au
travail, et m'isoler ces articles. Il peut naturellement
fonctionner avec plusieurs mots-cls, de manire
prciser
davantage vos recherches. Ainsi, je peux demander
WAIS de
m'isoler tous les articles o on retrouve les mots
"sexe-frigide-Robillard". Il ne sortira alors que les articles
qui contiennent, en mme temps, ces trois mots... (Hummmm)
Mthode numro 6: The World-Wide Web (WWW). Le WWW est la
dernire nouveaut sur Internet, et fonctionne exactement sur le
principe de l'Hypercard. Dvelopp par les physiciens du CERN
(Centre Europen de Recherches Nuclaires), tout le monde peut et
devrait utiliser Web. Encore une fois, vous pouvez installer un
client qui vous donnera accs
Web de votre acompte, ou passer
par un Web public. Essayez de TelNeter
"info.cern.ch".
Mais, comme on dit, nous dvelopperons sur WEB dans le
prochain numro...
Pour terminer, voici quelques trouvailles qui nous ont
allum, et qui n'ont pas ncessairement
voir avec le h/p...
NASA: la NASA dispose de plusieurs systmes, of course. Mais sur
ceux qui suivent, vous pouvez aller chercher toutes les photos
prises par la navette, les sondes, etc... Du beau visuel en
perspective!
accs: ftp sseop.jsc.nasa.gov
login: anonymous
et...
accs: ftp ames.arc.nasa.gov
login: anonymous
cd pub/GIF
cd pub/SPACE/GIF
cd pub/SPACE/CDROM
et...
accs: telnet sanddunes.scd.ucar.edu
Note: envoyez un e-mail: kelley@sanddunes.scd.ucar.edu
pour lui demander un accs lgal...
et...
accs: ftp pioneer.unm.edu
login: anonymous
cd pub/info
INFORMATIQUE: Ce ne sont pas les sites parlant de l'informatique,
sous tous ses angles et toutes ses coutures, qui manquent sur
Internet! On a pourtant trouv ceux-ci...
CERT (Computer Emergency Response Team) (Belle bande)
accs: WAIS cert-advisories.src
et...
accs: ftp cert.sei.cmu.edu
cd pub
Les lois informatiques au Canada et aux U.S
accs: ftp ariel.unm.edu
login: anonymous
cd ethics
La Free Software Foundation: comme le nom le dit... Mrite
dfinitivement le coup d'oeil...
accs: ftp prep.ai.mit.edu
login: anonymous
cd pub/gnu
La place pour aller chercher les programmes ncessaires pour
avoir du fun avec Internet...
accs: ftp ftp.uu.net
login: anonymous
Les Freenets... Outil indispensable des pirates qui hackent un
acompte sur un systme et ne veulent pas recevoir de e-mail sur
cet acompte pour ne pas se faire pincer. Comme le nom, le dit,
c'est gratuit... En voici quelques-uns.
telnet freenet-in-a.cwru.edu
telnet freenet-in-b.cwru.edu
telnet freenet-in-c.cwru.edu
telnet heartland.bradley.edu
login: bbguest
telnet freenet.lorain.oberlin.edu
login: guest
telnet 129.137.100.1
login: visitor
telnet yfn.ysu.edu
login: visitor
Quelques boards weird, pour changer! Croyez-le ou non, ce board
s'adresse aux jongleurs! Il est opr, en fait, par l'Association
Internationale des Jongleurs.
accs: ftp piggy.cogsci.indiana.edu
login: anonymous
cd pub/juggling
Unplastic news: Ces gens sont dangereux et devraient tre
enferms! Un must, quoi...
accs: ftp ftp.eff.org
login: anonymous
cd pub/journals/Unplastic_News
Certains d'entre vous auront reconnu l'adresse comme tant celle
o on trouvait, auparavant, Phrack et des centaines d'autres mags
de h/p. Malheureusement, l'Electronic Frontier Foundation n'a
plus l'audace de ses dbuts, et abandonne la distribution de mags
pirates. Qu'
cela ne tienne, NETSYS.COM a pris la relve. Long
live Terminus!
Quanta, InterText, Athene, humus, purps et m00se: A jeter dans la
mme cellule que les mecs de Unplastic News...
accs: ftp quartz.rutgers.edu
login: anonymous
cd pub/journals
Projet Gutenburg: une gang de beaux fous qui ont dcid de
transfrer des livres en bits, et qui les distribuent
gratuitement. Vous pouvez, entre autres, y trouver gratuitement
le CIA World Factbook...
accs: ftp mrcnext.cso.uiuc.edu
login: anonymous
cd etext
accs: ftp quake.think.com
login: anonymous
cd pub/etext
Commencez par fouiller ces banques-l
, et revenez-nous le mois
prochain pour d'autres adresses, toute l'info sur WWW, Gopher,
Archie, WAIS, et le petit nouveau, le killer d'Internet, la
terreur des bibliothcaires: Knowbot...
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L'ENTREVUE DU MOIS
John Draper a.k.a Captain Crunch
QUAND LE DEJEUNER PEUT VOUS FAIRE ATTERRIR EN PRISON
Par THX 1138
Votre moman vous le rpte souvent: le petit djeuner est le
repas le plus important de la journe. Et ce n'est certainement
pas John Draper qui pourrait contredire votre mre. Draper s'est
dcouvert une carrire d'emmerdeur des services publics et
d'empcheur de tourner en rond le jour o, en ouvrant une bote
de ses crales prfres, il tomba sur la surprise que contenait
la bote: un petit sifflet en plastique. Mais quel sifflet! Ce
jouet en apparence anodin mettait un tone de 2600 Mhz, le mme
tone qu'utilisent tous les systmes tlphoniques de la plante
pour librer les lignes interurbaines. La lgende de Captain
Crunch tait ne.
Si vous avez lu le "Phreaker's Manual" qu'on trouve sur tout
bon board qui se respecte, ou le livre de Bruce Sterling, "The
Hacker Crackdown", vous tes dj
au fait des exploits, priples
et lgende de John Draper. Et le mec est aussi allum (et weird)
que l'histoire veut bien le laisser entendre...
Mme si le hack ou le phreak proprement dits ne sont plus
ses dadas d'autrefois, Draper trouve encore le moyen de faire des
vagues et de se faire des ennemis en dealant avec un des sujets
les plus controverss de l'heure chez nos voisins du sud:
l'encryption. C'est avec passion qu'il parle de ce sujet... et
d'Internet.
Nous sommes tombs sur Captain Crunch au cours d'une de nos
incursions sur Internet, justement. Un change anim entre les
"stars" de la cryptographie (appels aux States "Cypherpunks")
sur IRC nous a permis de faire sa connaissance, et de le
convaincre d'changer quelques mots avec NPC. Le tout s'est
naturellement droul en anglais, et nous traduisons pour vous...
Avec un peu de chance, Captain Crunch ne lira pas cet article ;-
)... ce qui nous permet de rigoler doucement entre nous, au vu et
au su de ses activits prsentes: Draper est en effet devenu un
programmeur pour MacIntosh! (grin)
Nota bene: Au cours de notre conversation, nous avons parl de
Clipper et de la proposition dpose par le FBI pour l'coute
lectronique sur les lignes digitales. Pour ceux qui ne seraient
pas au fait de ces dveloppements, j'ai rajout un bref rsum en
fin de texte...
CAPTAIN CRUNCH IS STILL ALIVE AND KICKING!
NPC - John Draper, il semblerait que l'poque o vous accumuliez
des trunk lines grce
votre sifflet est bien rvolue. Faire le
tour de la plante 6 ou 7 fois, juste pour le plaisir de
contrler les systmes tlphoniques a du tre un sommet pour
vous. En 93, qu'est-ce qui fait que la vie vaut encore la peine
d'tre vcue?
Captain Crunch - Je suis maintenant avec les cypherpunks. Nous
avons comme objectif de protger la confidentialit dans les
changes qui s'effectuent dans le cyberspace. Nous utilisons pour
ce faire la cryptographie et dveloppons un nouveau domaine que
j'appellerai la cryptotechnologie. J'ai d'ailleurs assist, il y
a quelques semaines,
la confrence Computers, Freedom, and
Privacy '93.
NPC - Qu'avez-vous retir, et qu'est-ce que le public devrait
retirer d'une telle confrence?
Captain Crunch - Apparemment, l'encryption de donnes est un des
sujets les plus hots de l'heure. Le FBI, par exemple, avec son
projet d'coute lectronique sur les lignes digitales, a bien
fait rire de lui. Mme chose pour Dorothy Denning, de
l'Universit de Georgetown, qui prtend que l'encryption ne
devrait pas tre disponible pour les simples usagers, que les
citoyens, en fait, n'ont pas le droit d'encrypter leurs messages.
NPC - J'ai un peu de misre
croire qu'on parle de la mme
Dorothy Denning dont on lit souvent les papiers. Peut-elle tre
ce point bouche?
Captain Crunch - Prcisons: Dorothy est contre toute forme
d'encryption qui ne pourrait pas tre lue et contrle par la
NSA, la National Security Agency. Elle est par contre pour un
projet comme Clipper, o les citoyens dsirant utiliser
l'encryption devraient obligatoirement donner leurs cls
publiques et prives au gouvernement.
NPC - Conneries! Et comment les gens ont-ils ragi
cette
proposition?
Captain Crunch - Elle s'est fait carrment descendre en flammes.
Mais il est trop tt pour crier victoire: des projets de loi sont
actuellement
l'tude au Congrs, et elle a l'oreille de
plusieurs dcideurs publics. Mais nous, nous avons de notre ct
la EFF (Electronic Frontier Foundation), le CPSR (Computer
Professionnals for Social Responsability) et l'ACLU (American
Civil Liberties Union).
NPC - Quoi de neuf, autrement?
Captain Crunch - Un enquteur de la police de l'tat de New York,
Donald P. Delaney, est venu nous parler des problmes qu'ils
prouvent avec les revendeurs de cartes d'appel et de PBX, les
"call-sell operations". La fraude de longue distance a augment
de 1000%
New York et
Los Angeles. Les gens se servent de
numros de carte d'appel voles, de systmes de PBX pirats, ou,
dans certains cas, de cellulaires pirats, pour vendre sur la rue
des services permettant aux gens d'appeler, par exemple, en
Rpublique Dominicaine,
moindre frais...
NPC - Nos lecteurs sont assez avertis de ce genre de pratique.
Mais, par contre, nous aimerions bien savoir o en sont rendus
ces pirates avec la fraude cellulaire...
Captain Crunch - Ils sont maintenant capables de changer le ESN
(electronic serial number), ou de crer un phnomne de
"tumbling", ce qui signifie que chaque fois que tu fais un appel
avec un appareil "modifi", il va utiliser un ESN diffrent.
NPC - Plutt difficile pour les coches
retracer, non?
Captain Crunch - Exactement. Mais il faut encore que le
propritaire du cellulaire pirat ne cesse de bouger, ou il
pourra se faire reprer par triangulation.
NPC - Et
part a?
Captain Crunch - Les feds ont, probablement pour la premire
fois, eu l'occasion de constater de visu ce que pensaient les
professionnels de l'informatique
propos de la proposition du
FBI dont je viens de vous parler.
NPC- OK, quels sont les principaux objectifs poursuivis par les
cypherpunks dont tu fais partie?
Captain Crunch - Notre but premier est de promouvoir et de
distribuer au plus grand nombre d'usager possible des programmes
d'encryption pour le e-mail, les textes et les appels
tlphoniques aussi. Nous encourageons l'utilisation de
programmes avec des cls publiques. Ainsi, l'endroit o nous nous
sommes rencontrs tout-
l'heure (alt.security.pgp, sur Usenet)
est en pleine bullition, comme tu as pu le constater, parce
qu'il y a un type, Dave Sternlight, qui a dcid d'pouser le
rle d'une espce de policier d'Internet. Il poste des tonnes de
messages
tout les jours et rend la vie misrable pour les gens
qui frquentent cette confrence, en tentant de persuader tous et
chacun de ne PAS utiliser PGP. Pire encore, il tente de persuader
les administrateurs de sites d'expulser quiconque utiliserait PGP
sur leurs systmes. Il leur demande aussi de ne plus offrir PGP,
prtendant que les sysadmins pourraient tre poursuivis parce que
ce programme viole le copyright du protocole RSA.
NPC - Copyright? Qui est sens dtenir les droits sur
l'algorithme de l'encryption avec cl publique?
Captain Crunch - La compagnie PK Partners dtient les droits,
mais RSA octroie les licences d'exploitation. Les gens ont
tendance a oublier que, lgalement, tu peux utiliser le protocole
RSA sans problmes pour les applications non-commerciales. Enfin,
c'est notre prtention. Mais,
cause que le statut juridique de
RSA est obscur, aucune compagnie, jusqu'
prsent n'a eu les
couilles d'exploiter le logarithme. Philip Zimmermann (crateur
de PGP) a plus de couilles que la plupart des gens que je
connais.
NPC - A part a, qu'est-ce qui est hot en ce moment?
Captain Crunch - Les "anonymous remailers", ou bureaux de postes
anonymes (voir l'article de Kermit dans NPC 8) sont trs
controverss.
NPC - Les empcheurs de tourner en rond prtendent, dans les alt,
qu'on ne peut pas se fier
eux parce qu'ils n'ont de compte
rendre
personne. Personnellement, pour en avoir discut avec
quelques autres membres de NPC, nous trouvons au contraire que
les sites de posting anonyme sont, pour la plupart, de bonnes
choses, qu'il faut prendre avec un grain de sel...
Captain Crunch - Il y a des utilisations fantastiques
faire de
tels sites. Avec l'anonymat qu'ils procurent, tu peux, par
exemple, dnoncer un paquet de choses en public sans risquer de
retombes majeures. Malheureusement, l'inverse est aussi vrai: tu
peux faire de la dsinformation... Les petits flics dans l'me
qui tentent de nous "protger" des sites anonymes disent que, par
exemple, des tordus faisant de la pornographie infantile
pourraient,
loisir et sans risque de se faire pincer, utiliser
ces sites pour envoyer leurs cochonneries.
NPC - C'est typique! Quand on veut contrler quelque chose, on le
relie automatiquement
la pornographie ou
la criminalit, pour
impressionner les bien-pensants et les mettre de son ct...
Captain Crunch - Et ils russissent, du moins aux tats-Unis. Ds
qu'un site anonyme voit le jour, les administrateurs d'Internet
le font fermer. Les dtracteurs de l'anonymat ont russi
les
convaincre que c'tait nfaste. Et pour ceux qui n'achteraient
pas l'histoire de la pornographie infantile, on les met en garde
contre les "bombes postales". Et si a ne marche pas, on leur dit
que la plupart des sites anonymes sont en ralit des oprations
policires camoufles.
NPC - C'est quoi, une bombe postale?
Captain Crunch - Un message d'insulte extrmement long...
NPC - Y'a rien l
. J'en reois tout le temps sur les babs
supports NPC! Et toi, que fais-tu de ta vie?
Captain Crunch - Je travaille actuellement avec des associs pour
dvelopper une version de PGP pour Mac. Mon but principal est de
mettre l'encryption entre les mains de plus de gens possible. Le
programme pour Mac...
NPC - Si a ne te fais rien, j'aimerais mieux qu'on ne parle pas
de Mac ici! Quoi d'autre? Que penses-tu de Clipper?
Captain Crunch - Je crois que l'administration Clinton n'a pas
assez rflchi avant d'arriver avec cette proposition. Ca
m'tonnerait que le travail des forces policires soit plus
facile avec Clipper, parce que si j'tais un criminel, je
n'enregistrerais certainement pas mes cls auprs du
gouvernement. Ca me fait penser au slogan: "If guns are outlawed,
then only outlaws will have guns". Et mme si je suis un honnte
citoyen, est-ce que j'enregistrerais mes cls auprs du
gouvernement? Le ferais-tu?
NPC - Fat chance! Et quelle est la raction gnrale des
cypherpunks?
Captain Crunch - Trs ngative. Je reois environ 150 messages
par jour
ce sujet. Tu sais, a va encore coter une fortune au
gouverne,ment pour grer ce projet. Et puis, tu dois confier tes
cls
deux services gouvernementaux en qui tu devrais avoir
confiance. Je ne peut mme pas imaginer un service gouvernemental
en qui j'ai confiance! Le gouvernement va devoir grer des
millions de combinaisons de cls. Et l'algorithme, est-on bien
sr qu'il est inviolable? Comment a t choisie la compagnie qui
fabriquera le Clipper? Est-on bien sr qu'il n'y a pas de
backdoor? Tout un paquet de questions auxquelles les autorits
devront rpondre avant mme que l'on considre cette proposition.
NPC - Comment les gens peuvent-ils te contacter dans le
cyberspace?
Captain Crunch - Mes adresses pour e-mail sont:
crunch@well.sf.ca.us (
la maison), crunch@netcom.com (mon
systme prfr), crunch@hacktic.nl (ma bote europenne). Je te
donne cette dernire parce que j'ai trouv NPC sur le systme de
Hack Tic! Je donne aussi des "visites guides" d'Internet,
des
prix trs comptitifs. Si tes lecteurs dbutent et dsirent un
coup de main, ils n'ont qu'
crire "Internet guide" dans la
ligne de sujet de leur e-mail. Je vais les contacter
mon tour.
Et si vous voulez ma cl de PGP, crivez-moi aussi. See ya all in
Cypherspace. Rave on D00dz!!!
QUELQUES PETITES EXPLICATIONS
Le FBI et les signaux digitaux...
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
Bon, premirement, il faut que vous sachiez qu'aux tats,
tout comme ici d'ailleurs, le rseau tlphonique est sur le
point d'tre install sur fibre optique. Au Qubec, ce n'est plus
l'affaire que de quelques mois... Mais quand on parle de rseau
sur fibre optique, entendons-nous: seules les lignes entre les
centrales sont en fibre optique. Le dernier kilomtre jusque chez
vous est et restera en cuivre. La fibre optique
domicile, ce
n'est pas encore pour demain!
Le FBI capote
cause de la fibre optique, parce que, dans
l'tat actuel des choses, ils ne pourraient plus taper une ligne
partir d'une centrale tlphonique, et acheminer cela jusqu'
leurs bureaux. Ils seraient obligs de recommencer
grimper dans
les poteaux en face de leurs victimes et de "clipper" le fil de
cuivre. Et les poteaux, a ne fait pas l'affaire des flics! Bon,
je ne sais pas pour l'homme en gnral, mais n'oublions pas que
la plupart des agents des forces de l'ordre descendent en droite
ligne du singe, et que a ne leur sourit pas de recommencer
grimper, comme leurs anctres (vraiment) pas si lointains!
A cause de cela, le FBI veut faire adopter par le Congrs
une loi obligeant les telcos
dvelopper un systme, qui va
forcment rduire la vitesse et diminuer la qualit des
transmissions par fibre, afin de pouvoir continuer
taper votre
ligne du Dunkin du coin...
Le Chip Clipper
^^^^^^^^^^^^^^^
La NSA et les forces de l'ordre voient d'un trs mauvais
oeil l'avnement de la cryptographie chez les particuliers. La
plupart des gens avertis utilisent en effet PGP, et d'autres
programmes, pour garder leurs communications confidentielles. En
foi de quoi, papa Clinton et bb Gore veulent soumettre au
Congrs un projet de loi obligeant les gens
n'utiliser qu'une
seule sorte de cryptographie: la leur. Ils ont trouv (par quel
moyen, personne ne le sait) une compagnie qui fabrique un chip
contenant un algorithme. Ils veulent obliger tout le monde
utiliser uniquement ce chip. Pire encore: la loi obligerait
ensuite TOUS les utilisateurs de Clipper
enregistrer leurs cls
publique et prive auprs de deux entreprises gouvernementales.
Ainsi, si les flics veulent lire votre courrier, ils n'ont qu'
aller chercher ces cls aux endroits dsigns...
Vous voyez le problme d'ici: non seulement n'importe quel
zouf du gouvernement pourrait lire vos messages encrypts, mais
en plus, on ne sait pas si l'algorithme utilis par Clipper est
safe, et si le chip ne comporte pas de backdoor!
Vous voulez un conseil, les kids: accrochez-vous
la copie
de PGP que nous vous avons donn avec le numro 6. N'attendez pas
que PGP soit devenu illgal pour vous le procurer!
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UNITEL NOUS VOLE!
ou
LA VENGEANCE EST UN PLAT QUI SE MANGE FROID...
par Blitzkreig
Il y a quelques mois, nous avions salu l'arrive d'Unitel
sur le march de l'interurbain
Qubec, esprant que la
comptition apporterait des bnfices pour les utilisateurs
d'interurbain que nous sommes et que vous tes. Sots que nous
fmes!
Nous avions soulign que, selon toutes les sources
d'information disponible, l'adhsion
Unitel tait gratuite, que
les tarifs pratiqus allaient relguer Bell aux oubliettes. En
fait d'arrive du Messie, c'est plutt de Judas qu'il aurait
fallu parler...
Plusieurs lecteurs de NPC nous ont contact au cours des
dernires semaines pour dnoncer Unitel. Ne reculant devant rien,
nous avons dcid de livrer enqute. J'ai personnellement
contact Unitel pour obtenir une carte d'appel. La publicit
tait formelle: tout tait gratuit. L'agente au bout de la ligne
tait formelle: tout tait gratuit. Les documents joints
ma
carte taient formels: tout tait gratuit. J'ai donn un coup de
fil en Ontario avec ma nouvelle carte pour tester la patente...
et j'ai attendu le bill. Ca m'a cot de poser ce geste, c'est-
-
dire de faire un longue distance LGAL, mais, que voulez-vous, je
me suis fait violence car il y allait de l'intrt de nos
lecteurs!
Rsultat: Ma communication avec Toronto m'a cot .30$ (trente
sous), trs exactement. Et Unitel m'a factur $4.50 en frais de
service... Les CROSSEURS!!! Je n'ai fait ni une ni deux, et ai
contact les bureaux d'Unitel pour me plaindre. La pauvre femme
qui m'a rpondu au tlphone s'appelait Janet. Trs gentille,
trs comprhensive, et surtout, trs efficace. TROP efficace: je
n'avais mme pas fini d'expliquer le problme qu'elle avait dj
corrig ma facture dans l'ordinateur, avait modifi mon programme
de facturation, s'tait confondu en excuses et avait lgamment
rpliqu: "Nous sommes dsols, monsieur, mais on vous aura
srement mal expliqu, lors de votre inscription, les conditions
et alas d'utilisation d'Unitel".
En fait, elle n'avait manifestement pas affaire
ce genre
de situation pour la premire fois. Elle tait minemment rompue
ce genre d'exercice, ce qui me porte
croire, hors de tout
l'ombre d'un doute, qu'ils font le coup
tout le monde (ou
presque), comptant sur ceux qui sont trop mous pour se plaindre
pour augmenter leur marge bnficiaire...
NPC va voir
ce que justice soit faite, et que les
autorits comptentes sanctionnent les pratiques malhonntes de
Unitel. Mais ce n'est pas suffisant...
Obtenir justice est une chose, mais il faut qu'Unitel
apprenne qu'on ne crosse pas impunment NPC et ses lecteurs. Ma
devise est: don't get mad, get EVEN! Ou, en bon franais: la
vengeance est un plat qui se mange froid. A quoi sert de dnoncer
quelqu'un quand on ne peut pas dans le mme temps l'humilier!
Alors voici ce qu'on pourrait faire, si nous tions de
mauvais garons (je rigole dj
: vous allez, voir, c'est
gnial!). Je dis, "que nous pourrions faire", mais que nous ne
ferons pas, n'est-ce pas, car c'est probablement illgal
d'assouvir sa soif de vengeance et, aprs tout, NPC est AUSSI lu
par les flics. Mais, faisons-nous plaisir, et imaginons un
instant une situation tout
fait thorique, si vous voyez ce que
je veux dire...
Il y a quelques mois, lorsque Unitel est venu
Qubec, en
tourne mdia, pour lancer leur service, ils se sont taps toutes
les missions radio, y compris l'mission de Robert Gilet, le
matin,
CJRP. Le vice-prsident d'Unitel lui-mme, Al Capone Jr.
(ce n'est pas son vrai nom, mais c'est dans l'esprit de...),
convaincu l'animateur de faire un longue distance en utilisant
Unitel. Il a, pour ce faire, prt sa PROPRE carte
Robert
Gilet. Celui-ci a compos le code de la carte, ALORS QUE LE
TLPHONE TAIT CONNECT EN ONDES!
Rsultat: Tous les gens qui coutaient la radio ce matin-l
on entendu le code d'accs du vice-prsident d'Unitel. Chez NPC,
nous sommes des petits vites: nous avons enregistr cet pisode,
dcompos ensuite le numro, et l'avons essay pour voir... Ca
marche! Et a doit encore marcher, car nous n'avons pas abus de
ce code, prfrant le conserver en cas de panne sche de PBX.
Mais nous allons maintenant lui trouver un autre usage...
Alors, voici le numro de carte d'appel du VICE-PRSIDENT
d'Unitel! Eh... un instant... on ne peut pas vous donner un code
dans ce magazine. La divulgation d'un numro de carte d'appel
dans les pages de NPC serait illgal. Et comme nous ne voudrions
AU GRAND JAMAIS commettre quelque chose d'illgal... Mais nous
pouvons PAR CONTRE vous faire un .VOC de l'pisode radio o on
entend Robert Gilet composer le numro. C'est ce .VOC que vous
avez aujourd'hui dans le magazine. Si vous avez un tantinet
l'oreille musicale et pour deux sous d'imagination, vous allez,
vous aussi, tre probablement en mesure de reconstituer le
numro.
Voici ce que vous allez faire: une fois que vous aurez
dchiffr le code, vous allez visiter la cabine tlphonique la
plus prs de vous, ou tout autre tlphone o vous ne risquez pas
grand chose. Vous allez maintenant appeler votre cousine
germaine, qui demeure au Gabon, et lui demander de vous rciter
l'annuaire tlphonique de sa rgion, en prenant son temps. Ah!
Que c'est beau de rver, n'est-ce pas?
Si on s'y met tous, on est capable, avant que la supercherie
soit vente, de faire grimper le compte d'interurbain de Al
Capone Jr. de quelques centaines de milliers de dollars! Croyez-
moi, ce $4.50 qu'Unitel a tent de me voler, de nous voler, va
leur coter TRES cher!
Unitel et les autres grosses compagnies capitalistes peuvent
toujours continuer
exploiter le peuple, nous n'en avons, en
dfinitive, pas cure. Le peuple aime bien se faire exploiter. Si
ce n'tait pas le cas, il ferait quelque chose pour se dfendre.
Mais quand Unitel vient tenter de crosser NPC ou un de ses
lecteurs, il faut qu'il comprenne sa douleur.
En thorie, bien entendu...
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AU NOM DE LA LOI...
Une premire exploration du Code criminel Canadien
et du Code Civil du Qubec
par Roy Bean
Aprs avoir lu les messages adresss
NPC et questionnant
la lgalit des diverses oprations couvertes par le terme hack-
phreak, j'ai cr bon offrir mes services lgaux,
titre
gracieux, histoire de remettre les pendules
l'heure.
NPC l'a souvent mentionn, la justice canadienne a fort
faire pour mettre au point des lois solides permettant d'emmerder
les hackers et les phreakers. Jusqu'ici, la plupart des lois
qu'invoquent les coches lorsqu'ils placent un kid en tat
d'arrestation sont bien souvent un ramassis de vieilles lois
patches et rapices de toutes parts.
En ce qui concerne le phreak, le code criminel du Canada
dispose de quatre articles qui servent de fourre-tout:
A) VOL DE SERVICE EN TLCOMMUNICATION (Section 326)
Alina 1- "Toute personne est reconnue coupable de vol
lorsqu'elle, frauduleusement, malicieusement, ou sans l'apparence
d'aucun droit, b) utilise un systme de tlcommunication ou
obtient un service de tlcommunication."
L'alina 2 dfinit une tlcommunication comme tant "toute
transmission, mission ou rception de signaux, signes, crits,
images ou sons ou information de quelque nature que ce soit, par
cble, ondes radio, tl, ou tout autre systme
lectromagntique".
Si on regarde de prs les prcdents lgaux invoquant la
section 326 du code criminel du Canada, on se rend rapidement
compte que, jusqu'ici, cet article cherchait surtout
protger
les compagnies de service, notamment les compagnies de
tldistribution par cble (voir les notes de Martin's Annual
Criminal Code 1993- Canada Law Book Inc. of Aurora Ont. -
publishers-).
L'utilisation frauduleuse de PBX, de VMB, ou de tout autre
systme
des fins de hack-phreak, pourrait nanmoins tre
traite par un bref en vocation (pour des montants SUPRIEURS
$1000), ce qui n'a,
ma connaissance, jamais encore t fait.
B) POSSESSION D'UN APPAREIL EN VUE D'OBTENIR UN SERVICE OU UN
QUIPEMENT DE TLCOMMUNICATION (Section 327)
"Toute personne qui, sans excuse lgale,
charge de la preuve,
fabrique, possde, vend ou offre pour la vente ou distribue tout
instrument ou appareil ou pice d'appareil, dont la conception
aurait pour but premier d'obtenir l'utilisation d'un service ou
d'un systme de tlcommunication... sans paiement autoris..."
Au terme de la loi, un programme comme Toneloc ne saurait
pas tre couvert par la section 327, qui prcise EN TOUTES
LETTRES que le but premier d'un appareil illicite doit tre de se
procurer des services de tlcommunication illgaux. Toneloc
n'est pas,
ce que je sache, un "appareil". Mais ce n'est pas
une dfense trs forte. Par contre, je crois comprendre que le
but premier de Toneloc, sa fonction la plus importante, est de
scanner des numros pour fins de "recensement", ce qui en ferait,
somme toute, un programme lgal...
C) UTILISATION NON-AUTORISEE D'UN ORDINATEUR (Section 342.1)
Alina 1- "Toute personne qui, frauduleusement (a) obtient,
directement ou indirectement, un service informatique (b) par des
moyens lectro-magntiques, acoustiques, mcanique ou autres, qui
intercepte ou cause l'interception, directement ou indirectement,
de toute fonction d'un systme informatique... (est passible
d')une sentence ne pouvant pas excder 10 ans, ou est coupable
d'une offense punissable grce
un constat sommaire de
culpabilit."
L'alina 2 dfinit ce qu'est un systme informatique: "un systme
qui... (a) contient des programmes informatiques ou des donnes,
et (b) est construit sur des programmes informatiques,(...) (i)
effectue des oprations logiques et de contrle".
Non seulement cet article s'adresse-t-il aux systmes
informatiques tels qu'on les entend habituellement (soit la cible
des hackers), et a t test comme tel en cour, mais il pourrait,
la rigueur, couvrir aussi les PBX et les VMB "qui sont
construits sur des programmes informatiques".
De plus, mme s'il s'agit du code criminel canadien, ce
genre d'offense peut aussi tre entendu en cours provinciale en
tant qu'offense sommaire.
D) ACTES CRIMINELS (Section 430)
(1.1) "Est coupable d'acte criminel toute personne qui,
dlibrment (a) dtruit ou modifie des donnes; (b) transforme
des donnes afin qu'elles deviennent inutiles, illisibles ou
inoprantes (c) empche, interrompt ou interfre avec toute
utilisation autorise de donnes; ou (d) interfre ou interrompt
toute personne utilisant lgalement des donnes ou interdit
l'accs
tout usager lgal
des donnes informatiques".
Cet article a souvent t invoqu en cour avec succs. La
GRC a mme russi, sous les termes de la section 430,
condamner
des hackers de VMB qui remplaaient les greetings des usagers par
des messages obscnes! Enfin...
ET AU QUBEC, ON S'OCCUPE DES VRAIS CRIMINELS...
Le nouveau Code civil, qui entrera en vigueur le 1er janvier
1994 (au terme d'une rforme qui aura dur 36 ans : n'oublions
pas qu'il s'agit de fonctionnaires), rserve un chien de sa
chienne aux compagnies de crdit.
En effet, quifax et consorts vont manger leur bas quand ils
vont s'apercevoir que, dornavant, l'article 38 autorisera toute
victime de l'incurie des compagnies de crdit
consulter son
dossier. Mieux encore: au cas o des erreurs s'y seraient
glisses, vous pourrez exiger de la compagnie de crdit qu'elle
modifie les informations errones, et ce gratuitement.
L'article 40 obligera de plus Equifax
informer les
utilisateurs antrieurs de toute rectification effectue. Ca, a
va leur couper le sifflet! Naturellement, il y aura toujours un
zouf, style p.d.g. de compagnie de crdit, pour gueuler, comme
une vierge effarouche, que de telles mesures vont les mettre sur
la paille. N'en croyez pas un mot! Et puis, entre nous, je ne
connais pas beaucoup de gens qui regretteraient la disparition de
tortionnaires du crdit, de ces gestionnaires de l'information
confidentielle occulte...
LES RIPPEURS DE HAUTE-VOLTIGE
Dans un des derniers NPC (le 7 ou le 8, je crois) se
trouvait un entrefilet, dans la section NEWS, sur une compagnie
de Qubec trouve coupable de plagiat de programme. L'un des
experts cits par la Couronne tait Franois Wallon, v.p. de la
Compagnie nationale des experts judiciaires en informatique et
techniques associes. M. Wallon nous a dcrit, en entrevue, les
tapes qu'exigeait, selon lui, toute procdure d'identification
d'un programme.
Alors que plusieurs experts se bornent
l'examen des codes
source, Franois, lui, procde en cinq tapes.
1- Obtenir les codes source et les codes objet des deux logiciels
comparer. Consulter de plus les responsables des systmes de
dveloppement. effectuer ensuite une premire comparaison.
2- tablir la nature des liens entre les codes source et les
codes objet de chaque logiciel. Cela permet de constater, entre
autres, si les codes objet ont t compresss et crypts et, si
oui, de quelle faon.
3- Interrogatoire de chaque partie, hors-cour. Les examens
effectus prcdemment, combins
l'interrogatoire, permettront
de constater le degr de maquillage existant entre les codes.
C'est gnralement
cette tape-ci que l'on peut confronter les
programmeurs souponns de plagiat avec les marqueurs
particuliers installs par les programmeurs plagis. Exemples:
une faute d'orthographe dlibre, un numro d'assurance sociale
crypt.
4- Nouvel examen des codes,
la lumire des renseignements
recueillis au cours des trois tapes prcdentes. Utilisation de
logiciels spcialiss (DEBUG vient
l'esprit), pour tenter de
retrouver des dates ou autres symboles se retrouvant sur les deux
logiciels.
5- Confirmation de l'expert en cour de la prsence des marqueurs
spcifis et trouvs lors des deux tapes prcdentes.
Wallon s'tonne lui-mme que, lors de la production d'un
logiciel original, les programmeurs ne prennent bien souvent pas
le temps de marquer leur produit, surtout lors de l'laboration
de logiciels dits verticaux", sur lesquels de nombreux
programmeurs travaillent, sans contacts les uns avec les
autres.Et pourtant, dit-il, c'est gnralement LA cl qui
permettra de gagner ou de perdre une cause.
Parce que pour le reste, hein, rien n'est vident: les
nouvelles technologies, les nouveaux logiciels de cration, les
langages de quatrime gnration, tout contribue, pour peu qu'on
soit habile,
maquiller et
diminuer au maximum le caractre
distinctif de programmation d'un auteur de logiciel. Ce
maquillage peut mme, dans certains cas, s'effectuer de manire
automatique aujourd'hui...
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DON QUICHOTTE EST DE RETOUR
ou
ROBERT BERTRAND ET LE "RENOUVEAU POLITIQUE"
par Blitzkreig
Il s'appelle Robert Bertrand. Il a 59 ans. Il vient de
dcouvrir l'informatique. Et ce qu'il a vu c'est une Rossinante
pour aller combattre les moulins
vent, les baudruches gonfles
d'air, qui trnent sur la colline parlementaire. Robert Bertrand
est un Don Quichotte. Pas un cingl ou un demeur, non. Un doux
rveur, qui baigne dans un ocan de navet. Mais avant de
l'ostraciser, demandons-nous si nous avons encore besoin de
rveurs...
Don Quichotte s'est ouvert un babillard appel RENOUVEAU
POLITIQUE. Il s'est parti un mouvement appel NOUS LE PEUPLE. Il
croit qu'avec l'avnement du modem et de l'ordi dans toutes les
maisons, nous sommes capables de changer les gouvernements. Et
quel mal y-a-t-il
a? Aprs tout, nous avons un mouvement,
baptis Northern Phun Co, nous tranons sur les babillards, et
nous croyons qu'avec un modem et un ordi dans toutes les maisons,
nous pouvons dtruire, c'est-
-dire changer, la socit.
Certains nous diront que Bertrand est trop doux et trop
modr, que ses coups manquent d'ardeur, et, qu'en somme, il
s'attaque au monolithe qui crase nos liberts avec un cure-dent
ou une pince
ongle. Ca risque de lui prendre BEAUCOUP de temps.
Ben, je vous dirai que, peut-tre que NPC s'attaque au mme
monolithe avec de la dynamite, cette fois, mais qu'ainsi on
risque d'abmer les meubles et les gens. Sa mthode est peut-tre
meilleure que la ntre. Et puis, lui a un programme politique
(mme si plusieurs s'en gaussent), et nous pas (ou si peu). Par
contre, nous avons dans nos crits la virulence d'un Merlin
L'Emmerdeur et le caractre incisif de notre jeunesse. Don
Quichotte, quant
lui,
le style un peu plat et fade d'un bret
blanc.
En somme, quelque part lui et nous nous rejoignons,
ceci
prs qu'il abhorre l'anarchie, et que nous l'avons leve en
religion. Et,
tout prendre, aprs lecture et relecture de ses
textes, je dois avouer que son "programme" est bien pens, mme
s'il semble totalement illusoire.
Mais, qui sait, Don Quichotte est un rveur, peut-tre est-
il aussi un visionnaire. Et de toutes faons, je vous le
redemande: avons-nous les moyens de nous passer de rveurs?
Lisez.
MANIFESTE
DU RENOUVEAU POLITIQUE PAR LE PEUPLE VIA L`INFOPEUPLE
RENOUVEAU POLITIQUE BBS 1-418-529-0713
NOUS, -LE PEUPLE-,
NOUS NOUS DEVONS DE NOUS PRENDRE EN MAIN
Nous avons cru dans nos partis politiques, nous avons cru
dans nos politiciens, nous avons cru dans nos lus, nous avons
cru dans ceux qui prparent les lois, nous avons cru dans ceux
qui passent les lois.
Toutes ces -bonnes gens- se sont servis de leurs pouvoirs
que nous -le peuple- leur avons donn pour leur permettre:
- la cration de dficits de plus en plus importants;
- une augmentation des dettes incontrlable;
- une augmentation des taxes qui tranglent le petit; le
moyen et le gros contribuable;
- des augmentations d`impts jusqu'
la rtroaction;
- de favoriser le plus possible les membres des partis,
les amis des partis, les travailleurs des partis, les
officiers des partis;
- de se faire lire -traditionnellement- pour quatre ans,
mais pour mieux servir les intrts des partis, ils
restent au pouvoir pour cinq ans;
- de se transmettre, par l`intermdiaire du parti, le
pouvoir, alors que -LE POUVOIR- appartient au peuple
d'abord.
- de continuer
nous faire des promesses, des promesses,
des promesses.
Nous, LE PEUPLE, nous pouvons dire avec fiert:
VOUS VOUS ETES BIEN SERVIS DU SYSTEME TRADITIONNEL.
MAINTENANT, C'EST ASSEZ !
MAINTENANT, C'EST FINI !
Les nouvelles technologies dont les hautes administrations
se sont servies pour mieux nous contrler, pour mieux nous faire
payer, ces mmes technologies sont
notre porte et peuvent nous
ouvrir des avenues que l'on se doit,
NOUS, LE PEUPLE
ds -maintenant- sans autre dlai - utiliser.
Vous le remarquez, les technologies sont l
; ce ne sont pas
les partis politiques et tous les intresss dans les partis
politiques qui nous proposent de se servir des nouvelles
technologies.
Ils n'ont aucun intrt
faire cela. Et pourtant, les
partis politiques le savent: LE POUVOIR APPARTIENT AU PEUPLE, pas
seulement une fois
tous les quatre ou cinq ans.
Comprenez bien ceci:
plus de deux millions de foyers qubcois
possdent un ordinateur dans la maison.
500,000 foyers possdent un "MODEM".
La technologie DU PEUPLE est dj
entre les mains du PEUPLE.
Et continuons
bien comprendre ce qui suit:
AUJOURD`HUI MEME, grce
l`utilisation d`un MODEM,
500,000 foyers qubcois pourraient communiquer entre
eux ou avec une base de donnes qui est la leur; ils
pourraient se parler par l`intermdiaire d`un clavier;
ils pourraient se comprendre en se partageant des
textes.
Et, ce qui est encore plus important, ils pourraient
VOTER.
Plus besoin de dputs, plus besoin d'lus pour les
reprsenter. Ils voteraient eux-mmes. Les votes
pourraient se faire quotidiennement, hebdomadairement,
mensuellement ou de toute autre manire que LE PEUPLE
lui-mme jugera utile.
Vous croyez que c`est une vision futuriste, qui sera sur le
march dans deux ans, dans trois ans, dans cinq ans. NON, NON,
NON.
C'est une technologie qui est prsente, maintenant; c'est
une technologie que nous, LE PEUPLE, pouvons nous servir
maintenant, et qui est
notre porte, maintenant.
Les groupes politiques, les partis politiques n'ont pas
intrt
perdre TOUS LES POUVOIRS dont ils savent se servir. Les
partis politiques, mme avec leurs congrs dits dmocratiques
mais bien organiss d'avance, ne nous prsentent pas les avenues
dmocratiques qui sont
notre porte, maintenant.
Qu'est-ce que nous avons besoin pour russir ENSEMBLE, nous,
LE PEUPLE :
- un ordinateur (pour ceux qui ne le possdent pas, c'est
un investissement minimal de 3 ou 400.00$.)
- un modem (de 40.00$ et plus)
Prenez le temps de magasiner et une fois quip, LE PEUPLE
se prendra en main. C'est une question de jours, de semaines, de
mois. Pas une question d'annes.
On aura plus besoin de PARTIS POLITIQUES, on aura plus
besoin de PARLEMENTAIRES, on aura plus besoin de se payer des
gens pour les voir se parler et ne rien dire.
AU PEUPLE de se dsigner des ADMINISTRATEURS qui seront
SON SERVICE. C'est un cheminement qui est
notre porte
immdiatement pour ceux qui ont l'quipement voulu et dans les
jours qui suivent pour ceux qui se joindront.
Pour ceux qui possdent les outils voulus: vous pouvez
communiquer immdiatement avec le RENOUVEAU POLITIQUE PAR LE
PEUPLE via L'INFOPEUPLE 1-418-529-0713. C'est le numro pour
rejoindre notre systme informatis.
Poursuivons ENSEMBLE et comprenons-nous bien.
Si vous communiquez
l'aide de votre ordinateur, avec votre
voisin, ou avec nous, nous devons vous demander de vous
identifier:
Prnom et nom:_____________________
Votre adresse:_____________________
Votre No de tl.:__________________
Votre alias:_______________________
Votre voisin, s'il vous connat, vous acceptera
immdiatement, et vous permettra d'entrer dans toutes les options
que lui-mme a dcid que son ordinateur peut vous offrir.
S'il ne vous connat pas, il prendra des prcautions pour ne
pas se faire jouer. Vous serez accept, gnralement dans les
heures ou les 24 heures qui suivront. Tout le monde doit se
protger: mme les ordinateurs.
Depuis prs de deux mois, maintenant, nous avons cr une
base de donnes dans laquelle, nous vous invitons
vous
enregistrer. Venez visiter notre ordinateur. Notre ordinateur est
au service du PEUPLE. Aucun frais. Vous comprendrez qu'il y va de
l'intrt de chacun et chacune d'entre nous.
Si notre base de communication est prte, notre rseau de
communication du RENOUVEAU POLITIQUE PAR LE PEUPLE reste
tablir.
Nous voulons que des individus responsables communiquent
avec nous pour crer, dans toutes les rgions administratives du
Qubec, un minimum de 5 bases de communication de L`INFOPEUPLE.
Si besoin, il y a, des bases de donnes seront ajoutes.
Vous le comprenez: c`est sur une base de bnvolat. Il faut
croire dans la force du PEUPLE. Lorsque le PEUPLE se prend en
main, rien ne lui est impossible.
Il faut se rappeler: L'ANARCHIE ne servirait que les
intrts de ceux qui sont en place.
Dj
500,000 qubcois pourraient joindre le mouvement
immdiatement. Il est temps d'agir. Il faut se parler, il faut se
comprendre, il faut travailler dans le mme sens, il faut
s`quiper et il faut s'unir.
Les technologies sont l
.
Servons-nous-en pour NOUS, LE PEUPLE.
Notre babillard est ouvert 24 heures par jour et 7 jours par
semaine. A vous de venir voir. Vous comprendrez l'importance de
votre geste.
Robert Bertrand, journaliste indpendant,
responsable oprateur (SysOp),
RENOUVEAU POLITIQUE BBS 1-418-529-0713
RENOUVEAU POLITIQUE PAR LE PEUPLE via L'INFOPEUPLE
............ organisme sans but lucratif ..........
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Et voici le genre de communiqu qu'on peut trouver sur ce
babillard...
VERS UN RENOUVEAU DANS LA REPRSENTATION DMOCRATIQUE
TU SUIS LE PARTI OU TU SORS
Au cours des dernires annes, tant au CANADA qu'au QUBEC,
pour ne parler de ce qui est prs de nous, nous avons vu des
dputs se faire dire d'entrer dans le rang des partis politiques
existants, ou d'en sortir. Des exemples: Jacques Rochefort, Guy
Bisaillon, Jean Allaire, Mario Dumont, Guy Blanger, pour les
libraux; tous les dputs faisant partie du Bloc Qubquois qui
taient, soit conservateurs au fdral, ou au parti libral
canadien. Et, sans doute, plusieurs autres.
Ce que je retiens, pour les fins de mon prsent article,
c'est qu'une fois lu sous la bannire d'un parti, le dput doit
suivre imprativement la voie trace par le CHEF. Sinon, tu dois
partir.
POURQUOI TANT DE DPUTS ?
Pourquoi, nous, les citoyens, devons-nous lire tant de
dputs ? "Parce qu'il y a une circonscription et qu'il faut un
dput par circonscription", me direz-vous. Qui dtermine le
nombre de circonscriptions que le Qubec doit avoir au Qubec et
Ottawa? "Ce sont les lois qui le dterminent et les lois sont
votes par les dputs".
Et voil
! On peut maintenant se le dire et le comprendre :
l'intrt des dputs c'est qu'il y ait beaucoup de dputs.
"C'est grossirement schmatis", me direz-vous; mais, au fond,
c'est la pure vrit.
UN DPUT EST-IL TENU DE NOUS REPRSENTER?
Quand est-ce qu'un dput nous reprsente vraiment? Le soir
des lections? Et puis aprs? Il suit la ligne de parti. Mais le
parti...
qui appartient-il?
Avez-vous l'impression que le parti libral du Qubec dirig
par son chef Robert Bourassa vous appartient?
Avez-vous l'impression que le parti conservateur de BRIAN
MULRONEY vous appartenait? Et le parti convervateur de madame Kim
Campbell vous appartient-il?
Juste pour voir... Le parti libral de Jean Chrtien vous
appartiendrait-il?
Si l'un et l'autre des partis politiques ne vous appartient
pas, c'est dire qu'il appartient
d'autres... d'autres qui ont
un intrt certain
tre dans le parti.
Est-ce que l'on doit comprendre que la ligne dtermine par
le parti n'est pas ncessairement la voie du peuple qui vient
d'lire son dput?
Est-ce cela "NOTRE" DMOCRATIE? On se sert du peuple pour
satisfaire les besoins prioritaires du parti!
SE SERVIR DU PEUPLE. C'EST LA LOI DU PARTI.
Le peuple est-il moins important que le parti politique?
Faut-il vraiment comprendre que le peuple passe en deuxime lieu?
Essayons de bien comprendre cela.
Analysons ce qui vient de se passer
Ottawa. Brian Mulroney
a dmissionn comme chef de parti. Il a demand
l`excutif de
son parti de choisir un nouveau chef. Les membres du parti
conservateur ont choisi un nouveau chef pour satisfaire les
besoins du parti.
Le nouveau chef du PARTI CONSERVATEUR a t lu. Vous le
savez: Madame Kim Campbell. Et monsieur Brian Mulroney
dmissionne comme Premier Ministre.
C'est madame Kim Campbell qui devient "notre" Premier
Ministre grce aux membres du parti conservateur qui l'ont lue!
Bravo! Le peuple doit reconnatre "son" Premier Ministre qu'il
n'a pas lu lui-mme! C'est le parti qui l'a lue.
Je vous le demande: "Est-ce que le parti est plus important
que le peuple"?
Il faut le constater: le peuple passe en
deuxime. C'EST FORT UN PARTI. C'est beau la dmocratie ... VOX
POPULI, VOX DEI. Que c'est beau la dmocratie! Le parti politique
a son chef. Pour le parti politique, c'est a qui est important.
Le peuple, qu'il attende son tour...
LE PEUPLE DOIT REDEVENIR LE MAITRE DU JEU
C'est peut-tre fou mais je vous invite
rver avec moi
quelques minutes... Non pas d`un rve fou, mais d`un rve
possible.
On ne peut servir deux matres: le parti et le peuple. Il
faut donc faire un vrai mnage. Quand avons-nous dpoussir le
systme la dernire fois? Jamais. Les lus du soi-disant peuple
ont-ils fait des pas pour changer le systme? Tous ceux qui ont
cherch
formuler des rformes ont quitt la politique.
Pourquoi?
"C'est dur " d'tre un politicien!
Les lus, tels qu'organiss jusqu'
prsent, n'ont fait que
cumuler les dettes et les dficits et se servir du pouvoir pour
les fins du parti. Les lus pensent au peuple en deuxime lieu.
Les lus servent deux matres. Il faut mettre un terme
cela.
Dornavant, il ne faudra servir qu'un matre: le peuple.
Pour ce faire il faut diminuer le nombre d'lus et les mettre
NOTRE SERVICE.
Vous le savez: plus ils sont nombreux, moins ils sont
responsables; moins ils sont efficaces! Et c'est vrai dans toutes
organisations.
109 DPUTS A LA RETRAITE
Je me mets
rver d'un seul dput par rgion
administrative du Qubec. Il y en a 16 rgions administratives au
Qubec. Un dput lu par rgion.
On vient de faire disparatre 109 dputs du Qubec
l'Assemble Nationale. Les 109, on les met
la retraite. Les
lus qui seront l
, ils y seront pour servir les intrts des
citoyens. Ils n'auront pas le temps de servir deux matres.
Les 16 lus deviennent MINISTRES pour administrer le Qubec.
Ils ne sont plus au service d'un parti politique. Ils sont au
service de la population. La politique vient de prendre le bord.
Ce sont des citoyens lus au service de leurs concitoyens.
Qu'est-ce qui nous empche de faire cela? Rien. Les 500 premires
annes du Parlement Britannique n'ont-elles pas fonctionn sans
l'existence d'un parti politique? On peut donc se dbarrasser des
partis politiques.
Ce n'est pas fini. Je continue
rver avec vous. Je rve
d`un rve possible.
16 MUNICIPALITS AU QUBEC
Pour chacune des 16 rgions administratives du Qubec, je
rve de l'existence d'une seule municipalit dirige par un maire
avec un conseil compos d'un maximum de 25 reprsentants lus par
chacune des 16 rgions administratives du Qubec.
Si on ne veut pas que cela s'appelle MUNICIPALITS, on peut
les appeler COMMUNAUTS URBAINES ou COMMUNAUTS RGIONALES.
L'important c'est de diminuer de faon majeure le nombre de
municipalits. L'objectif de toutes ces rformes: on doit servir
le peuple. Et le peuple doit se prendre en main. Et ce n'est pas
encore fini.
16 COMMISSIONS SCOLAIRES
Je rve du mme rve pour les COMMISSAIRES d'coles. Une
commission scolaire par rgion administrative du Qubec. Et tout
cela c'est
notre porte, si on le veut.
Le dveloppement des communications remplacera
avantageusement tout le bois mort !
D'o provient cette ide d'lire autant de dputs, de
maires, de conseillers, de commissaires d'cole? On fait partie
de la tradition britannique. Et tout est dit. Ne pourrait-on pas
y changer quelque chose?
UN REGARD SUR CE QUE L'ON NOUS A FAIT
Aprs le rfrendum de l'an dernier, vous, citoyens, vous
seriez-vous permis de nommer quinze nouveaux snateurs et faire
payer la note par vos concitoyens? Seriez-vous fier d'tre nomms
SNATEUR dans de telles circonstances?
Vous, citoyens ordinaires, iriez-vous siger au SNAT que la
majorit des gens voudraient voir disparu?
Le Premier Ministre tait-il oblig de les nommer? Il faut
savoir qu'aucune loi n'obligeait le Premier Ministre Brian
Mulroney
les nommer. En les nommant il a satisfait ses propres
caprices et ses propres besoins de partisanerie. Incroyable, mais
vrai! Les fidles collaborateurs ont t nomms au Snat pour
services rendus aux partis politiques. LES PARTIS POLITIQUES SE
SERVENT. Le peuple paie la note.
Ces nominations ne rpondent
aucune exigence
parlementaire. Il les a nomm pour sa postrit
lui, pour son
bien-tre personnel et pour le bien-tre de son propre parti.
C'est nous, le peuple, qui payons la note, qui allons
continuer
payer la note et
subir les effets du systme. Il
pourrait nous dire: "VOUS N'AVEZ PAS ACCEPT CHARLOTTETOWN? ET
BIEN, PAYEZ MAINTENANT, BANDE DE CAVES!"
Il en faut du culot, de l'audace pour procder
ces
nominations. A nous aussi, il en faudra de l'audace, du culot!
Vous seriez-vous permis de faire le tour du monde pour
saluer vos collgues des autres pays avant de quitter la scne et
faire payer la note par vos concitoyens? Et pourtant, on l'a fait
avec tout le culot et l'audace qu'il a fallu.
Vous seriez-vous permis de vous fter en vous servant des
sommes d'argent de vos concitoyens-contribuables?
LA REPRSENTATION DU QUBEC A OTTAWA
J'ai peine
suggrer quelque chose pour Ottawa quant
la
reprsentation. Il faudra n`envoyer qu'un maximum de 16
reprsentants pour tre fidle aux 16 rgions administratives.
Pour ce faire, il faut s'entendre avec le premier ministre
du Canada, les premiers ministres des autres provinces, les
reprsentants des territoires, les chefs des diffrents groupes
autochtones, tous les parlements, tous les partis politiques
et...il faut l'unanimit!
L
mon rve ne me le permet pas. Il faut arrter de perdre
notre temps. Il est encore temps de le comprendre.
Pour l`ensemble des rves qu'il nous est possible de
raliser j'avancerais dans les avenues qui sont dmocratiquement
possibles.
L'ANARCHIE NE SERVIRAIT PAS LE PEUPLE
Nous avons un choix collectif
faire: ou bien on agit
ensemble dans un ordre certain ou bien tout va finir dans un
dsordre qui est galement certain. Dans ce cas, le peuple serait
encore deuxime. Le temps nous presse de passer
l'action.
Il n'est pas vrai que nous ayons besoin de tous les lus que
le systme continue d'ajouter. Essayez, entre amis, de nommer 16
ministres actuels qu'il vaudrait la peine de garder? Y aurait-il
16 dputs et ministres actuels que vous et vos amis aimeriez
garder?
DU REVE A LA RALIT
Rappelez-vous MARTIN LUTHER KING! Il a rassembl son peuple
et il s'est mis
rver. Son rve n'est-il pas devenu ralit
aprs moins de trente ans?
C'est aux citoyens que nous sommes que doit revenir le
pouvoir sur nos lus. Nos lus ne seront plus au service du parti
mais bien au service du peuple. Le peuple doit avoir la priorit
sur l'existence de tout parti politique que ce soit.
Passons
une autre tape. Aprs avoir rv, imaginons
ensemble notre nouvelle ralit.
LA RGION ADMINISTRATIVE devient le ple d`attraction:
. un dput lu au Qubec par rgion administrative
et il devient ministre au service de la population
au Parlement de Qubec
. un maire lu par rgion accompagn de 25
conseillers lus au service de leurs concitoyens
. un prsident de commission scolaire par rgion avec
25 conseillers lus au service de leurs concitoyens
. ( peut-tre faudrait-il deux commissions scolaires
pour satisfaire
nos populations sur la base
linguistique:
nous, citoyens de s'ajuster
pour respecter notre diversit )
Voyez-vous ces multiples ddoublements administratifs
disparatre? Arrtez-vous un moment et pensez-y bien!
Le nombre de dputs disparus,
Le nombre de maires disparus,
Le nombre de conseillers disparus,
Le nombre de commissaires d'coles disparus.
Une chose ne changerait pas. Les besoins des gens. On aurait
certainement plus d'argent pour rpondre aux vrais besoins de
notre population.
NE PAS VOIR LES SOLUTIONS DANS LES PARTIS POLITIQUES
C'est dans la rflexion commune que nous trouverons nos
solutions. Ne permettons pas
l'anarchie de dominer notre
cheminement. L'objet de mes rves pourrait ouvrir des avenues que
nous pourrions dmocratiquement emprunter ensemble.
Faut-il attendre que de telles dcisions nous proviennent
des membres des partis politiques actuels? Vous le voyez: il n'y
va pas des intrts des partis politiques de soumettre de tels
changements.
L'vidence ne vous saute-t-elle pas aux yeux? S'il n'y va
pas de leurs intrts d'agir ainsi... quels intrts servent-ils?
Il nous faut autant d'audace et de culot que dputs et
ministres peuvent en avoir pour permettre et laisser passer
autant de grossires erreurs, autant de dettes, autant de
dficits, autant de nominations d'amis pour services rendus
l'un ou l'autre parti.
Aux jeunes et aux moins jeunes de s'atteler
la tche
immdiatement pour mieux dfinir notre nouvelle ralit
dmocratique des prochaines annes. Il devient urgent de faire
cette rflexion et de passer
l'action.
Robert Bertrand, citoyen, enseignant
la C.E.C.Q.,
tudes en science administrative et en science politique,
Un.Laval
305, rue Dorchester,
Qubec. G1K 5Z9
TL.: 529-2013
- 30 -
"Tu diras
tout l'monde
que Don Quichotte est revenu..."
-Michel Rivard, "Don Quichotte"
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úAú úPúRúEúVúIúOúUúSúLúYú úUúNúKúNúOúWúNú úLúIúFúEúSúTúYúLúEú
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HISTOIRE DU CRACKING
par emil1
From: an23863@anon.penet.fi
Subject: here it is.
To: ae092@freenet.hsc.colorado.edu
On m'a demand d'crire quelque chose sur la scne du crack.
Pas comme dans "dope", mais plutt comme dans "dbarreur",
idiots! Un premier survol de la scne internationale me semble de
rigueur. A mon avis, la "vraie" vocation du cracker est apparue
avec le Commodore 64. Tout a dbut lorsque quelques allemands
ont commenc
mettre de belles intros dans leurs copies, et
rpandre celles-ci partout o le tlphone se rendait. Le boum
initiale dans le milieu des crackers
pris des proportions
inoues, et la scne europenne est alors entre en contact avec
les lments les plus... agressifs... du continent amricain. Les
premiers contacts se dvelopprent autour de 86. Ainsi, quelques
mecs des vieux pays commencrent
recevoir des lettres et des
appels des States, leur demandant des "Cool releases, not HOT
ones". Le cracking connut son effet "boule de neige"
mesure que
de plus en plus de gens apprenaient
"coder" et
"dplomber",
jusqu'
ce que, paradoxalement, il y ait trop de gens aptes
dbarrer des programmes. Treize
la douzaine: les groupes de
crackers pullulaient sur les boards; comment dcider quel groupe
tait Cool par rapport
un autre? C'est
ce moment qu'on
introduisit le facteur de "vitesse" des releases, des parutions.
Dsormais, un groupe devrait faire plus que de dplomber un jeu:
il devrait tre aussi le premier
le faire! mais qui pourrait
s'instaurer arbitre de cette comptition pour le moins originale?
Qui pourrait faire la diffrence et compter les points? C'est
prcisment
ce moment que les States prirent vritablement le
contrle de la scne, au dtriment des europens. Les BBS aux
States fleurissaient et poussaient comme des champignons, et les
groupes europens se dmenaient comme des beaux diables pour se
trouver des HQ en sol ennemi. Le principal avantage des
amricains: les cartes d'appel! Contrairement
la croyance
populaire, les groupes de crackers europens n'taient pas
vraiment des phreakers consomms. Donc, ils taient
la merci
des amerloques verss dans le phreak pour les contacter et les
reprsenter en sol tatsunien. Les amerloques, n'ayant pas
d'ocan
traverser, distribuaient
qui mieux mieux du 0 days
qui en voulait. C'est ainsi que disparut des cracks le concept
premier de "qualit" (la spcialit des Euros), et qu'on ne parla
plus que de "first releases" (avantage USA).
La scne n'a que peu chang depuis. Mais arrive Internet! Le
Net est, petit
petit, en train de devenir le royaume des
pirates, et il facilite les changes entre les continents,
moindre cot. Bien sr, Internet
lui seul ne renversera pas,
dans un futur immdiat, la prpondrance du warez amricain sur
le march. Mais il est invitable que le transport des warez
euros sur Internet occupe un jour le haut du pav, une fois de
plus. Internet est la solution idale, car les cartes se de plus
en plus difficiles
utiliser, les PBX sont de plus en plus
difficiles
trouver, ce qui nous fait dire que mme les
amricains vont devoir se rabattre sur Internet. Et les Euros
vont dj
y avoir camp leur bases...
Mais qui suis-je pour parler ainsi? Qu'il suffise de dire
que je fut membre de Triad, Agile, Light et Censor Design sur le
C64. Tout cela est du pass, mais je ne dsire toujours pas
utiliser mon handle pour des raisons de scurit.
Conclusions: La scne Amiga n'a pas russi et ne russira
jamais
approcher le niveau de la scne du C64. Les compatibles
IBM occupent
mon avis cette place, avec des bons groupes qui ne
commettent pas les erreurs des groupes Amiga, c'est-
-dire 1)
tre trop commercial, et 2) releaser des produits qui ne
fonctionnent pas (mme si les docs sont souvent plus compltes!).
Pour ceux qui ont tt de la scne Amiga, il suffit de vous
rappeler les bvues de Angels (sorry Conqueror but the truth is
the truth).
Mais il y a une nouvelle scne, qui se dveloppe avec la
fulgurance et l'nergie de la premire vague C64. Il s'agit de la
scne du snes/sega. L'Une des raisons de cette popularit est
probablement que c'est la scne dans laquelle on retrouve le plus
d'ex-crackers du C64, alors que la scne Amiga ne contient que
des lamers qui n'ont jamais russi
percer sur la C64. C'est
dfinitivement l
que l'action se passe, et la snes\sega est
surveiller, et ce dans un futur trs rapproch. Ainsi, en Sude
(et probablement bientt partout), les nouvelles machines
snes\sega qui arrivent sur le march contiennent un chip qui peut
dtecter un copieur connect sur la machine originale. Lorsque
cette dtection est tablie, le chip "grille" le processeur.
Pourquoi est-ce que cela est excitant?
Cela s'explique trs facilement de deux manires:
1) Seul un petit nombre de dtenteurs de snes pourront
dsormais copier les jeux sur leur console, et le nombre de
lamers va forcment diminuer.
2) Les maisons de softwares originaux vont faire une tonne
d'argent et vont pouvoir ainsi dvelopper plus de nouveaux jeux.
Pour tre franc, je crois que si l'on veut une scne cool,
il est grand temps de joindre la scne snes. Je ne dis pas que
les warez sur snes sont meilleurs que ceux sur les PC, mais tout
simplement que la scne est meilleure.
Ce texte est bas principalement sur mon exprience. Je
crois que la scne snes et celle PC vont sa rapprocher de plus en
plus l'une de l'autre. Qui sait, un cracker, quelque part, est
probablement en train de coder un mulateur pour programmes snes
sur PC!
En esprant vous avoir dress un portrait global du la scne
du crack, je vous salue bien bas...
Emil1
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BONJOUR LA POLICE!
ou
LES FORCES DE L'ORDRE A L'OEIL
par THX 1138
Une nouvelle chronique (encore une!) que l'on essaie ce
mois-ci, en esprant qu'elle vous fera sourire un peu. Un petit
rsum, mois aprs mois, des diverses bvues policires sur ce
beau continent qui est le ntre... Si vous tombez sur une coupure
de journal, faites-nous l
parvenir...
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L'officier Robert Sabetta, de Foster (Rhodes Island) a
abattu trois adolescents et bless un autre au cours d'une
tentative pour faire disparatre des tmoins d'un acte de
brutalit policire dont il s'tait rendu coupable. Sabetta, 23
ans, s'est prsent au garage o travaillait Frank Sherman, 16
ans, et lui dit: "Tu vas mourir", avant d'ouvrir le feu. Sherman
avait log une plainte contre Sabetta, celui-ci l'ayant frapp
avec sa torche et lui ayant bris des dents, lors d'une
interpellation pour un feu rouge brl. Le chef de police de
Foster, Donald Kettelle, excuse ainsi le geste de Sabetta: "Ca le
drangeait beaucoup parce que s'il avait t reconnu coupable, il
aurait pu perdre son grade"...
Un policier de St-Hubert est questionn par ses pairs
propos de ses frquentations. La Sret du Qubec a effectu une
descente
Ste-Hlne de Bagot,
55 km. de Montral, et y a
confisqu 25 plants de cannabis. Le couple arrt compte le
policier parmi ses amis... qui n'a pas, jusqu'
date, t
autrement inquit.
Le patrouilleur Eric John Hamby, de Riverside (Californie),
a t renvoy aprs avoir t accus d'assaut sexuel sur cinq
jeunes femmes, alors qu'il tait en service. Hamby, 24 ans, est
aussi l'objet d'une poursuite de 1 million de dollars pour stress
motionnel dpose par une mre de famille de deux enfants.
Un rapport du coroner indique que la brutalit policire
pourrait tre la cause du dcs de Ernst Prophte, 34 ans, de
Montral. Prophte, qui est, incidemment, noir (mais la police,
n'est-ce pas, n'est pas raciste), tait conduit
la prison de
Bordeaux, le 1er aot, par la Sret du Qubec, pour des billets
de stationnement impays. L'homme, qui n'avait pas de dossier
criminel antrieur, ne s'est jamais rendu jusqu'
sa cellule...
Le coroner, le Dr. Jean-Noel Goupil, met aussi en doute la
version des vnements du gardien, Arthur Fauteux...
Max Almonor, officier de probation de la ville de New York,
s'est servi de son revolver de service pour abattre sa femme,
alors qu'elle attendait dans l'anti-chambre du Tribunal de la
Famille de Brooklyn. Almonor, 52 ans, s'est servi de son badge de
policier pour pouvoir pntrer en cours avec son pistolet.
Danielle, sa femme, aussi officier de probation, tentait
d'obtenir une injonction contre son mari, craignant pour sa
scurit et celle de sa fille de 13 ans. Depuis plus d'un an, le
mari, spar, profrait des menaces
l'endroit de son pouse.
Celle-ci a reu en consquence une balle dans la tte, alors que
deux autres tmoins du drame ont t blesss.
Un agent de la Sret du Qubec de Saint-Jrome, Robert
Laporte, s'est rcemment enlev la vie. Laporte, 41 ans, venait
d'tre accus d'agression sexuelle sur son beau-frre de 20 ans.
Les relations entre la victime et le policier, qui comptait 16
annes de service, auraient dur durant 3 ans.
La brigade SWAT de Sacremento a abattu un patrouilleur
californien, Jim Ray Halloway, aprs que celui-ci ait pris des
otages dans un bureau rgional de l'impt. Halloway, 53 ans, est
arriv au bureau du ministre du Revenu avec une carabine, un
douze, un pistolet, 200 cartouches et des papiers indiquant qu'il
tait "en dispute" avec l'impt...
La GRC tente d'obtenir un mandat d'extradition contre un de
ses agents Jorge Leite, de l'escouade des stupfiants, qui se
serait enfui au Portugal. Leite aurait t au service du cartel
de Colombie et de la trafiquante de cocane Ines Barbosa. La
police a commenc
avoir de srieux doutes sur l'intgrit de
leur collgue lorsqu'elle a constat que des chques assez
importants (on parle d'une somme de $880,000 dollars!) taient
dposs trs frquemment dans son compte. Leite, 43 ans, sentant
que ses superviseurs s'intressaient un petit peu trop
lui, a
prfr prendre des vacances, de trs longues vacances...
Un officier de police de Philadelphie, Marshall Kelly, a
abattu un autre flic et collgue aprs l'avoir confondu avec un
voleur voulant dvaliser sa maison. La victime, John Barrett, 30
ans, s'tait rendue au domicile de Kelly, 28 ans, pour rpondre
une alarme anti-vol. Kelly, ignorant de la chose, s'est point
sur les lieux aprs son tour de service, et a cr qu'un voleur
essayait de s'introduire...
Dix jours ouvrables de suspension sans salaire: tel est le
verdict qu'a prononc le Comit de dontologie policire
l'endroit de l'agent Philippe Poirier. Le matricule 4851 de la
SPCUM a en effet tir un coup de feu en direction d'un taxi, au
terme d'une bagarre dans une discothque.
Un officier de San Francisco, David M. Smith, fait face
deux accusations d'inconduite pour avoir tent d'trangler sa
copine et pour avoir entretenu des liens avec un pusher. Smith,
30 ans, avait un rendez-vous avec sa copine. Lorsque celle-ci,
probablement au terme d'une dispute, voulut partir, il sauta sur
le capot de la voiture, la frappa plusieurs fois au visage et lui
crasa la tte contre le pare-brise. Smith tait aussi impliqu
dans une histoire de drogue sur laquelle la police enqutait dj
.
Deux policiers de Dtroit, Larry Nevers, 53 ans, et Walter
Budzyn, 47 ans, ont t reconnus coupables de meurtre. Pourtant,
tout ce qu'ils avaient fait, c'tait de frapper un noir, Malice
Green, 35 ans, sur la tte,
coups de matraque. Au bout de 14
coups, son crne
explos comme un pamplemousse trop mr. Le
chef des flics, qui les a renvoy, est en attente lui aussi de
son procs...
John Tardif, un ancien enquteur de la sret municipale de
Sainte-Foy (mais oui! vous savez: celui qui a essay de piger
Benot Proulx!), a t condamn
rembourser les 23 700$ qu'il
avait avec succs extorqu
un ami. Tant qu'
nous, la victime
mritait ce qui lui arrivait: elle y pensera
2 fois avant de
s'associer avec une crapule la prochaine fois...
Un officier de Sault Ste-Marie, Steven Lindsay, a t
reconnu coupable de brutalit policire. Il est apparu que
Lindsay aimait bien faire sortir les gens de leurs voitures en
les tirant par les cheveux...
L'informateur du FBI ayant aid
dmanteler un groupe
islamique souponn de prparer une srie d'attentats
New York,
Emad Salem, ancien capitaine de l'arme gyptienne, avait
secrtement enregistr ses conversations avec les agents
fdraux, rapporte le quotidien Newsday. Une quarantaine
d'enregistrements trouvs chez lui doivent, selon la loi, tre
remis aux dfenseurs des 11 accuss. Les bandes, que les avocats
de la dfense qualifient de "mine d'or", pourraient soutenir la
thse voulant que le FBI ait t l'instigateur du complot, en
suggrant les attentats aux membres du groupe.
Le directeur de la Sret municipale de Rimouski, Lo
Lessard, est actuellement cit
procs. Lessard a t trouv
ivre au volant de sa voiture. Il a de plus refus de passer le
test de l'ivressomtre. Il est cependant toujours en fonction...
courir aprs les chauffeurs ivres.
Le sergent Stacey Koon et l'agent Laurence Powell, impliqus
dans l'affaire Rodney King, viennent d'tre condamns
deux ans
et demi de prison...
Et comme si les gaffes n'taient pas assez, voici un exemple
de la connerie policire de tous les jours...
Leeched from LA PRESSE - Lundi 16 aoout 1993
VENDREDI TREIZE
par Pierre Foglia
Vendredi treize, 8h45 du matin, M. Paul entre au Tim Horton
Donuts, rue Cousineau
Saint-Hubert. Complet, cravate, lunettes,
Mercedes noire dans le parking. The Gazette sous le bras. Il est
vice-prsident de l'une des plus importantes entreprises de
funrailles de la province. Il a commenc tt ce vendredi. Il
arrive d'un rendez-vous, en route pour un autre. Pas eu le temps
de djeuner. Il commande un caf et des toasts.
- Pour ici ou pour emporter, s'informe la fille du comptoir?
- Pour ici, dit M. Paul.
Quand c'est pour emporter, le caf est servi dans un verre
en carton. "Pour ici", caf et toasts sont servis dans de la
vaisselle.
Son cabaret
la main, M. Paul cherche une table. Pas de
table. Celles qui ne sont pas occupes sont sales. Pas
dbarrasses de leur cabaret, pas nettoyes, sales.
M. Paul se dirige vers la terrasse, dserte. Une affichette
sur la porte le fait hsiter: "Pas de vaisselle dehors". Bof...
il fait un temps superbe. Il s'installe dehors. Mais il n'a pas
le temps de dplier sa Gazette que surgit le grant, raide comme
la justice:
- Vous ne pouvez pas rester ici. Pas de vaisselle dehors!
- Je ne demande pas mieux que de rentrer, dit M. Paul, mais
il n'y a pas de table...
- Si, il y a des tables...
- Elles sont sales, proteste M. Paul.
- Vous n'avez qu'a en dbarrasser une vous-mme!
Un tantinet impatient, M. Paul invite le p'tit boss des
bcosses
nettoyer sa soue au lieu de harceler les clients. Pas
exactement en ces termes, mais sur ce ton-l
...
- Rentrez ou j'appelle la police, dit le grant, inflexible.
- Je ne rentrerai pas, mais soyez assur que je rapporterai
mon plateau quand j'aurai termin...
- Trs bien j'appelle la police...
La police! M. Paul n'est pas inquiet. Pas plus tard que la
semaine dernire il a eu
l'appeler deux fois, la police. Une
premire fois du bureau pour une histoire de vandalisme: elle a
mis trois heures pour arriver. La seconde fois de son domicile o
il venait de se faire cambrioler: elle a mis cinq heures pour
arriver. Alors M. Paul pense que mme sans se presser, il sera
parti depuis longtemps lorsque la police arrivera, si elle arrive
jamais. En fait M. Paul ne croit pas que la police se drangera
pour de semblables balivernes...
Il se trompe. La police est dj
l
! M. Paul n'en croit pas
ses yeux. Moins de cinq minutes! Et deux autos! DEUX! L'une, en
couverture, se range de faon
lui interdire toute tentative de
fuite. A l'intrieur, un des policiers parle dans un micro.
Demande-t-il du renfort? Communique-t-il avec Interpol? Va
savoir...
De l'autre voiture sont descendus deux policiers, un jeune
et un plus g, la main sur le gun.
- Vous avez un problme, demande le plus expriment? Vous
vous tes lev du mauvais pied?
Tout d'abord, frapp de stupeur, M. Paul ne rpond pas. Il
se croit victime d'une farce. D'une hallucination...
- Vous avez un problme avec le rglement? redemande le
flic. Et il ajoute: " Veuillez vous identifier, s'il vous
plat"...
Revenu de sa surprise, M. Paul fulmine. Plus prcisment,
l'administrateur en lui, fulmine:
- Comme a, vous voil
quatre policiers, 200 000$ de salaire
d'un coup, pour arrter un dangereux buveur de caf qui n'a pas
sa tasse en carton rglementaire! Je croyais que la police
municipale avait pour responsabilit de faire observer les
rglements municipaux, pas les rglements des marchands de
beignes...
En disant le mot "beigne", les lumires de M. Paul
s'allument:
- Ah c'est a! Votre poste de police est juste au coin, et
ce caf en est plus ou moins l'extension! Je comprends tout!
Voil
pourquoi vous tes arrivs si vite. Je suis en quelque
sorte dans votre salon! Ne me dites rien, tout s'claire. La
prochaine fois que je me ferai cambrioler, je saurai quoi faire.
Avant de vous appeler, j'irai d'abord acheter une douzaine de
beignes...
Tout aussi clair: si M. Paul n'avait pas t dguis en
cadre suprieur, complet, cravate, lunettes, Mercedes noire dans
le parking, The Gazette sur la table, il se serait retrouv au
poste avec une claque sur la gueule et des charges d'insultes et
probablement d'entrave au travail d'un agent...
Au lieu de cela on l'a seulement menac de l'embarquer s'il
insistait. Le mieux pour lui tait de dguerpir et vite...
- Pas avant que j'aie rapport ma tasse et mon assiette
l'intrieur, a dit M. Paul...
- Il n'est pas question que vous alliez faire du trouble
l'intrieur, s'est aussitt oppos le plus g des deux
policiers. Donnez votre cabaret, je vais le rapporter moi-mme...
- Pensez-vous vraiment que le contribuable vous paie pour
faire le mnage chez les marchands de beignes, demanda encore M.
Paul?
Les clients
l'intrieur du Tim Horton Donuts qui croyaient
qu'on tait en train d'arrter un dealer de dope ou un escroc
international, furent bien surpris de voir un policier rapporter
son cabaret tandis qu'on laissait aller le suspect...
Au jeune policier rest dehors avec lui, M. Paul a dit
gentiment avant de s'en aller:
- Voyez-vous jeune homme, c'est pour ce genre de conneries
rptition que le public mprise la police.
Le jeune homme ne trouva rien
ajouter. Probablement parce
que tout tait dit.
- 30 -
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úAú úPúRúEúVúIúOúUúSúLúYú úUúNúKúNúOúWúNú úLúIúFúEúSúTúYúLúEú
---
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READ THE NEWS, DON'T BELIEVE THE HYPE
par
-=ThE PoSSe=-
Quelques mots avant de passer
notre revue de presse
mensuelle. Plusieurs personnes nous ont flicit, dernirement,
pour la qualit de nos critiques dans cette section, et pour les
analyses spciales que nous avons faites, spcialement en ce qui
concerne le rave et la drogue dans les coles. D'autres
personnes, par contre, croient que nous en mettons un peu,
lorsque l'on critique le travail d'un journaliste, et que nous
voyons du mal l
o il n'y en a pas. C'est
ces personnes que je
m'adresse. J'aimerais que vous considriez ce qui suit...
Il y a quelques annes (environ 2 ans), Radio-Canada avait
demand
une quipe de spcialistes, de Toronto et Montral,
d'analyser le contenu d'un bulletin de nouvelle typique. Bon, si
on part du constat (vrdique) que Radio-Canada porte
gnralement plus de soins
son bulletin de nouvelles que tout
autre mdia lectronique priv, on en arrive quand mme
la
constatation que, parmi tous les bulletins couts:
-9 personnes interviewes sur 10 sont des hommes
-9 personnes sur 10 sont de race blanche
-1 personne sur 50 est un jeune
-9 personnes sur 10 sont des porte-parole ou des experts
-1 personne sur 25 est une femme... quand il s'agit de porte-
parole ou d'experts
-8 reportages sur 10 prtent sur des institutions
-9 reportages sur 10 portent sur des conflits
-5 reportages sur 10 portent sur la violence
-1 reportage sur 10 porte sur les affaires
-1 personne sur 50 parle en son propre nom
Ces chiffres ont l'air parfaitement anodins, comme a, et
pourtant... Et pourtant, supposons le scnario suivant: demain
matin, un mtorite frappe l'Amrique du Nord, et tout le monde
crve. 2000 ans plus tard des archologistes arrivent sur le site
d'une ancienne ville qui, d'aprs leurs cartes, s'appellait
Qubec. Ils retrouvent, lors de leurs fouilles, un document
prcieux: une cassette vido contenant un bulletin de nouvelles.
"Ah!", s'exclament les archologues, "un document tmoin de cette
poque! Un portrait de cette socit d'alors! Quelle trouvaille
fantastique! coutons-l
!"
Et ce qu'ils y voient les consterne. "Voyons voir", disent-
ils, "cette socit ne possdait presque plus de femmes (4%), ce
qui fait qu'il y avait encore moins de jeunes (1 sur 50!), elle
tait donc voue
l'extinction. de plus, 98% de la population
normale taient des crtins, incapables de s'exprimer par eux-
mmes ou d'avoir une opinion. C'est pourquoi tout le monde tait
reprsent par un porte-parole ou un expert. Comme les dbiles
mentaux qui ont besoin d'un curateur public, finalement! Cette
civilisation tait toujours en conflits (90%), souligns souvent
par de la violence (50%)." "Je crois qu'il faudrait pondrer au
sujet de la violence", dit un second expert, "le chef de
nouvelles tait peut-tre un ancien chef de police
la retraite.
Ca expliquerait pourquoi les mdias voyaient des crimes partout!"
"Non, vraiment", se dirent les archologues, "cette
civilisation, non seulement tait en dclin parce qu'elle ne se
reproduisait plus, mais en plus, elle mritait vraiment de
disparatre!"
Ca tu vois, c'est le portrait de notre socit telle que le
verront les civilisations futures. Est-ce d'aprs vous, un
portrait fidle? C'est un portrait dessin par les journalistes,
en tous cas. Alors, doit-on se fier aveuglement
la description
que les journalistes vhiculent, jour aprs jour, de notre
socit? Je vous laisse le soin de le dcider...
....Blitzkreig..............
Leeched from LE DEVOIR - Lundi 16 aot 1993
OTTAWA JETTE A LA POUBELLE DES MILLIERS DE LOGICIELS
Ottawa (PC) - Le gouvernement fdral jette des logiciels valant
des millions de dollars au lieu de les donner
des coles, comme
le lui suggre le concepteur, a rvl hier le quotidien Ottawa
Citizen.
Des fonctionnaires de la Dfense nationale affirment qu'
lui seul, ce ministre jettera aux poubelles environ 30 000
examplaires du populaire logiciel de traitement de texte
WordPerfect, valant prs de 9 millions$.
Le logiciel doit tre remplac par des versions plus
rcentes. Mais la firme, dont le sige social est aux Etats-Unis,
dit qu'elle encourage ses clients
donner les versions plus
vieilles
des coles, plutt que de les jeter. Et toujours selon
le quotidien anglophone de la capitale, quelqu'un au ministre
des Services gouvernementaux a rcemment ordonn que 850
ensembles du programme WordPerfect, d'une valeur de 225 000$,
encore intacts dans leur emballage de plastique, soeint envoys
directement au compacteur
rebuts du gouvernement. (...)
- 30 -
Leeched from NEWSWEEK - 16 aot 1993
A WOODSTOCK FOR HACKERS AND "PHREAKS"
Technology: Outlaws on the edge of cyberspace
par Barbara Kantrowitz et Joshua Cooper Ramo
It was billed as Woodstock for the Nintendo generation. The
techno-freaks who gathered at the Hackers at the End of the
Universe conference at the Netherlands last week had at least one
thing in common with their '60s counterparts: they believed rules
were made to be broken. Example 1: Organizers labored to set up a
sophisticated computer network at their campground outside
Amsterdam. But just a half hour after the session opened, hackers
had already cracked the network wide open, reprogramming the
system to reject the selected password: guest. Example 2: A day
later, other hackers tapped into the conference's phone system,
leaving one line opened to the United States for four hours
without bothering to pay for the privilege. Not too nice, but
what else would you expect? Even at a gathering of hundreds of
their own kind from all over Europe, hackers are an anarchic
breed, intent on outwitting any impediment to access. No code,
even the most elaborate, is ever safe from their prying
keyboards.
And that's the point. "Some people are just interested in
breaking and entering into systems," says Richard Sewell, a 30-
year-old British programmer. "But there's also a curiosity about
how to work stuff without destroying anything. It's this
fascination with how to make the machine do what you want it to
do." Although on-line larceny wasn't the goal of most
participants, the organizer, a Dutch computer magazine called
Hack-Tic, said the conference was intended for "hackers, phone
phreaks, programmers, computer haters, data travelers, electro-
wizards, networkers, hardware freaks, techno-anarchists,
communications junkies, cyberpunks, system managers, stupid
users, paranoid androids, Unix gurus, whizz kids, warez dudes,
law-enforcement officers (appropriate undercover dress required),
guerilla heating engineers and other assorted bald, long-haired
or unshaven scum."
Who came? All of the above. Some were there only
electronically, communicating through networks around the world.
Physical presence is just another technicality in this crowd. The
rest -the vast majority of them males in their late teens and
early 20s- gathered in hundreds of multicolored tents clustered
around power outlets and portable toilets in an area the size of
six football fields. Many had computer terminals in their tents,
with the monitors nestled between sleeping bags and guitars.
For three days, usually solitary hackers congregated at the
main campground building, a barnlike structure filled with rock
and jazz music. Sobriety was not a priority. The 24-hour bar
provided beer, and wandering peddlers sold hash-laden "space
cakes" and marijuana (drugs are no big deal in Holland).
Computers were spread acroos a dozen large metal tables, and for
each hacker on a keyboard, there were usually several others
looking over his (and occasionally her) shoulder. Users could log
on to the Internet, an international network; consult a computer
astrology program; fiddle with electronic paint boxes, or show
off their hand-eye coordination with video games that usually
involved shooting moving objects. In between they exchanged
tricks of the trade: how to make the system think you are an
approved operator instead of an intruder, how to hide your
tracks.
While some participants focused on the practical, others
were more philosophical. At one panel session entitled
"Networking for the Masses", hackers discussed using information
from computers to fight government oppression. Another topic of
debate: how hackers could help protect privacy by pushing for
more secure codes. They talked a lot about revolution, too -
digital as well as political. "I think a lot of people look at
hackers and are sympathetic with what they do", says Emmanuel
Goldstein, who publishes the American hacking magazine called
2600. "People see technology as something that, left unchecked,
will enslave us. Hacking is a defense against that".
A white van
No one was surprised by the white van bristling with
antennas that trolled up and down the road leading to the
campground. Everyone seemed to agree that it belonged to the
Dutch Secret Service; everyone also assumed that the meeting was
being monitored by the CIA and Britain's M.I.6. But no one knew
for sure: paranoia is popular among hackers.
But the hackers kept talking frankly. At one lecture Rop
Gonggrijp, a founder of Hack-Tic, and Bill Squire, a fellow
hacker, displayed a wad of microchips wired up to a special radio
scanner. The subject: how to fiddle with an ordinary pager so
that it can intercept messages meant for other pagers. Other
hackers debated the finer points of phone "phreaking" (breaking
into telephone lines). This is usually accomplished with a device
called a Demon Dialer that sells through the mail for about $200.
One phreaker, who wanted to be identified only as Ivos, said
getting into the inner workings of a technology as ubiquitous as
the telephone is like being drunk at church: exhilarating mostly
because you aren't supposed to do it.
Others just seemed to enjoy the company, in person and on
line, and being part of an international community of techno-
freaks. Late one night in the main hall the rustle of fingers on
keyboards was punctuated by static from radios scanning cellular-
phone frequencies. With a science-fiction book at his side, a 19-
year-old Dutch hacker named Peter typed at a small screen,
bouncing through networks and laughing as he found familiar log-
on names. He tapped furiously as he entered one electronic
conversation about the conference. "The turnout is huge", he
wrote. "The whole world is here". And in sense, it was.
- 30 -
Leeched from THE GLOBE AND MAIL - Jeudi 19 aot 1993
WORLD O'HACKERS
par Micheal Kesterton
Recent news about the computer litterate:
- This month, in a remote Dutch field rigged with
telecommunication lines, hundreds of computer hackers from around
the world pitched tents and swapped information, as part of a
summer congress called Hacking at the End of the Universe.
Invited by the globe-spanning Internet system, participants
included techno-anarchists, warez dudes (software pirates), phone
phreaks (people who make illegal phone calls), security experts,
police officers and a former CIA operative. Names were optional.
As well as discussions of computer art, law and technology, there
were lectures in social engineering -"it was really teaching
introverted hackers how to be normal human beings and get
themselves laid," one participant told Rupert Goodwins of The
Independent. A group of English hackers spent the entire three
days under canvas, communicating by electronic mail.
- Shawn Kevin Quinn, a 17-year-old Houston computer enthusiast,
has pleaded no contest to a charge that he tried to hire a hitman
with $5.30(US) and seven computer games, to kill the boyfriend of
a girl he had a crush on. He was fined $500, received ten year
probation and was ordered to reduce his daily computer time from
eight hours to 90 minutes.
Sources: The Independent, news services.
- 30 -
Leeched from LE JOURNAL DE QUBEC - Mercredi 18 aot 1993
LES CAMRAS DE SURVEILLANCE POURRAIENT
ETRE ... ILLGALES
Ottawa (PC) - Mme si une telle pratique pourrait en principe
violer le droit
la vie prive, rien n'empche les propritaires
de dpanneurs, les banques ou toute autre entreprise prive
d'utiliser, comme bon leur semble, un systme de surveillance par
camras. (...)
Selon le reprsentant rgional de la Comission des droits de
la personne du Qubec, Pierre Deschnes (...): "ll y a deux
principes dans la Charte des droits et liberts qui pourraient
tre viols par la prsence de ces camras. Il s'agit de celui de
l'anonymat quand on marche sur la rue ou que l'on se truve dans
un lieu public et celui de la solitude si l'on filme quelqu'un
qui se croit seul dans un bureau ou
tout autre endroit" (...).
Contrairement
la Charte des droits et liberts du Qubec,
la Charte canadienne des droits de la personne ne mentionne pas
le principe de l'anonymat d'une personne circulant sur la rue.
- 30 -
Leeched from LE DEVOIR - Samedi 14 aot 1993
LA CONTREBANDE, ARME ULTIME DES PATRIOTES
par Denis Vaugeois
Haussez les taxes et vous activerez la contrebande. Outrs,
les citoyens votent avec leurs pieds, et "passent" des biens en
catimini
la frontire. Un trafic s'organise, et les items les
plus taxs, tabac, alcool, se trouvent toujours
rabais, au
noir.
La contrebande est aussi vieille que les frontires, et,
parfois, aussi politique qu`elles.
La rvolution amricaine a commenc par une rvolte des
contribuables contre les taxes sur le th. Ici au Qubec, la
contrebande fut une des armes des Patriotes, aprs que sous la
gouverne de Louis-Joseph Papineau, ils aient russi
battre le
budget du gouverneur Gosford. Gosford s'y attendait un peu. Mais
tout de mme, la rponse des dputs faisait mal. Par 46 voix
contre 31, en ce 25 aot 1837, ils avaient refus de voter le
budget.
Le Parti patriote triomphait. Papineau jubilait. Ils avaient
bien perdu quelques allis dans cette dernire ronde, mais la
majorit lui tait reste fidle.
Trois ans auparavant, Louis-Joseph Papineau avait enlev 77
siges sur un total de 88. On avait valu
95% le pourcentage
de votes accords
ses candidats. C'tait au lendemain des
Quatre-vingt-douze Rsolutions, longue complainte des
parlementaires de l'poque qui ne rclamaient en somme que le
pouvoir de voter les lois et de contrler les dpenses publiques.
Ds la mise en place d'une Chambre d'assemble distincte
pour le Bas-Canada (le Qubec d'alors), le problme s'tait pos.
Les lois qui gnaient le gouverneur et ses conseillers taient
systmatiquement bloques par le Conseil lgislatif dont les
membres taient nomms par le roi. Rapidement, les dputs en
taient venus
rclamer un Conseil lgislatif lectif.
Puis, de nouvelles taxes avaient fait leur apparition. Peu
peu, les dputs avaient dcouvert un norme patronage. Eux-mmes
sigaient gratuitement. Ils entendaient bien surveiller le
budget. Un premier affrontement majeur eut lieu sous le
gouverneur Craig en 1808-1810. Celui-ci fit dissoudre la Chambre
d'assemble, saisir les presses du journal Le Canadien,
emprisonner ses dirigeants dont le chef du Parti canadien (Pierre
Bdard), licencier quelques officiers de la milice jugs
sympathiques aux patriotes.
Une tentative d`invasion de la part des Etats-Unis calma les
esprits. Londres envoya un "bon" gouverneur. Les patriotes
prirent
nouveau les armes pour bloquer la route aux Amricains.
La lutte entre les lus et les administrateurs nomms par
Londres devait reprendre peu
peu. Elle ne cessa de s'enfler
pendant une trentaine d'annes. Rapidement, Papineau avait
cependant dcouvert un moyen de pression particulirement
efficace: le refus de voter les subsides, c'est-
-dire les sommes
d'argent ncessaires au gouverneur pour rgler les dpenses
publiques.
Au printemps 1837, le ministre des Colonies, Lord Russell,
opta pour les grands moyens: la Chambre refusait
nouveau de
voter les subsides, le gouverneur serait autoris
se passer de
son autorisation. La nouvelle d'une pareille rsolution arriva
Qubec comme une rumeur, une intention, un projet. Sur
l'entrefaite, le roi Guillaume IV mourut. La jeune princesse
Victoria tait appele
lui succder. Le ministre Russell prit
prtexte du dbut d'un nouveau rgne pour retarder l'application
de mesures qu'il avait russi
faire voter
la Chambre des
Communes et
la Chambre des Lords de Londres.
La nouvelle du couronnement de Victoria fut accueillie
froidement. Un peu partout, on vit des paroissiens sortir des
glises en guise de protestation au moment du Te Deum en
l'honneur de l'vnement.
De son ct, Papineau tait ovationn par des foules de plus
en plus nombreuses. Comme Londres avait finalement autoris le
gouverneur
puiser dans les revenus gnrs par les taxes
tablies par la Chambre d'assemble, Papineau et ses conseillers
conurent le projet de tarir la source des revenus. Le
journaliste d'origine irlandaise, Edmund O'Callaghan, dnona le
vol dont se rendrait coupable le gouverneur en appliquant les
instructions de Londres. "Gosford est autoris
piller la caisse
publique. Le vol est le vol". "Pas de quartier pour les
pillards". "Que l'on dtruise le revenu, que l'on dnonce les
oppresseurs". Papineau acquiesa: dtruire les revenus, voil
l'arme ultime! "Empcher l'achat des marchandises importes,
sujettes aux droits de douanes" et paralllement "favoriser la
consommation des articles entrs en fraude".
Le mot d'ordre se rpandit comme une trane de poudre: "A
de grands maux, de grands remdes. Il faut tarir la source du
revenu, crit le journaliste-dput Ludger Duvernay dans La
Minerve. Les coffres se videront, les voleurs n'y trouveront plus
rien". Les uns aprs les autres, les journaux patriotes firent
l'loge des contrebandiers. Avant tout, on recommanda de se
priver des articles imports sur lesquels se payaient les droits
les plus levs: le th, le tabac, le vin, le rhum et de toutes
autres liqueurs, spiritueuses importes et taxes". Quant aux
"objets" ncessaires, qu'on prenne "ceux qui sont fabriqus dans
le pays plutt que ceux que l'on importe." A titre d'exemple,
Papineau raconte qu'il a achet du sucre d'rable pour remplacer
du sucre raffin. Il ajoute: "Je me suis procur du th venu en
contrebande et je sais plusieurs qui en ont fait autant. J'ai
crit
la campagne pour me procurer des toiles et des lainages
fabriqus dans le pays, et j'espre les avoir d'assez bonne heure
pour me dispenser d'en acheter d'importation. J'ai cess de
mettre du vin sur ma table (...) et je demande
mes amis de se
contenter de bires ou de cidres canadiens arross galement de
`propos pleins d'indignation`".
On n'allait pas s'arrter en chemin. A l'occasion
d'assembles publiques, diverses rsolutions furent adoptes:
"(...) nous regarderons comme trs licite le commerce dsign
sous le nom de contrebande, jugerons ce trafic trs honorable,
tacherons de le favoriser de tout notre pouvoir, regardant ceux
qui s'y livreront comme mritant bien du pays, et comme infme
quiconque se porterait dnonciateur contre eux".
La presse anglaise ne pouvait rester indiffrente. Papineau,
dj
dnonc comme le grand agitateur devint le chef des
contrebandiers. (...)
- 30 -
Leeched from LE JOURNAL DE QUBEC - Mercredi 18 aot 1993
LES JEUNES, PAS PLUS CRIMINALISS QU'AVANT
Ottawa (PC) - Contrairement
la croyance populaire, le nombre de
crimes commis par des jeunes n'augmente pas, mais serait
peu
prs le mme qu'il y a cinq ou dix ans, selon un document du
ministre de la Justice.
Selon cette tude, dont la Presse Canadienne a reu copie,
ce problme "proccupe davantage les Canadiens qu'auparavant".
Le rapport (...) soutient que le nombre d'accusations pour
dlit avec violence portes contre des jeunes a augment. (...)
On y rapporte que la moiti des accusations pour violence
sont portes pour des voies de fait mineures telles que des
gifles et des coups de poing, crimes qui, auparavant, taient
laisss pour compte par la police.
Le taux de meurtre des jeunes -considr comme un bon
indicateur du niveau des crimes violents- est rest le mme entre
1986 et 1991.
mais ce sont surtout des accusations pour crimes contre la
proprit, comme le vol, qui sont portes contre les jeunes. La
plupart des crimes violents sont commis par des adultes. Les
jeunes ne rcoltent que 13% des accusations pour crimes avec
violence. (...)
Les rdacteurs du document (...) se demandent notamment s'il
ne faudrait pas:
- abaisser de 12
10 ans l'ge minimum pour qu,un mineur soit
inculp dans (...) tous les cas;
- abaisser de 17
15 ans l'ge maximum pour qu,un mineur soit
inculp (...) dans tous les cas;
- traduire automatiquement devant les tribunaux pour adultes les
jeunes accuss de meurtre ou d'agression sexuelle;
- transmettre aux coles ou autres tablissements tout
renseignement au sujet de jeunes criminels;
- lgaliser la publication des noms de certains jeunes
contrevenants.
- 30 -
Leeched from LA PRESSE - Dimanche 8 aot 1993
LES COLOS D'EARTH FIRST ENCORE A L'ATTAQUE
par Claude Marcil
Dans le numro d't d'Earth First, la revue des colos
agressifs, dont nous avons dj
parl dans La Presse:
un dossier sur le barrage Gabcikovo qui empoisonne les
relations entre la Tchcoslovaquie et la Hongrie;
une rflexion acide sur les actions du prsident Clinton face
l'environnement;
une tude sur la surpopulation;
quelques textes rflchis sur les autochtones et l'cologie;
et, comme d'habitude, la fameuse chronique de Nedd Ludd sur le
sabotage.
Depuis longtemps, on conseille aux colos radicaux de
planter des clous dans les arbres forestiers, ce qui endommage
automatiquement les scies
chane et leurs propritaires... Or,
la chronique porte sur les dtecteurs de clous utiliss de plus
en plus par les compagnies forestires amricaines et la faon de
les contrer!
On explique aussi en long en large et en dtail, comment
enlever les piquets d'arpentage utiliss par les diffrentes
compagnies qui exploitent les richesses naturelles. Mais le
dossier le plus percutant est celui qui tudie les relations
entre le Vatican et l'Universit d'Arizona. Cette dernire veut
installer un observatoire international sur le mont Graham, une
montagne sacre pour les Apaches de la rgion.
Deux jsuites, le pre George Coyne, responsable de
l'Observatoire du Vatican, et le pre Charles Polzer ont dpos
des affidavits dans la poursuite de l'universit contre les
Apaches. Ils prtendent que la montagne n'est pas sacre pour les
vrais Apaches. Le pre Polzer aurait mme dclar que
l'opposition au tlescope "venait d'avocats juifs de l'ACLU qui
minent et dtruisent l'glise catholique".
- 30 -
Leeched from VILLAGE VOICE - 27 juillet 1993
REBEL SELL
Billy Idol, the Merchant of Cyberspace
par Neil Strauss
I remember the first time I saw Billy Idol's floppy disk. It
was in a warm spring evening in 1984, and Idol had brought his
Rebel Yell tour to Chicago's Aragon Ballroom. After the concert,
the tow-headed singer stepped onto his dressing-room balcony to
appease a handful of fans chanting "more, more, more" outside.
Idol's lip curled upwards as he lowered his leather suspenders to
his knees and started dancing himself, waving his long, flaccid,
and very pale member at the crowd below.
The next time I saw Idol's floppy disk was a month ago on
MTV. The former William Broad was sitting serenely in front of
his computer and responding to electronic mail. Jacking into
cyberspace via the two-finger hunt-and-peck method, Idol typed
his message slowly: "Your (sic) on MTV". It wasn't just Idol's
bad grammar, but his cumbersome relationship to the keyboard that
indicated he hadn't been taking any smart drugs lately.
Best remembered for proudly mumbling to David Letterman
about the kinds of speed named after his songs, Billy Idol seemed
like the least likely candidate for computer literacy. So when he
started subscribing to Boing Boing, frequenting raves, and
hanging out with Timothy Leary, there were whispers. When he
released Cyberpunk (Chrysalis), the first record to include an
artist's e-mail address in its liner notes, whispers turned to
screams. After all, this is the same punk pin-up who once said,
"I can be an idol just by calling myself one, that's how flimsy
it all is".
Pursuing that line of logic, Idol must have thought it a
simple task to metamorphosize from glam-punk to to cyberpunk and
perpetuate his image into the '90s. But cyber is more than a
prefix. Few cyberpunks were ever glam-punks; this is a domain of
the mind, not the haircut. Idol's mistaking progress for style
when he calls computers "the new cool tool" and lets his record
company place pandering ads in Mondo 2000 that read: "jack into
Billy Idol's Cyberpunk where the digital datastorms of steel and
silicon fuse with the wild, beating pulse of rock 'r' roll".
There's nothing more offensive than being patronized, and that's
why the loudest screams following the release of Cyberpunk were
heard in cyberspace, specifically on the "alt.cyberpunk" news
group in the Usenet, where a heated debate over Idol's computer
skills and financial motives took an odd twist when Idol himself
got on line.
Responding to computer kids who scuffed that Cyberpunk was
"a desesperate attempt to salvage a career headed for the gutter"
and that he was "bastardizing [the] movement... for record
sales", Idol defended himself: "I've been cruising through
alt.cyberpunk and feel compelled to respond to the number of
inaccuracies about me and my new album CYBERPUNK. First of all, I
would like someone to come forward and tell me exactly when I
call MYSELF a cyberpunk. I have never positioned myself as an
expert in this technology. Listen. I called it CYBERPUNK because
I was revved up by the DIY energy [Blitz: DIY - Do It Yourself]
of the Gibson novels and the high-tech underground... You're
[sic] elitism is total bullshit. Anyone with a modem and computer
can get into cyberspace. That's why I got in here in the first
place to share ideas instead of shutting each other out. I ain't
no rock star. I am an eager student... Basically, fuck all of you
who question my motives and/or integrity. You just don't get it."
Maybe Billy's right. Maybe we don't get it. Maybe cyberpunks
are being too protective of their enclave, ignoring their own
code of freedom of information. After all, Idol expressed his
interest in futureworlds as early as 1982 when, in the video for
"Dancing with myself", he was shown chained between two large
electrical conductors, a rebellious prisoner in a technological
wasteland. For all we know, he might have had visions of virtual
reality dancing in his head when he wrote "Eyes without a face".
Toss in his status as a cyborg-ever since a piece of metal was
implanted in his leg after a 1990 motorcycle mishap- and you have
someone with more credentials than the computer-illiterate
William Gibson had when he wrote Neuromancer (the book that
coined the term Cyberspace) on a typewriter.
However, Gibson did have one important attribute that Idol
lacks: imagination. Throughout Cyberpunk, Billy Idol just
regurgitates what he's read in Gibson thrillers and millenium-
minded magazines, adding nothing new to the dialogue. It's just
the same faux-metal and glam-ballads, only this time around, a
quiet techno beat thumps in the background. Though Idol grapples
with hot topics such as modern primitives, immortality, and, most
predictably, cybersex, the only time the album picks up are when
Idol shuts up and other voices intervene, whether it be Muhammad
Ali claiming "I shook up the world" or a hypnotist urging the
listener "down, down to a perfect relaxation".
Cyberpunk's a sorry attempt at a comeback, but Idol's not
the only one cashing in on progress. Lately, many aging musicians
have been trying to prove their currency not by updating their
music, but by matching their names with an emerging technology,
whether it be Peter Gabriel making a "high-definition simulation
video" for "Kiss that frog", the Thin White Duke releasing a
"virtual Bowie" CD-ROM, or Todd Rundgren renaming himself Todd-
Rundgren-Interactive and releasing the "the world's first" music-
only CD-I.
What makes Idol's ploy more pathetic than the above is that
he's trying to score hipster points by pledging allegiance to a
subculture that's already been on the cover of Time. One blunder
that gives him away is forgetting to sell Cyberpunk in any format
besides CD and cassette. At the very least, he could have
released the record on DAT, or, if hwe really believe the
cyberclich that opens his album -"information wants to be free"-
on an audio file distributed through computer networks.
Instead, Idol choose to boast that his album was recorded in
a studio controlled by a Macintosh computer. As one bright voice
on Usenet points out, even Public Enemy raps, "So I sit back and
slapped the Mac"; computer-controlled recording, after all, has
been the industry norm for years now. (The three-megabyte floppy-
disk that comes with promo copies of Cyberpunk isn't all that
impressive either).
A hacker friend of mine, infected with the conspiracy bug
that bites most computer outlaws, suggests that Cyberpunk might
be a government plot. Just as the FBI used to infiltrate
countercultural organizations with undercover agents, she
explained, today they protect the distribution of power by hiring
outlandish pop stars to embrace subversive movements, thus
transforming rebellion into ridiculousness. Whether they be
government agents or free agents, Billy Idol and his ilk are
ridiculing cyberpunk out of existence, transforming it into
cyberstyle, where Christina Applegate stars in a high-tech rave
movie, models strut down Seventh Avenue runways in computer-chip
dresses, and dialing 1-800-800-CYBER and forking over $22 gets
you a virtual sex CD.
It's a shame to see the term exploited like this, especially
since cyberpunk was the first nickname for computer enthusiasts
that didn't call to mind a pocket protector. But the very
transcience of the movement was programmed into its name. After
all, punk only lasted a few years before its protest turn to
style; as a suffix it functions like a computer virus, set to go
off within a few years, transforming cyberculture into the
equivalent of Bloomingdale's T-shirt held together by safety
pins. It may be exciting to see a pop star like Billy Idol
playing bully in cyberspace, but his e-mail account is just a
high-tech update of his fashion-conscious punk sneer.
- 30 -
Leeched from THE GLOBE AND MAIL - Mardi 10 aot 1993
SATELLITE DISH FACES NEW BARRIER
Peterborough, Ont. (CP) - Satellite dish pirates may soon go the
way of the covered wagons: New technology -which hackers haven't
been able to crack for two years- may soon prevent anyone but
paid subscribers from watching user-pay programs, says Doug
Skinner, past chairman of the Satellite Dish Association of
Canada.
For more than a decade, many satellite dish owners have used
"trick boxes" and other methods to watch pay TV without paying
for it. Now their days of using pirated codes numbers to
unscramble signals are numbered. And, Skinner
said he'll be
surprised if there is a single user-pay channel that won't be
protected under new technology coming in January or February.
Sixteen of the 40 to 50 user-pay channels are already under
the new system -called VC2 Plus. Skinner said program providers
began scrambling signals in the early 1980s to protect their
service from being used free of charge by cable companies. Since
then the use of home satellite systems has increased to date
there are about 500,000 in Canada. About one-tenth of those who
use home satellite systems subscribe to pay channels while others
use descramblers or are satisfied with the 115 free channels.
Skinner said it's not known how many satellite owners have
the "modified chip" or "trick" boxes in Canada -now illegal. But
as programs are scrambled more frequently and others can no
longer be pirated, Canadian paid-subscribers have been increasing
at a rate of about 5,000 a month.
At one time, pay channels were scrambled an average of once
a month. "Some are still once a month. Others are twice a month,
some weekly and some are three times a day", said Skinner who is
also president of the Kitchener-based company, Program Source,
one of the first user-pay program distributors in Canada.
It's illegal under the federal Communications Act to sell,
own or operate a trick or modified chip box. But Lise Plouffe,
spokeswoman for the Canadian Radio-television and
Telecommunications Commission, said she isn't aware of any home
users being charged.
- 30 -
Leeched from LE SOLEIL - Mercredi 4 aot 1993
Bientt
l'essai
UNE NOUVELLE CARTE DE BELL
QUBEC- Une nouvelle carte de plastique, servant
faire des
interurbains, sera bientt mise
l'essai par Bell Canada. Elle
portera le nom de "Tlcarte ALLO".
Les personnes qui ne veulent ou ne peuvent utiliser une carte de
crdit, une carte d'appel ou de la monnaie pour placer un appel
interurbain pourront utiliser cette nouvelle carte d'une valeur
de $20. La tlcarte ALLO fonctionne
la faon d'une carte de
dbit, et un systme informatique calculera automatiquement le
solde de la carte selon l'usage qui en est fait.
Il faudra aimer pitonner toutefois pour utiliser la nouvelle
carte. Il faudra d'abord composer un numro 1-800, les 12
chiffres du numro de la carte et le numro
rejoindre. Le
systme calcule alors le solde de la carte et indioque la dure
potentielle maximale, en minutes, de l'appel en cours.
L'essai de la tlcarte ALLO, que l'on pourra se procurer
dans les tlboutiques ou dans certaines distributrices,
s'effectuera du 20 septembre prochain au 31 mars 1994.
- 30 -
[Blitz- Imaginez un peu ce qu'on peut faire avec une telle carte!
En ce moment, si tu fais un l.d. lgal d'une cabine, tu es
quasiment oblig d'utiliser ta carte d'appel, et ils connaissent
donc automatiquement le nom de l'appelant. Avec cette carte,
achete de manire anonyme, le plus normalement du monde, tu peux
effacer toutes les traces derrire toi! Hum... Allez vous en
acheter le plus rapidement possible, pendant qu'elles seront
encore anonymes, avant que Bell ne vienne faire chier ici aussi...]
Leeched from LE SOLEIL - Vendredi 13 aot 1993
Les jeunes libraux runis
La Pocatire
CANNABIS ET TAXE UNIVERSELLE A L'HONNEUR
par Gilbert Leduc
QUBEC- De la lgalisation du cannabis
l'abolition des impts
au profit d'une taxe universelle, les 800 militants qui
participent
partir d'aujourd'hui,
La Pocatire, au congrs de
la Commission jeunesse du Parti Libral du Qubec dbattront de
plus de 80 propositions qui, si elles sont adoptes, pourraient
alimenter la prochaine plate-forme lectorale de la formation de
Robert Bourassa.
(...) A la demande des associations de jeunes de l'Est de
Montral, le congrs aura
se prononcer sur une proposition
rclamant que Qubec fasse pression sur Ottawa en faveur de la
lgalisation du cannabis. Soulignant que "les cots judiciaire et
policier relis au trafic de la drogue sont trs levs", on note
que "la lgalisation du cannabis gnrerait des profits directs
(les impts et les taxes) tout en stimulant l'conomie des
secteurs primaire, secondaire et tertiaire". (...)
- 30 -
[Blitz- Nous avons coup le reste de l'article parce qu'il tait,
en dfinitive, sans intrt... tout comme cette proposition,
d'ailleurs, parce que si vous croyez que Robert Bourassa, la
courgette humaine, va mettre ses culottes et faire des
revendications (quelles qu'elles soient)
Ottawa, you got
another thing coming!
L'ide en soit mrite une srieuse rflexion. En effet, il
n'y a probablement pas un seul chrtien de ce ct-ci du Rio
Grande qui croit que les forces de l'ordre sont en train de
gagner la lutte contre la drogue. Anne aprs anne, le phnomne
ne fait qu'augmenter. Le systme judiciaire n'en peut plus: les
prisons dbordent, les tribunaux affichent complet pendant des
annes pour les causes srieuses, mobiliss qu'ils sont par
toutes les histoires impliquant de la dope, les cots sociaux,
humains et financiers de cette guerre de la drogue mettent
mal
notre conomie. Une distribution, contrle par le gouvernement,
et taxe un max, viendrait allger le fardeau fiscal de nos
concitoyens.
D'un autre ct, le gouvernement, toujours
l'afft de la
piasse facile (regardez les casinos, l'alcool, la loterie, les
machines
sous, les cigarettes) est en train de rduire
zro
ses options: il ne lui reste plus, en fait de vice
taxer, que
la prostitution et la dope. Gageons qu'au prochain budget... les
putes vont devenir des fonctionnaires. Remarquez, j'ai rien
contre!]
---
Y! Un nouveau roman de William Gibson! Pour les amateurs du
genre, Gibson sera
la librairie Nbula,
Montral (rue St-
Mathieu, entre Ste-Catherine et Maisonneuve) le 15 septembre,
pour une sance d'autographes. Mais voyons un peu ce que disent
les critiques...
Leeched from BYTE - Septembre 1993
CYBER WORLDS
par Hugh Kenner
Here's a sampling from the opening page of Virtual Light:
"The courier presses his forehead against layers of glass, argon,
high-impact plastic. He watches a gunship traverse the city's
middle distance like a hunting wasp, death slung beneath its
thorax in a smooth black pod... The air beyond the window touches
each source with a faint hepatic corona, a taint of jaundice
edging imperceptibly into brownish translucence. Fine dry flakes
of fecal snow, billowing in from the sewage flats, have lodged in
the lenses of night."
Like the worlds he presents, William Gibson's way with words
can take some getting used to, if only because word and world are
aspects of one another. He writes from within the dystopia he's
presenting, and the language he puts on the page is different
from 1770's American ("When in the course of human events...").
Bill Clinton's way with idiom would have broken Thomas
Jefferson's heart, but then so would have Bill Buckley's.
We feel at home, it may be, in our grandparents' nightmares.
And very likely we should all be unhappy in any future to which
we could be suddenly transported. What has always made real
futures habitable is their way of coming about in tiny
increments, and what makes fictive ones like Gibson's unsettling
is the Blade Runner effect: our total immersion as early as page
1.
So novel is the language, it's not always quite clear what
he's saying. Look back three paragraphs. What about the "hepatic
corona"? Hepatic in a visual context means liver-colored, which
the OED specifies as dark brownish-red. But "a tint of jaundice"?
Jaundice -true, a liver disorder- does tint the skin, though not
dark brownish-red but yellowish. So what does Gibson mean us to
see? I'd call that a naive 1990's question. He means us to
receive the sickly impact of a word-string, hepatic-jaundice-
brownish-fecal-sewage. Not a nice place, Mexico City, 2005.
Yes, as near as 2005. The writer who coined the word
cyberspace, and a decade ago took every science fiction award in
sight with the dystopia of the decade, Neuromancer, now ventures
a future just 10 years away, when, in his words, "All the
technology we read about today like virtual reality and
telepresence has come to pass, but otherwise it's business as
usual".
And if you think I'm not telling you what the book's about,
you're right. Reviewers of Neuromancer ran up against the
difficulty of saying what "happens" in a mental space where such
once-firm counters as "characters" have fallen victim to
virtuality. There are "characters" in Neuromancer whom you could
neither sue nor shoot, existing as they do solely as binary trees
of interactive cognitive attributes. Hence, no way to paraphrase
that book's last 20 pages.
But Virtual light? It turns on the thieft of a pair of
virtual-reality glasses that an ex-cop named Berry Rydell is
supposed to retrieve. ("Ex-" is a trademark of the Gibson cosmos,
where people get demoted, disgraced.) But something not quite
human has an interest in what those glasses show...
Don't worry. Just absorb the prose texture. It'll carry you
through a reality every bit as absorbing as Blade Runner's.
-----
VIRTUAL LIGHT, William Gibson, Bantam Books, ISBN 0-553-07499-7,
$21.95
- 30 -
Leeched from PC COMPUTING - Septembre 93
INTERNET: PRESIDENT@WHITEHOUSE.GOV
Re: Any damn thing about how this damn country should be run
par Penn Jillette
People in power care about letters. PC\Computing gets fewer
than a dozen letters about my use of "goddamn" in a column, and I
can't use goddamn anymore. TV networks are terrified of that
Wildmon nut and his group of fundamentalists because they write
letters about boycotts. The honchos don't even see many actual
letters. "We had a few more letters about all the Uma Thurman
references in Jillette's column," that's all they hear.
Who the hell writes letters? Nuts. Nuts write letters. If
you have friends and a job, or you know how to use the remote on
your TV or turn the pages of a magazine, you don't write letters.
While you're licking that stamp, entropy takes a chunk of your
precious life. You don't have time, so nuts fill the vacuum.
By the time I voted in the last election, New York was
already sure to give the electoral votes to Clinton. I could have
voted for absolutely anybody (and boy, did I). No one sincerely
wanted Bush or Clinton, but some of us still voted. "Of", "by",
and "for".
It used to be that a regular citizen could just talk to the
president. Mary Todd Lincoln used to reprimand Abe for answering
the White House door himself (I didn't make this up, Teller heard
it from a friend, who probably made it up). People would walk in,
sit down, and yak to the president of the United States. But with
mediocre actors, Jodie Foster fans, and characters in Ollie Stone
movies pumping lead into them, presidenta have become less
accessible.
But the president still pays attention to letters. Did you
see that fast 180 when they got "thousands of letters" against
that Nannygate-almost-attorney-general? Thousands -that's not
that many. Clearly the way to vote is to write letters. And now
it's easier!
Clinton and his faithful assistant, Algore, have Internet,
CompuServe, and a couple of other adresses. No envelopes, no
nothing -you just write a letter to the chief as part of your
daily e-mail ritual. Modem your beefs. Don't worry about quality.
Don't expect an answer. A lackey will read it and make a check in
the correct column. You're just voting, but you're voting in a
sample of thousands, not tens of millions. Don't worry about
being funny or witty, and you don't need to make a brilliant
case. Just write, "Yo, Slick Willy, the Clipper Chip sucks. Don't
compromise our privacy," and you're done.
I'm going to be a nut and start writing every day, so if you
don't think Uma Thurman deserves a high government post, you'd
better write to >INTERNET:PRESIDENT@WHITEHOUSE.GOV and put in
your two cents.
While we're writing, let's ask Bill about this: The guy
who's painting my apartment (a source they don't quote often
enough in the New York Times) said that a friend of a friend of
his (you already know it's got to be true) who is high up in the
government (and spills secrets to painters) said that Clinton
wasn't holding up LAX for a haircut on Air Force One, but rather
to "visit" with an actress who fancies herself Marilyn Monroe to
his JFK. Even though the source is as reliable as the paint job
on my walls, I don't believe it. It's too good to be true
(although this rule of thumb sure broke down on Swaggert and the
hooker, didn't it?). We should at least ask.
Oh, by the way, >INTERNET:VICE-PRESIDENT@WHITEHOUSE.GOV will
get you Al, and he probably doesn't get more than a dozen letters
a day, so you'd really have power if you wrote to him.
- 30 -
[Blitz- Penn Jillette est un comdien amricain qui fait partie
du duo Penn & Teller. Ils font, entre autres, de la magie, ou
plutt, de l'anti-magie.... Pour avoir une ide de l'olibrius,
surveillez le nouveau David Letterman... Letterman les reoit
assez souvent, merci...]
Leeched from LE JOURNAL DE QUBEC - Mercredi 25 aot 1993
MDIUM BRANCH
Wellington (Reuter) - Un mdium nozlandais a fait savoir
une
compagnie de tlphone qu'un nouveau rseau de tlphones
cellulaires risquait de perturber ses communications avec l'au-
del
.
L'homme a fait connatre ses objections
l'occasion d'une
enqute d'utilit publique effectue par la socit BellSouth,
Wellington, o 34 antennes destines au tlphone cellulaire
doivent tre mises en place.
Un membre de BellSouth a rendu visite au mdium, qui ne
poussera sans doute pas plus loin ses objections.
- 30 -
[Blitz- Encore une tentative des compagnies de tlphone pour
restreindre l'usage des ondes hertziennes! Mais il y a une
question qui me turlupine:
quelle vitesse le mdium pouvait-il
faire ses downloads avec l'au-del
, par les nuits de pleine lune?
Et puis, Skyzo va probablement tre fch contre nous parce que
nous ne nous portons pas
la dfense d'un autre mdium...]
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Les citations stupides du mois:
"Donner
ses enfants un ordinateur et un modem quivaut
leur
donner un pistolet charg."
-Dale L. Herring, directeur de la scurit
la compagnie de
tlphone Thrifty Tel Inc. - Garden Grove, Californie
"On ne nous prsente que les fantasmes des hommes. L'imaginaire
fminin est lui aussi FERTILE. Il suffit de le laisser s'exprimer
davantage."
-Franoise Lematre-Auger, reprsentante d'valuations-
Mdias
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UNKNOWN LIFESTYLE
LIFE